To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Point de presse de Mme Marguerite Blais, porte-parole de l'opposition officielle pour les aînés, et de M. Yves Bolduc, porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Point de presse de Mme Marguerite Blais, porte-parole de l'opposition officielle pour les aînés, et de M. Yves Bolduc, porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé

Version finale

Wednesday, October 23, 2013, 12 h 01

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Douze heures une minute)

Mme Blais : Alors, bonjour. Je suis avec mon collègue Yves Bolduc. Écoutez, on est très préoccupés. Aujourd’hui, c’est le début de la commission parlementaire sur le livre blanc de l’assurance autonomie. Parallèlement à ça, le ministre de la Santé et des Services sociaux vient de dépenser près de 1 million de dollars pour faire la promotion ou de la publicité sur une consultation en commission parlementaire, et on n’a jamais réussi à obtenir des chiffres par rapport à l’assurance autonomie. Tout le monde est pour la vertu, tout le monde est pour les soins à domicile, mais ça va coûter combien aux Québécoises et aux Québécois?

Au mois d’avril 2013, le ministre mentionnait que ça se ferait à coût nul. C’était dans un quotidien : «Pas besoin d’une cotisation supplémentaire des contribuables, à moins qu’on veuille capitaliser», et tout ça va se faire à coût nul. Et, au mois de septembre, dans un quotidien, il parlait d’une taxe, donc une taxe autonomie.

La question est fort simple et très précise : Combien les personnes âgées, les personnes vulnérables devront payer de plus pour obtenir des soins et des services à domicile? Dans une émission de grande écoute, dimanche dernier, il a avoué que les contribuables québécois étaient pour payer une cotisation supplémentaire. Donc, c’est une taxe, et on veut savoir combien ça va coûter avant de commencer la commission parlementaire. Je laisserais mon collègue…

M. Bolduc (Jean-Talon) : Oui, merci, Marguerite. De plus, le ministre a déjà dit qu’il fallait augmenter les tarifs dans les CHSLD. Déjà, les gens peuvent payer jusqu’à 21 000 $. Jusqu’à quand ou jusqu’à combien qu’il va être capable d’augmenter? Ce qu’on sait, il n’a pas l’air de tenir compte de la capacité financière des gens, à ce moment-ci. De plus, son projet, au début, avait évolué de… il va taxer via les mines, via la TVQ. Par la suite, là il nous dit qu’il ne peut pas le faire parce qu’il n’a pas d’argent. Donc, c’est un ministre, je pense, qui a un problème au niveau financier.

Et puis, quand il parle d’une grande innovation du XXIe siècle, la grande innovation, elle est très simple, c’est le maintien à domicile qui a été commencé sous le régime du Parti libéral. Donc, on y croit, on veut continuer, on veut qu’il investisse de l’argent, mais pas d’argent dans de la publicité. 1 million de dollars, c’est combien de patients qui ont le cancer qui ne recevront pas les traitements? C’est combien de personnes qui sont à domicile qui pourraient avoir plus de soins? Je pense que c’est gênant de dépenser 1 million de dollars pour de la simple publicité dans des médias.

Mme Blais : Puis peut-être, en terminant, vous savez qu’à l’institut de gériatrie de Montréal on vient de couper 2,4 millions de dollars. Ça représente 30 postes d’infirmières. Au CSSS Bordeaux-Cartierville, c’est 3 millions de dollars, alors c’est une infirmière pour 196 patients la nuit. On vient d’apprendre qu’il y a 17 lits de coupés au CSSS de Weedon, et on pourrait continuer comme ça, là.

Donc, si on trouve les moyens de couper, comment se fait-il qu’on trouve les moyens de trouver 1 million de dollars pour faire de la publicité pour un projet qui n’est même pas encore étudié? Parce que, vous le savez, une commission parlementaire, c’est pour étudier les mémoires, et, par la suite, il devra déposer une loi. Et, si la loi est adoptée, bien, qu’il la fasse, sa promotion, mais de faire une promotion sur un projet qui n’est même pas encore adopté, alors, moi, je trouve que c’est de l’argent dépensé pour rien.

Le Modérateur : Merci. Est-ce qu’il y aurait des questions? C’est clair pour tous? Merci.

(Fin à 12 h 5)

Participants


Document(s) Related