To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > M. François Bonnardel, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de ressources naturelles

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

M. François Bonnardel, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de ressources naturelles

Version finale

Wednesday, December 4, 2013, 10 h 08

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Dix heures huit minutes)

M. Bonnardel : Donc, merci d'être là. Comme vous le savez, dans les cinq dernières années, ni le Parti libéral du Québec ni le Parti québécois n'ont réussi à faire adopter une loi sur les mines, et, bien humblement, le 22 novembre dernier, j'ai déposé un document de travail sur lequel, je crois, ce document pourrait faire consensus, autant pour rassurer l'industrie, les citoyens, les municipalités, les groupes environnementaux.

J'ai eu des discussions avec le gouvernement dans les derniers 10 jours pour être capable de déposer une loi qui pourrait faire consensus; cette loi devrait être déposée demain matin. Et là-dessus j'espère que le gouvernement aura entendu la majorité des propositions que j'ai déposées, et par la suite on pourra évaluer, dès demain, si cette loi, qui sera peut-être abrégée ou qui ira chercher, encore une fois, un nombre trop important d'articles, on pourra l'évaluer demain, comme tel, quand cette loi sera déposée.

M. Journet (Paul) : Est-ce qu'on vous a dit que ça devrait vous satisfaire, ce qui sera déposé demain, que ça répondait à vos demandes?

M. Bonnardel : Écoutez, il est hypothétique, mais je suis confiant que cette loi pourra rencontrer les exigences qui avaient été... que j'avais déposées dans le document de travail le 22 novembre dernier.

M. Journet (Paul) : Et c'était quoi? Qu'est-ce qu'on vous a dit dans les conversations? Et est-ce que ça allait dans le sens d'une certaine concession vers vos demandes?

M. Bonnardel : Vous savez, ce qui est important, c'est de trouver un équilibre qui était de trouver un consensus dans tout ça, encore une fois, pour rassurer les citoyens, rassurer les municipalités, rassurer l'industrie aussi pour qu'une fois pour toutes on ait un cadre réglementaire précis, prévisible. Alors, dans ce cas-là, on a eu de bonnes discussions, et demain matin je suis confiant que cette loi va rencontrer le consensus et les propositions, majoritairement, que j'avais dans le document de travail.

M. Robillard (Alexandre) : Mais à quoi vous avez accepté de renoncer dans ce que vous avez proposé?

M. Bonnardel : Il est hypothétique de vous donner...

M. Robillard (Alexandre) : Non, mais vous avez eu des discussions, donc vous avez discuté de points précis.Est-ce qu'il y a des points que vous avez accepté de laisser tomber?

M. Bonnardel : Non, écoutez, il est hypothétique de vous dire ce qui va être dedans ou non demain. J'ose croire que ce sera un projet de loi qui va être court, petit, comme ça on pourra le travailler plus rapidement.

M. Robillard (Alexandre) : Combien d'articles?

M. Bonnardel : Aucune idée. Aucune idée. On va le voir.

M. Robillard (Alexandre) : Mais vous, est-ce que vous aviez fixé un nombre d'articles?

M. Bonnardel : Je vous ai dit que j'étais persuadé qu'avec un projet de loi abrégé, une loi qui modifierait la loi déjà existante, qu'on pourrait travailler sur un document de travail qui pourrait faire consensus, où on serait capables, j'ose espérer, avec le Parti libéral du Québec, qui souhaitait, lors du dépôt de ce document, un dépôt de loi... où M. Couillard disait : On a vu le document de la Coalition avenir Québec, on considère que c'est un document constructif… Et M. D'Amour disait : Ça prend le dépôt d'une loi avant la fin de la session, alors on verra demain.

Mme Biron (Martine) : M. Bonnardel, si les planètes s'alignaient bien, est-ce que vous seriez prêt après à adopter ce projet de loi là d'ici vendredi?

M. Bonnardel : Comme je vous dis, si ce document demain est déposé et que ça rencontre la majorité des éléments que j'avais mis dans ce document de travail, bon, j'ai cru comprendre, avec le Parti libéral, qu'on pourra donc avoir le dépôt de cette loi demain. Vendredi, le gouvernement, s'il décide d'adopter le principe puis que ça rencontre les éléments, encore une fois, bien, pourquoi pas? Je pense qu'il y a urgence de donner un cadre réglementaire précis pour l'industrie, il y a urgence pour rassurer la population des municipalités, puis, dans ce cas-ci, je pense que M. Couillard, là, l'a dit, il faut travailler de façon constructive. Et je pense que vous avez vu les commentaires de M. Moreau et de M. D'Amour, c'est de la mauvaise foi, là.

M. Journet (Paul) : Un bâillon?

M. Bonnardel : Oh! On n'est pas là du tout, mais pas du tout, du tout, du tout, là.

Mme Nadeau (Jessica) : Mais est-ce que vous seriez prêts à étirer les travaux au-delà de la session parlementaire pour, justement, réussir à le faire adopter, ce projet de loi là, avant Noël?

M. Bonnardel : Ça sera au gouvernement de mesurer l'urgence de l'adoption de cette loi.

Mme Nadeau (Jessica) : Mais vous, vous seriez...

M. Bonnardel : Encore une fois, c'est hypothétique. Je vous dis que, si cette loi demain est une loi abrégée et rencontre majoritairement les éléments que j'ai mis dans mon document de travail, et qu'on peut faire consensus et trouver un équilibre, je pense qu'on pourra aller de l'avant de façon positive.

Mme Biron (Martine) : Mais est-ce que ça pourrait aller... rentrer dans un bâillon, par exemple? Est-ce que vous accepteriez, par exemple, si vous étiez satisfaits, d'appuyer le gouvernement jusqu'au bâillon?

M. Bonnardel : C'est hypothétique, Mme Biron, de vous dire qu'on pourrait aller là.

M. Journet (Paul) : Bien non, mais est-ce que vous êtes contre? Vous pourriez être contre d'emblée...

M. Bonnardel : Écoutez, le document de travail, là, je l'ai déposé, j'en ai parlé avec le gouvernement.Maintenant, je ne sais pas ce qui se...

Mme Biron (Martine) : Non, mais vous avez dit : Pourquoi pas, tout à l'heure. Ça veut dire que, si vous étiez satisfaits avec les amendements que vous voulez...

M. Bonnardel : Ce sera à nous et à... de regarder cette loi, demain matin, prendre quelques heures, mesurer l'importance, l'urgence, puis de voir, par la suite, ce que le gouvernement va décider.

M. Laforest (Alain) : Parlez-nous donc de la mauvaise foi des libéraux, là.C'est ce que vous avez dit, je rapporte vos propos, là.

M. Bonnardel : Oui, oui, bien, vous avez entendu les commentaires de M. D'Amour et de M. Moreau, eux-mêmes demandaient une loi le plus rapidement possible. Malheureusement, ils n'ont pas fait le travail, à quelque part. M. D'Amour, je lui ai dit, suite au document, qu'on aurait pu travailler ensemble. Les éléments que lui demandait, qui devaient être amendés, je les ai mis dans mon document de travail. Est-ce qu'ils vont tous se retrouver dans la loi demain? On va tous le voir.

Maintenant, j'ose espérer que M. D'Amour va travailler de façon constructive, dès demain, pour que, si possible, on soit capables d'adopter cette loi le plus rapidement.

Mme Nadeau (Jessica) : Mais ils disent : On pourrait adopter le principe avec… le gouvernementpourrait adopter le principe avec votre accord.

M. Bonnardel : Tout à fait, il faut que ça soit unanime.

Mme Nadeau (Jessica) : Mais ça prend une unanimité, mais il ne le donnera pas. Comment vous considérez ça?

M. Bonnardel : Bien, écoutez, on va tous voir la loi, demain, en même temps. Puis là-dessus je suis persuadé et confiant que cette loi va faire consensus pour qu'elle soit adoptée.

M. Journet (Paul) : Vous avez eu les informations quand même sur la loi si on... ne serait-ce qu'à en juger par votre attitude par rapport à l'attitude de ceux qui vous ont précédés ici. Vous semblez plus confiants qu'eux. Vous avez eu des informations qui vous rassurent?

M. Bonnardel : Ça me rassure. Comme je vous dis, on pourra...

M. Journet (Paul) : Mais encore…

M. Bonnardel : Bien, écoutez, j'ai émis des opinions, j'ai mis un document sur la table. Et là-dessus le gouvernement aura à répondre d'une loi, demain, qui devra faire consensus et trouver un équilibre. Si c'est le cas, on va recevoir ça de façon très positive.

Mme Nadeau (Jessica) : Mais que le Parti libéral dise qu'il va voter contre avant même de savoir ce qu'il y a dedans, comment vous considérez ça?

M. Bonnardel : Bien, c'est de la mauvaise foi pure et simple. Là, c'est de mettre à mal, encore une fois, l'industrie, qui a bien besoin d'un cadre réglementaire précis, prévisible. Vous regardez l'industrie, là — j'ai posé une question vendredi dernier — on le sait que les redevances sont en bas de 100 millions de dollars pour l'année. Il y a un contexte mondial, mais il y a un contexte aussi où il n'y a pas de cadre réglementaire, et ça, ça fait mal à l'industrie. Puis je pense qu'encore une fois, bien humblement, ce que j'ai déposé le 22 novembre dernier risque de faire consensus. Puis on va le voir demain lors du dépôt de cette loi.

Mme Plante (Caroline) :Mr. Bonnardel, how much of your document is in the bill?

M. Bonnardel : It's impossible to me to say any elements that would be in this law... in this bill tomorrow. We had a discussion with the Government for the past 10 days, and we'll see tomorrow what will be in.

Mme Plante (Caroline) : But you seem very confident that your proposals...

M. Bonnardel : Yes. If we can have a little bill… «projet de loi abrégé», that will find a consensus, and after that we'll see what's going in, and after that the Government will have to decide if we can adopt the law, maybe, Friday. And after that we'll see what the Parti libéral will say concerning this bill too, là.

Mme Plante (Caroline) : The Liberals say they can't work with Martine Ouellet, they don't have confidence in her. You can? You can?

M. Bonnardel : It's possible to work with Martine Ouellet if the Government wants to talk with the Opposition. I had discussions with the Government when I tabled this document that I'll propose to all Quebeckers, and the industry, and the people in the municipalities on November the 22nd. So we'll see after, tomorrow, what will be in the bill and after that we can react tomorrow to see if we can adopt this law before Christmas.

Mme Plante (Caroline) : The four amendments that the Liberals want are in your document?

M. Bonnardel : Yes.

Mme Plante (Caroline) : OK, so there's a good chance that this could be satisfactory…

M. Bonnardel :Of course. I'm very confident about that.

Mme Plante (Caroline) : Could you join the PQ and force this bill with a special legislation?

M. Bonnardel : It's impossible for me to say that we'll be with the Parti québécois to adopt this law. We'll see tomorrow what will be in this bill and we can… I'll be able to give this answer tomorrow.

Mme Plante (Caroline) : There's an urgency to act?

M. Bonnardel : Sure, sure. Yes, the industry… We need a bill, we need a bill rapidly. Not even the Parti québécois or the Parti libéral have been able to adopt a bill concerning the mining situation, so I hope that this bill, tomorrow, will be… we'll find rapidly a way to adopt this law. We'll see first what will be in it, and after that we'll see Friday what the Opposition and what the Government will want to have in… to adopt this law.

Mme Plante (Caroline) : Last question : What about the argument that this doesn't respect, you know, parliamentary procedure?

M. Bonnardel : We'll see if the Parti québécois wants to adopt this law before Christmas. It's not me that will decide what will be the agenda of the Parti québécois. We'll see the answer of the Parti libéral too tomorrow, so… I hope that this document will be in this law, and after thatwe can answer your question maybe tomorrow or Friday.Thank you.

(Fin à 10 h 17)

Participants


Document(s) Related