To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Conférence de presse de M. Henri-François Gautrin, ministre des Services gouvernementaux

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Conférence de presse de M. Henri-François Gautrin, ministre des Services gouvernementaux

Présentation du déploiement régional de Services Québec

Version finale

Thursday, April 6, 2006, 9 h 28

Salle Evelyn-Dumas (1.30), édifice Pamphile-Le May

(Neuf heures vingt-huit minutes)

Mme Champagne (Marie-Pier): Alors, bon matin, tout le monde. Je vous remercie d'être ici aujourd'hui. Je vais vous présenter tout de suite M. Henri-François Gautrin, député de Verdun et ministre des Services gouvernementaux. Il est accompagné ce matin de Mme Francine-Martel Vaillancourt, présidente-directrice générale de Services Québec. Je suis Marie-Pier Champagne, attachée de presse pour M. Gautrin. Je vais laisser M. Gautrin prendre la parole, puis ensuite suivra une période de questions.

M. Gautrin: Alors, je vous remercie. Je vous souhaite la bienvenue. Aujourd'hui, l'objectif de ce point de presse, c'est de, premièrement, faire état de ce qu'est Services Québec et, deuxièmement, de vous donner une idée du déploiement de Services Québec.
Comme vous le savez, dans la stratégie du gouvernement en ligne, Services Québec a un rôle de premier plan à jouer, ça va être l'organisme qui va dispenser les services aux citoyens en première ligne. La stratégie est ce qu'on appelle, dans notre langage, une stratégie multimodale, ça veut dire qu'il y a plusieurs moyens de donner les services. Il y a certainement l'Internet, et ça, c'est le déploiement du gouvernement en ligne, il y a les questions téléphoniques qui vont être les centrales téléphoniques. Et le troisième point est les guichets, c'est-à-dire la possibilité d'avoir une interface directe avec le citoyen dans les guichets.
Services Québec a été créé par une loi en décembre 2004 et aujourd'hui on est en mesure de commencer à vous présenter le déploiement, c'est-à-dire quelle va être la présence en région de Services Québec. Initialement, on a intégré à Services Québec Communication Québec, donc tous les services qui sont donnés par Communication Québec ont été intégrés dans Services Québec.
De plus, vous avez deux ententes, et je suis heureux aujourd'hui de vous annoncer qu'on a deux ententes avec deux réseaux du gouvernement du Québec: le réseau des centres de services de la SAAQ, c'est-à-dire la Société de l'assurance automobile du Québec, et, deuxième entente, une entente avec le ministère des Ressources naturelles et de la Faune, de manière à intégrer le réseau des bureaux d'enregistrement, qui s'appellent les bureaux de publicité des droits, les BPD, dans le réseau de Services Québec. C'est-à-dire le réseau de Services Québec maintenant va intégrer à la fois Communication-Québec, les centres de services de la SAAQ et les bureaux de publicité des droits.
Si vous regardez quels sont - on commence, donc, on est en train de partir, c'est un début qu'on est en train de faire - quels sont les services qui vont être intégrés dans chacun de ces endroits-là, vous avez, bien sûr, dans ce qui va venir dans le réseau des bureaux de publicité des droits, tous les services qui sont donnés actuellement par Communication-Québec vont être disponibles. On continuera aussi à donner les consultations sur les registres fonciers, et on va installer des bornes, c'est-à-dire des bornes qui vont permettre aux gens qui n'ont pas normalement accès à l'Internet de pouvoir consulter les portails gouvernementaux avec l'aide qui leur sera donnée.
Les centres de services de la SAAQ continueront bien sûr à faire l'émission des permis de conduire, plus la consultation des registres fonciers, plus les services normalement donnés par Communication-Québec, plus des bornes d'information qui permettront l'accès aux portails gouvernementaux pour ceux qui n'ont pas accès à l'Internet.
Vous voyez, actuellement, on va passer, donc, d'une situation où il y avait 25 bureaux de Communication-Québec, au terme du déploiement qui va se faire progressivement - on vous a donné, à l'intérieur, une fiche ici qui vous donne le déploiement progressif de Services Québec - au terme du déploiement, on arrivera donc à 88 points, d'endroits, guichets où il y aura un service qui sera disponible.
Parallèlement à cela, on est en train de continuer à négocier dans deux directions le déploiement de Services Québec, mais ce n'est pas encore terminé, pour avoir des points de services, soit à l'intérieur d'une entente qu'on devrait avoir avec le ministère de la Solidarité sociale quant à pouvoir installer des bornes dans les CLE, soit la possibilité aussi, avec le réseau municipal, de pouvoir aussi installer des bornes dans certains hôtels de ville. Donc, ça, c'est pour terminer le déploiement.
Pour l'autre dimension qui est la dimension des services, vous comprenez bien et je suis d'accord avec vous que le panier de services à l'intérieur de Services Québec est encore relativement modeste, mais nous allons, une fois que le panier, ce qu'on construit aujourd'hui... on construit le panier et on va rajouter d'autres oeufs qu'on va aller chercher petit à petit au sein des autres ministères pour, au terme de l'exercice, offrir l'ensemble des services de première ligne du gouvernement du Québec dans Services Québec.
Est-ce qu'on fait quelque chose de totalement original? La réponse, ce n'est pas totalement original. Les autres provinces, particulièrement le Nouveau-Brunswick nous a précédés dans ce déploiement de Services Nouveau-Brunswick. Donc, on suit actuellement cette dimension qui a déjà été faite par Services Nouveau-Brunswick.
Alors, si je résume, en un mot, ce qu'on fait aujourd'hui, on est en train de vous annoncer le déploiement et les ententes qu'on a eues avec deux réseaux du gouvernement du Québec pour intégrer à la fois le réseau de Communication-Québec, qui avait déjà été transféré, le réseau des centres de service de la SAAQ et les réseaux des bureaux de publicité des droits pour avoir un réseau complet de 84 points de service en région. J'ai terminé.

M. Plouffe (Robert): La SAAQ, ce n'était pas nécessairement nouveau, je vous dirais. Les forêts aussi, pour les permis de chasse, etc., c'était déjà avancé. On a l'impression que c'est lent, M. Gautrin, à partir, tout ça. Ce que vous annoncez aujourd'hui, moi, je ne vois rien, à part qu'on a doublé les points de service, là. Il me semble que c'est lent à partir, les services que vous vouliez mettre justement, le portail, etc.

M. Gautrin: Je suis d'accord avec vous.

M. Plouffe (Robert): Oui.

M. Gautrin: Je suis d'accord avec vous, mais qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse? On essaie d'aller le plus vite possible, mais soyez assurés que, d'ici un an, on va avoir, je pense, réussi à atteindre les objectifs que je vous dis, c'est-à-dire d'abord déployer actuellement ces points de service et d'abord augmenter considérablement les services offerts par Services Québec.

M. Plouffe (Robert): Est-ce que vous...

M. Gautrin: Mais vous avez raison sur la question: ça prend un certain temps pour partir.

M. Plouffe (Robert): Oui, alors, est-ce que... peut-être juste... Avez-vous rencontré des embûches? Qu'est-ce qui explique justement cette lenteur-là?

M. Gautrin: Je suis en charge de ces responsabilités depuis un mois simplement, alors je n'ai pas rencontré d'embûches depuis un mois pour...

M. Plouffe (Robert): Madame à côté de vous peut peut-être nous répondre?

M. Gautrin: Madame.

M. Martel-Vaillancourt (Francine): Oui. Je pense qu'il faut voir que Services Québec se construit par des discussions avec un ensemble de ministères et d'organismes. Donc, il faut s'asseoir avec chacun pour définir quels seront les services qu'ils peuvent rendre à travers Services Québec, comment on s'organise sur le plan territorial, comment on intègre les quatre modes auxquels M. Gautrin faisait référence tout à l'heure. Donc, tout ça demande un temps de planification, je pense, qui prend quelques mois. Je pense qu'on ne peut pas faire ça en l'espace d'une semaine. Ça prend du temps faire ça, il y a beaucoup de ministères à l'intérieur du gouvernement, il y a beaucoup d'organismes aussi. Donc, on partait avec une loi et il fallait définir comment on allait mettre en oeuvre cette loi-là, donc il fallait définir comment on allait se déployer et après ça négocier avec les différents ministères et organismes pour arriver à ces ententes-là. Donc, ça ne peut pas se faire en l'espace d'une semaine, ça prend un certain temps faire ça.
Mais, je pense que là ce qu'on a, c'est les assises nécessaires pour être capables d'aller... on a beaucoup de démarches qui sont entreprises, qui ne sont pas apparentes pour vous, mais je pense que vous allez voir au cours des prochains mois que ça va se concrétiser de façon importante.

M. Leduc (Gilbert): Mais pourquoi, par exemple, le Nouveau-Brunswick, qui est une petite province, a pu développer ça depuis déjà plusieurs années? Est-ce que c'est une question de budget, est-ce qu'on a les sommes suffisantes, est-ce qu'on investit suffisamment pour développer, là, pour permettre finalement aux gens de faire des transactions en ligne avec le gouvernement?

M. Gautrin: Attendez, on n'est pas encore rendus au niveau transactionnel dans ce qu'on... on est encore au niveau informationnel. Là, ça, l'objectif de transationnel, ça, je vais y arriver aussi, ne vous inquiétez pas de...

M. Leduc (Gilbert): Mais pourquoi c'est si compliqué alors que le Nouveau-Brunswick, ce n'est quand même pas une province qui est excessivement riche, pourquoi ils ont été capables, eux autres, de développer ça...

M. Gautrin: Ils l'ont fait aussi... le Nouveau-Brunswick l'a fait étape par étape. Si vous regardez, ça leur a pris 10 ans aussi pour développer, déployer complètement SNB, et ils l'ont fait initialement aussi à partir du registre foncier. Les premières étapes ont été faites sur les registres fonciers, après en santé, ensuite sur les permis de conduire et après ça s'est étendu à l'ensemble des services gouvernementaux. Alors, c'est vrai, ça prend du temps...

M. Leduc (Gilbert): Pourquoi? Mais pourquoi c'est si...

M. Gautrin: Je ne sais pas. Si je le savais, je vous aurais dit... j'aurais évité de... Je ne sais pas pourquoi ça prend si de temps, mais on va faire en sorte que ça aille le plus vite possible.

M. Leduc (Gilbert): Est-ce qu'on y consacre les sommes nécessaires justement pour faciliter la vie aux citoyens?

M. Gautrin: Alors, si vous voulez répondre, moi, je...

Mme Martel-Vaillancourt (Francine): Moi, je vous dirais que si vous comparez avec Services Nouveau-Brunswick, Services Nouveau-Brunswick n'est pas arrivé en oeuvre en l'espace de trois, quatre mois, là, il y a beaucoup de temps avant l'annonce et avant le déploiement de Services Nouveau-Brunswick et ils sont allés sur une phase progressive, ils sont partis avec un panier de 40 services et ils sont arrivés maintenant au bout de 12 ans avec 200 services différents. Donc, ça ne s'est pas fait en l'espace de cinq, six mois. Alors, je pense que si on se compare à Services Nouveau-Brunswick en termes d'évolution, on se compare tout à fait avantageusement avec leur évolution.

M. Deltell (Gérard): ...de vos promesses électorales, ça, de rendre le gouvernement en ligne, que les gens aient un accès direct. Évidemment, ce n'est pas vous qui décidez de la date d'élection, mais vous pensez à quel moment que les gens pourront faire des transactions?

M. Gautrin: Alors là, vous me retombez sur l'autre dimension gouvernement en ligne, je vais vous répondre. Là, je suis... C'est-à-dire, on va faire bientôt cette annonce-là - oui, ça va être probablement dans une... parce que ça fonctionne. Le premier problème, c'était le problème d'identification, c'est-à-dire d'être en mesure de pouvoir identifier les gens clairement sur le plan électronique. Ça, c'est réglé, c'est-à-dire, on ne l'a pas encore vraiment, on va vous le faire montrer bientôt, là. ClicSEQUR fonctionne sur la base d'une identification qui est obtenue à l'aide des renseignements fiscaux, c'est-à-dire ceux qui sont au niveau du ministère du Revenu. Là, maintenant il faut étendre en quelque sorte cette identification électronique à l'ensemble des autres ministères, premièrement, et, deuxièmement, à ce moment-là rendre transactionnel, puisqu'on va pouvoir vous avoir identifié, l'ensemble des formulaires. Je me donne six mois pour réussir ça.

M. Plouffe (Robert): Peut-être revenir... Vous dites qu'on n'est même pas encore à l'étape transactionnelle.

M. Gautrin: Oui.

M. Plouffe (Robert): On est juste à l'étape donc d'information?

M. Gautrin: Attendez un instant, on n'est pas en l'étape transactionnelle, ça dépend, il y a certains endroits où on est à l'étape transactionnelle dans le développement du gouvernement en ligne. Par exemple, au niveau du ministère du Revenu, vous êtes déjà transactionnels pour ceux qui ont envoyé leurs... Là, vous faites les transactions. On n'est pas en... On n'a pas généralisé, à l'heure actuelle, les principes transactionnels par Internet.

M. Plouffe (Robert): À partir de maintenant où vous dites: Nos assises sont maintenant en place.

M. Gautrin: Oui.

M. Plouffe (Robert): Pensez-vous que ça va s'accélérer?

M. Gautrin: Écoutez, pensez-vous... Ma réponse va être oui, et j'y consacre à peu près toute mon énergie et toute ma force pour accélérer ce principe-là. Alors, ma réponse, c'est oui, et je me donne toujours comme objectif la fin de 2006 pour être arrivé au niveau transactionnel.

M. Delisle (Norman): M. Gautrin, dans Le Journal de Montréal de ce matin, on apprend que, trois mois après l'entrée en vigueur du nouveau régime d'assurance parentale, les 400 parents attendent toujours leur premier chèque. On raconte même qu'il y a une madame qui a passé deux heures au téléphone, hier, avec le ministère de l'Emploi pour savoir qu'est-ce qui se produisait. On n'a pas pu lui répondre. Qu'est-ce que vous répondez à ces parents-là qui doutent beaucoup, beaucoup de l'efficacité des services gouvernementaux?

M. Gautrin: Bon. Alors, attendez un instant, pour l'instant, la mécanique d'unifier les services téléphoniques, ça, c'est quelque chose qu'on doit faire aussi. Comprenez bien le développement, à l'heure actuelle, le développement doit se faire au niveau de la répartition des guichets, c'est ce qu'on vous annonce aujourd'hui, la question téléphonique et la question Internet. Au niveau d'arriver à avoir un numéro d'appel unique et d'avoir l'interconnexion entre les centres d'appel, c'est ça qu'il va falloir qu'on obtienne, c'est-à-dire de faire en sorte que vous appeliez à Services Québec et qu'ils vous interconnectent avec les différents services gouvernementaux, ça, on est en train de le faire aussi. Mais, ça, c'est un autre dossier.
Ce que j'ai à répondre à cette personne-là, c'est attendez qu'on ait réussi réellement à mettre sur pied l'interconnexion entre les centres d'appel. Parce que le problème que vous soulevez actuellement, c'est qu'elle a été strictement à un seul centre d'appel, c'est-à-dire à celui de la Régie des rentes. Mais je n'ai pas de réponse à donner, si ce n'est qu'il va falloir...
Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire, là. C'est qu'il va falloir interconnecter les centres d'appels entre tous les centres d'appels du gouvernement de manière que tout le monde travaille ensemble.

M. Delisle (Norman): Quand?

M. Gautrin: Ça devrait se faire dans l'horizon du printemps 2007. Ça, ça prend à peu près un an pour ça.

M. Leduc (Gilbert): Ça veut dire, quoi, qu'il va y avoir un seul numéro de téléphone pour tous les services en ligne?

M. Gautrin: L'objectif, c'est d'avoir un seul numéro de téléphone, d'avoir un centre d'appels avec un seul numéro de téléphone, et avoir des répartitions des priorités d'appels dans chacun, interconnectés avec les centres pointus qui vont se trouver dans les ministères et organismes.

M. Leduc (Gilbert): Donc, que ce soit pour le régime parental aussi ou le revenu...

M. Gautrin: Ça répondrait à...

M. Leduc (Gilbert): ...que ce soit le même numéro?

M. Gautrin: Oui.

M. Leduc (Gilbert): Oui?

M. Gautrin: C'est l'objectif.

M. Plouffe (Robert): Mais ça ne nous garantit pas l'efficacité des services gouvernementaux. Dans le fond, c'est beaucoup plus ça, là. C'est que les parents disent: Ça a l'air tellement lourd qu'on...

M. Gautrin: Attendez un instant. Ça ne garantit pas l'efficacité, c'est un objectif de garantir l'efficacité. Et je ne peux pas vous garantir l'efficacité, au départ. Ce que j'ai simplement, c'est la volonté de rendre les choses efficaces.

M. Deltell (Gérard): Si vous me permettez, sur un autre sujet, votre ancien confrère Marc Bellemare - Norman Delisle nous apprend ça, ce matin, de La Presse canadienne - qui aurait transgressé la loi de la confidentialité. Qu'est-ce que vous pensez de ça?

M. Gautrin: Je n'étais pas au Conseil des ministres quand Marc Bellemare siégeait là.

M. Deltell (Gérard): Mais, comme ministre, quand vous êtes témoin de choses, vous avez un serment d'office qui fait que vous devez être confidentiel, tout ça...

M. Gautrin: Oui, et je n'ai jamais trahi le serment d'office. Si vous remarquez, je ne commente même pas jamais les débats du caucus.

M. Deltell (Gérard): Mais qu'est-ce que vous pensez de Marc Bellemare qui, lui, a transgressé ça?

M. Gautrin: Écoutez, je ne peux pas savoir si Marc Bellemare l'a transgressé ou pas puisque je n'étais pas présent au Conseil des ministres à ce moment-là.

M. Plouffe (Robert): M. Mulcair, lui, il était peut-être là. Maintenant, vous êtes toujours... vous êtes au Conseil des ministres, vous étiez au causus, je pense, hier. Pensez-vous que c'est terminé? Pensez-vous que la page est vraiment tournée? Parce qu'on sent que M. Mulcair reste sur ses positions et que M. Charest aussi reste sur les siennes, donc...

M. Gautrin: Je souhaite que ce soit terminé et que l'unité du caucus libéral tienne et fonctionne.

M. Plouffe (Robert): Vous avez craint que l'unité du parti soit effritée?

M. Gautrin: Non.

M. Deltell (Gérard): Vous dites que vous souhaitez, c'est que ce n'est pas nécessairement le cas?

M. Gautrin: Je ne peux pas répondre pour d'autres personnes.

M. Plouffe (Robert): Mais ça peut effectivement avoir un effet très négatif à la fois au sein du gouvernement ou au sein du caucus, monsieur.

M. Gautrin: Écoutez, soyons clairs sur cette question. D'une part, c'est sûr que, quand quelqu'un quitte... si jamais quelqu'un devait quitter ou qu'il devait y avoir... c'est toujours un effet négatif. Écoutez, on est dans le même bateau, hein, les uns avec les autres, ça a un effet négatif. Alors, oui, je souhaite que l'unité soit maintenue, et je crois qu'elle l'est, mais je lis aussi La Presse comme vous, j'ai remarqué que j'étais capable de lire le détail de tout ce qui s'était passé dans notre caucus en lisant Denis Lessard ou...

M. Deltell (Gérard): C'est-u vrai?

M. Gautrin: Bien, je n'en sais rien, moi. Je ne commande pas ce qui se passe dans les caucus.

M. Plouffe (Robert): Mais craignez-vous les divisions, sincèrement, craignez-vous les divisions, parce qu'on sent quand même que c'est une trêve?

M. Gautrin: Non, honnêtement je ne crois pas qu'il y ait des divisions profondes chez nous. Je pense qu'il y a des personnalités, mais je ne pense pas qu'il y ait de division profonde.

M. Deltell (Gérard): C'est la crise la plus sévère à laquelle vous avez été confronté?

M. Gautrin: J'ai vécu post-Meech. Ce n'était pas non plus facile.

M. Deltell (Gérard): ...à peu près?

M. Gautrin: Hein?

M. Deltell (Gérard): Même niveau à peu près?

M. Gautrin: Disons que c'est une crise. On va la traverser. Mais, écoutez, les questions ne sont pas de même nature, soyons sérieux. Post-Meech, on était vraiment dans la question de fond. Là, on est en train de discuter, somme toute, d'un parc ou de l'extension d'un parc sur le mont Orford, il ne faut pas exagérer non plus, hein?

Mme Rich (Kristy): Peut-être pour revenir au sujet, si on pouvait, en anglais.

M. Gautrin: Oui.

Mme Rich (Kristy): Mr. Gautrin, what is the goal of this new network you're creating? Is it a sort of one-stop shop that...

M. Gautrin: To increase the services to the citizens. That's our goal. And for that, we are pleased to announce that we have an agreement with the SAQ to incorporate the network of the SAQ within Services Québec and also the network of the registry offices within that network. It will certainly increase the number of service points, you know, and we will be present in the entire province, you know.

Mme Rich (Kristy): Can you explain some of the services that people are going to have there?

M. Gautrin: That's... Obviously, within these services, there is access to the Internet through a computer available to the citizens, there will be information, so it means that all the information available within Communication-Québec will be available, and also what's done at the present time with the registry offices will continue to be available in the registry offices and also at the CAQ service center.

Mme Rich (Kristy): OK. How soon is our Quebeckers going to be able to do most of these services on the Internet? You got...

M. Gautrin: Well, most of the services, my goal, my goal is, at the end of the year, that we will be able to do most of the transactions through the Internet. For that, I need to have a valuable identification process through the Internet, and that's what we are establishing at the present time.

Mme Rich (Kristy): The new «point de services» that you're announcing today, is there any cost associated with this? How much is the Government...

M. Gautrin: Yes. There is a cost for that. We invest exactly the number $16 million for that, and it means that it will be repaid within five years, five years. So, it means, it's about $4 million per year.

Mme Rich (Kristy): So, This is actually going to save the Government money in the long-term?

M. Gautrin: It comes from the Government obviously.

Mme Rich (Kristy): O.K. What happened with Mr. Charest and Mr. Mulcair yesterday, do you think that the page has been turned on this...

M. Gautrin: I think so. At least, I think so, yes, they've been able to shake their hands, to be on the same step.

Mme Rich (Kristy): Nobody seems convinced that Mr. Mulcair is actually in favor of the Orford project, nobody was able to confirm...

M. Gautrin: I won't comment on that matter. It has been discussed within the caucus, and I won't comment on that.

Mme Rich (Kristy): You were confirming earlier that this is a bit of a crisis for the Government though, do you think it's been handled in the right way?

M. Gautrin: It could have been a crisis. It's always a crisis, you know, when of our colleagues leave the caucus, when he's obliged to leave the caucus. At the present time, the caucus is unified, and it seems to me that there is no crisis.

Une voix: Oui. Vas-y.

M. Leduc (Gilbert): Il y a du déplacement d'employés?

M. Gautrin: J'étais sûr que vous...

M. Leduc (Gilbert): ...ça a-tu des impacts sur les personnels?

Mme Martel-Vaillancourt (Francine): Il n'y a pas de... Chaque personne à l'intérieur des différents réseaux qui ont été nommés tout à l'heure conserve son emploi, il n'y a personne qui perd son emploi. Il peut y avoir... il va avoir des tâches qui peuvent être transformées parce qu'on va accroître l'ensemble des tâches à l'intérieur des points de services. Mais tout ce que ça peut faire, c'est amener une réévaluation des postes des personnes en fonction des nouvelles tâches qu'elles auront à accomplir. Mais il y a le maintien total des emplois à l'intérieur des trois réseaux.

M. Leduc (Gilbert): O.K. Mais les services sur place, qui va les offrir? Il va y avoir...

Mme Martel-Vaillancourt (Francine): Il faut voir que le déploiement fait en sorte qu'il n'y a personne qui change de ville. Oui, il y a de l'intégration entre le bureau, par exemple, de Communication-Québec, publicité des droits, ou centre de services de la SAAQ dans une même ville, mais il n'y a personne, aucun employé qui va être appelé à changer de ville parce qu'il y a un regroupement au niveau de ces trois organisations-là. Alors, on est exactement dans une perspective de maintien pour les employés.

M. Leduc (Gilbert): Des coûts, 16 millions sur cinq ans, si j'ai compris? Mais ça correspond à quoi, 16 millions, c'est quoi les investissements qui vont être faits?

Mme Martel-Vaillancourt (Francine): Bien, quand on aménage, par exemple, un centre de services, il faut agrandir les espaces de location, aménager l'endroit où on va offrir les services de renseignements généraux, l'endroit où on va avoir les BPD, il y a de l'équipement à installer, il y a des connexions entre les systèmes informatiques à mettre en place. Donc...

M. Gautrin: Le déploiement des bornes aussi.

Mme Martel-Vaillancourt (Francine): Le déploiement des bornes également. Donc, c'est toute l'infrastructure qu'il faut mettre en place pour être en mesure d'offrir les services dans un seul endroit.

M. Gautrin: Et les principes de formation aussi...

Mme Martel-Vaillancourt (Francine): Oui.

M. Gautrin: ...parce qu'il faut être conscient, il y a beaucoup de... Excusez. Je peux intervenir?

Mme Martel-Vaillancourt (Francine): Oui, oui, allez-y.

M. Gautrin: Il y a beaucoup de formation qu'il va falloir donner parce qu'on va prendre des gens qui sont des gens qui ont travaillé, par exemple, à la SAAQ ou des gens qui travaillaient dans des bureaux d'enregistrement, et on va leur demander d'avoir maintenant un spectre d'activités beaucoup plus grand. Donc, il y a tout un mécanisme de formation et la direction de Services Québec actuellement a prévu tous les plans de formation à cet effet-là. Et ça, un plan de formation, ça coûte des sous aussi. Il faut le budget.

M. Leduc (Gilbert): ...les CLE, vous avez mentionné que c'est, quoi... C'est dans une seconde phase?

M. Gautrin: Alors, sur les CLE? Vous parlez...

M. Leduc (Gilbert): ...

M. Gautrin: Alors, on est en train de discuter, alors je ne peux pas vous l'annoncer aussi parce que ce n'est pas tout ficelé à l'heure actuelle. Mais d'être en mesure aussi, dans ce qui est des autres réseaux gouvernementaux, c'est-à-dire de pouvoir non pas avoir des points de services, parce que ça, c'est un peu... mais disposer de nos bornes, nos fameuses bornes. Il faut bien être conscient que, dans la stratégie du gouvernement en ligne, il y a des gens qui ne peuvent pas... qui n'ont pas accès à l'ordinateur ou quoi que ce soit. Donc, il faut quand même leur donner ce service-là, alors avoir des bornes qui soient présentes; on pense aux centres locaux d'emploi, par exemple, on pense aux municipalités, on pense à des choses comme ça. Donc, le déploiement des bornes est un élément important aussi du déploiement de Services Québec. Mais ça, on ne l'a pas... Comme on n'a pas tout ficelé, on ne peut pas vous l'annoncer aujourd'hui, là, c'est comme ça, mais on va le faire.
La question qui est vraiment, pour nous, importante, c'est qu'il faut qu'on démarre, tu sais. On démarre aujourd'hui. C'est la première pelletée de terre, en quelque sorte, de Services Québec, mais après on lance, on avance. Je sais bien qu'on pourrait avancer... On espérait pouvoir avancer plus vite, mais on avance à la vitesse qu'on peut.

Mme Rich (Kristy): Je m'excuse si j'ai manqué quelque chose, mais quand est-ce que tous ces points de services seront ouverts?

M. Gautrin: Pardon?

Mme Martel-Vaillancourt (Francine): Pardon?

Mme Rich (Kristy): C'est quand, le deadline pour tous ces points de services?

M. Gautrin: Alors là, est-ce que vous avez eu ce papier bleu? Là, le papier bleu, voyez-vous... Parce que je ne peux pas... Je vous explique. Il ne faut pas non plus y aller... On va y aller progressivement, lentement. Alors ça, c'est notre échéancier, vous voyez, qui va jusqu'à la fin de 2007. À la fin de 2007, on aura les 84 points de services qui seront.
Je peux vous expliquer. Il y en a deux qui vont rester: Saint-Félicien, Saint-Georges; c'est deux qui viennent de Communication-Québec. Les autres vont être intégrés. Vous avez ceux de la SAAQ, ceux... au fur et à mesure que ça va se faire, et on le fait par semestre. Et, à l'intérieur de chacun des semestres, on va y aller quand même progressivement dans chacun des cas. Ça va?
Alors, pourquoi on a choisi ces... Bon, il y a toutes sortes de raisons. Pourquoi c'est à ce moment-là? Il y a des échéances de baux, il y a des choses comme ça qu'il faut prendre en considération lorsqu'on veut transférer ou concentrer sur Services Québec. Ça va? Bien, je vous remercie beaucoup.

(Fin à 9 h 54)

Participants


Document(s) Related