(Treize heures vingt-neuf minutes)
La Modératrice
:
Bonjour, bienvenue à ce point de presse. Prendra la parole pour commencer,
M. Martin Juneau, il est président d'Ex aequo, ensuite Mme Alexandra
D'Amours, agente de défense des droits à Ex aequo, par la suite Mme la députée
de Taillon et porte-parole du Parti québécois en matière de santé et d'accessibilité
aux soins, Mme Diane Lamarre, et pour conclure M. le député de Rosemont et
porte-parole du Parti québécois en matière de services sociaux, Jean-François
Lisée. M. Juneau.
M. Juneau (Martin) : Bonjour.
J'aimerais remercier Mme Lamarre et M. Lisée pour avoir organisé...
ou le rappeler en cette Journée internationale des personnes handicapées. Je
suis le président du conseil d'administration d'Ex aequo, un organisme qui
sert... pour la promotion et la défense des droits des personnes en situation
de handicap. Nous militons beaucoup pour l'accessibilité universelle sans
détour pour les personnes... pour tout le monde.
Aujourd'hui, nous sommes ici pour... Bon, en
premier lieu... Excusez-moi, là. En premier lieu, Ex aequo, au mois de
mars, a lancé la campagne Les casseroles surchauffent! Nous avons envoyé
au-delà de 40 casseroles au gouvernement pour faire connaître nos
revendications. En juin, a suivi le livre Chez Prospère,qui
offrait des solutions en inclusion pour les personnes en situation de handicap,
et on avait inclus aussi un témoignage de l'un de nos membres qui a perdu 50 %
de son aide à la préparation aux repas.
Aujourd'hui, nous lançons officiellement la
campagne Ça déborde, M. Couillard!. Une vidéo a été produite, qui
exprime... une vidéo de sensibilisation a été produite. Nous souhaiterions que
les membres de l'opposition, les syndicats et tout le monde aillent consulter
la vidéo et la partagent sur les réseaux sociaux pour que ça devienne viral. La
vidéo a pour objectif de dénoncer les frais accessoires qui affectent tout le
monde, mais surtout les personnes en situation de handicap. Selon le Protecteur
du citoyen, cette mesure affecte surtout les personnes vulnérables et surtout
les personnes à bas revenus. Et puis selon l'Institut de la statistique du
Québec, plus de 50 % des personnes en situation de handicap vivent avec
15 000 $ et moins par année.
Quand on regarde le site de la FMOQ, les
frais accessoires touchent surtout les personnes en situation de handicap. Nous
dénonçons l'effet, aussi, domino de l'austérité et l'atteinte à la dignité des
personnes en situation de handicap, la diminution de la qualité des appareils
suppléant à la déficience selon les nouvelles directives de la RAMQ.
Mme D'Amours (Alexandra) :
Oui, en effet... Je vais prendre le relais. Alexandra D'Amours. Donc, en effet,
dernièrement, la RAMQ a adopté des nouvelles directives et les a envoyées dans
le réseau de la santé. Donc, en septembre, le 1er septembre dernier, ces
directives-là sont arrivées, c'est des directives sur la facturation des
coussins, et des aides à la mobilité, et des aides à la posture.
Concrètement, sur le terrain, qu'est-ce
que ça fait, ces directives-là? C'est qu'il y a une augmentation de la
bureaucratie, donc les spécialistes de la santé voient moins de personnes,
peuvent moins ajuster, en fait, les aides à la posture, les aides techniques.
Et donc il y a une spécialiste qui est venue nous voir et qui nous a dénoncé le
fait que maintenant, par semaine, au lieu de voir une vingtaine de personnes,
elle voyait maintenant seulement une à deux personnes parce qu'elle avait trop
de bureaucratie à faire, donc trop de formulaires d'exemption.
Donc, avec ces nouvelles directives de
facturation, la RAMQ fait en sorte de payer seulement qu'est-ce qui est de bas
ou de moyen de gamme, donc seulement les coussins ou les aides techniques à la
posture qui sont bas ou moyen de gamme. Maintenant, si on veut utiliser quelque
chose qui répond plus aux besoins de la personne, c'est-à-dire du plus haut de
gamme, eh bien, il faut absolument justifier par des nombreux formulaires.
Et puis d'ailleurs je sais que, Martin,
pour toi, si ça arrivait, que tu avais un coussin, par exemple, qui ne serait
pas ajusté à ta condition, bien, j'imagine que ça pourrait être catastrophique.
M. Juneau (Martin) : En effet.
Si je n'avais pas un coussin de qualité, dans ma situation où je suis dans une
position assise dans mon fauteuil, ça causerait un effet pervers, ça causerait
beaucoup de plaies de pression, donc beaucoup de douleur, d'aller voir le
médecin, attendre l'infirmière, des risques d'infection, etc., donc la qualité
de ma vie s'en voit diminuée.
Mme D'Amours (Alexandra) : Donc,
les conséquences de ces nouvelles directives-là, il faut les dénoncer. C'est un
effet domino, également, de l'austérité. Non seulement, maintenant, bon, avec
les frais accessoires, comme Martin le disait, les personnes en situation de
handicap sont les plus visées, et puis là, en plus, on a des directives de la
RAMQ qui diminuent la qualité des aides à la posture. On augmente les risques
de bris des fauteuils, des aides à la posture, on augmente le nombre de
réparations, on augmente les risques de plaie, on diminue la prévention, on
augmente le fait que les gens vont être moins confortables dans leurs aides à
la mobilité, en fait, dans leur façon de se déplacer.
Et puis je me demande... Nous,
Ex aequo, en tant que groupe de défense des droits, on se demande elle est
où, l'économie, quand les gens vont devoir fréquenter plus les réseaux de santé
pour aller faire réparer leurs aides à la mobilité, elle est où, l'économie au
niveau de la prévention aussi. C'est absent, en fait.
M. Juneau (Martin) :
Dernièrement, aussi, on voit qu'il y a un grand débat sur l'aide médicale à
mourir, qui fait la promotion de mourir dans la dignité. Et, à Ex aequo,
nous aimerions que l'agenda... que le gouvernement ramène l'agenda plutôt sur
des discussions à vivre dans la dignité. Nous aimerions... le segment de notre
population aimerait bien pouvoir vivre dans la dignité avant de commencer à penser
à mourir dans la dignité. C'est très important. Et, avec les mesures, bon,
d'austérité ou discipline, appelez ça comme vous voulez, bien là ça déborde,
M. Couillard. C'est assez. Nous autres, on veut vivre dans la dignité.
Mme Lamarre : Alors, je pense
que le témoignage qu'on vient d'entendre est plus éloquent que n'importe quel
commentaire de député qu'on pourrait faire. M. Juneau, Mme D'Amours,
je vous remercie d'être ici aujourd'hui, d'apporter le témoignage et vraiment
de parler au nom aussi de toutes les personnes qui sont en situation de
handicap. On comprend toute l'énergie que ça demande, et vraiment vous êtes un
porte-parole exceptionnel. Je vous remercie.
Il est certain que moi, je peux témoigner
du fait que d'économiser sur les enjeux de coussins, c'est un mauvais calcul. C'est
prévoir... c'est déjà planifier des dépenses. Le coût des pansements
spécifiques qui sont nécessaires pour les plaies de pression dont vous parliez,
M. Juneau, est exorbitant. Pour un petit pansement, ça peut être 10 $,
et ça va être des mois de traitement, donc 10 $ par jour pour des semaines
et des mois, et donc c'est un mauvais calcul, une mauvaise économie, et c'est
complètement injustifié.
C'est vrai qu'également, dans le dossier
des frais accessoires, vous êtes particulièrement vulnérables parce qu'il y a
plusieurs enjeux : par exemple, les pansements, les traitements qui sont
nécessaires et qui vont être ajoutés, les consultations. Déjà, pour vous, de
vous rendre à un rendez-vous, on peut concevoir qu'il y a une somme d'obstacles
assez exceptionnelle à surmonter. Alors, quand, en plus, il y a l'obstacle
financier, quand, comme vous l'évoquez, le revenu moyen des gens est de
15 000 $, on peut comprendre que 50 $ pour pouvoir avoir accès à
un médecin dans un délai raisonnable, ça devient complètement exorbitant et
inaccessible.
Alors, moi, je pense que... on a déposé...
j'ai déposé le projet de loi n° 491, qui est tout à fait compatible avec
le contexte actuel, dans lequel on dit : Aucun paiement pour les frais accessoires,
qu'on prenne cet argent dans un remaniement de la masse de rémunération des
médecins — et je pense que la réalité des derniers jours, où on a vu
que, juste en surcharge, en extra, on avait été capables d'attribuer
400 millions de dollars aux médecins, je pense qu'à travers ça on devrait
être capables de trouver le 50 millions des frais accessoires sans
problème — un meilleur pouvoir d'enquête, une meilleure supervision
par la RAMQ, des amendes plus élevées quand les gens... les médecins facturent
ces frais accessoires de façon injustifiée et des délais pour les citoyens pour
qu'ils aient trois ans au lieu de seulement un an pour contester lorsqu'il y a
des frais de cette nature-là qui leur sont chargés.
On voit que le gouvernement va dans une direction
totalement opposée et il s'imagine que tout le monde a des centaines de
milliers de dollars de revenus par année et qu'un petit 50 $, un
100 $... Quand on parle de l'accès à des soins de santé dans le cas des
personnes qui sont en situation de handicap, ce sont des services essentiels,
donc, services essentiels pour l'ensemble de la population, mais tout
spécifiquement pour des gens qui ont déjà au départ des handicaps physiques qui
les amènent automatiquement à consulter plus souvent de façon obligatoire et
parfois de façon urgente aussi.
Alors, encore une fois, je vous remercie
de prendre ce flambeau, et de le porter, et de parler au nom de toutes les
personnes qui sont... qui vivent une situation de handicap, et je pense que
votre message doit être entendu. J'invite les gens à aller voir la vidéo Ça
déborde, M. Couillard!, elle est très, très bien tournée, simple, et très
performante, et très percutante. Alors, bravo! Vous m'avez dit que c'était
quelqu'un qui... c'est une personne qui est en situation de handicap qui l'a
conçue et produite, alors bravo encore à cette personne et merci pour votre
démarche!
M. Lisée
: Merci,
Diane, merci, Martin, Alexandra.
Aujourd'hui, c'est un peu scandaleux
d'entendre le premier ministre, en période de questions ce matin, ne pas
répondre à nos questions sur le 400 millions de dollars versés en trop aux
médecins, et en particulier aux médecins spécialistes. Et il a dit une chose
assez incongrue, il a dit : Au Québec, on ne rationne pas les soins. Bien,
c'est faux, il voulait dire : On ne rationne pas les médecins
spécialistes. Il voulait dire : C'est bar ouvert pour les médecins
spécialistes.
Mais il y a du rationnement, et d'ailleurs
la Vérificatrice générale a bien dit : S'il y a eu 400 millions de
trop pour les médecins, en particulier spécialistes, il a fallu trouver cet
argent-là ailleurs dans les soins de santé et les services sociaux. Et, lorsque
Martin, Alexandra, les gens d'Ex aequo témoignent du fait que leurs soins
à domicile est rationné, que le nombre d'heures qu'on leur permet d'avoir
d'aide alimentaire, par exemple, est coupé de moitié sans raison alors que la
situation de la personne handicapée n'a pas été modifiée, lorsqu'on voit que
même la Protectrice du citoyen, dans son tout dernier rapport, affirme que
toutes ses enquêtes montrent qu'il y a un rationnement des soins à domicile pas
en fonction des besoins, mais en fonction de la disponibilité budgétaire,
maintenant on comprend mieux pourquoi les personnes handicapées, les personnes
les plus vulnérables sont rationnées, c'est parce que le premier ministre et le
ministre de la Santé n'ont pas voulu fermer le bar pour les médecins et les
médecins spécialistes. Il y a des gens qui paient pour ça, et les gens qui
paient pour ça sont ceux qui sont le plus mal en point.
Et aujourd'hui c'est la journée
internationale des handicapés. Bien, ça tombe mal parce que c'est le
gouvernement des médecins spécialistes, alors la journée des handicapés,
maintenant, ça va être la journée pas où on va mesurer le chemin parcouru pour
mieux permettre à nos citoyens en situation de handicap de s'en sortir, de s'intégrer,
d'avoir des soins, là, d'année en année, avec ce gouvernement libéral, on va
mesurer le chemin perdu, les services coupés, le rationnement qui leur a été
imposé.
Et là, cette année — et ma
collègue Diane s'est fait la grande pourfendeuse de cette nouvelle décision des
frais accessoires — on le sait, les frais accessoires sont, pour
l'instant, dans des domaines qui touchent de façon disproportionnée les personnes
handicapées. Et donc, s'il fallait... et il ne faut jamais introduire une
mesure régressive, mais celle-là, elle est particulièrement dure pour les
personnes handicapées.
Alors, c'est vraiment... c'est une année
sombre. L'année Couillard, l'année Barrette, pour les personnes handicapées, c'est
une année sombre, et ils devraient avoir honte. Et on est ici et on essaie de
leur faire honte, et il faut que l'opinion publique embarque puis dise :
Ayez honte et changez votre comportement, allez trouver les 400 millions
versés en trop et reversez-les dans les services sociaux, reversez-les dans les
soins à domicile, c'est là que vous les avez pris.
Et, comme je l'ai indiqué ce matin, 400 millions
de trop avaient été versés, selon le ministère, aux pharmaciens : ils sont
allés le chercher. Ils sont en train d'aller le chercher, et ils ne veulent pas
toucher aux médecins et aux médecins spécialistes, hein? Quand n'importe lequel
d'entre nous n'a pas payé 100 $ d'impôt, le ministère du Revenu sait où
nous trouver puis venir le chercher avec des intérêts. Alors, il semble que les
médecins spécialistes en particulier, eux, sont dans un genre de classe à part.
Ce sont des intouchables, alors que les personnes handicapées sont ceux qui
paient au quotidien pour les bonbons que ce gouvernement offre à leurs amis les
médecins spécialistes.
La Modératrice
: Merci.
Alors, on va prendre les questions. Micro de gauche, Tommy Chouinard, LaPresse.
M. Chouinard (Tommy)
:
Bonjour. J'ai une question. Vous dites : La majorité des frais accessoires,
donc, touchent les personnes handicapées. J'aimerais savoir : Est-ce que
vous avez... peut-être l'avez-vous fait, là, l'exercice, mais mesuré quelle
part exactement des... on vient chercher? Quelle part des 50 millions? Parce
que c'est ce dont on parlait, là, 50 millions par année pour les frais
accessoires sont directement demandés aux personnes handicapées. Est-ce qu'il y
a une évaluation qui est faite de ça?
Mme D'Amours (Alexandra) : C'est
sûr que c'est dur à mesurer comme ça, tu sais, quelle personne est en situation
de handicap et va payer des frais. Tu sais, habituellement, ce n'est pas des
données. En fait, moi, je dirais, les personnes en situation de handicap, on est
quand même l'enfant pauvre de la statistique aussi, là, au Québec, au Canada,
peu importe, et ça va devoir changer aussi, éventuellement, dans les prochaines
années.
Mais ce que je peux dire, c'est que, quand
qu'on regarde la liste de frais accessoires, quand qu'on regarde qu'est-ce qui
est compris comme un frais accessoire sur la liste officielle de la Fédération
des médecins omnipraticiens du Québec et des médecins spécialistes aussi, quand
qu'on regarde ça, on retrouve plus que le trois quarts des choses qui sont
là-dessus... dont les personnes en situation de handicap vont... doivent se
servir ou ont déjà eu à se servir. Quand je parle d'attelles d'immobilisation,
de bandages en huit, je parle aussi de médicaments injectables, là on parle
aussi de crèmes applicables sur des plaies ou des pansements surdimensionnés,
c'est tout des choses que les personnes en situation de handicap doivent payer.
Puis moi, j'ai fait un sondage auprès de mes membres aussi, parce que chez
Ex aequo, on est très axés sur la mobilisation citoyenne, donc on a des
membres qui participent à des comités citoyens aussi et puis on a un comité
santé et services sociaux, que je coordonne, et, sur les 26 personnes qui font
partie de ce comité santé et services sociaux là, qui sont toutes des personnes
en situation de handicap, tout le monde a dû payer des frais accessoires comme
ça, tout le monde a eu recours soit à des pansements surdimensionnés, ou à des
crèmes analgésiques, ou des choses comme ça.
Donc, de dire un montant, c'est difficile,
mais je peux dire que toutes les personnes en situation de handicap ont déjà
été touchées.
M. Lisée
: C'est aussi
le constat de la Protectrice du citoyen. Dans son rapport spécifique sur les
frais accessoires, elle mentionne cette disproportion d'impact et elle demande,
elle dit : La première mesure à prendre, la première, c'est l'éradication
des frais accessoires.
Mme Lamarre : On se rend
compte qu'avec un revenu de 15 000 $ par année, il n'y en a pas, de
jeu, il n'y en a vraiment pas, il n'y a pas assez même pour payer un loyer puis
l'épicerie. Alors, des montants que le ministre semble considérer comme banals
sont des montants qui vraiment font la différence entre dire : Est-ce que
je vais y aller à la clinique médicale? Est-ce que je vais aller à mon
rendez-vous ou je n'irai pas?
Alors, on génère des problèmes de santé
beaucoup plus graves chez les personnes et en plus on génère des coûts
supplémentaires. Et économiser sur des équipements qui ne sont pas l'équipement
adapté — on ne parle pas d'équipements luxueux, on parle du meilleur
équipement adapté pour une personne — bien, c'est sûr qu'il y a une
question de confort. Quand on est dans une chaise toute une journée, on peut
très bien comprendre. Si on s'assoyait tous, assis toute une journée, là, sans
être capables de bouger du tout, même pas se retourner un tout petit peu, on
verrait que ça ne serait pas long qu'on sentirait toutes les parties de notre
corps. Bien, c'est ce qu'on impose, c'est ce que la maladie impose aux personnes
en situation de handicap et on voudrait qu'ils se contentent d'un petit coussin
mou, plutôt que d'un coussin qui est adapté, qui va les protéger, qui va éviter
des plaies de pression, parce qu'ils sont très vulnérables aux plaies de
pression. Ce sont des gens qui fonctionnent dans la société avec ces moyens de
se déplacer là et qu'on voudrait encore plus restreindre dans leurs activités,
dans leurs déplacements si on ne les équipe pas avec les fournitures qui sont
essentielles. Et là c'est vraiment ça, c'est qu'on arrive dans des services
essentiels, et c'est ça que le gouvernement ne comprend pas. On est dans des
services et des fournitures essentiels, des soins et services essentiels pour
ces gens-là, et, pas capables, c'est des coupes paramétriques qui ne tiennent
pas compte du tout du niveau de vulnérabilité ou des besoins spécifiques aux
personnes.
La Modératrice
: Merci
beaucoup.
(Fin à 13 h 49)