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Point de presse de M. François Legault, chef du deuxième groupe d'opposition

Version finale

Friday, November 11, 2016, 12 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Douze heures trente et une minutes)

M. Legault : Oui. Bonjour, tout le monde. Bien, d'abord, avant de commencer, je voudrais saluer les anciens combattants, ceux qui ont donné leur vie puis ceux qui travaillent encore à défendre la liberté. Il faut souligner leur courage. Je veux aussi en profiter pour saluer le départ d'un grand Québécois, Leonard Cohen. Je pense qu'on a dans la tête aujourd'hui Hallelujah, Suzanne, la beauté de ce que nous a laissé Leonard Cohen. Donc, je veux quand même commencer par ça.

Maintenant, je voudrais passer du courage et de la beauté à la petitesse, la petitesse d'Agnès Maltais. Écoutez, Lynne Harpin et Nicole Savard travaillent avec moi depuis 16 ans. Ce sont deux femmes remarquables, dévouées, d'une parfaite intégrité, et je suis outré de ce qu'a dit Agnès Maltais. Je suis outré que Nicolas Marceau et le PQ aient laissé dire ça.

Écoutez, j'ai parlé, bien sûr, à Lynne et Nicole depuis hier. Elles m'ont confirmé ce que je ne doutais absolument pas, c'est-à-dire qu'aucun document n'a été téléchargé ou pris, aucun document n'a été volé au PQ, et je les crois à 100 %. Je ne suis pas le seul à être choqué. Depuis hier, on a reçu des dizaines de messages de militants du PQ, entre autres dans Rousseau, qui sont choqués, choqués après le PQ, choqués après Nicolas Marceau et qui défendent Lynne Harpin et Nicole Savard, qui nous disent qu'ils n'ont aucun doute sur l'intégrité de Nicole et de Lynne.

Par contre, on n'a pas d'autre choix, et je vais aller jusqu'au bout, on va poursuivre Agnès Maltais et le PQ pour diffamation. Et ça ne sera pas l'Assemblée nationale qui va payer, c'est la CAQ qui va payer tous les frais d'avocat. Mais je ne laisserai pas deux femmes remarquables être attaquées sans fondement par le PQ. Maintenant, je veux passer la parole à Éric Caire qui va vous parler entre autres des honoraires de Mme Maltais.

M. Caire : Merci, M. Legault. Bien, en effet, comme M. Legault vient de le dire, les frais d'avocat qui seront engendrés par cette poursuite-là, de notre côté, seront assumés totalement par la Coalition avenir Québec. Maintenant, j'espère que Mme Maltais ne s'est pas lancée dans cette aventure hasardeuse en se disant : De toute façon, c'est l'Assemblée nationale qui va payer. Ce serait d'une lâcheté innommable de sa part, et j'espère qu'elle aura l'éthique de dire que, de son côté aussi, ce sera le Parti québécois qui paiera les frais et non pas les contribuables à travers les deniers de l'Assemblée nationale, parce que ce serait scandaleux, scandaleux de se livrer à ce genre de stratagème en se disant : De toute façon, j'ai un parachute doré qui m'est payé par l'Assemblée nationale, et les contribuables retiendront de Mme Maltais ce geste, si tant est qu'elle compte sur l'Assemblée nationale pour payer ses frais d'avocats.

La Modératrice : Merci. On va prendre quelques questions.

M. Lecavalier (Charles) : M. Legault, je suis un peu surpris de votre sortie, parce qu'on a l'impression que ce que Mme Maltais a fait, c'est un peu ce que vous avez fait lorsque deux ex-employés de la CAQ sont sortis. Et ce qu'elle utilise comme preuve, là, des connexions sur le site Internet, des documents sur une clé USB, ça ressemble un peu à ce que, vous, vous avez soumis.

M. Legault : Bien là, on parle du jour et de la nuit, là. Je ne suis pas content d'entendre l'arroseur arrosé, là, il n'y a rien de plus faux. Écoutez, dans le cas de M. Schautaud puis M. Plante, tous les deux, ils ont avoué avoir pris des documents stratégiques à la CAQ. Dans le cas de Mme Harpin puis Mme Savard, elles n'ont pris aucun document. Donc, il y a toute une différence, là, on ne peut faire aucun rapprochement.

M. Vigneault (Nicolas) : Comment vous expliquez qu'on retrouve des documents encryptés sur des clés USB qu'elles avaient en leur possession à ce moment-là?

M. Legault : Écoutez, les seuls documents qui ont été téléchargés, là, parce qu'on leur a donné comme deux heures, trois heures pour partir, c'est des documents personnels, des photos, des choses comme ça. Elles n'ont pris aucune liste, aucun document du PQ. C'est clair, clair, clair. Puis, écoutez, je les crois, là. Même, je voyais Mme Maltais, hier, qui avait les documents, là, je reconnaissais le système de couleurs de Lynne Harpin, là. Elle les a dans ses mains, donc c'est la preuve que Lynne a tout donné, ils ont tout laissé là, puis ce qu'elles avaient apporté, peut-être, dans certains cas, là, de chez eux, elles les ont retournés par la suite. Donc, elles ont zéro liste, zéro, rien, rien, rien. C'est sans fondement, c'est de la petitesse totale d'Agnès Maltais, puis ça n'a rien à voir avec M. Schautaud et M. Plante.

M. Laforest (Alain) : Est-ce que vous considérez que c'est de la fabrication de documents que vous avez vue hier et ce matin?

M. Legault : Non. C'est les documents de Lynne, les documents qu'elle a laissés à Nicolas Marceau, parce que M. Marceau était très chanceux d'avoir Lynne, là, pour avoir des militants, et elle a tout laissé ses feuilles de militants à Nicolas Marceau, tellement vrai qu'Agnès les avait dans ses mains hier.

M. Foisy (Philippe-Vincent) : Mais comment vous expliquez que, sur les clés USB que ces dames-là ont achetées, qui n'auront jamais été dans les mains d'autres personnes du bureau, on retrouve des listes de membres, des listes de bénévoles et tout ce qui est écrit là-dedans. Soit que Mme Maltais fabule ou soit que...

M. Legault : Non, mais, écoutez, si on regarde avant, Lynne Harpin, c'était elle qui s'occupait des militants, donc c'est normal qu'à l'époque elle avait...

M. Foisy (Philippe-Vincent) : Quatre jours avant d'aller chez vous.

M. Legault : Non, non, pas quatre jours avant, là.

M. Foisy (Philippe-Vincent) : Elle commande trois clés USB.

M. Legault : Bien non, elle les avait déjà. Non, non, les clés USB ont été commandées puis ont été retournées, puis ce qu'on me dit, là, c'est qu'il n'y avait rien sur les clés USB puis il n'y a rien qui a été pris via les clés USB.

M. Laforest (Alain) : Ils ont fait déchiffrer la clé USB, M. Legault.

Une voix : Il y a eu ces documents-là sur les clés.

M. Laforest (Alain) : Attendez juste... Vous dites que c'est faux qu'ils ont fait déchiffrer la clé USB?

M. Legault : Non, non, je dis juste que c'est faux qu'il y avait des documents qui ont été pris via la clé USB. C'est complètement faux. Faux, faux, faux. Ni Lynne ni Nicole n'ont de documents, de listes quelles qu'elles soient, du Parti québécois.

M. Foisy (Philippe-Vincent) : Donc, la compagnie qui dit ça à Mme Maltais, elle est dans le champ, là.

M. Legault : Bien non, mais ça dépend de quand datent ces documents. C'était Lynne qui était responsable des listes de militants. Elle faisait ça chez elle sur son temps bénévole. Donc, on parle d'une chose, là, elle montait des listes...

M. Foisy (Philippe-Vincent) : ...quatre jours avant qu'elle démissionne.

M. Legault : Ah! bien, sur les clés qui ont été achetées quatre jours avant, c'est complètement faux. C'est complètement faux.

M. Vigneault (Nicolas) : Quand Mme Maltais dit, par exemple, si vous n'aviez pas fait de sortie publique, elle ne serait pas sortie, comment vous réagissez à ça?

M. Legault : Pardon?

M. Vigneault (Nicolas) : Quand on demande à Mme Maltais : Si M. Legault n'avait pas fait de sortie publique, dans ce cas-là, on n'aurait pas fait de sortie, on aurait laissé aller l'affaire, comment vous...

M. Legault : Écoutez, là, c'est complètement farfelu de sortir ça cinq ans après, là, complètement farfelu. Essayez de faire un lien, parce que le PQ, ça va mal actuellement, puis de dire : Parce que François a parlé de ça, du Parti libéral... Ça n'a rien à voir.

Nous, on a deux personnes qui ont avoué avoir pris des documents à la CAQ, alors que, dans le cas qui nous concerne, Mme Harpin, Mme Savard n'ont pris aucun document. Donc, je vais poursuivre Agnès Maltais, la CAQ va poursuivre Agnès Maltais et le PQ, puis je vous garantis, là, pour l'honneur de ces deux femmes remarquables, là, je vais aller jusqu'au bout, jusqu'au bout.

M. Boivin (Simon) : C'est une poursuite en diffamation?

M. Legault : Pardon?

M. Boivin (Simon) : C'est une poursuite en diffamation? C'est de ça dont on parle?

M. Legault : Une poursuite en diffamation, absolument. Absolument, parce que, écoutez, là, ce que je reçois depuis hier, là, c'est des dizaines de commentaires de militants, de personnes, là, qui sont des leaders dans la communauté, en particulier dans le comté de Rousseau, qui sont choqués puis qui nous demandent de défendre Lynne et Nicole contre le Parti québécois. Donc, oui, je vais le faire, là, par respect pour ces deux femmes. Puis déjà le reportage qu'il y a eu a fait mal à leur réputation, puis ça, je n'accepte pas ça. Je n'accepte pas ça, là. Je suis choqué. Les militants du PQ de Rousseau sont choqués, et moi, je vais défendre à la vie à la mort ces deux femmes.

M. Foisy (Philippe-Vincent) : Ça va ressembler à quoi les poursuites? Juste comprendre le processus, ça commence quand, ça va prendre combien de temps.

M. Legault : Bien là, on a dit à notre avocat de faire des poursuites en diffamation. On va essayer d'établir un montant puis on va poursuivre Mme Maltais et le PQ.

M. Dutrisac (Robert) : Sur un autre sujet, M. Legault, demain, c'est un événement important, le congrès.

M. Legault : Oui, congrès.

M. Dutrisac (Robert) : Vous vous attendez à quoi de ce congrès-là? C'est quoi votre objectif avec ce congrès-là?

M. Legault : Bien, écoutez, on a deux sujets qui sont couverts : l'éducation puis le nationalisme. Donc, j'ai vu que nos militants, là, un petit peu partout au Québec, ont fait plusieurs propositions en éducation, plusieurs propositions sur notre position nationaliste. On propose aussi d'adopter l'article 1 qui dit clairement que la CAQ est un parti nationaliste qui va défendre notre identité à l'intérieur du Canada. Et donc les choses seront plus claires que jamais.

M. Laforest (Alain) : Lundi, là, ça fera...

M. Legault : Cinq ans.

M. Laforest (Alain) : Cinq ans, mais surtout votre troisième congrès, là. À partir de lundi prochain, la CAQ se trouve où?

M. Legault : Ah! bien, écoutez, je l'ai dit, là, la CAQ, c'est le seul parti qui représente puis qui est proche des préoccupations du peuple. On a deux élites, M. Couillard et M. Lisée, qui se moquent de nos propositions pour baisser les impôts de 1 000 $, de mettre des tests de français obligatoires pour tous les nouveaux arrivants. Ils trouvent ça ridicule, M. Lisée et M. Couillard.

Donc, moi, là, je pense qu'on va voir de plus en plus, dans les prochaines semaines, dans les prochains mois, d'ici le 1er octobre 2018, qu'il y a juste un parti qui est proche des préoccupations des Québécois, c'est la CAQ. Merci, tout le monde.

La Modératrice : Merci.

(Fin à 12 h 42)

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