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Point de presse de M. François Legault, chef du deuxième groupe d'opposition, M. Benoit Charette, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de transports, et M. André Spénard, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de sécurité publique

Version finale

Thursday, March 16, 2017, 8 h 15

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Huit heures trente-sept minutes)

M. Legault : Oui, bonjour tout le monde. Bien, évidemment, je veux revenir ce matin sur le cafouillage de l'autoroute 13. D'abord, il faut remettre ça en contexte, hein? Ce n'est pas le premier problème qu'on voit au ministère des Transports. Depuis plusieurs années, à répétition, on a vu des problèmes de gestion importants au ministère des Transports. Rappelons-nous, évidemment, que les problèmes de corruption, de collusion... qui a fait qu'il y a des entrepreneurs qui ont réussi à avoir des contrats à 20 % de plus que le marché avec des centaines de millions d'extras. Donc, il y a un problème de gestion depuis longtemps au ministère des Transports, puis on a besoin d'un redressement au ministère des Transports, donc on a besoin, comme ministre, d'un redresseur. Philippe Couillard a choisi... après deux tentatives, là, donc M. Poëti puis Jacques Daoust, il a essayé de mettre en place Laurent Lessard.

Est-ce que c'est l'homme de la situation? D'abord, rappelons-nous que c'est le même Laurent Lessard qui a laissé un de ses meilleurs amis et employés obtenir des millions de dollars de subventions du gouvernement, donc, c'est cette personne-là qui est responsable de redresser le ministère des Transports.

Revenons à ce qui est arrivé hier. Des centaines d'automobile qui sont restées toute la nuit bloquées sur l'autoroute 13, donc pas dans le fin fond des bois, là, sur l'autoroute 13, juste tout près de Montréal. Il y avait parmi eux des familles, des enfants, des personnes âgées, des gens qui ont manqué d'essence, qui n'ont pas eu de chauffage, qui se sont retrouvés dans une situation en plus où ils n'ont eu aucune information pendant plus d'une dizaine d'heures. Donc, ils ne savaient pas est-ce qu'il reste deux heures à attendre ou deux jours à attendre. Ils ne savaient pas. On apprend aussi que plus de 100 fois, plus de 100 fois la Sûreté du Québec a appelé le ministère des Transports. On ne peut pas dire que le ministère des Transports n'était pas au courant du problème sur l'autoroute 13. Ce qu'on sait aussi, c'est que le mardi après-midi, contrairement à la Sûreté du Québec, le ministère des Transports a choisi de ne pas ajouter d'effectifs additionnels.

Première réaction de Laurent Lessard hier matin : selon lui, il y avait assez d'effectifs au ministère des Transports. Tout le monde dit le contraire, mais lui, il dit qu'il y avait assez d'effectifs. Ce qu'on sait aussi, quand on regarde la structure au ministère des Transports, d'abord, suite à ce qui s'est passé, la saga de Dominique Savoie, on a nommé un sous-ministre qui n'a aucune expérience. On a nommé un numéro deux, la personne responsable des opérations, qui n'a aucune expérience. Puis là le sous-ministre nous dit : Le problème, c'est le 5-1-1, c'est Info Transports, ils auraient dû réagir, mais il n'a pas réagi. Bon, est-ce que la personne responsable du 5-1-1 est toujours en poste à matin? J'aimerais le savoir, là, est-ce qu'il y a eu un responsable?

Mais une chose qui est certaine, c'est que le grand responsable, c'est le ministre des Transports. Et le ministre des Transports n'a pas été capable de gérer la situation et, à mon avis, n'a pas la compétence pour redresser un ministère qui a besoin de changer sa gestion. Donc, c'est pour ça que je demande ce matin à Philippe Couillard de congédier Laurent Lessard comme ministre.

Mais Philippe Couillard aussi est à blâmer, hein? Rappelez-vous les épisodes du verglas, Lucien Bouchard était à l'avant-plan pour coordonner le travail de ses ministres. Mardi après-midi, là, on a tous vu sur les médias ce qui se passait en Estrie, hein? Tout le monde a vu les carambolages qu'il y avait en Estrie. Puis on annonçait une des pires tempêtes, là, 50, 60 centimètres, donc c'était prévisible, mardi après-midi, qu'il y aurait des problèmes. Philippe Couillard n'a pas jugé bon de prendre le téléphone, de convoquer ses ministres, de coordonner, de jouer son rôle de leader. Parce que, quand on est premier ministre du Québec, on ne peut pas juste faire comme il a fait hier puis dire : Je ne suis pas content de ce qui est arrivé. Bien oui, je ne suis pas content... C'est lui qui est le leader, c'est lui qui est le chef d'orchestre. C'était à lui, dès mardi après-midi, de mettre ensemble ses ministres, de mettre en place un plan d'urgence pour s'assurer entre autres qu'au ministère des Transports on ajoute les effectifs nécessaires.

Donc, on est dans une situation où on a un premier ministre puis un gouvernement qui ont dormi au gaz. Puis je comprends les Québécois d'être fâchés. On le sent depuis hier, les Québécois sont fâchés. Ça n'a pas de bon sens qu'en 2017 on laisse 300 personnes, pendant plus d'une dizaine d'heures, prises sur une autoroute et puis sans aide, sans nourriture, eau, chauffage, aide de toute sorte. Ça n'a pas de bon sens.

Donc, il doit y avoir un ménage. Évidemment, il doit y avoir un ménage aussi au ministère des Transports, là. Est-ce qu'on doit avoir un sous-ministre, un numéro deux, un directeur d'Info Transports qui ne semblent pas être capables de faire leur travail? Mais tout ça, c'est la responsabilité du ministre des Transports. Et c'est pour ça que je le répète : Selon moi, Philippe Couillard doit congédier Laurent Lessard dès ce matin.

La Modératrice : Merci. On va passer à la période de questions. Nicolas Vigneault, Radio-Canada.

M. Vigneault (Nicolas) : Du côté du Parti québécois, on demande un enquêteur externe. Est-ce que, pour vous, on doit prendre des mesures additionnelles que le congédiement du ministre, par exemple?

M. Legault : Bien, ça montre bien, là, Jean-François Lisée puis le PQ, hein, c'est toujours des comités, des enquêtes, des affaires qui ne finissent plus. Écoutez, il y a un problème de gestion. Un problème de gestion, c'est assez clair, là, on a un ministre qui n'est pas compétent. On a, dans le ministère, des gens qui doivent être changés. Donc, pas besoin de faire une enquête pendant deux ans, là, il faut agir. Ce n'est pas le temps de faire des enquêtes, c'est le temps d'agir. On devrait être capables... C'est un problème de gestion. Ce n'est pas une enquête pour dire qui a fait quelque chose de pas correct. Écoutez, là, c'est un problème de gestion. Donc, moi, je ne suis pas à l'étape de l'enquête, je suis à l'étape de l'action, puis ça commence par un nouveau ministre des Transports qui va revoir son équipe, qui va mettre en place les bonnes personnes puis qui va coordonner le redressement qui est nécessaire au ministère des Transports.

M. Vigneault (Nicolas) : ...confiance à ce que Laurent Lessard puisse faire un état de situation adéquat dans le contexte actuel?

M. Legault : Pas du tout, pas du tout. Je pense que Laurent Lessard a déjà montré qu'il manquait de jugement en laissant M. Nadeau obtenir des millions de dollars de subventions. Il a manqué à son devoir de gestionnaire hier matin en disant : C'était correct de ne pas ajouter des effectifs au ministère des Transports, malgré que c'était une des pires tempêtes des dernières années. Donc, moi, je ne pense qu'il n'a pas la compétence pour aller faire ce redressement.

La Modératrice : Alain Laforest, TVA.

M. Laforest (Alain) : Au-delà de Laurent Lessard, est-ce qu'il y a un principe d'imputabilité au gouvernement?

M. Legault : Bien, c'est toujours la même chose au Québec, hein? Ça fait 24 heures, là, qu'on parle du dossier, puis le premier ministre ne nous a toujours pas identifié un responsable, hein? Puis moi, j'ai appris une chose, là, en affaires : Quand qu'il y a deux personnes de responsable, il n'y a personne de responsable. Donc là, on voit Laurent Lessard puis Martin Coiteux qui se lancent la balle, le sous-ministre qui lance au gars d'Info Transports. Écoutez, là, c'est qui qui est responsable de ce problème majeur qu'on a vécu? Puis est-ce que cette personne est toujours en poste ce matin? Mais le grand responsable, c'est le premier ministre, c'est le ministre des Transports. On ne peut pas démettre le premier ministre, mais on peut démettre le ministère des Transports, puis, je pense, ça, ça doit être fait dès ce matin.

M. Laforest (Alain) : Qu'est-ce que vous pensez de ce qui s'est passé à Montmagny? On parle beaucoup de Montréal, 300 véhicules. Il y a quand même eu deux morts, là, sur une autoroute. Est-ce qu'on en a fait assez pour eux?

M. Legault : Bon, on va avoir une enquête du coroner dans le cas de Montmagny puis on verra les conclusions du coroner avant de tirer des conclusions. Est-ce que le maximum a été fait? On va le savoir par le coroner.

La Modératrice : Mathieu Boivin, FM93.

M. Boivin (Mathieu) : Avez-vous confiance dans l'enquête dont les conclusions devraient être déposées demain, là, les ministres nous ont demandé 48 heures hier matin, ou si on va se servir de ça pour abrier, pour diluer, pour...

M. Legault : On le sait déjà, ce qui est arrivé, là. Écoutez, la SQ a appelé 100 fois le ministère des Transports, puis ils ont dormi sur la «switch». Donc, le sous-ministre n'a pas d'expérience. Le bras droit du sous-ministre n'a pas d'expérience. Le responsable d'Info Transports n'a pas fait le travail. Et puis on a un ministre des Transports qui a dormi au gaz. Donc, on les connaît, là, les responsables. On n'a pas besoin, là, d'attendre à demain. Il devrait y avoir des actions de posées dès ce matin. Je ne le sais pas si Laurent Lessard va être en Chambre, là. Je sais qu'il n'accepte pas les entrevues. On a passé les entrevues à Martin Coiteux depuis ce matin, mais, bon, Laurent Lessard sera-t-il en Chambre, sera-t-il encore ministre à 10 heures à la période des questions? C'est ce qu'on va voir tantôt.

La Modératrice : Charles Lecavalier, Le Journal de Québec.

M. Lecavalier (Charles) : Bonjour, M. Legault. Je comprends que vous ne voulez pas d'enquête, mais ce ne serait pas utile de savoir, justement, qu'est-ce qui n'a pas fonctionné? Vous dites qu'on le sait. On le sait à peu près, qu'est-ce qui n'a pas fonctionné, c'est un problème de gestion, visiblement. Mais de savoir qui est vraiment responsable, ça ne serait pas utile, ça?

M. Legault : Bien, est-ce qu'on va faire une enquête à chaque fois qu'il y a un carambolage puis que le ministère des Transports ne fait pas son travail? C'est un problème de gestion et puis ce problème de gestion doit être réglé, puis ça commence par un bon ministre des Transports. Je pense aussi, le sous-ministre... C'est Philippe Couillard, c'est le premier ministre qui nomme le sous-ministre. Je ne comprends pas qu'on nomme un sous-ministre, donc qui est le numéro deux après le ministre, qui n'ait aucune expérience en transport.

M. Lecavalier (Charles) : Donc, pour vous, ça prendrait... Qui pourrait faire le travail?

M. Legault : Bien, ça prend un nouveau ministre puis ça prend un ministre qui va faire le ménage dans la direction du ministère des Transports.

La Modératrice : Marco Bélair-Cirino, Le Devoir.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Robert Poëti, par exemple?

M. Legault : Écoutez, Robert Poëti, on était contents quand il a été nommé parce que c'est un policier. Donc, avec tout ce qui s'est passé avec la corruption puis la collusion, on disait : Il va commencer à faire le ménage. Bon, est-ce que Robert a les compétences de gestion? C'est à Philippe Couillard à déterminer, mais, de toute évidence, Laurent Lessard n'a pas les compétences de gestion pour... C'est quand même un gros ministère, là, le ministère des Transports. En plus, il a le ministère de l'Agriculture. Mais je pense qu'il n'a pas les compétences pour être ministre, il n'a pas le jugement pour être ministre.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Donc, ni ministre des Transports ni ministre de l'Agriculture?

M. Legault : Ni un ni l'autre.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Quelle est la part de responsabilité du ministère de la Sécurité publique et de son titulaire, Martin Coiteux, dans le cafouillage?

M. Legault : Bien, un, à la Sécurité publique, on a augmenté les effectifs, donc, au moins, on a prévu. Deuxièmement, la Sûreté du Québec a appelé plus de 100 fois le ministère des Transports. Donc, je ne pense pas qu'on puisse dire que la Sûreté du Québec n'a pas avisé le ministère des Transports, mais là il fallait débloquer les véhicules, il fallait les enlever de là, on avait besoin... Puis ce sont des pompiers qui ont décidé de leur propre chef d'aller faire le travail. Mais comment ça se fait que, pendant toute la nuit, il ne s'est rien passé? Ça n'a pas de bon sens.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Est-ce que les automobilistes qui ont été coincés dans leur voiture pendant de longues heures, on devrait les compenser d'une façon ou d'une autre? Est-ce qu'ils ont des recours devant, peut-être, les tribunaux ou est-ce que le ministère des Transports...

M. Legault : Il faut voir.

M. Bélair-Cirino (Marco) : ...en plus de les dédommager pour les frais de remorquage, devrait...

M. Legault : Oh, bien, écoutez, d'abord, il ne devrait pas y avoir de frais de remorquage, là, ça, c'est très clair. Mais est-ce qu'il devrait y avoir en plus une compensation? Bon. Il faut voir c'est quoi, les dommages, évaluer les dommages.

La Modératrice : Simon Boivin, Le Soleil.

M. Boivin (Simon) : Une petite dernière. Vous dites que le ministère de la Sécurité publique a appelé à maintes reprises le MTQ, mais ils ne pouvaient pas se rendre sur place parce qu'il fallait qu'on débloque l'accès, mais on voit très bien sur les images que ça circule de l'autre côté, là.

M. Legault : Bien oui, absolument.

M. Boivin (Simon) : Les gens de la Sécurité publique auraient très bien pu aussi utiliser la voie qui allait dans l'autre direction, aller se stationner là avec des autobus puis les remplir. Est-ce qu'il n'y a pas là un manque? Est-ce qu'on est obligés, à la Sécurité publique, d'attendre d'avoir un feu vert du Transport pour aller secourir des gens qui en ont besoin?

M. Legault : Bien, écoutez, effectivement, quand on regarde les images, on voit que, sur l'autre voie vers le Nord, c'était libre, donc il y avait moyen d'avoir accès. Comment ça se fait? Bien, moi, je pense que la coordination devait relever du ministère des Transports. Je pense, comme je disais tantôt, quand on a deux responsables, on n'a plus personne de responsable. Puis le responsable dans ce dossier-là, ça aurait dû être le ministère des Transports.

La Modératrice : Merci beaucoup. On va passer aux questions en anglais. Raquel Fletcher, Global.

Mme Fletcher (Raquel) : Bonjour. Should Mr. Lessard be removed and then replaced with Robert Poëti?

M. Legault : I think that, right now, it's clear that Mr. Couillard must fire Laurent Lessard. Laurent Lessard doesn't have the skills, the management skills to manage a ministry. He showed that he was not ready to have a plan. Everybody knew Tuesday afternoon that we were facing a special situation, he decided not to increase the number of employees. Also, he said yesterday morning, that, for him, it was not necessary to increase the number of employees. We know also that the main people in charge of the Ministry of Transport, they don't have any experience in transport. I think the first responsibility of Mr. Lessard was to put in place a structure to make sure that it's well managed.

But also we have to add the lack of leadership from Mr. Couillard. Mr. Couillard should have done what Lucien Bouchard did with Hydro-Québec. Tuesday afternoon, he should have put together all his Ministers involved in this crisis and make sure that we have the right solutions. We knew already that in the Cantons-de-l'Est… Eastern Townships… we saw in the Eastern Townships that already, in Tuesday afternoon, there were many problems. So, it was not a surprise, what happened during the night. So, I think Mr. Couillard showed a total lack of leadership. It's like if he's not in charge. It was funny to see him yesterday saying : I'm not happy, I'm unhappy. Come on, you're the boss. How can you say that you're unhappy? Are you telling us that you're unhappy about yourself? It doesn't make sense.

Mme Fletcher (Raquel) : Do you think Robert Poëti would have done a better job?

M. Legault : I don't know at this point, but I know that Laurent Lessard doesn't have the skills to manage a Ministry.

La Modératrice : Maya Johnson, CTV.

Mme Johnson (Maya) : And does this situation, Mr. Legault, signal a larger problem within the Transport Ministry? Because this isn't obviously the first time we've heard of issues within the Ministry.

M. Legault : No. We already knew that there were many problems with the Ministry of Transport. We just have to remember what we learned from the Charbonneau commission. The Ministry of Transport paid extras, they paid 20% more than the market prices for many jobs. So, we already had some problems to solve at the Ministry of Transport. So, Mr. Couillard should have named somebody that has good management skills, and clearly it's not the case of Mr. Lessard.

Mme Johnson (Maya) : And, for you, what is the appropriate mechanism to get to the bottom of what happened in this case, on Highway 13?

M. Legault : You have to start by the top. Bon, you cannot change our Premier, but you can change the Minister of Transport. He should also make sure that all the managers at the Ministry of Transport, that they have the right experience. It doesn't make any sense to see that Mr. Lacroix, who's number one under Mr. Lessard, he has zero experience in transport. He needs the big boss right under Mr. Lessard.

Mme Johnson (Maya) : So, do you agree with Mr. Lisée that there should be an external investigation, possibly managed by the former deputy minister? That's not the right approach in your view?

M. Legault : No. I think again Mr. Lisée and the PQ, what they want to have is all kind of committees and inquiries. I think it's time for action. It's quite easy. It's a management problem. So, we have to solve this management problem and we have to start changing the people today. Thank you.

La Modératrice : Merci beaucoup.

(Fin à 8 h 55)