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Point de presse de M. Gérard Deltell, chef du deuxième groupe d'opposition, et de M. François Bonnardel, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de finances publiques

Version finale

Tuesday, January 25, 2011, 13 h 30

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Treize heures trente-trois minutes)

M. Deltell: Merci beaucoup. Alors, merci bien d'être présents à notre point de presse, la conclusion de notre caucus présessionnel hivernal. Alors, nous en avons parlé hier, lors de notre entrée, puis nous avons parlé aujourd'hui, hier, lors de notre caucus : la priorité demeure l'état des finances publiques du Québec. En fait, tout passe par l'état des finances publiques. Si on veut combattre le décrochage scolaire, si on veut améliorer la qualité des soins dans nos hôpitaux, si on veut avoir des routes qui se tiennent, et tout le reste, ça prend absolument des finances publiques qui soient en ordre. Donc, la priorité pour nous - ça va être la rentrée parlementaire - demeure l'état des finances publiques. Ça sera d'ailleurs l'heure de vérité pour le gouvernement. On se souvient que, l'année dernière, le ministre des Finances, Raymond Bachand, avait mis la barre très haute, à 62 % de l'effort budgétaire. Nous l'avons démontré au fil du temps, que cet objectif-là était un leurre. Ça sera donc l'heure de vérité pour ce gouvernement-là qui a fait prendre des vessies pour des lanternes trop souvent aux citoyens.
Il y aura également le dépôt du budget, et nous rappelons qu'il faut avoir une gestion rigoureuse des fonds publics. Et c'est la raison pour laquelle je vous annonce que nous allons faire une tournée, avec le député François Bonnardel, à travers huit villes du Québec pour être à l'écoute des Québécois sur les besoins et leurs priorités concernant les finances publiques. Nous connaissons l'état de la situation, nous voulons entendre, écouter les Québécois. Alors que, d'un côté, vous avez le Parti québécois qui continue à faire des tournées pour parler de la souveraineté, nous, nous allons être à l'écoute des Québécois pour la question des finances publiques. Là-dessus, M. Bonnardel.

M. Bonnardel: Oui, rapidement. Bien, comme vous le savez, le chef l'a bien dit, la situation des finances publiques est désastreuse au Québec. Une perte de contrôle des dépenses de l'État depuis huit ans, une situation où la dette ne cesse de grossir. L'OCDE qualifie le Québec comme un des pires États dans le monde versus sa dette et versus son PIB, le cinquième État. Il y en a deux au-dessus de nous qui ont presque fait faillite cet été en Europe. Alors, on va, oui, questionner les gens, mais on va aller poser des questions, on va aller voir comment eux voient le Québec de demain, pour améliorer soit le système de santé, le système d'éducation et surtout de mettre en place une vraie révision générale des politiques publiques.
Je l'ai mentionné souvent, cette réingénierie de l'État que le libéraux vous ont promise, ce n'est... elle n'a pas été faite. Alors, de notre côté, on continuera d'être le chien de garde des finances publiques du Québec, à s'assurer que le prochain budget soit aux attentes des Québécois, qu'on arrête de vider les poches des contribuables puis qu'on prenne conscience qu'un jour ou l'autre ces dépenses-là, on devra les baisser pour qu'au moins le Québec montre les efforts qui doivent être faites pour s'assurer que les finances publiques de l'État soient adéquates. Merci.

M. Deltell: Alors, au cours de la dernière session parlementaire, François Bonnardel a démontré hors de tout doute qu'il était le porte-parole de l'opposition en matière de finances publiques. Je dois vous rappeler que le Parti québécois, ça leur a pris 110 questions avant de commencer à interroger le gouvernement sur l'état des finances publiques. Nous, pour nous, les finances publiques, c'est une priorité. Notre tournée s'amorce lundi à Trois-Rivières.

Le Modérateur: ...questions?

Journaliste: M. Deltell, on vient d'apprendre que Lucien Bouchard devient le nouveau porte-parole de l'industrie gazière et pétrolière du Québec. Quelle est votre réaction là-dessus? Est-ce que vous...

M. Deltell: Évidemment, c'est sous réserve de confirmation. On me dit que ça va être confirmé vers... C'est confirmé...

Journaliste: C'est confirmé, avec communiqué.

M. Deltell: Confirmé? Ah O.K., d'accord. Bien, écoutez, c'est une excellente nouvelle pour le Québec. De voir un homme de la trempe de Lucien Bouchard prendre à bras le corps ce dossier qui est important, qui est essentiel pour l'avenir économique du Québec, c'est une excellente nouvelle. Quand on voit le passé le Lucien Bouchard, on dit que c'est garant de l'avenir, et particulièrement face à la situation catastrophique dans laquelle le Québec est face au leadership. Vous avez d'un côté un premier ministre d'abandon qui se lave les mains de tout et qui, la dernière fois qu'il a parlé de ça, c'était pour identifier des coupables, alors que, lui, il n'est responsable de rien. Son gouvernement est le responsable en premier lieu de la situation, de la crise de confiance qui existe au Québec concernant les gaz de schiste parce qu'il a mis la charrue avant les boeufs, parce qu'il a donné des contrats... des permis avant même d'expliquer clairement aux Québécois la situation. Vous avez d'un côté un premier ministre qui a littéralement abandonné et qui identifie des coupables plutôt que d'assumer ses responsabilités et, de l'autre côté, vous allez voir un Lucien Bouchard qui, lui, a des réalisations, qui, lui, a du leadership et qui surtout, lui, a la confiance des Québécois comparativement à Jean Charest, alors que lui a tout sauf ça. Vraiment, c'est une bonne nouvelle.

Journaliste: Mais, compte tenu qu'actuellement il y a quand même des fuites dans les puits, est-ce que ça prend un moratoire? Lucien Bouchard ne va pas se mettre à faire en sorte que les puits vont arrêter de fuir, là. C'est parce que ça prend un moratoire. C'est... est-ce que... vous le décrivez comme un sauveur, là.

M. Deltell: Bien, un sauveur, on verra bien la réalisation. Mais ce que je peux vous dire par rapport aux états de service passés de M. Bouchard, qui est un homme de réalisations, qui est un homme de leadership, qui est un homme de convictions et qui est un homme aussi qui a la confiance des Québécois, comparativement à Jean Charest, qui n'a rien de tout ça, c'est une bonne nouvelle.
Maintenant, concernant la qualité des travaux qui doivent avoir cours, c'est sûr que d'avoir aussi un Lucien Bouchard qui... j'ai cru voir tout à l'heure une déclaration qui disait qu'il faut que ça se fasse selon les règles de l'art, eh bien, tant mieux. C'est un signe aussi d'assurance par rapport à la réalisation de ce qui va se faire pour l'industrie du gaz de schiste.

Journaliste: Une excellente nouvelle pour le Québec, dites-vous, M. Deltell, c'est une nouvelle... une mauvaise nouvelle en même temps pour le Parti québécois, c'est un ancien premier ministre du Parti québécois.

M. Deltell: C'est sûr qu'avec André Boisclair, l'ancien chef du Parti québécois, ancien ministre de l'Environnement, avec Lucien Bouchard, ancien chef du Parti québécois et, en d'autres temps, ancien ministre de l'Environnement dans un... dans le gouvernement fédéral, lequel participait d'ailleurs Jean Charest à l'époque, c'est sûr que, pour le Parti québécois, il va falloir qu'ils commencent à se poser des questions. Mais, là encore, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise? Le Parti québécois préfère parler de souveraineté, Mme Marois traverse le Québec partout pour parler de souveraineté alors qu'on est bien loin de ça, des préoccupations des Québécois. Nous, on veut parler évidemment de finances publiques, mais quant à savoir comment le Parti québécois va réagir au fait que leur ancien chef, leur ancien premier ministre, tout comme leur ancien chef, André Boisclair, voit d'un bon oeil l'exploitation des gaz de schiste, bien ça démontre que justement le PQ est peut-être décroché.

Journaliste: Sur un autre sujet, M. Deltell: Pourquoi le retour d'Éric Caire et de Marc Picard ne s'est-il pas encore concrétisé?

M. Deltell: Bien, écoutez. Nous, on est dans le mouvement, on est dans l'action, on est dans la réalisation et on est aussi avec l'addition de soutien. On a vu ce matin... je vous ai présenté d'ailleurs ce matin nos deux plus récentes recrues au sein du parti, des hommes de qualité, des hommes de calibre, des gens qui veulent s'investir en politique, et je les en remercie. Quant au reste, bien, écoutez, nous, on est dans l'action, dans le mouvement et dans la réalisation, puis on va continuer à le faire.

Journaliste: M. Deltell, M. Bouchard s'en vient à la rescousse du gaz de schiste. L'industrie avait besoin d'un porte-parole charismatique, ça, manifestement. Est-ce que justement l'industrie n'essaie pas d'en passer une vite aux Québécois, justement, en choisissant quelqu'un qui a le respect des gens, qui inspire beaucoup de respect encore? Est-ce qu'au fond on n'essaie pas de dorer la pilule pour mieux faire passer les intérêts de l'industrie?

M. Deltell: Bien, écoutez, on écoutera les explications de M. Bouchard, mais je crois que M. Bouchard a accepté le mandat qui lui est confié. Alors, ce n'est pas... c'est de porter, d'une certaine façon, injure à M. Bouchard de prétendre qu'il serait là juste pour maquiller la réalité. Je ne suis pas... Je ne suis pas là du tout.
Ce qui est certain, c'est que l'industrie a agi selon les règles qui lui ont été proposées, et c'est là le grand problème. Le grand problème, c'est que ce gouvernement d'abandon de Jean Charest a laissé faire l'industrie, là s'est rendu compte que la population pose des questions, puis là, après ça, on met le BAPE dans le coup. On va voir qu'est-ce que le BAPE va dire, mais essentiellement ce qui compte, c'est que le gouvernement a mis la charrue avant les boeufs. Le gouvernement aurait du tenir des informations, informer correctement la population, pour après ça procéder. Mais non, on a procédé, on se rend qu'il a des questions, puis là, après ça, on met le BAPE dans le coup pour faire... pour faire l'enquête. C'est le gouvernement qui est le seul et unique responsable de l'état de situation actuel concernant la crise de confiance envers les gaz de schiste. Et de voir l'arrivée d'un homme comme Lucien Bouchard, un homme de réalisations, un homme de leadership et un homme qui a la confiance des Québécois, c'est bon signe.

Journaliste: Autre... C'est bon signe pour qui? Pour les Québécois ou pour l'industrie?

M. Deltell: C'est bon signe pour le Québec, parce qu'on a besoin de cette industrie-là. On a besoin des retombées économiques, on a besoin de développer cette industrie-là pour nos finances publiques, mais également pour notre industrie en général. C'est-à-dire qu'on a... actuellement, on importe des gaz... on en importe, le... les gaz, exactement, de l'Alberta, et ce qu'on souhaite, c'est qu'on puisse devenir producteur plutôt que de devenir acheteur. Donc, plutôt que d'envoyer l'argent ailleurs, on va le développer chez nous, on va le garder chez nous, on va développer notre expertise à nous. Et on est sensibles à l'environnement. Bien, tant mieux, on va être un exemple mondial. Mais encore faut-il le faire. Et actuellement, bien, tout le monde est en attente de ce qui va se passer parce que malheureusement, ce gouvernement a manqué de leadership complètement.

Journaliste: Autre nomination surprenante aujourd'hui, celle de Diane Lemieux à la CCQ. Est-ce que vous pensez que la lionne de Bourget va être capable de faire le ménage dans l'industrie?

M. Deltell: Bien, écoutez, je salue l'arrivée de Mme Lemieux dans ce dossier-là. D'ailleurs, j'ai eu l'occasion de lui dire ce matin. Elle a eu la gentillesse de m'appeler, puis je lui ai dit d'ailleurs que je lui souhaitais le plus grand des succès. En politique, on ne souhaite pas bonne chance. Dans la gestion des fonds publics, on ne souhaite pas bonne chance, on souhaite bon succès. Donc, bon succès à Mme Lemieux. C'est une femme compétente, c'est une femme qui a une expérience pertinente et qui pourra mettre de l'avant toutes ces qualités-là. On comprend aussi que Mme Lemieux, en d'autres temps, s'était prononcée, comme 85 % des Québécois, en faveur de la tenue d'une enquête publique. Donc, savoir que cette personne-là qui est à la tête de la CCQ est animée de cet esprit-là, c'est bon signe, et on souhaite que justement elle puisse faire le ménage nécessaire, ce que les Québécois réclament.

Journaliste: M. Deltell, vous dites que, si l'industrie du gaz de schiste est mal perçue, il y a une opposition forte - on a vu même que, dans les sondages, les Québécois demandent un moratoire - c'est la faute de Jean Charest, si je vous ai bien compris?

M. Deltell: Oui, absolument. Parce que c'est un gouvernement d'abandon, c'est un gouvernement qui n'a pas du tout assumé ses responsabilités dans ce dossier-là qui est un dossier fragile, et on le reconnaît. Et essentiellement, lorsqu'il est question de développement de nos ressources électriques, de nos... pardon, de nos ressources naturelles, de nos richesses naturelles, il faut avoir l'appui de la population. Si vous n'avez pas... vous ne mettez pas la population dans le coup, c'est clair qu'il va y avoir des réticences puis c'est clair, c'est normal, c'est naturel qu'il y ait certaines inquiétudes.
Or, comment se fait-il que la population ait tant de réticences, et ait tant d'inquiétudes, et pose tant de questions? Parce qu'on les a mis devant le fait accompli. Et il était du devoir et de la responsabilité du gouvernement d'informer comme il se doit la population il y a deux, trois ans, lorsqu'il a été question... lorsqu'on a commencé à élaborer ce dossier-là. Malheureusement, ce gouvernement-là a donné les permis, et ça a pris la vigilance des citoyens. On se souvient tous de la madame qui, un samedi matin, met la tête dans le châssis puis se rend compte qu'il se passe de quoi dans sa cour puis se demande qu'est-ce qui se passe pour que les gens commencent à poser des questions. Bref, on a mis la charrue devant les bœufs, et le principal responsable, pour nous, c'est le premier ministre Jean Charest, qui n'a pas du tout assumé sa fonction de leader, de chef de l'État et de mettre dans le coup les citoyens pour un projet qui, à notre point de vue, pour une situation qui, à notre point de vue, est essentielle pour l'avenir économique du Québec.

Journaliste: Donc, pour vous, l'attitude de l'industrie, les rapports, par exemple, de l'Institut national de la santé publique, les fuites, l'attitude de certains porte-parole de cette industrie-là, eux, ils n'ont pas de torts, là.

M. Deltell: Je ne dis pas que... Non, attention. Je ne dis pas qu'il y a...

Journaliste: Le tort n'est que dans la cour de M. Charest.

M. Deltell: Non, non. Ce que je dis, c'est qu'essentiellement la responsabilité incombe au premier ministre, qui aurait dû, comme chef d'État, prendre le taureau par les cornes et s'assurer clairement comment ça se passe. Bien entendu que l'industrie a ses... a ses devoirs à faire, bien entendu que l'industrie n'a peut-être pas réussi à convaincre la population parce qu'elle ne s'y est peut-être pas bien pris, aussi.

Journaliste: ...

M. Deltell: Bien, c'est... Ça arrive après la responsabilité première du chef de l'État. Vous êtes premier ministre ou vous ne l'êtes pas. Et, quand vient le temps d'avoir un projet aussi important que le développement d'une nouvelle ressource de richesse naturelle, il faut le faire selon les règles de l'art. Et, par malheur, ce gouvernement a failli à sa tâche d'assumer pleinement son leadership et de faire les choses correctement. On a mis la charrue avant les boeufs et là on se surprend que les gens se posent des questions. Les gens ont le droit de se poser des questions. Mais essentiellement, c'est le premier ministre qui a failli à la tâche.

Journaliste: Un premier ministre à la tête d'un... Un ancien premier ministre à la tête d'un lobby, c'est honorable, selon vous?

M. Deltell: Bien, un lobby, évidemment, il faut voir dans quelle mesure on parle de lobby. L'autre chose, je pense que tout homme ou toute femme, après avoir servi le public, a droit à sa vie professionnelle. M. Bouchard accepte ce mandat-là, comme d'ailleurs il a accepté plusieurs autres mandats de secteurs privés, tout comme aussi de secteurs publics. On sait que, dans le cas du métro pour le... qui a été octroyé à la compagnie Bombardier, il a été parti prenante là-dedans. Je l'ai d'ailleurs... on l'a d'ailleurs rencontré ici, à l'Assemblée nationale. Je pense qu'il a bien le droit de le faire. Et si, par bonheur, son expérience, son expertise, ses connaissances, son leadership et le fait qu'il soit bien aimé des Québécois peut faire avancer ce dossier-là, eh bien, c'est le Québec tout entier qui va gagner.

Journaliste: M. Deltell, you seem to have some momentum, going into this next parliamentary session, some support. Things are going well for your party. I am wondering how soon we're going to see Mr. Caire and Mr. Picard come back to the ADQ.

M. Deltell: Well, I'm still in motion, I'm still in movement, I'm still in action and I still do my job, as everybody does... as everybody do for his caucus and for this party. This morning, we announced two great persons from this province who joined our party. I'm very proud to see Mr. Garcia and Mr. Thibault joining our party. So, we're in the move, we're in action, we're on the realization, and the door is still wide open.

Journaliste: The door is still wide open.

M. Deltell: Fore sure. Everybody is welcome in my party. Seven million people are welcome in my party.

Journaliste: You're putting the focus on the budget heading in the next session. The economy is also where the Charest Government is trying to sort of shift the conversation for the next couple of months. What do you want out of the next budget?

M. Deltell: Well, there is a huge difference between economy - we all know that the economy is good in this province - and the public fund administration. And this Government is not good with the public fund administration. We all know that a year ago, with the Bachand budget, they put at 62 % the effort of this province for the next year, and, well, it will be the hour of truth... how do you say that in English, «l'heure de vérité»? So, we will see. And now we will see if the Government achieves its goal, and we are not sure. For sure, we think that they will not achieve that. So, it's quite important, if we want to see a good future for this province, to have good public funds, which is not the case now.

Journaliste: Finally, can I just get your reaction to Lucien Bouchard taking over from André Caillé?

M. Deltell: Yes, I think it's a good news for all Quebec, because it's quite important to have a good industry, doing well its job, and for that, we need someone with a strong leadership as Mr. Bouchard. And when they make the parallel between Mr. Bouchard and Mr. Charest, we see clear difference. Mr. Bouchard is a man of realization, a man with leadership and a guy who has a lot of support in this province, which is exactly the reverse situation compared to Mr. Charest. And, as far as I'm concerned, Mr. Charest has proved it last week, when he said: Well, it's not our fault, it's the fault of the industry. So, Mr. Charest do not assume his role as premier in this case, and it's bad for this province.

Mme Montgomery (Angelica): Angelica Montgomery. You say that the fact that Lucien Bouchard is taking on this role is a good thing, but what do you think it means for the PQ, the fact that their former premier is now lobbying or pushing for an industry that they are dead set against?

M. Deltell: Well, I think that the PQ members have a lot of questions to answer to them. Because a thing is sure, their former leader, two of their former leaders, Mr Bouchard and Mr Boisclair, do not support their position. So, they will have to ask themselves how could they be where they are compared to what their former leaders are. So, I think it's another problem for this party. As far as I'm concerned, they are not connected with the interest of the people. They want to talk about sovereignty and no one wants to talk about sovereignty except the PQ members. So, that's there own problem.

Une voix: ... Vous... Vous dites que ça envoie un message ambigü au Parti québécois?

M. Deltell: Bien, c'est parce que ce qu'on peut comprendre, c'est que, pour le Parti québécois, vous avez deux de ses anciens chefs, Lucien Bouchard et André Boisclair, qui, eux, sont en faveur de l'industrie des gaz de schiste, et, de l'autre coté, bien vous avez le Parti québécois qui, lui, demande un moratoire puis demande que tout arrête, alors que deux de ses anciens leaders disent qu'au contraire il faut aller de l'avant. Je pense que les gens au Parti québécois ont des questions à se poser, là. Et là, on ne parle pas d'humbles militants, on parle d'un ancien premier ministre, on parle d'un ancien ministre de l'Environnement et on parle de deux anciens chefs du Parti québécois, donc des gens d'autorité, des gens qui savent de quoi ils parlent lorsqu'il est question d'environnement, et eux disent qu'il faut aller de l'avant avec cette industrie-là. Alors, c'est au PQ à se poser des questions.

Une voix: Merci.

Une voix: Est-ce que vous avez encore des discussions avec M. Legault, M. Deltell?

M. Deltell: Pardon?

Une voix: Est-ce que vous avez encore des discussions avec M. Legault?

M. Deltell: Alors, au risque de me répéter, c'est, je pense, la huit centième fois que je vous le dis, si vous me posez des questions à savoir à qui je parle, même si vous demandez si je parle au Pape, je ne vous le dirai pas.

Une voix: Est-ce que vous souhaitez que M. Legault lance son parti avant la reprise des travaux?

M. Deltell: Il y a des... Tout le monde est le bienvenu dans le débat public!

(Fin à 13 h 50)

 

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