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Conférence de presse de M. François Legault, premier ministre

Version finale

Wednesday, October 20, 2021, 9 h 45

Salle Evelyn-Dumas (1.30), édifice Pamphile-Le May

(Neuf heures quarante-huit minutes)

Le Modérateur : Bonjour et bienvenue à cette mêlée de presse du premier ministre du Québec, M. François Legault. Nous commençons tout de suite avec les questions.

Mme Côté (Claudie) : M. Legault, vous avez dit, hier, dans la négociation avec les médecins de famille, que vous n'hésiteriez pas à imposer une conclusion. Ça veut dire quoi, imposer une conclusion? C'est revoir le système de rémunération? C'est quoi, vos intentions?

M. Legault : Bien, vous vous rappellerez que Gaétan Barrette avait donné à peu près deux ans aux médecins de famille pour prendre en charge un certain nombre de patients, ce qu'on a appelé le projet de loi n° 20. Or, les médecins de famille n'ont pas livré la marchandise, donc ils sont en défaut, actuellement. On a des discussions avec la FMOQ.

J'aimerais mieux arriver à une entente parce que c'est important que tous les Québécois soient pris en charge, puis il y a vraiment un bon nombre de médecins de famille qui ne prennent pas en charge beaucoup de patients. Donc, l'idée... On a obtenu des chiffres de la RAMQ, médecin par médecin. Donc, c'est important de le dire, là, il y a des médecins qui font le travail comme il faut puis qui prennent en charge un bon nombre de patients puis il y en a qui ne font pas la prise en charge qu'ils devraient faire. Donc, là, il faut voir avec la FMOQ qu'est-ce qu'on fait avec ces médecins-là. On va regarder ça aussi avec chaque P.D.G. de CISSS ou de CIUSSS, mais actuellement il y a vraiment un problème de prise en charge, ça fait qu'il y a des patients qui sont obligés d'aller à l'urgence, aller engorger les urgences. Donc, ça pourrait aller jusqu'à un projet de loi.

Mme Côté (Claudie) : Mais c'est quoi, le délai que vous leur donnez?

M. Legault : Bien, écoutez, ça fait déjà trois ans qu'on discute avec eux autres, donc ça commence à presser. Je comprends que la pandémie a peut-être comme un peu retardé l'urgence ou l'importance qu'ils ont donnée à ce dossier-là. Donc, là, on tourne la page sur le pire de la pandémie. Donc, il est temps que ça se règle.

M. Lacroix (Louis) : Est-ce qu'il faut détricoter la réforme Barrette, M. Legault? Parce que vous avez parlé de décentralisation, la réforme Barrette, ça centralisait beaucoup.

M. Legault : Bien, effectivement, là. D'abord, j'entendais la cheffe de l'opposition officielle, Mme Anglade, dire qu'il faut aller sur le terrain. Mais je suis allé beaucoup, sur le terrain, l'été passé, puis, partout, c'est comme unanime, la réforme de M. Barrette, ça a centralisé, dans les immenses CISSS et CIUSSS, les décisions. On l'a vu dans les CHSLD, il y avait même des CHSLD où il n'y avait plus de patron. Puis c'est important, il faut avoir une nouvelle approche pour gérer les horaires, gérer les ressources humaines. Puis ceux qui sont le mieux placés pour le faire, bien, c'est les responsables de chaque établissement. Donc, il faut faire ça sous-région par sous-région.

M. Pilon-Larose (Hugo) : Concernant la levée de l'état d'urgence sanitaire, devrez-vous procéder par le dépôt d'un projet de loi pour maintenir les mesures sanitaires, par exemple, le port du masque dans les milieux publics? Ou est-ce que ça, ça va sauter en janvier?

M. Legault : Bien, c'est ça qu'on est en train de regarder. Actuellement, on a besoin de l'état d'urgence sanitaire pour garder des mesures comme utiliser Je contribue pour rentrer des nouveaux employés, imposer le masque. Là il faut voir qu'est-ce qu'on a le droit de faire puis qu'est-ce qu'on a besoin de faire une fois que les enfants de cinq à 11 ans vont être vaccinés. On pense que, la majeure partie, on va être capable d'enlever la majeure partie des consignes, mais c'est possible qu'il faille garder certaines consignes, mais ça, on ferait ça, si c'est le cas, là, par projet de loi.

M. Carabin (François) : …de cinq à 11 ans vont être vaccinés, est-ce que vous vous êtes fixé un objectif chiffré comme vous l'aviez fait pour la population, en général, par exemple 75 % des enfants?

M. Legault : Je pense… Je ne suis pas au courant, mais il faudrait voir avec Christian Dubé.

Mme Prince (Véronique) : …vous allez les trouver où, vos 100 000 travailleurs qualifiés?

M. Legault : O.K. Bien, vous allez voir, là, je vais laisser Jean Boulet annoncer son plan, il est pas mal prêt. Mais ce qu'on veut, c'est mettre des incitatifs, il y a une mise à jour économique qui s'en vient le mois prochain. Mais on veut plus de monde, entre autres, dans les secteurs, d'abord, des ressources humaines, là, c'est-à-dire infirmières, enseignants, éducatrices, mais aussi en technologies de l'information, des compagnies comme CGI, Coveo puis tout ça, là, sont vraiment en recherche d'employés, construction, entre autres, le gouvernement a beaucoup de projets d'infrastructure, puis en génie, partout dans le monde, on essaie d'augmenter. Donc, bien, on va mettre des incitatifs et on discute aussi avec la CCQ dans le cas de la construction pour faciliter l'arrivée de certains travailleurs de la construction.

Mme Prince (Véronique) : Les hydrocarbures, vous êtes prêt, donc, à payer pour des poursuites éventuelles, pour briser des ententes, vous êtes prêt à mettre l'argent et les ressources judiciaires?

M. Legault : Oui, on est prêts à mettre les ressources financières et judiciaires, mais c'est clair, il n'y aura plus d'extraction d'hydrocarbure au Québec.

M. Carabin (François) : Combien, M. Legault? Combien…

M. Legault : Bien, on n'est pas là, là, évidemment. Il y a ce qui a été payé, c'est quoi la valeur du marché. C'est complexe. C'est du cas par cas.

M. Bossé (Olivier) : …début de 2022 pour lever l'état d'urgence sanitaire, est-ce qu'on parle du mois de janvier, du mois d'avril?

M. Legault : Bien, écoutez, là, j'étais content de voir qu'on parle d'approuver le vaccin. Vous pourriez vous faire une idée, là, comment on l'a fait pour les enfants du secondaire, là. Il faut le faire pour les enfants du primaire. Donc, ça va dépendre quand le vaccin va être approuvé, puis qu'on vous pouvoir commencer à vacciner.

M. Lachance (Nicolas) : …faire tomber la majorité des mesures, là, on parle de quoi, pour le début de 2022? C'est la fin du masque? On est plus de 10? Est-ce que d'ici Noël on pourrait être plus de 10 dans nos maisons?

M. Legault : Bien, écoutez, d'abord on va faire ça avec la Santé publique, puis on va faire comme depuis le début, on va écouter les recommandations de la Santé publique, on va regarder où on est rendu dans la pandémie, où on est rendu dans la vaccination. C'est certain qu'une fois qu'on va avoir vacciné les cinq à 11 ans, ça va augmenter de façon très importante le pourcentage de la population totale qui est vaccinée.

M. Lachance (Nicolas) : Mais la fin de l'urgence sanitaire, ça ne veut pas dire la fin des mesures?

M. Legault : Ça veut dire la fin de la majorité des mesures, mais c'est possible que certaines mesures restent en place. Mais on n'aura pas besoin de faire adopter, à chaque semaine, le décret, là, sur l'urgence sanitaire.

Le Modérateur : Dernière en français.

M. Pilon-Larose (Hugo) : Dans les cours de culture et de citoyenneté québécoise, oui, est-ce qu'on doit évacuer tout ce qui est, dans le fond, religion, notamment culture religieuse, du parcours scolaire des enfants?

M. Legault : Bien, écoutez, je vais laisser Jean-François Roberge, là, vous expliquer ça en détail très bientôt.

Le Modérateur : On passe à l'anglais.

Mme Senay (Cathy) : How soon do you want to put this new course in place the culture in Québec citizenship? Because how soon you want to put in place and, you know, the backlash of the pandemic on the education system? So, you want to have a new class. So, what's the urgency to put this new course in place in Québec for Québec society?

M. Legault : But I think that the actual course in the curriculum was not appreciated by many people, so we have to change it. And Jean-François Roberge will explain you what will be the changes and when will they be done.

M. Authier (Philip) : Yesterday, in your speech, you used the term historic English-speaking community. Can you define that for us?

M. Legault : But it's defined in the Bill 101. It's people who learned English or went to English schools in Canada.

M. Authier (Philip) : So, a person coming from, say, Jamaica, coming to Québec because they would not have been educated here or in Canada, they would not be eligible for services in English in the health system. Would that be...

M. Legault : Like it is right now, somebody coming from Jamaica even if they speak English, they have to send their children to French schools. Again, it's a question of survival for French in Québec.

Mme Fletcher (Raquel) : This morning in the newspaper, there was a cartoon you might have seen of a pile of concrete and doctors, and nurses as if the hospital had, you know, fallen on top of them, and you were standing beside the pile with your speech in hands saying «bon» as if you didn't know where to start. And yesterday, in your speech, you called the health care system dysfunctional.

M. Legault : Right.

Mme Fletcher (Raquel) : Is that cartoon accurate of how you're feeling facing the challenges that we see right now in health care?

M. Legault : But we saw that some things went well. Vaccination went well, even if we compare to the rest of the world. So, we can have successes.

But for the agenda, for the nurses, we really need to change the way we schedule those people. And the mandatory overtime, we have to get rid of that. And I think we can do that. And it's a big change that we need to do. We also need to have IT more in place, like it should in 2021.

But I think that, still, the quality of health care is good. You have to get into the system, that's where we need that.

Mme MacKenzie (Angela) : Just to go back to your message yesterday to the so-called historic English-speaking community. That's drawing some criticism. The QCGN says that you outline services that exist because the English-speaking community fought long and hard for it. And Dominique Anglade called your message patronizing. Is that what you meant?

M. Legault : I think that when we look, for example, the financing coming from the Government for the CUSM, for Dawson, for McGill, for anglophone institutions, I think we cannot say, like I read, that all the money came from the individuals, they came from the Government of Québec, and I'm proud of that, and we'll continue to do so.

Le Modérateur : C'est ce qui met fin à cette mêlée de presse. Merci beaucoup.

M. Legault : Merci, tout le monde.

(Fin à 9 h 59)

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