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Point de presse de Mme Ruba Ghazal, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’éducation

Version finale

Thursday, May 4, 2023, 12 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Douze heures vingt-neuf minutes)

Mme Ghazal : Donc, écoutez, j'ai lu... parcouru rapidement, là, le projet de loi qui vient d'être déposé par le ministre Bernard Drainville. Puis honnêtement, là-dedans, il y a beaucoup, beaucoup de centralisation des pouvoirs, là. On s'y attendait un peu, puis là c'est confirmé. C'est vraiment en contradiction avec qu'est-ce que M. Roberge disait quand il a fait son autre réforme des structures, où il disait qu'il fallait que les gens qui prennent les décisions connaissent les noms des élèves pour qui ils prennent les décisions. Là, avec ce projet de loi là, on va exactement encore plus loin en centralisant, puis on éloigne encore plus les décisions du terrain et des élèves.

Moi, je ne vois rien là-dedans, dans le projet de loi, là, d'éléments qui viennent... ou de solution à la pénurie de main-d'œuvre. Parce qu'à la fin la pénurie de main-d'œuvre, là, ça a des conséquences très graves sur les élèves puisqu'ils n'ont pas de service, et il n'y a rien là-dedans, avec cette réforme qui donne beaucoup de pouvoir à M. Drainville, pour donner plus de services aux élèves.

Je veux aussi mentionner un autre point, c'est l'abolition du Conseil supérieur de l'éducation. Quand on n'aime pas le message, on tue le messager. Le ministre... Ici, j'ai un rapport du conseil de l'éducation qui date de 2016. Il y a beaucoup, beaucoup de rapports qui sont très attendus par le milieu de l'éducation. Celui-là, en gros, là, ce qu'il disait, c'est que le système d'éducation au Québec est le plus inégalitaire au Canada et qu'il y a un système à trois vitesses. Et le ministre Drainville nous a dit : Bien, moi, système à trois vitesses, ce n'est pas dans ma grille d'analyse. Donc, comme on n'aime pas les avis du Conseil supérieur de l'éducation, c'est ça, supérieur de l'éducation, bien, on décide de les abolir, et je trouve que ça va être une grosse, grosse perte pour tout le milieu.

M. Denis (Maxime) : Mais, justement, le nouveau rôle n'est pas clair non plus, de qu'est-ce que ça va devenir pour encadrer l'enseignement supérieur, là.

Mme Ghazal : Non, non, exactement, on ne le sait pas. Peut-être que... Est-ce qu'il va y avoir une autre loi, après ça, qui va être par Mme Déry? On ne le sait pas. C'est à suivre, donc.

M. Denis (Maxime) : En quoi ça va aider vraiment les élèves, cette réforme-là?

Mme Ghazal : Je ne vois pas comment. Le ministre nous dit que c'est important... des fois, il y a des décisions qui ne sont pas... qui sont prises par les directeurs des centres de services, des fois, il y a un manque de transparence. Parfait. Alors, améliorons la transparence. Il y a manque de reddition? Bien, parfait, améliorons la reddition de comptes des centres de services, rendons-les redevables. Assurons-nous que les parents, quand ils disent quelque chose, que les décisions... même s'ils sont sur le conseil d'administration, des fois, ils prennent des décisions puis n'ont pas en main toute l'information. Améliorons ça. C'est ce que les parents demandent, c'est ce que les gens sur le terrain demandent.

Une voix : In English?

Mme Ghazal : Yes. So, I read this bill of the reform of the structure from… submitted by the Minster of Education, Mr. Bernard Drainville, and it's a lot of centralization of the power in his hands. It's in total contradiction of what Mr. Jean-François Roberge has said in the past. He said that it's important that decisions that are made and done for the schools have to be done by people who know the students by their names. And it's in total contradiction, it's not the case at all, because there's a lot of centralization of this law. And I don't see any solution in this law to resolve the lack of workers in our system that has a lot of consequences on the students in our schools.

M. Authier (Philip) : The English-speaking community is concerned as well, with all these centralized powers, that it could be a further erosion of their right under the Constitution to manage their school boards. And Mr. Drainville said it will apply to the nine anglophone school boards. How do you see that? Do you see that as an erosion? It could be an erosion in the francophone system too. I'm saying…

Mme Ghazal : Exactly, yes, it's an erosion in all the systems, the francophone and the anglophone. And this very, very bad because it's important that people who take decisions know the situation on the ground, not put all the power in the hands of the Minister of Education who doesn't know exactly what's happening everywhere. And this is an erosion for the power… of the power of everybody in the schools.

M. Authier (Philip) : In the system, right?

Mme Ghazal : In the system.

M. Authier (Philip) : Yes. Thank you.

Mme Ghazal :Thank you.

(Fin à 12 h 34)

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