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(Neuf heures dix-neuf minutes)
M. Lamontagne : Bien,
bonjour, tout le monde. Écoutez, très heureux d'être ici, ce matin, pour une
annonce, là, pour nos producteurs et nos productrices agricoles, tout ça, bien,
dans un contexte où on le sait comment l'année 2023 a représenté des défis pour
nos producteurs, nos productrices, que ce soit le contexte inflationniste, que
ce soit l'augmentation des taux d'intérêt, les grandes perturbations qu'on a
eues dans les chaînes d'approvisionnement, sur les marchés mondiaux, sans
compter tous les aléas météorologiques. Ça fait qu'il faut le dire, c'est
connu, l'année 2023, ça a été une année qui a été très difficile pour nos
producteurs, nos productrices.
C'est certain que, dans des circonstances
exceptionnelles, bien, il faut s'assurer de poser des gestes exceptionnels,
puis c'est ça qu'on s'est appliqués à faire, d'abord, en établissant une
relation très étroite avec nos producteurs et nos productrices, pour bien
comprendre leur réalité. Puis, au premier signal qu'on a eu, bien, à la fin
mai, là, j'ai fait une annonce de 15 millions en prêts de fonds de
roulement pour venir améliorer les liquidités des entreprises. Bien, ce 15 millions
là a permis de générer jusqu'à 100 millions de liquidités pour nos
producteurs et nos productrices.
Et puis, au fil de l'été, bien, aussi, c'est
sûr que c'est le climat qui nous a frappés de plein fouet, les inondations dans
une partie du Québec, des sécheresses dans une autre partie du Québec, puis,
face à ça, ce qu'on a fait... le signal qu'on a envoyé à La Financière agricole
du Québec, c'est de tout mettre en œuvre pour relâcher un maximum de liquidités
dans les différentes filières qui étaient affectées par ces aléas
météorologiques là.
Parallèlement à ça, aussi, bien, on a
ajusté, en septembre, le fonds de roulement, pour aider plus d'entreprises. Ça
fait qu'on a retiré le plafond de 1,5 million de dollars qu'il y
avait, mais aussi, on a accéléré l'admissibilité des entreprises aux prêts de
fonds de roulement avant la réception de leurs données financières nécessaires
à la qualification.
Bien, aujourd'hui, dans cette
continuité-là d'adapter notre soutien puis de bonifier notre soutien auprès de
nos producteurs et de nos productrices, bien, j'annonce une bonification d'un
montant de 10 millions de dollars de ce programme de fonds d'urgence.
On le porte à 25 millions de dollars, ce qui fait en sorte, là,
que les liquidités additionnelles qui vont pouvoir être générées pour venir en
soutien aux producteurs, productrices, bien, c'est 167 millions de dollars,
en fonds de roulement, en garantie de prêt pour qu'ils puissent avoir accès à
des liquidités immédiatement. On répond de cette façon-là aussi à une demande
de la filière. On a mis en place un comité spécial, avec le secteur horticole,
avec l'UPA, qui vise à venir nous aider à orienter nos interventions. Alors, ce
que j'annonce aujourd'hui va dans le sens un peu des travaux qu'on a faits
ensemble.
Puis une bonne nouvelle aussi, c'est que
cette annonce va permettre de venir soutenir nos grandes entreprises porcines,
va venir soutenir nos entreprises laitières. Puis comment on fait ça? Bien,
c'est que j'annonce en même temps que La Financière agricole va apporter des
modifications au programme... à ce fonds d'urgence là qu'on a mis en place au
mois de mai. C'est que, maintenant, il va y avoir des niveaux différents
d'intervention en fonction de la taille des entreprises. Ainsi, là, pour une
entreprise qui a un chiffre d'affaires de 0 $ à 750 000 $, c'est
un soutien de 50 000 $ de fonds de roulement, pour une entreprise de
750 000 $ à 1,5 million de dollars, c'est un soutien de
100 000 $ et pour les entreprises supérieures... qui ont un chiffre
d'affaires supérieur à 1,5 million de dollars, c'est un soutien jusqu'à hauteur
de 200 000 $. Alors, tout ça fait en sorte qu'à partir de maintenant
nos entreprises, nos producteurs, nos productrices vont avoir accès à davantage
de liquidités.
Puis, parallèlement à ça, c'est sûr que ce
que cet été nous a démontré puis ce que les dernières années nous démontrent,
c'est l'importance d'avoir une adéquation entre les programmes de soutien de
revenus, nos programmes d'assurance et puis les réalités de nos producteurs,
nos productrices. Ça fait que j'ai vraiment demandé à ce que La Financière
s'active pour faire en sorte qu'il y ait une révision complète des programmes
d'assurance récolte, puis le résultat de cette révision-là est attendu pour
2024-2025.
Finalement, bien, on a fait appel au
gouvernement fédéral pour que soit mis en place... on appelle ça un programme
Agri-relance, à la suite des excès d'eau et des sécheresses de cet été. Et puis
on a soumis tout un dossier au gouvernement fédéral pour avoir accès à des
fonds qui viennent dans le cadre de ce programme de soutien de revenus là.
Alors, ce qu'il est important de retenir
aujourd'hui, c'est que, un, nos producteurs, nos productrices... je veux dire,
de les accompagner puis d'être avec eux pour les aider, pour assurer la
pérennité de leurs entreprises, c'est une priorité pour nous. L'autre priorité,
c'est de s'assurer de faire en sorte qu'on soit en constante communication avec
eux pour bien saisir leurs enjeux puis faire en sorte que les interventions
qu'on fait sont les plus appropriées possible. Puis, écoutez, aujourd'hui,
c'est un pas, c'est une très bonne nouvelle, puis, en même temps, on reste à
l'écoute puis on est présents en fonction de la réalité que vivent nos
producteurs, nos productrices. Merci.
(Fin à 9 h 23)