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Point de presse de Mme Ruba Ghazal, cheffe du deuxième groupe d’opposition

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Tuesday, April 22, 2025, 11 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures)

Mme Ghazal : Bonjour, tout le monde. Très heureuse de vous retrouver après une semaine de comté. J'espère que vous êtes bien reposés pour partir la semaine.

Moi, je veux réagir à la réponse du premier ministre face à la baisse de la cote de crédit du gouvernement du Québec. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je sentais de la panique de la part de François Legault puis quand je l'ai lu. Je n'en reviens pas. Je n'en reviens pas que le premier ministre justifie cette baisse de la cote de crédit du gouvernement du Québec par les investissements en infrastructures et par les hausses de salaire en éducation et en santé, comme si c'était de la faute des travailleurs, travailleuses dans les services publics si le gouvernement du Québec a vu sa cote de crédit baisser. Pas un mot, évidemment, de la part du premier ministre sur les mauvais choix qu'il a faits, sur ses mauvaises priorités, sur le gaspillage, mais nous, on s'en rappelle, les Québécois s'en rappellent : SAAQclic, Nothvolt, troisième lien, etc. Et on est rendu dans les milliards de gaspillages d'argent des Québécois.

Moi, j'ai une question pour François Legault, le premier ministre du Québec : Qui va payer pour les choix de la CAQ? Qui va payer pour le gaspillage caquiste? Puis je demande aussi à François Legault : M. Legault, soyez transparent avec les Québécois et Québécoises. Dites-leur qui va payer pour ces mauvais choix et qui va payer pour l'austérité? Qui va faire les frais de l'austérité caquiste, puisque c'est là-dedans qu'on s'en va? Pour un gouvernement de gestionnaires et qui se dit un gouvernement de comptables, ce n'est pas fort, ce n'est pas fort du tout.

Il faudrait écouter les propositions qui sont faites. Ma collègue, Alejandra Zaga Mendez, avait proposé que le gouvernement arrête seulement de regarder la colonne des dépenses pour voir où il va couper, qu'il commence à regarder la colonne des revenus. D'ailleurs, Luc Godbout, qui n'est pas un économiste de gauche extrémiste, le dit lui-même : L'austérité n'est pas une fatalité, il est possible aussi d'aller regarder la colonne des revenus. Donc, nous sommes d'accord avec ça.

Un autre point important : aujourd'hui, c'est le 22 avril, donc c'est le Jour de la Terre. Il va y avoir des manifestations un peu partout à travers le Québec, dont une ici, à l'Assemblée nationale. Moi et mes collègues députés, on va être présents, parce qu'il faut se rappeler que la crise climatique n'est pas disparue avec l'arrivée de Trump, loin de là. Et d'ailleurs on va déposer, à Québec solidaire, une motion en lien avec le Jour de la Terre pour inviter le gouvernement à investir massivement en transport en commun. Investir dans les transports en commun, c'est bon pour l'économie, c'est bon aussi pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et pour la crise climatique. Donc, j'espère que le gouvernement de la CAQ et tous les députés de l'Assemblée nationale vont voter pour notre motion. Merci.

Journaliste : Vous parlez de regarder la colonne des revenus. Alors, vous avez souvent dit qu'il fallait imposer davantage les personnes les plus riches de la société. Est-ce qu'il faut élargir cette... comment dire, les hausses de taxes à d'autres catégories de Québécois, également?

Mme Ghazal : Au Québec, n'en déplaise à ceux qui pensent que ça n'existe pas, il existe, le 1 %, le 1 % le plus riche, et on ne va pas chercher l'argent là où il est. Il y a des gens qui ont plusieurs propriétés, qui ont des chalets, etc. Il est possible d'aller chercher l'argent là où il est. Et ce 1 % là existe, et le gouvernement, il décide que non, il veut faire payer les 99 % parce que, même s'il décide de ne pas baisser les impôts, de ne pas, pardon, augmenter les impôts, parce qu'il dit : Je ne veux pas que la classe moyenne puis les familles paient, bien, c'est parce qu'en désinvestissant dans nos services publics, en écoles, santé, services sociaux, il est en train d'appauvrir les 99 %.

Donc, nous, on va faire des propositions là-dessus très concrètes, ça s'en vient, pour aller chercher de l'argent dans les colonnes des revenus, alors que le gouvernement de la CAQ, qui est un gouvernement de comptables, on dirait qu'il regarde juste une colonne pis il ne regarde pas les revenus. Il y a deux colonnes. J'ai un bac en comptabilité et je me rappelle très bien, il y a deux colonnes dans un budget.

Journaliste : Je ne suis pas certain de vous suivre quand vous dites que vous êtes outrée parce que le premier ministre parle de la hausse des salaires des employés de l'État puis des infrastructures. C'est quand même ce que le communiqué de Standard and Poor dit pour expliquer en partie cette décote-là.

Mme Ghazal : Bien, je ne vais pas justifier ce qu'une agence de cote de crédit dit puis comment elle justifie ses décisions. Moi, je regarde ce que le gouvernement fait, puis M. Legault, il dit : Nous, on veut... on a augmenté les salaires, et c'était une bonne chose. C'est... Il faudrait qu'il fasse la même chose aussi pour les éducatrices en CPE qui, tout en travaillant pour nos enfants dans les CPE, sont obligées après ça d'aller dans les banques alimentaires ou certaines feraient plus d'argent en allant dans... travailler sur des grandes surfaces. Ça, c'est totalement inacceptable. Donc, si lui, il est... il trouve que c'est une bonne chose d'avoir augmenté puis qu'il maintient ça, bien, qu'il le fasse aussi pour les éducatrices en CPE. On sait que notre système est en train de partir.

Journaliste : ...c'est ça qui était écrit dans le communiqué.

Mme Ghazal : Oui, mais il se justifiait. Il faut aussi qu'il parle des mauvais choix qu'il a faits, le troisième lien. En même temps que l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont est en train de tomber en ruine, littéralement, le même jour, le gouvernement décide de débloquer 46 millions de dollars, ça, dans ses justifications, il n'en parle pas, pour un projet, alors qu'il n'y a même pas de plan, il n'y a rien. Pour l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, les plans sont là, tout est là. C'est quand même important, un hôpital, pour notre système de santé, pour offrir des soins à la population. Le gouvernement dit qu'il... Ça, il n'en parle pas.

Journaliste : Le cadre financier du gouvernement... du futur gouvernement, qu'il soit bleu ou rouge, va avoir des déficits, là. Est-ce... Et on promet de l'investissement dans les infrastructures. Est-ce qu'un gouvernement solidaire prendrait cet argent-là...

Mme Ghazal : L'argent du fédéral?

Journaliste : ...malgré les déficits?

Mme Ghazal : L'argent du fédéral, c'est de l'argent des Québécois et Québécoises, c'est nos impôts qui sont envoyés au fédéral et c'est nous ici qui avons besoin de cet argent-là pour investir notamment dans les infrastructures, notamment dans le transport en commun. Et, à date, à chaque fois que le gouvernement de la CAQ veut aller chercher de l'argent du fédéral, bien, il se fait fermer la porte au nez ou il ne reçoit pas suffisamment les montants qui sont nécessaires. Donc, j'espère que François Legault va faire tout ce qui est possible pour défendre les intérêts du Québec puis aller chercher notre argent.

Journaliste : Malgré les déficits?

Mme Ghazal : Bien, en ce moment, là, ce n'est pas à nous de nous... on a déjà notre déficit ici, on ne va pas se préoccuper du déficit du fédéral. On a besoin d'investissements. Les investissements en transport, ce n'est pas des coûts, par exemple en transport en commun, ou dans les hôpitaux, ou dans nos écoles, dans les infrastructures, c'est des investissements. Si on ne le fait pas aujourd'hui, si on ne met pas l'argent aujourd'hui, bien, plus tard ça va coûter beaucoup plus cher, et c'est ça qui est en train de se passer. En ce moment, pourquoi est-ce que ça coûte si cher, investir dans nos infrastructures, que le gouvernement décide de tirer la plug, notamment sur l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont? C'est parce qu'on n'a pas investi dans le passé, même pas dans l'entretien, et on a retardé les projets pour les déficits. Mais, pendant ce temps-là, on pellette la facture par en avant, et c'est... c'est toute la société qui paie pour ça.

Journaliste : Vous avez évoqué le transport en commun. Aujourd'hui, ce matin, sortait l'ATUQ, donc l'association des transporteurs urbains, donc toutes les sociétés de transport qui trouvent que le gouvernement va trop vite, en demande trop pour se conformer à l'électrification de transport en commun. Est-ce qu'on doit retarder ces échéanciers, ces cibles du gouvernement?

Mme Ghazal : Moi, j'invite le gouvernement et François Legault à écouter les sociétés de transport, de regarder c'est quoi, les solutions possibles. Oui, c'est important l'électrification des transports, des transports en commun, mais, après ça, des fois, le diable est dans les détails. Donc, c'est important qu'il soit à l'écoute de ces organisations-là. Mais ce qui est aussi très important, c'est que la CAQ investisse massivement en transport en commun. Là, en ce moment, le gouvernement, on a l'impression qu'il fait la guerre au transport en commun, il investit beaucoup plus dans les routes. Il faut inverser la tendance pour la suite. Ça, c'est fondamental.

Journaliste : Mme Ghazal, je reviens sur ce que vous avez dit mercredi en présence de M. Mélenchon. Vous avez tourné un peu autour du pot dans un discours où vous dénonciez l'extrême droite. Est-ce que vous considérez que M. Legault fait le lit de l'extrême droite au Québec?

Mme Ghazal : Ce que j'ai dit pendant cette conférence-là, c'est que la façon de François Legault de parler, par exemple, des questions d'immigration, où est-ce qu'il dit qu'on n'a plus de place dans nos écoles, ça coûte très cher dans nos services publics, il n'y a plus de logement partout, partout... Tous ces problèmes dans notre société qui existaient avant l'arrivée plus grande, là, des immigrants, il met tout ça sur leur dos. Ce genre de discours là, la façon que M. Legault le fait, divise la société. Puis, oui, ça fait le lit de mouvements plus extrêmes.

Ici, au Québec, là, on est encore préservés. On n'a pas de parti d'extrême droite comme Marine Le Pen à l'Assemblée nationale ou ailleurs. On est... On est une société où il y a le consensus qui est important, et c'est précieux, ça fait partie des valeurs québécoises, mais il ne faut pas qu'on dorme sur nos deux oreilles puis penser que tout va bien puis que jamais ces mouvements-là d'extrême droite, qui existent aux États-Unis, avec le président Trump, qui existent un peu partout dans les sociétés européennes, occidentales... que ça ne va pas venir aussi au Québec. Donc, il faut prévenir. Puis, pour prévenir, la façon dont on parle de l'immigration est importante, surtout que le gouvernement est en contradiction. D'un côté, il nous dit : Tous les problèmes du Québec en entier, c'est à cause des immigrants, je les aime, les immigrants, madame, là... Mme la cheffe parlementaire. Il me dit tout le temps : Tout va bien, je ne vous en veux pas comme personne issue de l'immigration, mais c'est quand même de leur faute si on vit toute cette pression-là. Mais, au même moment, ce même gouvernement-là est allé faire le tour du monde pour aller chercher des travailleurs étrangers temporaires. Nous, ce qu'on veut, c'est... Oui, il y a des défis avec l'immigration. Il faut qu'il y ait une immigration permanente, des gens qui ont juste envie d'apprendre le français et de contribuer. Et il y a une façon d'en parler. François Legault en parle mal.

Journaliste : Quand vous parlez de groupes plus radicaux, de M. Legault, vous parlez de groupes hostiles à l'intégration et l'immigration, de qui vous parlez précisément?

Mme Ghazal : Bien, en ce moment, comme je le dis, on est préservés, il n'y a pas... En fait, il y a des groupuscules...

Journaliste : ...dans les groupes d'extrême droite, aux côtés de Vladimir Poutine. Des groupes, donc, il y en a.

Mme Ghazal : Bien, il y a des mouvements plus de droite. Eux-mêmes se définissent... Nous, on est un parti de gauche, on est le seul parti de gauche au Québec. Il y a des partis qui se définissent comme de droite, il y a des faiseurs d'opinions aussi qui ont des opinions qui sont beaucoup plus fermées aux minorités, à l'immigration. Tout ça existe. Ce n'est pas représenté à l'Assemblée nationale.

Il ne faut pas qu'on dorme sur nos deux oreilles, il faut qu'on regarde ce qui se passe partout à travers le monde, ne serait-ce que ce qui se passe aux États-Unis, ce n'est pas loin. Le discours masculiniste qui nuit aux femmes, qui nuit aux droits des femmes, ce discours-là, on ne le fabule pas, il existe, et, malheureusement, il y a... il y a des groupes ici, plus petits, qui n'ont pas le pouvoir, mais qu'il faut qu'on soit comme élus, responsables, que, quand on parle des enjeux sensibles, comme d'immigration, des minorités de toutes sortes, des droits des femmes, qu'on en parle correctement pour ne pas faire le lit de ces mouvements, pour ne pas qu'ils viennent ici. C'est de la prévention, en fait.

Journaliste : ...dans le fond, Mme Ghazal, dans votre boussole, est-ce que ce sont des radicaux, là, les membres qui suivent le Parti conservateur du Québec?

Mme Ghazal : Je ne veux pas jeter des épithètes à tout le monde. C'est un parti de droite. Nous, on est un parti de gauche. C'est un parti plus de droite économique. Il y en a d'autres qui sont plus droite au niveau des valeurs, là, qui... par exemple, en matière d'immigration, et tout ça. Il y a tout ça qui existe, puis c'est sain dans une démocratie. On ne veut pas avoir tous des partis politiques pareils. Mais il existe des mouvements plus extrémistes qui... dont il faut faire attention.

Moi, j'implore M. Legault, je l'implore, quand il parle de ces enjeux-là, de faire attention, parce qu'il y a des... Moi, je suis arrivée au Québec, j'avais 10 ans. Mon identité québécoise est solide comme le roc, je me sens autant Québécoise que Palestinienne. Mais les plus jeunes, dont leur... la construction de leur identité est en train d'être faite, bien, ils sont sensibles à ce genre de discours là. Peut-être que François Legault ne s'en rend pas compte. Je fais juste l'informer de faire attention à la façon dont il en parle, c'est tout.

Journaliste : Amir Khadir fait campagne dans Repentigny, Amir Khadir fait campagne, dans Repentigny, pour Patrick Bonin, le Bloc. Est-ce que les solidaires devraient appuyer le Bloc?

Mme Ghazal : Amir Khadir est un citoyen libre, qui fait ses propres choix. Et nous, à Québec solidaire, notre ligne, notre ligne, à Québec solidaire, ne change pas. En ce qui concerne les élections fédérales, nous ne prenons pas position. Nous faisons confiance à la population, à tous les citoyens, toutes les citoyennes, y compris Amir Khadir, pour voter en leur âme et conscience.

Journaliste : L'orange est une couleur estivale, printanière.

Mme Ghazal : Est-ce que vous parlez de ce que je porte?

Journaliste : ...ce n'est pas une référence?

Journaliste : ...je veux juste épuiser le sujet, parce que vous êtes allée très loin par rapport à M. Legault et M. Roberge aussi. Parce que, quand vous avez parlé de toute cette droite-là, et d'extrême droite, parce que c'est ça que vous avez dit pendant votre discours, vous avez dit... est fondée sur la haine de l'autre, de cet étranger, de cette misère du monde, comme l'a dit, sans gêne... évidemment, vous parliez de M. Roberge. Sur le fond, là, vos propos, en quoi ils étaient différents de ceux de M. Bouazzi, là, il y a quelques mois?

Mme Ghazal : M. Jean-François Roberge, la façon qu'il a parlé de la misère du monde, moi, ça m'a blessée. Imaginez, moi, je suis porte-parole d'un parti politique, cheffe parlementaire à l'Assemblée nationale, et ça me blesse. J'essaie juste de voir comment est-ce que des jeunes... Puis j'en connais, là, on travaille avec eux, des jeunes Haïtiens, issus de l'immigration, nés ici au Québec. Ça les blesse. Peut-être que M. Jean-François Roberge, il ne s'en rend pas compte. Moi, je veux le sensibiliser. Je veux sensibiliser le gouvernement de la CAQ de faire attention. On n'est pas à une autre époque, là, dans les années 90, où ces enjeux-là étaient moins présents, dans les années 80, comme moi, quand je suis... je suis arrivée au Québec. Il existe un contexte mondial. Ce qu'on dit comme élus, nous devons le dire avec le sens des responsabilités.

Et je pense que M. Jean-François Roberge ne mesure pas le poids de ses mots, comme ministre de l'Immigration, en appelant des gens qui souffrent, qui ne sont pas... Il n'y a personne d'illégal, là, c'est des gens qui fuient un régime autoritaire, de Donald Trump, et on a juste besoin d'en parler de façon bienveillante. Après ça, on peut regarder les solutions. Après ça, on peut dire : Est-ce qu'on accueille beaucoup? Est-ce que d'autres provinces devraient en avoir? Comment est-ce qu'on fait ça? Oui, tout ça, c'est possible, on fait... On peut débattre du contenu et des idées, mais la façon de le faire, dans le contexte actuel, dans le monde occidental, de la montée des extrêmes droites, c'est très important de faire attention à ce qu'on dit.

Journaliste : ...par rapport à M. Bouazzi, il y a quelques mois?

Mme Ghazal : Bien, écoutez, ce que je dis. Écoutez ce que... Qu'est-ce que je suis dit... Qu'est-ce que je suis en train de dire? Ce discours-là blesse du monde. Il faut qu'il fasse attention. Nous sommes des élus, nous ne sommes pas des citoyens qui parlons dans notre salon, dans le privé. Il y a des gens qui écoutent, il y a des jeunes qui sont nés ici, au Québec. Je veux dire, Dany Laferrière aussi, là, il était venu ici, à l'Assemblée nationale, on l'honorait, et lui aussi, il a été blessé par ce discours-là puis il a dit de faire attention. Puis il ne s'est pas gêné de venir à l'Assemblée nationale. Et M. Jean-François Roberge l'a applaudi, c'est une bonne chose, quand il est venu à l'Assemblée nationale au salon rouge. Maintenant, juste de faire attention. Ces discours-là, sur l'immigration, il ne faut pas diviser. Moi, ce que je veux, à Québec solidaire, ce qu'on veut, c'est créer des ponts entre la majorité et les minorités et non pas diviser la minorité... les minorités et la majorité.

Journaliste : Le décès du pape François, ça vous inspire quoi?

Mme Ghazal : Oui, bien qu'on soit chrétien ou pas, les valeurs universelles du pape François sont... peuvent être inspirantes pour tout le monde. Moi, je me rappelle très bien, et j'ai été très touchée par son appel à un cessez-le-feu à Gaza, par aussi sa préoccupation extrêmement importante pour les migrants et les réfugiés. Lui, il avait de l'empathie pour, justement, cette misère du monde qu'il voulait qu'on accueille avec bienveillance. Donc, qu'on soit chrétien ou pas, c'est... ce sont des valeurs universelles, des valeurs humanistes qui nous touchent tous. Puis mes condoléances à toutes les... tous les chrétiens du Québec et partout à travers le monde.

Journaliste : Merci.

Journaliste : What did you think of the Government's response to the downgrading of the credit rating?

Mme Ghazal : Yes. Well, I think that M. Legault was a little bit panicked about this «décote». And what's important is that he stop justifying this by the investment in the infrastructure and by the increasing of the salary for people working in the public service. The bad result of the Government of the CAQ is because it bad priorities. The Government put a lot of money in bad projects like Northvolt, «troisième lien», and also the... comment on dit «gaspiller»?

Journaliste : Waste?

Mme Ghazal : Yes. And they also waste money in SAAQclic and this is the choices of the Government of the CAQ. So, what we ask François Legault is to stop only reducing the expenses, but also to look at the revenue and to see how the 1 % people can also make... put money to have better results for the public finance.

Journaliste : What did you make of him going to the hockey game? There is a debate that night, if I'm not mistaking, and this news was coming out, the credit score... credit rating was coming out. What do you think about that?

Mme Ghazal : Well, it's his choice. I don't manage his agenda. But what's very important is that he make sure to make the good decision, and the good decision for this bad news for the economy of Québec is to take the revenue to see where we can have more revenue for the Government to be able to invest in our public services and in our public infrastructures.

La Modératrice : Merci.

Mme Ghazal : Merci.

(Fin à 11 h 18)

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