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Point de presse de M. Guillaume Cliche-Rivard, leader parlementaire du deuxième groupe d’opposition

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Thursday, May 1, 2025, 11 h 22

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures vingt-deux minutes)

M. Cliche-Rivard : Merci beaucoup. Je vais prendre vos questions, en fait.

Journaliste : Bien, M. Legault, on a entendu tout à l'heure ce qu'il a dit à propos de Québec solidaire, mais, dans le corridor, il nous a dit que Québec solidaire, en refusant hier la motion qui avait été présentée, était devenu un parti extrémiste sous la gouverne de Mme Ghazal.

M. Cliche-Rivard : Moi, ce que je vois, c'est un premier ministre un peu désespéré, là, qui cherche par tous les moyens à changer le narratif. Ça fait des très mauvaises semaines que le premier ministre vient de vivre. Parlons de SAAQclic. Parlons de Northvolt. Maintenant, parlons de Maisonneuve-Rosemont. Les Québécois et les Québécoises voient à tous les jours un gouvernement qui s'enfonce dans des scandales puis dans des fiascos. Là, le premier ministre aujourd'hui, là, cherche une façon de détourner la discussion, puis c'est tout ce que je vois là-dedans.

Journaliste : Mais pourquoi vous n'avez pas accepté la motion hier qui disait que, grosso modo... qui dénonçait le fait que des syndicats soient allés manifester devant la résistance de M. Boulet?

M. Cliche-Rivard : Qu'on soit très clairs, ce sont des gestes qu'on désapprouve. Je n'appuie pas du tout et je dénonce le fait que des manifestants se soient présentés à la maison personnelle du ministre. Cependant, ceci n'a rien à voir avec une tactique syndicale. Les syndicats n'ont rien à voir là-dedans. Ce sont des individus, des travailleurs qui ont pris cette décision-là. Nous, on a fourni des amendements très clairs à la CAQ pour qu'on dénonce tous ensemble, conjointement, ces actions-là. Mais les syndicats, les centrales syndicales n'avaient absolument rien à voir avec ça. La CAQ le sait très bien. Ils ont refusé les amendements. Donc, ils sont responsables. Essentiellement parlant, ils essaient de monter en épingle une histoire qui n'existe pas pour changer le narratif.

Ce que les Québécois et Québécoises voient, c'est qu'il pleut dans Maisonneuve-Rosemont. Ce qu'ils voient, c'est que le courant a lâché, que les labos ne sont pas repartis à matin, que des opérations d'urgence sont reportées puis que le gouvernement s'entête à ne pas faire Maisonneuve-Rosemont. Donc, c'est une tentative très claire du premier ministre d'essayer de changer le narratif sur son bilan, qui est catastrophique.

Journaliste : Donc, vous avez essayé de faire changer la motion pour qu'elle soit acceptable à vos yeux, là?  

M. Cliche-Rivard : Tout à fait. Ça me fera un grand plaisir de vous partager ce qu'on a... ce qu'on a proposé puis ce qu'on a mis de l'avant. Il est bien évident, là, que j'ai une énorme sympathie pour la famille et les proches du ministre. On est tous des humains ici, là, on est tous des parents, on est tous des individus. Et mon collègue Alexandre Leduc a même appelé M. Boulet pour lui partager ses sentiments. Ils savent très bien ce qu'il en est.

Là, ce que le ministre essaie de faire, c'est d'utiliser ça dans à sa négociation sur son projet de loi n° 89, qui, par ailleurs, le 1er mai, là, s'attaque au droit de grève fondamental des travailleurs, et on dépose une motion qui vise à reconnaître le futur équilibre entre le droit des travailleurs puis le droit des employeurs. Honnêtement, si ça, ce n'est pas un pied de nez, si ça, ce n'est pas une tentative ironique de blague envers le milieu des travailleurs qui se mobilise contre son projet de loi, je ne sais pas ce que c'est.

Donc, malheureusement, là, tout ça, là, c'est une tentative de diversion d'un premier ministre qui cherche désespérément à faire changer le narratif sur ses années et son fiasco désastreux.

Journaliste : ...que M. Boulet utilise ça sciemment...

M. Cliche-Rivard : Non.

Journaliste : Bien, c'est ce que vous avez dit, là : Le ministre essaie d'utiliser ça dans son projet de loi.

M. Cliche-Rivard : Moi, ce que je dis, c'est qu'il y a toujours un contexte à une motion. Le contexte existe, puis on n'est pas capable... c'est impossible de ne pas considérer le contexte dans le travail qu'on fait. Le ministre, là, moi, je ne les connais pas, ses intentions, je ne suis pas dans sa tête, je ne suis pas dans... sur sa chaise, mais, pour moi, personnellement comme individu, il m'est impossible de retirer le contexte de ce qui se passe. Et donc j'en tire la conclusion que, dans le contexte, moi, je ne pouvais pas appuyer cette motion-là. On a fourni des amendements tout à fait raisonnables. Ils ont décidé de le refuser. Après, c'est à eux de répondre sur pourquoi ils ont refusé des amendements tout à fait justifiés et raisonnables. Ça, ça leur appartient.

Journaliste : Merci.

M. Cliche-Rivard : Bonne journée.

(Fin à 11 h 27)

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