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Point de presse de Mme Michelle Setlakwe, leader parlementaire de l’opposition officielle

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le mercredi 10 septembre 2025, 16 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Seize heures deux minutes)

Mme Setlakwe : Bonjour. Bien, nous sommes ici pour réagir à ce remaniement. Ce remaniement ne changera pas le fond des choses. La CAQ est déconnectée et a déjà perdu la confiance des Québécoises et des Québécois.

Je cède la parole à notre chef, Pablo Rodriguez.

M. Rodriguez (Pablo) : Merci beaucoup, Michelle. Alors, avec ce remaniement, François Legault nous sert du réchauffé. François Legault nous dit qu'il s'intéresse aux PME ou qu'il va s'intéresser aux PME, alors qu'il a tout donné aux compagnies étrangères. Il a eu sa chance. Il n'est pas crédible.

François Legault nous dit qu'il va améliorer l'efficacité de l'État, alors qu'il a fait exploser le nombre de fonctionnaires. Il a eu sa chance. Il n'est pas crédible. François Legault nous dit qu'il va livrer des services aux Québécois, qu'il va mieux livrer les services aux Québécois alors qu'il n'y a rien, il n'y a rien qui marche au Québec. Il a eu sa chance. Il n'est pas crédible.

En gros, ce qu'il nous dit, c'est qu'il propose de trouver des solutions aux problèmes qu'il a lui-même créés. Alors, il a échoué, et sa camisole de force, bien, c'est lui-même qui l'a tricotée.

Journaliste : Comment vous avez réagi quand il a interpelé Mme Duranceau en parlant de Cruella?

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, moi, je ne trouve pas que c'est un compliment, en tout cas, mais ce sera à lui d'expliquer ses propos.

Journaliste : ...

Mme Setlakwe : Très maladroit. On pouvait lire dans le visage de Mme Duranceau de la déception.

Journaliste : Qu'est-ce que vous demandez maintenant, à ce nouveau Conseil des ministres là? Je comprends que vous trouvez qu'il n'y a pas beaucoup de changement, mais c'est quoi, vos demandes?

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, un, l'imputabilité, ce serait déjà bien, parce que, si on regarde ce qui s'est passé avec SAAQclic, il n'y a aucun ministre qui a vu ou entendu quoi que ce soit. Le chef de cabinet de M. Legault n'a pas vu ou entendu quoi que ce soit, et M. Legault lui-même n'a pas vu ou entendu quoi que ce soit. C'est peut-être comme ça partout à l'intérieur du gouvernement. Alors, on demande de l'imputabilité.

L'autre chose, c'est qu'il y ait un minimum de choses qui marchent au Québec. Vous avez un déficit de 14 milliards de dollars, vous avez des hôpitaux qui tiennent avec de la broche, une rentrée scolaire supercompliquée, dans l'insécurité à la fois pour nos jeunes, pour les parents, pour les professeurs. J'espère qu'il y a quelque chose qui va marcher mieux.

Journaliste : ...beaucoup de membres du Conseil des ministres qui sont reconfirmés dans leurs fonctions, tu sais, beaucoup des visages qui étaient là en 2002 puis même en 2008 qui restent dans ce Conseil des ministres là, même s'ils ont de nouvelles responsabilités. Donc, à ce compte-là, est-ce qu'il n'aurait pas été préférable de procéder à ce remaniement plus tôt? Parce que, là, les travaux sont reportés.

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, en fait, ils auraient pu, ils auraient pu le faire le mois passé, deux mois auparavant, bien avant que la Chambre soit... que l'Assemblée nationale soit convoquée. Non. Il a attendu. Et, en attendant, et parce qu'il a attendu, bien, il vient reporter l'ouverture des travaux.

Moi, je pense que c'est plus parce qu'il a peur de répondre aux questions. Je pense qu'il a peur de répondre aux questions de notre cheffe parlementaire, Marwah Rizqy, il a peur de répondre aux questions de notre leader parlementaire et de l'équipe libérale, mais il y a... il y a un détournement de démocratie, là. Il y a un problème lorsque l'on ferme l'Assemblée nationale, le Parlement, pour servir ses propres intérêts. Il aurait pu le faire bien avant.

Journaliste : Et vous pensez quoi de ce que... Les syndicats que j'ai rencontrés tout à l'heure, dans le hall, le voient comme une déclaration de guerre, là, quand M. Legault a dit, hein, dans son discours qu'il faut réformer le régime syndical.

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, ça ne serait pas la première déclaration de guerre de M. Legault. On peut penser aux médecins, on peut penser, à certains moments, aux professeurs aussi. Et ce n'est jamais... ce n'est jamais la faute de M. Legault, hein? C'est... C'est toujours la faute de quelqu'un s'il y a quelque chose qui ne fonctionne pas : c'est soit la faute des médecins, des professeurs, du fédéral, des syndicats, et ainsi de suite.

Moi, je pense qu'il faut changer le climat au Québec. Il faut arrêter de pointer du doigt. Et, le premier job d'un premier ministre, ce n'est pas de diviser sa population. C'est de l'unir. Et, là-dessus, il a failli, il a vraiment failli.

Journaliste : Merci.

Le Modérateur : Merci. Je vous demanderais juste de faire le... en anglais, s'il vous plaît.

M. Rodriguez (Pablo) : So, with this shuffle, François Legault gives us exactly the same thing we had before. This changes nothing.

He says that he's going to do something for small and medium size businesses when he gave everything to big, you know, foreign companies. He had his chance. He's not credible.

He says that he wants a more efficient State, where he… well, you saw the numbers of public servants increase by a lot. So, he had his chance, and he failed.

He says that he's going to better deliver services to Quebeckers, but if you think about it, there's nothing that's working in Québec, actually. So, he had his chance and he's not credible.

So, if you look at it one way, he says : I'm going to find solutions to the problems that I created myself. He's not credible at all.

Le Modérateur : Merci beaucoup.

(Fin à 16 h 08)

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