Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.
(Seize heures deux minutes)
Mme Setlakwe : Bonjour. Bien,
nous sommes ici pour réagir à ce remaniement. Ce remaniement ne changera pas le
fond des choses. La CAQ est déconnectée et a déjà perdu la confiance des
Québécoises et des Québécois.
Je cède la parole à notre chef, Pablo
Rodriguez.
M. Rodriguez (Pablo) : Merci
beaucoup, Michelle. Alors, avec ce remaniement, François Legault nous sert du
réchauffé. François Legault nous dit qu'il s'intéresse aux PME ou qu'il va s'intéresser
aux PME, alors qu'il a tout donné aux compagnies étrangères. Il a eu sa chance.
Il n'est pas crédible.
François Legault nous dit qu'il va
améliorer l'efficacité de l'État, alors qu'il a fait exploser le nombre de
fonctionnaires. Il a eu sa chance. Il n'est pas crédible. François Legault nous
dit qu'il va livrer des services aux Québécois, qu'il va mieux livrer les
services aux Québécois alors qu'il n'y a rien, il n'y a rien qui marche au
Québec. Il a eu sa chance. Il n'est pas crédible.
En gros, ce qu'il nous dit, c'est qu'il
propose de trouver des solutions aux problèmes qu'il a lui-même créés. Alors,
il a échoué, et sa camisole de force, bien, c'est lui-même qui l'a tricotée.
Journaliste : Comment vous
avez réagi quand il a interpelé Mme Duranceau en parlant de Cruella?
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
moi, je ne trouve pas que c'est un compliment, en tout cas, mais ce sera à lui
d'expliquer ses propos.
Journaliste : ...
Mme Setlakwe : Très
maladroit. On pouvait lire dans le visage de Mme Duranceau de la déception.
Journaliste : Qu'est-ce que
vous demandez maintenant, à ce nouveau Conseil des ministres là? Je comprends
que vous trouvez qu'il n'y a pas beaucoup de changement, mais c'est quoi, vos
demandes?
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
un, l'imputabilité, ce serait déjà bien, parce que, si on regarde ce qui s'est
passé avec SAAQclic, il n'y a aucun ministre qui a vu ou entendu quoi que ce
soit. Le chef de cabinet de M. Legault n'a pas vu ou entendu quoi que ce soit,
et M. Legault lui-même n'a pas vu ou entendu quoi que ce soit. C'est peut-être
comme ça partout à l'intérieur du gouvernement. Alors, on demande de l'imputabilité.
L'autre chose, c'est qu'il y ait un
minimum de choses qui marchent au Québec. Vous avez un déficit de 14
milliards de dollars, vous avez des hôpitaux qui tiennent avec de la broche,
une rentrée scolaire supercompliquée, dans l'insécurité à la fois pour nos
jeunes, pour les parents, pour les professeurs. J'espère qu'il y a quelque
chose qui va marcher mieux.
Journaliste : ...beaucoup de
membres du Conseil des ministres qui sont reconfirmés dans leurs fonctions, tu
sais, beaucoup des visages qui étaient là en 2002 puis même en 2008 qui restent
dans ce Conseil des ministres là, même s'ils ont de nouvelles responsabilités.
Donc, à ce compte-là, est-ce qu'il n'aurait pas été préférable de procéder à ce
remaniement plus tôt? Parce que, là, les travaux sont reportés.
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
en fait, ils auraient pu, ils auraient pu le faire le mois passé, deux mois
auparavant, bien avant que la Chambre soit... que l'Assemblée nationale soit
convoquée. Non. Il a attendu. Et, en attendant, et parce qu'il a attendu, bien,
il vient reporter l'ouverture des travaux.
Moi, je pense que c'est plus parce qu'il a
peur de répondre aux questions. Je pense qu'il a peur de répondre aux questions
de notre cheffe parlementaire, Marwah Rizqy, il a peur de répondre aux
questions de notre leader parlementaire et de l'équipe libérale, mais il y a...
il y a un détournement de démocratie, là. Il y a un problème lorsque l'on ferme
l'Assemblée nationale, le Parlement, pour servir ses propres intérêts. Il
aurait pu le faire bien avant.
Journaliste : Et vous pensez
quoi de ce que... Les syndicats que j'ai rencontrés tout à l'heure, dans le
hall, le voient comme une déclaration de guerre, là, quand M. Legault a dit,
hein, dans son discours qu'il faut réformer le régime syndical.
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
ça ne serait pas la première déclaration de guerre de M. Legault. On peut
penser aux médecins, on peut penser, à certains moments, aux professeurs aussi.
Et ce n'est jamais... ce n'est jamais la faute de M. Legault, hein? C'est...
C'est toujours la faute de quelqu'un s'il y a quelque chose qui ne fonctionne
pas : c'est soit la faute des médecins, des professeurs, du fédéral, des
syndicats, et ainsi de suite.
Moi, je pense qu'il faut changer le climat
au Québec. Il faut arrêter de pointer du doigt. Et, le premier job d'un premier
ministre, ce n'est pas de diviser sa population. C'est de l'unir. Et,
là-dessus, il a failli, il a vraiment failli.
Journaliste : Merci.
Le Modérateur : Merci. Je
vous demanderais juste de faire le... en anglais, s'il vous plaît.
M. Rodriguez
(Pablo) :
So,
with this shuffle, François Legault gives us exactly the same thing we had
before. This changes nothing.
He says that he's going
to do something for small and medium size businesses when he gave everything to
big, you know, foreign companies. He had his chance. He's not credible.
He says that he wants a
more efficient State, where he… well, you saw the numbers of public servants
increase by a lot. So, he had his chance, and he failed.
He says that he's going
to better deliver services to Quebeckers, but if you think about it, there's nothing that's working in
Québec, actually. So, he had his chance and he's not credible.
So, if you look at it one
way, he says : I'm going to find solutions to the problems that I created
myself. He's not credible at all.
Le Modérateur
: Merci
beaucoup.
(Fin à 16 h 08)