L'utilisation du calendrier requiert que Javascript soit activé dans votre navigateur.
Pour plus de renseignements

Accueil > Actualités et salle de presse > Conférences et points de presse > Point de presse de Mme Geneviève Guilbault, ministre des Affaires municipales

Recherche avancée dans la section Actualités et salle de presse

La date de début doit précéder la date de fin.

Point de presse de Mme Geneviève Guilbault, ministre des Affaires municipales

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le mardi 30 septembre 2025, 13 h

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Treize heures quatre minutes)

Le Modérateur : Bonjour à tous. Bienvenue à cette conférence de presse. Aujourd'hui, nous sommes en présence de Mme Geneviève Guilbault, ministre des Affaires municipales, M. Guillaume Tremblay, président de l'Union des municipalités du Québec et maire de Mascouche, ainsi que de M. Michaël Pilote, membre du conseil d'administration de la Fédération québécoise des municipalités et maire de Baie-Saint-Paul. À tour de rôle, il prendra la parole, suite au tour de parole, il y aura une période de questions. Mme la ministre.

Mme Guilbault :Oui. Merci... Bonjour, tout le monde. Merci de vous être rendus disponibles à si courte échéance pour cette communication. Vous le voyez, mon collègue l'a nommé, je suis en présence de représentants de nos deux principales unions municipales, M. Tremblay, qui est président de l'UMQ et maire de Mascouche, et M. Pilote, qui est membre du CA de la Fédération québécoise des municipalités et maire de Baie-Saint-Paul. Et on est tous ici devant vous ce matin et, moi, évidemment qui suis ministre des Affaires municipales.

Donc, on joint notre voix, ce matin, ici, devant vous, pour rappeler le contexte particulier et problématique dans lequel on se trouve actuellement. Vous le savez, le 25 septembre... dernier, pardon, il y a une grève qui a été annoncée par Postes Canada, donc, une grève fédérale, une décision fédérale qui a des impacts majeurs sur la vie des citoyens, notamment des citoyens du Québec, mais de tous les citoyens, et en particulier dans le contexte où, nous, on est en élections municipales, ici au Québec depuis le 19 septembre dernier. Donc, l'objectif aujourd'hui de notre présence, c'est de lancer un appel d'unir les voix du Québec municipal, provincial pour lancer un appel au gouvernement fédéral et aux syndicats de Postes Canada de trouver rapidement une solution pour faire en sorte qu'on ne va pas altérer la démocratie municipale, la participation citoyenne à l'élection municipale qui est en cours, parce que la transmission des avis électoraux, vous savez, les petits cartons qu'on reçoit chez soi, qui nous indiquent où voter, quand voter, qui confirment notre adresse, et tout ça, qui nous permettent de valider qu'on est sur la liste électorale et qui nous indique clairement où et quand voter. C'est un outil de communication et de mobilisation électorale extrêmement important au Québec, les gens sont habitués de recevoir ce carton-là.

Alors, on demande au gouvernement fédéral et au syndicat de Postes Canada de se mettre en mode solution, idéalement de faire en sorte de distribuer ces cartons-là électoraux malgré le contexte de la grève, donc de faire une exception pour les cartons électoraux et pour, je l'ai dit, là, la distribution d'un outil de communication et de mobilisation citoyenne, excessivement important. C'est la raison pour laquelle on est devant vous ce matin, parce que la démocratie municipale, provinciale, fédérale, toute la démocratie est extrêmement importante. On le sait, le taux de vote dans une élection, c'est déterminant. Évidemment, c'est un facteur important de représentativité puis de démocratie, mais c'est quelque chose qu'on veut encourager et qu'on veut favoriser par tous les moyens possibles, le taux de participation aux élections.

Alors, on demande encore une fois au gouvernement fédéral et au syndicat de Postes Canada de se mettre en mode solution, tout comme nous, on le fait, ici. Parce qu'à côté de ça, ça nous oblige à développer des alternatives. On a eu une rencontre ce matin. J'ai eu une discussion avec le Directeur général des élections, qui est, comme vous le savez, une organisation à 100 % indépendante, qui relève de l'Assemblée nationale du Québec, donc qui gère les élections au Québec, qui prend ses propres décisions dans des contextes exceptionnels, notamment comme celui qu'on vit en ce moment, donc rendra ses décisions et prendra ses orientations par rapport à cette situation-là. Mais, nous, de façon proactive, ici ce matin, unissons nos voix très clairement pour demander au fédéral et au syndicat de Postes Canada de prendre leurs responsabilités, de tenir compte de ce contexte d'urgence électorale municipale qu'on a ici, au Québec, et de faire en sorte de distribuer les cartons et de favoriser la participation des Québécois à une élection qui va être déterminante pour la suite de nos communautés.

Et, là-dessus, je vais passer la parole à mon collègue M. Tremblay.

M. Tremblay (Guillaume) : Bien, merci beaucoup, Mme la ministre. Tout d'abord, vous avez dit : Point de presse rapide ce matin, bien, merci beaucoup de votre ouverture et d'avoir agi aussi rapidement que ça. C'est très, très apprécié de la part de l'Union des municipalités du Québec, par le monde municipal.

Rapidement de vous dire la réalité terrain présentement. C'est qu'il y a une élection qui s'en vient rapidement. Il faut savoir qu'au Québec, bien, les gens, des fois, des personnes âgées dans des résidences, des gens un peu partout au Québec, bien, ils l'attendent, ce carton-là. Ils l'attendent pour confirmer, bien sûr, qu'ils sont sur la liste électorale. Il faut savoir qu'au Québec, pour pouvoir voter, il faut être sur la liste électorale. On ne peut pas s'ajuster à la dernière minute sur la liste comme au fédéral. Donc, pour nous, c'est vraiment important.

Donc, on demande aujourd'hui... Notre objectif, c'est n'est pas de s'ingérer dans un conflit qui existe entre Postes Canada et ses employés, très loin de là, mais on demande que ça devienne un service essentiel. Pour nous, c'est plus qu'important, mais surtout pour pouvoir mobiliser puis s'assurer d'avoir une participation active aux prochaines élections municipales.

Donc, je vous remercie encore, Mme la ministre. Très apprécié de votre part de l'avoir fait rapidement. Maintenant, je vais céder la parole à mon collègue de Baie-Saint-Paul. La parole est à toi.

M. Pilote (Michaël) : Merci, M. Tremblay. Je ne répéterai pas non plus tout ce que Mme la ministre et M. Tremblay ont mentionné, mais je pense que c'est important, la démocratie. On ne le dira jamais assez. On est chanceux d'être dans une société à laquelle on peut avoir droit de vote, hein. Ce n'est pas partout comme ça sur la planète. Donc, d'avoir la démocratie, on doit chérir ce droit-là.

Et, en même temps, les dirigeants syndicaux, eux aussi, hein, sont élus, lorsqu'ils doivent avoir l'approbation de leurs membres pour les représenter vis-à-vis le gouvernement fédéral. Donc, on leur demande... on leur tend la main, en fait, de pouvoir... justement avec le gouvernement fédéral, pouvoir arriver, du moins, pour être en mesure de... que les différents cartons postaux électoraux puissent être distribués à la grandeur du Québec. Puisque, même si on y va avec les réseaux sociaux, si on se déplace en porte-à-porte, on ne sera pas capables de rejoindre malheureusement tout le monde. Donc, on ne veut pas s'immiscer, comme ça a été déjà mentionné, dans le processus de négociation entre le gouvernement canadien et la partie syndicale. Mais, à tout le moins, on aimerait que les cartons puissent être distribués, puisque ce n'est quand même pas rien, une élection, là, qui arrive à tous les quatre ans sur la scène municipale.

Et, en même temps, on remercie aussi Mme la ministre, qui nous a réunis ce matin pour qu'on puisse discuter les deux, l'Union des municipalités du Québec et la Fédération québécoise des municipalités, ainsi que le ministère pour, justement, qu'on en arrive à des propositions. Merci.

Le Modérateur : ...nous allons maintenant passer à la période des questions sous format d'une question et d'une sous-question.

Journaliste : Bonjour à tous. Est-ce que vous demandez au fédéral d'adopter une loi spéciale pour imposer le retour au travail?

Mme Guilbault :Pardon? Excusez. J'ai mal...

Journaliste : Est-ce que vous demandez au fédéral... une loi spéciale pour imposer le retour au travail?

Mme Guilbault :Non. Bien, comme disait M. Tremblay, loin de nous l'idée de s'ingérer dans ce conflit-là. On comprend très bien que le gouvernement fédéral doit gérer une situation qui relève de sa responsabilité. Il y a un enjeu, il y a une grève, et ce n'est pas à nous, là, de se mêler de ça ni de choisir les moyens ou l'issue de ce conflit-là, pas du tout, pas du tout, pas du tout. Mais il existe quand même des leviers à leur disposition pour faire en sorte, par exemple, de pouvoir distribuer les cartons électoraux. Nous, on est beaucoup là-dessus parce que c'est une habitude qu'ont les Québécois de recevoir chez eux le carton de participation avec les informations très clairement. Donc, dans une situation où on placerait le fardeau sur les Québécois d'aller chercher par eux-mêmes l'information, on pense que ça pourrait altérer peut-être éventuellement la participation. On souhaite que non, mais on veut mettre toutes les chances de notre côté. C'est pour ça que c'est l'exemple qu'on utilise avec vous ce matin, de s'assurer de pouvoir distribuer au moins les cartons électoraux puis de favoriser le taux de vote, qui, déjà, vous le savez, à chaque élection, ça revient, la question, le taux de vote, il faut favoriser puis encourager le plus possible la participation.

Journaliste : ...une question. Bien, la personne qui sera le plus à l'aise de répondre, mais ce serait quoi la date limite à laquelle il faudrait qu'il y ait une entente pour limiter le plus possible les dégâts, considérant que les élections municipales arrivent rapidement?

Mme Guilbault : Bien, la date... Je ne sais pas si vous avez... Bien, c'est ça, le plus rapidement...

M. Tremblay (Guillaume) : Je peux y aller, mais le plus rapidement possible. Pourquoi? Parce qu'il faut savoir qu'on a au Québec puis dans chacune des municipalités, le directeur général des élections locales, donc, qui est en train de se préparer. Donc, je pense qu'il faut leur dire le plus rapidement possible parce qu'au bout de la ligne c'est des employés municipaux, c'est des gens qui vont mettre du temps, peut-être, à faire autre chose au lieu de préparer ces cartons-là. Donc, s'il vous plaît... Puis, tu sais, c'est un gros bon sens. Moi, je suis complètement d'accord avec quand la ministre dit... Puis il y en a... il y en a d'autres... il y a d'autres situations comme ça qui est arrivé au Québec. Par exemple, le syndicat, avec... Postes Canada a décidé que le chèque prioritaire, bien, c'était le 1er, il était livré.

Donc, nous, on pense que la démocratie, c'est quelque chose d'important. D'ailleurs, dans le monde syndical, il y a des élections, aussi, pour des postes clés. Donc, nous, de notre côté, on pense que la démocratie, c'est important dans chacune des localités au Québec, puis on demande, s'il vous plaît, à Poste Canada de travailler en collaboration avec le syndicat des postiers pour nous assurer d'arriver à un consensus et une réussite pour avoir une participation extrême aux élections municipales qui s'en viennent.

Le Modérateur : ...de vous présenter ainsi que le nom de votre média.

Journaliste : Bonjour. Patrick Bellerose. Bonjour à tous... Patrick Bellerose, Journal de Montréal. Bonjour à tous. M. Tremblay y a répondu un petit peu, mais, Mme Guilbault, j'aimerais vous entendre quand même. Vous dites : Postes Canada a des alternatives pour distribuer quand même le carton? Comment ça pourrait fonctionner? Est-ce qu'on peut exiger la distribution du carton malgré une grève en cours?

Mme Guilbault :Non, bien, sur les moyens, il existe des possibilités, là, à travers les lois, à travers les pouvoirs du gouvernement fédéral, à travers, aussi, la bonne volonté, j'irais jusqu'à dire, du syndicat, tu sais. Puis c'est une question de gros bon sens, c'est un appel au gros bon sens. On comprend qu'il y a une grève, on comprend qu'il y a un enjeu, on ne veut pas s'en mêler. On a déjà, chacun, nos enjeux à régler, à tous les niveaux, je pense.

Donc, l'idée, ce n'est pas de s'ingérer là-dedans, mais c'est de dire : le gros bon sens veut que la participation citoyenne à une élection, quel que soit le palier de gouvernement, soit une priorité commune à toutes les sociétés et à tous les paliers de gouvernement, alors donnons-nous les moyens de la favoriser. Cette fois-ci, c'est une élection municipale, et faisons en sorte, au moins, de pouvoir épargner les cartons électoraux de ce conflit-là qui est en cours, qui, par ailleurs, encore une fois, n'est pas de notre responsabilité. Donc, il existe des moyens dans les lois, il existe des pouvoirs dans un gouvernement fédéral, alors... et il existe le gros bon sens dans les syndicats. Donc, il y a des solutions.

Journaliste : Le moyen du gouvernement, c'est uniquement la loi spéciale? Il n'y a pas d'autres moyens du gouvernement à sa disposition?

Mme Guilbault :Bien, il faudrait leur poser la question sur l'existence des divers moyens dont un ministre peut disposer à travers une loi et l'existence de... des options qui sont à la disposition d'un syndicat qui se retrouve dans un conflit de travail. Mais, tu sais, il faut faire attention. Nous... ce n'est pas à nous... ce n'est pas à un autre palier de gouvernement de venir étaler un peu les réflexions ou les options d'un gouvernement qui n'est pas le nôtre. Moi, ce que je dis, c'est que des solutions existent, et je pense qu'on pourrait avoir une position commune, on pourrait avoir un objectif commun avec le fédéral, le provincial, le municipal, de dire : on veut protéger la participation citoyenne, on va faire en sorte, au moins, d'acheminer les cartons électoraux. Et, par ailleurs, le reste demeure de la responsabilité du gouvernement fédéral.

Journaliste : Votre gouvernement parle beaucoup d'efficacité de l'État ces jours-ci. J'aimerais vous entendre, là. Depuis les défusions, il y a eu une multiplication des paliers municipaux, par exemple, les conseils d'arrondissement, les mairies d'arrondissement. Est-ce qu'il y a une réflexion dans votre gouvernement pour venir éliminer des paliers municipaux comme ça?

Mme Guilbault :Non, là, on n'est pas dans un débat de fusions ou défusions, mais vous avez raison, il y a un certain nombre de municipalités au Québec... Moi, je suis beaucoup dans l'efficacité, aussi, en termes d'économies d'échelle. Donc, tout ce qui peut être regroupement, que ce soit... oui, ça peut être des fusions de municipalités, mais ça peut être des regroupements de services aussi. Donc, c'est une discussion que je compte avoir avec mes collègues qui sont en élection, là, c'est le propos aujourd'hui, donc, en novembre, on va se rasseoir et on va avoir des discussions sur les moyens concrets d'être plus efficaces puis d'économiser de l'argent, parce qu'on a tous besoin d'argent aussi puis on ne peut pas aller... dans la... piger dans la poche des... du même contribuable. Donc, tout ce qui favorise les regroupements, pour moi, c'est une bonne chose. Après ça, on pourra avoir la discussion.

Journaliste : En général, les fusions se font de façon volontaire. Est-ce que votre gouvernement va exiger des fusions, si c'est nécessaire?

Mme Guilbault :Non, non, pas du tout. Mais il existe déjà des programmes pour les fusions volontaires. Nous, le ministère, sommes partenaires. Des fois, on fait... on documente, on accompagne des municipalités qui manifestent un intérêt, mais qui veulent voir un petit peu les tenants et aboutissants de le faire ou de ne pas le faire. C'est déjà quelque chose qui existe.

Le Modérateur : Parfait. M. Gosselin.

Journaliste : Oui, Pierre-Antoine Gosselin, de TVA Nouvelles, LCN. Petite question, puis c'est vraiment technique, mais est-ce que ça touche tous les Québécois, là, quand on parle «au Québec», ou seulement que les Québécois qui sont inscrits sur la liste électorale? Est-ce que vous avez une approximation de combien de personnes ça peut toucher?

M. Tremblay (Guillaume) : Toutes les... du Québec sont touchées.

Mme Guilbault :Oui, c'est ça, c'est tous les électeurs du Québec inscrits sur la liste. Et la liste électorale, dans la discussion que j'ai eue, ce matin, avec le Directeur général des élections... nous disait que 95 % de la liste électorale était à jour selon eux, ce qui est quand même encourageant, c'est-à-dire que si quelqu'un vérifie sur la liste électorale, normalement, ça devrait bien se passer, parce qu'elle est très à jour, là, les déménagements ont eu lieu cet été, et tout ça. Mais, pour le nombre d'électeurs, il faudrait qu'on... il faudrait le vérifier au DGE, en fait, ou, sinon, on peut le vérifier pour vous puis vous revenir. 

Journaliste : Ce que je comprends de ce que vous avez dit tout à l'heure, en termes de solution, c'est un peu de faire une exception, là, pour ce qui s'en vient pour les élections. Est-ce que vous ne pensez pas que ça enlève du poids et du... du poids de négociation aux formations syndicales, ce genre d'exception là? Est-ce que ça pourrait créer même un précédent? Vous ne pensez pas?

Mme Guilbault : Bien, je ne pense pas que c'est à moi de répondre. Pour ce qui est des précédents, on a déjà vu des situations, M. Tremblay en a nommé une, là, où il y a eu une exception pour quelque chose qui était jugé suffisamment important pour être fait, malgré tout. Alors, rendu là, c'est des décisions qui appartiennent aux dirigeants syndicaux et au gouvernement fédéral. Alors, tu sais, il faut quand même faire attention. Il ne faut pas gouverner à leur place. Mais, moi, j'en appelle au gros bon sens syndical et au gros bon sens politique qui pourraient trouver une voie commune avec nos demandes ici, dans la nation du Québec, pour que, tous ensemble, on puisse favoriser la démocratie dans une élection municipale via la distribution du carton électoral, et, pour le reste, on les laisse gérer. Mais je pense que la démocratie, c'est tellement important que ça fait partie de ces choses qui passent avant beaucoup d'autres choses, je dirais.

Le Modérateur : Merci, Mme la ministre. Je vois qu'il n'y a plus d'autre... Ah oui! Vous en avez une, oui, en anglais. Parfait.

Journaliste : …de CTV. Sorry. So, what's the most worrying right now with the situation? And are there any measures that you can take to make sure that people will be able to vote if there's the strike continuing for a period of time?

Mme Guilbault : Yes. Well, the purpose of today's communication is to launch a call to the federal Government, as well as the Post Canada Union, a call to their common sense, like the union's common sense and the federal Government's common sense to find solutions to make sure that in the context of the municipal election that we have here, since September 19th, in spite of the… Comment on dit ça, une grève?

Journaliste : La grève? Voyons…

Journaliste : Strike.

Mme Guilbault : Strike, of course. So, in spite of the strike that's going on right now since last week, that they come up with a concrete solution which could be to distribute the municipal… the cartoon, the paper that you receive through the post to know where to vote, when to vote to make sure that you are on the electoral list. So, we asked for the federal Government and the union to find a way to be able to distribute this paper, and for the rest, it is the federal Government's responsibility to find a solution to the general conflict. But, regarding the democracy here, in Québec, it is so important to protect the democracy and the citizen's participation in the election that we asked the federal Government and the union to put common sense first and encourage people to vote in this election.

Journaliste : Is there any other measures that could be taken from you, guys, Legault Government, if there's no collaboration from the union, is there anything you can do to make sure that people will go to vote instead of waiting for them to react?

Mme Guilbault : Yes, but we are already very proactive. You see, I have had a meeting this morning with the General Director of Election, le Directeur général des élections, which is the organization who organizes all the election in the nation of Québec. So, it is his responsibility to make sure that he comes up with the proper solution orientations to that situation. And we cannot get involved in that because it is a really independent institution that is under the National Assembly's responsibility. But I asked for a meeting with him to know what's going on and to know what will be next if the federal Government doesn't find the solution. And so, he will render a decision later this week.

And also, I asked my two colleagues here to have this meeting this morning to say, you know, we have to tell the federal Government that all the nation of Québec is asking for common sense and for concrete and immediate solution to that particular situation, because a lot of people are organizing things right now, are preparing those papers, are preparing the elections. So, we have to know what's going to be next in order to be fully prepared. And we asked for the federal Government to find the best and the most simple solution, as well as the union and distribute the paper to the citizens.

Journaliste : Just, I don't know if the question was asked, but… Est-ce que Purolator serait une option? Je n'ai pas entendu tout, mais est-ce que Purolator pourrait être une option pour envoyer des cartons. Est-ce qu'on l'a déjà...

Mme Guilbault :...

M. Tremblay (Guillaume) : Bien, vous savez que, tu sais, comme maire d'une ville, c'est assez difficile aujourd'hui de parler parce qu'on est tous en élection. Mais comme gestionnaire municipal, si on enverrait ça par... si on envoyait ça par Purolator, il faut comprendre, le coût serait exorbitant, là. Donc, que ce soit Purolator ou n'importe quelle entreprise, ça pourrait être excessivement cher. Donc, il faut penser à la gestion des deniers publics aussi. Merci.

Journaliste : J'ai juste une précision à vous demander. Je ne suis pas certain d'avoir compris. Est-ce que, Mme Guilbault, les chèques d'aide sociale, là, est-ce qu'ils sont distribués? Ça fait-tu partie des services essentiels de Postes Canada? Est-ce...

M. Tremblay (Guillaume) : Je peux y aller si tu... Parce qu'il y a une entente.

Journaliste : Ce serait une sorte de même mécanisme?

M. Tremblay (Guillaume) : Exactement. Donc, nous autres, ce qu'on invite, c'est de s'asseoir, aller... le syndicat avec Postes Canada puis d'arriver à une entente. Un peu sur le même principe que les chèques prioritaires qui sont envoyés le premier de chaque mois. Nous autres, de cette façon-là, bien, ça nous donne la chance d'atteindre nos objectifs puis d'avoir une démocratie peut-être un peu plus saine. Comme mon collègue le disait tantôt, surtout dans un monde où est-ce que vous vivez, dans le syndicat, qu'il y a des votes à... je pense que c'est juste normal. Merci.

Le Modérateur : Merci, M. Tremblay. C'est ce qui met un terme à cette conférence de presse. Bonne journée à tous!

(Fin à 13 h 23)

Participants


Document(s) associé(s)