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(Onze heures vingt et une minutes)
Mme Setlakwe : Bonjour à vous
tous. Je cède tout de suite la parole à mon chef Pablo Rodriguez.
M. Rodriguez (Pablo) : Merci
beaucoup, Michelle. Bon matin, tout le monde. Content de vous revoir. Ces
jours-ci, on a beaucoup parlé des médecins, à juste titre. On dirait que le
gouvernement de la CAQ fait exprès pour se créer lui-même des problèmes et s'enfoncer
de plus en plus. On a presque oublié le reste. Les autres problèmes, les
fiascos, en particulier les fiascos informatiques. On a presque oublié, mais on
ne les a pas oubliés. Et, vous savez, on... Le gouvernement va d'un cafouillage
à l'autre. On connaît le gaspillage d'argent. Pas d'imputabilité, pas de
transparence, vraiment pas de transparence. Rappelez-vous, pour SAAQclic, au
moment où on voyait qu'il y a un ministre qui n'avait rien entendu, l'autre
ministre qui n'avait rien vu, le chef de cabinet du premier ministre qui n'avait,
lui, ni rien vu ni rien entendu, et le premier ministre, lui-même n'avait rien
vu, rien entendu. Et c'est inquiétant. Et, si on se réfère à SIFA, ça, c'est l'inverse,
là, le ministre de la Santé, lui, il avait tout vu. On l'avait informé plus d'une
fois, en fait, on l'avait informé cinq fois d'arrêter leur projet, et ça nous a
encore une fois mis dans le trou avec notre propre argent, avec l'argent des
Québécois. Et, tout ça, on ne l'aurait pas su, évidemment, si ça avait été...
ça n'avait pas été de votre travail à vous, du journal... du travail des
journalistes, de la vérificatrice générale aussi, du travail du Parti libéral
du Québec. Alors, c'est extrêmement sérieux. C'est pour ça que ça fait un bout
de temps qu'on travaille sous le leadership de Michelle pour préparer un plan,
un plan de redressement pour les projets de transformation numérique. C'est
absolument clé. On a besoin de cette transformation-là. C'est beaucoup d'argent
investi et il faut que ça se fasse correctement.
Alors, c'est un plan anticachette, un plan
anticafouillage, un plan anti-mode de fonctionnement de la CAQ. La première des
choses qu'il faut faire, c'est de s'assurer que le DPI puisse bien faire son
travail. Il a un rôle essentiel. Il ne faut pas qu'il y ait d'interférence.
Donc, le DPI ne serait plus sous-ministre du ministère de la Cybersécurité et
du Numérique, mais serait complètement indépendant, ce qui fait en sorte que,
lorsqu'il lève un drapeau rouge comme qu'il a fait comme SIFA, il pourrait,
s'il le juge nécessaire, rendre ses avis publics. Donc, vous auriez pu les
faire, des enquêtes, de recherches, avoir accès à la loi... l'accès à
l'information. Il rendrait ses avis publics dans ces cas-là. Donc, c'est de
plus en plus difficile, idéalement, impossible pour un ministre de cacher et
d'ignorer ces recommandations.
Pour augmenter la transparence encore
plus, on va aussi faire le ménage, là, dans le fameux tableau de bord des
projets numériques. On va se débarrasser des... On va se débarrasser des
pastilles de couleur qui sont trop imprécises. On va ajouter plus
d'information, ça va être beaucoup plus précis. Là, il n'y a personne,
vraiment, qui va pouvoir dire qu'il n'a rien vu ou rien entendu. On va aussi
rendre obligatoires les projets pilotes avant tout développement national pour
s'assurer que les choses se fassent bien, pour éviter un autre fiasco de
SAAQclic. Au lieu de peser sur un bouton puis ça marche mal partout, on y va
graduellement, on y va par région, on y va par projet pilote et, lorsque les
choses fonctionnent bien, on poursuit le déploiement du projet.
Et finalement, pour que tout soit
possible, bien, je dirais, probablement, l'important, l'élément le plus
important, c'est l'expertise interne, ce qui, trop souvent, fait cruellement
défaut. On va créer une équipe d'élite numérique, on va aller chercher vraiment
des spécialistes de l'informatique, des gens qui connaissent ça, des experts
qui vont pouvoir aller dans les différents ministères s'assurer que, un, les
contrats qu'on va signer ne mettent pas le gouvernement dans le trouble, ça,
c'est déjà beaucoup, et, deux, de s'assurer que les projets avancent bien et
qu'ils puissent corriger le tir lorsque nécessaire. Et, oui, c'est dans... Dans
le cas de ces embauches-là, on va être en concurrence avec le secteur privé. On
est très conscients de ça, mais c'est un investissement qu'on fait pour sauver
de l'argent à terme. On ne peut plus se permettre ce type de retard. On ne peut
plus se permettre cette augmentation de coûts. Nous, on est convaincus que,
lorsqu'on va avoir les bonnes personnes à la bonne place, non seulement ça ne
coûtera pas plus cher, mais on va sauver de l'argent.
Journaliste : Le DPI serait
nommé comment...
M. Rodriguez (Pablo) : Je
vous laisse Michelle, après je vais prendre les questions.
Mme Setlakwe : Moi, très
rapidement, merci, Pablo, je compléterais avec deux éléments. Premièrement, ce
que je déplore surtout, c'est qu'au niveau de la CAQ, ça fait sept ans qu'ils
sont au pouvoir, le MCN, oui, c'est eux qui l'ont... qui l'ont créé, mais c'est
une œuvre inachevée. Ils auraient dû, et ils ne l'ont pas fait, accorder à la
transformation numérique toute l'importance qu'elle mérite. Ils auraient dû
travailler avec le Conseil du trésor, s'assurer d'avoir une expertise. Je ne
répéterai pas les points qui ont été mis de l'avant, mais, vraiment, c'est une
œuvre inachevée. Il y a énormément de postes à combler encore. Ce sont des
portes tournantes. Le MCN a une mission extrêmement importante à remplir et il
n'est pas équipé.
Et, deuxièmement, c'est la notion de
confiance. Tout ça, c'est dans l'objectif de rétablir la confiance qui s'est
effrité au sein de la population. Si on veut que la transformation numérique
soit un succès, il faut fédérer la population, il faut qu'elle adhère, il faut
qu'il y ait un très grand nombre qui participe, mais il faut qu'ils aient
confiance en ce qui se passe. Puis, actuellement, ce n'est pas le cas. Donc,
l'idée, c'est de rétablir la confiance pour que ça fonctionne. On n'est pas...
On n'est pas ici à vous dire qu'il faut mettre un frein. Elle est nécessaire,
la transformation numérique. Mais, actuellement, il faut travailler sur plusieurs
champs d'action si on veut que ça fonctionne.
Journaliste : M.
Rodriguez, est-ce que la députée de Laporte vous a approché au mois d'août pour
traverser la chambre?
M. Rodriguez (Pablo) : La
députée de Laporte a effectivement approché le Parti libéral du Québec à plus
d'une reprise. Moi, je ne lui ai jamais personnellement parlé, mais... comme
chef du Parti libéral du Québec. Je veux être très clair, on a d'autres plans
pour le comté de Laporte.
Journaliste : ...
M. Rodriguez (Pablo) : Pardon?
Journaliste : Pourquoi elle
vous avait approché?
M. Rodriguez (Pablo) : Il
faut lui demander... il faut lui demander à elle. Pourquoi elle nous a
approché?
Journaliste : Bien, qu'est-ce
qu'elle vous a dit? Qu'est-ce qu'elle vous a dit?
M. Rodriguez (Pablo) : Ah!
bien, elle serait intéressée de joindre les rangs du Parti libéral du Québec
comme... comme... En passant, il y a... il y a bien du monde qui nous approche.
Il y a des discussions, comme, régulièrement avec des députés d'autres partis,
des...
Des voix : ...
M. Rodriguez (Pablo) : ...des
organisateurs aussi des différents partis et aussi des gens qui ont levé des
sous dans le passé pour la CAQ et qui, aujourd'hui, veulent lever des sous pour
le Parti libéral du Québec. Donc, ce sont toutes des bonnes nouvelles.
Journaliste : ...
M. Rodriguez (Pablo) :
Moi,
je n'ai pas eu de conversation avec elle, mais on a d'autres... on a d'autres
plans, de très bons plans pour Laporte.
Journaliste : ...pour attirer
des gros noms, finalement, si je comprends bien.
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
on a... premièrement, il y a beaucoup de monde qui ont levé la main, et je le
vois aussi à travers ma tournée, là, vous le savez, j'ai été à Chibougamau, à
Jonquière, à Chicoutimi, la semaine dernière, partout...
Journaliste : ...libéral pour
attirer quelqu'un...
M. Rodriguez (Pablo) : Il y a
beaucoup de monde intéressé dans le comté de Laporte et ailleurs.
Journaliste : ...est-ce
qu'Alice Abou-Khalil vous a...
M. Rodriguez (Pablo) : Pas
moi, personnellement, pas que je sache.
Journaliste : ...le parti?
M. Rodriguez (Pablo) : Pas
que je sache, il faudrait vérifier.
Journaliste
:
...caquistes vous ont approché...
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
on a des discussions, on a des discussions. Je vous l'ai dit, là, je vous l'ai
dit. J'ai eu mon fameux... conversation avec Pierre Dufour, il y a longtemps,
parce que je le mentionnais, on est amis depuis un bon bout de temps, mais,
oui, il y a des... il y a des députés des différents partis... qui ont des
discussions...
Journaliste : ...plus que Mme
Poulet?
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
je vous dis que, dans le cas de Laporte, concrètement, là, on a d'autres
plants, et vous serez très contents de les voir lorsqu'ils seront connus.
Journaliste : ...Mme Poulet?
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
ses raisons, c'est à elle que... c'est personnel, là, il faut lui demander à
elle, lorsqu'elle tiendra son point de presse.
Journaliste
: Qu'est-ce
qu'elle vous a dit, comme raisons?
M. Rodriguez (Pablo) : À moi,
rien. Moi, je ne lui ai pas parlé.
Journaliste : ...à votre
parti. Qu'est-ce qu'elle a dit au PLQ... pourquoi?
M. Rodriguez (Pablo) : ...lorsqu'on
parle avec ces gens-là, c'est des conversations de nature... de nature...
pardon, de nature personnelle. Puis, encore une fois, moi, je ne lui ai pas
parlé.
Journaliste : ...de nature
personnelle, mais vous venez quand même de nous confirmer qu'elle vous a
approché.
-
M. Rodriguez (Pablo) : Mais
bien sûr, je ne vous mentirai jamais.
Journaliste : ...vous avez
quand même vu cette confidentialité-là en confirmant qu'elle vous avait
approché, mais là vous ne voulez pas nous dire pour quelles raisons.
M. Rodriguez (Pablo) : Bien
sûr, que je confirme, parce qu'elle nous a approchés, c'est un fait.
Journaliste : ...pouvez-vous
préciser à quel moment et à combien de reprises elle vous a approché?
M. Rodriguez (Pablo) : La
première fois, peut-être au mois d'août, combien de reprises, je ne sais pas
exactement, parce que moi, je n'ai pas fait partie...
Journaliste
: ...
M. Rodriguez (Pablo) : Je
crois que oui, mais je n'ai pas fait partie de ces conversations.
Journaliste : ...déçue, dans
le fond, de la CAQ, et c'est pour ça qu'elle voulait passer au Parti libéral?
M. Rodriguez (Pablo) : Je ne
le sais pas. Vous lui demanderez, c'est... Mais encore une fois, vous savez, le
Parti libéral... si vous me permettez une seconde, c'est que le Parti libéral,
après avoir traversé une période difficile est ailleurs aujourd'hui. Les
Québécois ont recommencé à nous écouter, et c'est vrai partout. Et les gens
redeviennent intéressés par ce qu'on a à dire, et non seulement par ce qu'on a
à dire, mais également de se présenter pour le Parti libéral du Québec.
Journaliste : Dans le cas de
M. Dufour, il arrive quoi?
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
rien de nouveau.
Journaliste : ...super
intéressant il y a trois semaines, il était intéressé...
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup. Pierre, c'est un gars qui n'a pas la
langue dans sa poche, qui se tient debout pour la région. Donc, quand je serai
dans son coin, j'irai, s'il a du temps, prendre un café avec lui.
Journaliste : Mais est-ce
qu'il y avait un lien entre l'approche de Mme Poulet et le leadership de M.
Legault?
M. Rodriguez (Pablo) : Ça, je
ne le sais pas. Encore une fois, je ne lui ai pas parlé.
Journaliste : Donc, on
comprend que vous avez un gros nom à annoncer dans Laporte.
M. Rodriguez (Pablo) : On
a... on a plusieurs candidats intéressants dans plusieurs comtés, incluant dans
Laporte.
Journaliste
: ...les
gens à qui vous parlez, là, parce que, là, on parle de Mme Poulet, notamment...
là, vous parlez que les gens recommencent à vous écouter. Vous, vous ramenez ça
à vous, mais...
M. Rodriguez (Pablo) : Là, je
dis «à nous», au Parti libéral du Québec.
Journaliste : Exact, entre
autres, mais je veux dire, est-ce qu'il y a eu une verbalisation
d'insatisfaction à l'égard du gouvernement de la part de ces députés caquistes,
notamment, qui vous parlent? Qu'est-ce que vous pouvez nous dire là-dessus?
M. Rodriguez (Pablo) : Que je
ne leur ai pas parlé, donc je ne peux que répéter le fait que je n'ai pas parlé
à ces... Ils ont leurs propres raisons de vouloir entamer des conversations
avec le Parti libéral du Québec. C'est peut-être l'attrait aussi du Parti
libéral du Québec, qui est le parti, en passant, de l'économie et des grandes
réalisations au Québec.
Journaliste : ...j'ai
l'impression que vous dites : Les transfuges, ça ne nous intéresse pas
parce qu'on préfère aller chercher nos propres candidats.
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
actuellement, on a énormément de gens qui ont levé la main partout à travers...
on a énormément de gens qui ont levé la main partout à travers le Québec. C'est
vrai dans Laporte, c'est vrai dans différentes régions du Québec, dans des
régions où vous serez très surpris, par ailleurs.
Journaliste : Est-ce que vous
dites aux caquistes, là : Il n'y a pas de place pour vous au PLQ?
M. Rodriguez (Pablo) : Non.
Je ne dis rien de ça, parce que des gens qui ont appuyé la CAQ depuis des
années, que ce soit au niveau financier, organisation et autres, qui veulent
venir se joindre à nous, on est ouverts à ça.
Journaliste
: Ça dépend
du caquiste.
M. Rodriguez (Pablo) : On est
ouverts à ça, mais vous avez, d'autre part, quelqu'un qui a voté en faveur de
certaines choses qui, pour nous, ne sont pas correctes. Puis ça aussi, il faut
en tenir compte. Et le fait qu'il y a une base militante forte, qu'il y a des
gens que ça fait longtemps qui ont exprimé le souhait de se présenter pour
nous... d'autres... plus récemment, ont exprimé le même souhait, mais
évidemment il y a plusieurs de ces annonces-là qui ne pourront pas se faire
tout de suite, on est à un an des élections, mais qui pourront se faire dès
qu'on aura le feu vert de chacune de ces personnes-là.
Journaliste : ...Mme Poulet,
donc, c'était pour traverser la Chambre en plein mandat, là?
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
je ne veux pas...
Journaliste : Elle vous parlait...
c'était...
Journaliste
: ...
M. Rodriguez (Pablo) : Je ne
veux pas rentrer dans ces détails-là. Il faudrait lui demander. Je pense
qu'elle va tenir un point de presse. En tout cas...
Journaliste
: Mais
comment vous expliquez dans le contexte qu'elle ait voté pour le projet de loi
n° 2?
M. Rodriguez (Pablo) : Vous
voulez que moi, je vous explique pourquoi une députée de la CAQ a voté pour le
mauvais projet de loi? Je n'ai pas de réponse. Il faudrait lui demander.
Journaliste
: ...
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
il faudrait lui demander. Je ne répondrai pas.
Journaliste
:
...circonscriptions. C'est une région que vous... vous avez des candidats?
M. Rodriguez (Pablo) : Oui.
Journaliste
:
Pouvez-vous juste m'expliquer un petit peu quelle circonscription vous faites
référence ou quelles régions?
M. Rodriguez (Pablo) : Il y en
a plusieurs.
Journaliste
:
Plusieurs, mais...
M. Rodriguez (Pablo) : Oui,
plusieurs. Il y a les... plus traditionnelles. Il y en a... Il y en a...
Journaliste
: ...de
Montréal, c'est déjà un petit peu...
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
le PLQ est le parti de région. Là, vous faites référence à 2022 où ça a été
extrêmement difficile, 2018 aussi, un peu, mais un peu moins, mais si on
regarde les autres élections auparavant, que ce soit 2014 ou d'autres
élections, que ce soit sous Jean Charest, sous Robert Bourassa, le Parti
libéral du Québec a gagné de nombreux comtés dans de nombreuses régions.
Journaliste
: Alors,
vous vous attendez à regagner ces comtés-là hors Montréal, loin de Montréal?
M. Rodriguez (Pablo) :
Beaucoup, absolument. Moi... Et c'est la raison pour laquelle je tourne autant.
Moi, je viens ici vous parler une couple de fois par semaine. Sinon, je
m'ennuierais de vous autres, mais le reste du temps, je le passe en région. Là,
comme je disais, je suis à Chibougamau, j'étais à Saguenay–Lac-Saint-Jean, je
m'en vais à Shawinigan, je pense, La Tuque cette semaine. Je suis en Abitibi la
semaine prochaine. Donc, question suivante... M. Dufour.
Journaliste
: ...
M. Rodriguez (Pablo) : Si
jamais il y a du temps, j'irai prendre un café.
Journaliste
: ...vous
avez dit qu'il y avait des gens de partout, là, dans différentes formations.
Donc, vous dites que vous avez eu... Le Parti libéral a été approché par des
députés de toutes les formations politiques à l'Assemblée nationale.
M. Rodriguez (Pablo) : De?
Journaliste
: Vous avez
dit ça tout à l'heure.
M. Rodriguez (Pablo) : Oui.
Journaliste
: Je veux
juste clarifier.
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
qu'on a été approchés par des députés qui ne sont pas des députés du Parti
libéral du Québec, absolument, mais je ne rentrerai pas dans ce type de
discussion là si...
Journaliste
: ...de Québec
solidaire, du Parti québécois?
M. Rodriguez (Pablo) : Non,
non.
Journaliste
: Donc,
juste de la CAQ?
M. Rodriguez (Pablo) : Oui.
Journaliste
: Québec
solidaire non plus, juste pour être certain?
M. Rodriguez (Pablo) : Non.
Journaliste
: Donc,
juste la CAQ, parfait.
Journaliste
: ...
M. Rodriguez (Pablo) : Bien
non, il reste du temps, là. Ils peuvent... ils peuvent venir nous voir, là.
Journaliste
: Vous
voulez aller prendre un café avec M. Dufour en Abitibi. Ça fait que la porte
reste ouverte, là, pour lui?
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
Pierre est un ami. Ça fait 10 ans qu'on se connaît. On a fait campagne
dans le passé, donc si jamais il a du temps, quand je passe dans le coin, puis
s'il a du temps pour aller prendre un café, ça me fait plaisir.
Journaliste
: ...un
petit sourire. On a l'impression qu'il y aura une main tendue la semaine
prochaine.
M. Rodriguez (Pablo) : ...s'il
est là, là, si on peut le voir. Si on peut se voir, on va se voir. On va parler
du bon vieux temps.
Journaliste
: Si M.
Dufour veut traverser la Chambre, vous dites : La porte est ouverte...
M. Rodriguez (Pablo) : Bien
non, mais... c'est des discussions qui auront lieu si elles ont lieu, ils sont
du domaine privé, là.
Journaliste
: ...vous
ouvrez la porte, vous dites : Tu sais, il reste encore du temps. Les gens
peuvent venir nous voir, tout ça, mais quand même, là, vous êtes sélectifs.
C'est quoi, les critères que vous mettez pour... Non, mais vous avez dit...
M. Rodriguez (Pablo) : On veut
du bon monde, on veut du bon monde. Bien, je vous dirais que... en fait, cette
conversation me fait plaisir, en passant, parce que ça veut dire
qu'effectivement il y a du monde qui est intéressé à travers le Québec, des
gens qui n'ont pas nécessairement voté libéral dans le passé ou qui ne se sont
pas nécessairement présentés pour le Parti libéral dans le passé, et c'est une
bonne nouvelle.
Journaliste
: Je veux
juste préciser, vous dites : Mme Poulet ne vous a pas parlé à vous. À qui
elle a parlé au parti?
M. Rodriguez (Pablo) : À des
gens de l'interne.
Journaliste
: À des
gens du parti?
M. Rodriguez (Pablo) : À des
gens du parti.
Journaliste
: ...une
première fois en août, puis après il y a eu...
M. Rodriguez (Pablo) :
Écoutez, je n'ai pas le détail des discussions, je ne le sais pas.
Journaliste
: ...deux
fois, trois fois?
M. Rodriguez (Pablo) : Non,
non, mais je ne le sais pas, je ne sais pas. Je sais que...
Journaliste
: ...
M. Rodriguez (Pablo) : Oui,
oui, plus d'une fois, oui, oui, plus d'une fois. Mais encore une fois, ce type
de discussion là n'aurait pas eu lieu il y a un an. Et aujourd'hui on voit que
les gens reviennent. Nos militants reviennent, les exécutifs sont de plus en
plus forts, on ramasse des sous, on établit des politiques très solides. J'en
ai fait part lors du conseil général, une quinzaine d'annonces, 15,
17 propositions que j'ai faites lors du conseil général. Donc, les choses
se remettent en marche. On devient attrayant pour beaucoup de monde et c'est
une bonne nouvelle pour le Parti libéral du Québec.
Journaliste
: ...mais
comment vous expliquez qu'en 2022 et 2018, ça a été si difficile? J'entendais
aussi au Saguenay, là, il y a quelques jours, vous disiez : C'était la
pire élection du Parti libéral...
M. Rodriguez (Pablo) : 2022 a
été factuellement la pire élection de l'histoire du Parti libéral du Québec.
Journaliste
: Comment
vous l'expliquez?
M. Rodriguez (Pablo) : Ouf!
C'est une bonne question, ça. C'est... je ne sais pas, ça a été... il y a une
difficulté à connecter avec les Québécois, ce qui semble être vraiment derrière
nous actuellement.
Journaliste
: ...mais
on pourra en reparler.
Journaliste
: Bien,
j'ai des questions sur... du jour. Le DPI serait nommé comment?
M. Rodriguez (Pablo) : Il
pourrait... il pourrait être nommé par le gouvernement, par le Conseil des
ministres ou par un vote à l'Assemblée nationale, il faudrait voir.
Journaliste
: ...mais
vous n'avez pas peur qu'il se fasse dégommer s'il a des drapeaux rouges? Parce
que c'est ça qui se passe en ce moment.
M. Rodriguez (Pablo) : C'est
pour ça que je dis qu'il pourrait aussi être nommé par l'Assemblée nationale.
C'est quelque chose qu'on doit peaufiner.
Journaliste
: Puis la
même chose pour votre... votre «taskforce», là, votre
équipe élite, je pense, vous l'avez appelée.
M. Rodriguez (Pablo) : Le swat...
Journaliste
: Le swat arrivant
du privé, qu'est-ce qui vous ferait croire que les gens qui arrivent du privé
seraient... seraient meilleurs ou mieux intentionnés? Puis je vous rappelle que
Karl Malenfant avait travaillé au privé, je vous rappelle qu'on a eu des
témoignages, des informations sur des firmes privées pendant la commission
Gallant. Donc, qu'est-ce qui vous fait croire que ces gens-là seraient mieux...
plus compétents, mieux intentionnés?
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
ils ne sont pas nécessairement tous plus compétents que les gens à l'interne.
On a du monde compétent, là, il faut reconnaître le travail de notre monde,
mais ça viendrait aussi combler des postes, en partant, qui sont vides. C'est
quel pourcentage? C'est 20 %...
Mme Setlakwe : Qu'on fait
affaire avec des consultants? À hauteur de 20 %.
M. Rodriguez (Pablo) : À peu
près.
Mme Setlakwe : Mais il reste
plus d'une vingtaine de postes de direction à combler. L'équipe n'est pas...
M. Rodriguez (Pablo) : Donc,
si ces gens-là sont à l'interne, ça rentre dans la dynamique. Vous savez, ce
qu'on doit faire aussi, c'est vraiment outiller notre monde, les gens qui vont
peaufiner les appels d'offres, les gens qui vont négocier ces appels d'offres
là, qu'ils soient vraiment bien outillés pour le faire, parce que, parfois, il
y a des erreurs dès le départ qui se répercutent tout au cours de
l'implantation du projet.
Journaliste
: ...sortir
des échelles salariales actuelles. C'est le modèle «top gun», là, que vous
reprenez, en fait.
M. Rodriguez (Pablo) : On
veut...
Journaliste
: Vous êtes
prêt à les payer plus cher, les gens qui arrivent du privé?
M. Rodriguez (Pablo) : On veut
du... Oui, dans certains cas, ça va coûter probablement un peu plus cher, mais,
à terme, regardez combien coûtent les fiascos informatiques. Et la transition,
elle est nécessaire, là, on n'est pas contre, on est pour, mais une transition
bien faite.
Journaliste :
The fact that Mme Poulet convened us
here this morning to make an announcement about her future and then cancelled
it, and now she's meeting the Premier, what does that say about the state of
the CAQ?
M. Rodriguez
(Pablo) :
That
she wants speak to you. I don't know what to say. She was… I mean, I don't know
what… I don't know. I mean…
Journaliste :
…problems with bill… with law two, like
Mr. Carmant did.
M. Rodriguez
(Pablo) :
Like,I would say, so many other people, I mean, not only in… across society, but
within her own… within her own caucus, I think. Bill two was a mistake. It's
hurting us, it's hurting us as a society, is hurting our patients. And I think
that a lot of MNAs from the CAQ came to that conclusion.
Journaliste :
Now, you say, she approached the
Liberals in August.
M. Rodriguez
(Pablo) :
I
think it's in August, yes.
Journaliste :
OK. But… Which is before Bill two. So…
M. Rodriguez
(Pablo) :
I
mean, I'm not going to get into those conversations. I never met…
Journaliste :
…she had issues with her party even
before Bill two, then.
M. Rodriguez
(Pablo) :
I
mean, I didn't meet with her. Of course I'm informed of those meetings that are
taking place, I don't get all the details. But I want to be very clear as
leader of the Parti libéral du Québec : We have other plans for Laporte.
Journaliste :
You have other plans for…
M. Rodriguez
(Pablo) : Yes.
Journaliste :
OK. Thank you.
M. Rodriguez
(Pablo) : Merci. Thank you.
(Fin à 11 h 40)