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Point de presse de Mme Ruba Ghazal, cheffe du deuxième groupe d’opposition, et M. Guillaume Cliche-Rivard, leader parlementaire du deuxième groupe d’opposition

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le mercredi 5 novembre 2025, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures quarante-deux minutes)

Mme Ghazal : Bonjour. Bonjour, tout le monde. Là, je vais attendre que la porte se ferme. Merci beaucoup. Je ne sais pas pour vous. Hier soir, mais moi, je me suis couché très, très tard. Je veux féliciter M. Zohran Mamdani, donc le nouveau maire de New York. Ce que j'ai beaucoup aimé de sa campagne, c'est qu'il ne s'est jamais laissé distraire par les étiquettes, par les clichés sur sa personne ou ses idées. Il est vraiment resté connecté sur les préoccupations de la population des New-Yorkais, c'est-à-dire le coût de la vie, la crise du logement. Il a apporté des mesures pour ça puis ça a été vraiment entendu puis c'est ce qui lui a permis de gagner.

Puis je veux aussi dire que grâce à sa campagne rafraîchissante, il a quand même augmenté de beaucoup le taux de participation. Je suis vraiment jalouse du taux de participation. Puis, il a aussi même flippé des trumpistes. Ça fait que ça nous montre que quand on reste connecté sur le terrain puis à la population, bien, ça paye puis ça nous permet aussi de gagner.

Si je me tourne ici, malheureusement c'est beaucoup moins joyeux avec le budget de M. Carney d'hier. Ce budget-là, c'est un véritable désaveu pour le Québec et les Québécois. Le ministre des Finances a demandé de l'argent pour nos écoles, pour nos hôpitaux, pour notre transport en commun. Honnêtement, il aurait pu parler à un mur, peut-être qu'il aurait eu plus de résultats. Ce qu'il a reçu du gouvernement et du budget fédéral, c'est des pinottes, c'est la moitié de ce qu'il demandait.

Puis, pendant ce temps-là, bien, on cherche François Legault. Hein, le premier ministre du Québec est resté silencieux. Pire, il s'aligne avec le fédéral. Honnêtement, je m'ennuie de l'époque où François Legault se chicanait tout le temps puis se tenait debout pour le Québec face à Justin Trudeau. Je m'ennuie de cette époque-là. On cherche ce François Legault.

C'est quand même important. C'est grave. Les Québécois, ils envoient à chaque année 92 milliards de dollars pour le gouvernement fédéral. Et cet argent-là, notre argent est utilisé dans les intérêts de l'État pétrolier canadien, pas dans l'intérêt des Québécois. François Legault, il nous disait qu'il était fédéraliste, moi, je ne l'ai jamais... qu'il était nationaliste, moi, je ne l'ai jamais cru. En réalité, il était fédéraliste. Puis là, maintenant aujourd'hui, il nous le prouve en s'alignant comme ça avec le gouvernement puis en arrêtant de se battre pour l'intérêt des Québécois face au gouvernement fédéral.

M. Cliche-Rivard : Merci, Ruba. Encore une fois, le gouvernement fédéral abandonne le Québec dans son budget : rien pour le logement, rien pour l'itinérance, alors qu'on vient de vivre une campagne municipale où ces deux enjeux étaient au cœur des préoccupations des citoyens et des citoyennes. Partout au Québec, on a parlé de logement et d'itinérance.

Si vous me demandez si je suis surpris, eh bien, je ne peux pas vraiment dire que je suis surpris parce que je n'ai pas d'attentes envers le fédéral, je n'ai pas d'attentes envers Ottawa, mais je ne suis pas surpris non plus parce que François Legault, finalement, n'avait rien demandé sur ces deux postes budgétaires là. Puis ce n'est pas compliqué, quand on ne demande rien, on n'obtient rien, c'est de même que ça marche dans la vie. François Legault, il n'y a rien demandé en itinérance, il n'a rien demandé en logement. Et c'est ça qu'il obtient.

François Legault par ses priorités déconnectées a complètement négligé d'exiger des investissements importants dans les deux plus grosses crises sociales qui touchent le Québec actuellement : la crise de l'itinérance, la crise du logement.

Aujourd'hui, ce que je demande via vous, c'est aux deux nouvelles ministres, là, de l'Habitation puis des Services sociaux, de rendre publique leur demande budgétaire à Ottawa pour ce budget-là, en logement et en itinérance. Moi, je veux savoir qu'est-ce que le Québec a demandé au fédéral dans ces deux postes-là. Vont-elles avoir la transparence de rendre publiques leurs demandes? J'ai hâte de voir la réponse.

Journaliste : Qu'est-ce qui vous emballe à ce point envers M. Mamdani? Est-ce que c'est le fait qu'il se décrive lui-même comme un socialiste ou c'est davantage ses positions anti-Israël?

Mme Ghazal : Drôle de question. Bien, je vais quand même y répondre par respect. Moi, ce qui... ce qui... Vous l'avez vu, il y a eu toute une jeunesse, même des gens qui n'avaient jamais voté, des trumpistes, des gens qui ont voté pour Trump, ça fait que ça, ce n'est pas la gauche radicale, là, qui a voté pour lui. Donc, il a rassemblé du monde. Il y a un vent de fraîcheur, ça nous fait du bien. Quand on regarde de ce qui se passe aux États-Unis de Trump, où on a un président avec un discours fascisant, ça fait du bien d'avoir quelqu'un qui tient tête, un rempart contre ce discours-là puis la dérive qui est en train d'avoir lieu aux États-Unis. Ça a quand même toujours un impact sur nous. Ça fait que c'est de voir quelqu'un comme ça, comme lui, qui était resté très connecté, là, il a parlé de la crise du coût de la vie, si vous regardez, là, ce qu'il proposait sur le logement, sur l'épicerie, très connecté à la réalité puis au quotidien des gens.

Des voix : ...

Journaliste : Juste un instant, s'il te plaît. Qu'est-ce qui vous choque dans ma question? Parce que le fait que je...

Mme Ghazal : Il y avait des sous-entendus, c'est tout. C'est ce que j'ai entendu.

Journaliste : Parce que... Non, mais j'ai...

M. Cliche-Rivard : Non, mais clairement, tu sais, Québec solidaire... parce que vous posez la question «contre Israël». Québec Solidaire n'est pas contre Israël. Québec solidaire est contre un régime poursuivi. Vous avez dit : C'est-tu pour ses positions contre Israël? C'est ça, votre question.

Moi, je vais quand même clairement citer... la Cour pénale internationale poursuit le gouvernement, le premier ministre pour crimes contre l'humanité, crime de génocide. La Cour internationale de justice poursuit son gouvernement pour crime de génocide. C'est ça qu'on attaque à Québec solidaire. Le peuple israélien, Israël, Québec solidaire n'a aucun problème avec ça. Je pense que c'est ça, le problème, dans votre sous-entendu de question.   Québec solidaire demande la paix au Proche-Orient, demande à ce qu'il n'y ait pas de crimes, de violations massives des droits de la personne, qu'il n'y ait pas des génocides commis envers des populations civiles. Puis jamais de la vie je ne vais me défendre de ça. Mais de là à dire ou de sous-entendre que Québec Solidaire aimerait les positions anti-Israël, ça, c'est complètement déconnecté.

Journaliste : ...je pose la question, parce que c'est... c'est... ça a été largement rapporté que le nouveau maire de New York avait des positions anti-Israël.

Mme Ghazal : Par qui puis comment?

Journaliste : Bien, par plusieurs médias, là. 

Mme Ghazal : Moi, je vous dis ce qu'il a fait comme campagne, c'est exactement ce qu'il a fait. Puis moi, je vais faire la même chose. Ça veut dire qu'il est resté connecté sur les préoccupations, il ne s'est pas laissé distraire par les critiques abusives.

Journaliste : Est-ce que, pour vous, c'est la démonstration... Est-ce que cette élection là, pour vous, c'est la démonstration que, pour faire face à la droite, il faut s'assumer à gauche et non pas essayer d'aller au centre pour plaire?

Mme Ghazal : Ce qu'il faut, c'est être sur le terrain. Ce qu'il faut, c'est être auprès des jeunes, auprès de la population, très proche d'eux et non pas dans notre tour d'ivoire. C'est très facile pour des politiciens, pour être en politique depuis 2018, de se déconnecter, des fois, de la population. C'est pour ça que moi, une des façons que moi, je le fais, parce que là vous me poser la question pour lui, c'est de rester sur le terrain puis c'est là qu'on devient connecté avec leurs préoccupations. Et ce n'est pas de l'idéologie. Lui, ce qu'il disait, c'est : On va avoir des épiceries pour que les gens puissent manger. Il n'y a pas d'idéologie.

Journaliste : ...assumé à gauche, là, il ne s'en est pas caché. C'était assumé. Est-ce que c'est la démonstration que ça fonctionne quand c'est aussi assumé?

Mme Ghazal : Ce qu'il faut, quand on vient en politique, peu importe qu'on soit de droite et de gauche, c'est assumer ses convictions puis être près de ses convictions. Puis c'est ce qu.il nous a démontré, puis c'est ce qu'il a fait, puis c'est ce qui a fait qu'il a gagné.

Journaliste : Les épiceries publiques, est-ce que c'est une idée qui peut vous inspirer?

Mme Ghazal : Là, je n'ai pas étudié tout son programme pour le mettre ici. On va avoir une plate-forme électorale, puis on va voir des propositions. Puis vous nous connaissez, des propositions en matière de logement, en matière d'itinérance, en matière du coût de la vie, on en fait plein puis on n'a pas fini.

Journaliste : Qu'est-ce qui fonctionne. dans le message de M. Mamdani, qui visiblement ne fonctionne pas ici, du moins, dans les sondages, là, vous n'êtes pas capable de briser un plafond de 12, 13 % depuis plusieurs mois.

Mme Ghazal : Bien, nous, c'est sûr, là, vous nous voyez aller, ça fait quoi, tu sais, depuis, quand même, de nombreux mois, même un an, il n'y a pas de chicane. Ça fait que ça, ça a fait... c'est une des causes. Les gens... les Québécois n'aiment pas la chicane, c'est ça qu'on dit, ça les fait fuir. Ils aiment que ça se passe bien, puis c'est normal, je les comprends. Donc, c'est... ça, ça fait partie... une des causes. Ça fait que ça, je ne sais pas, peut-être qu'eux autres, avec les démocrates, ils n'ont pas de chicane. Si vous parlez de nous ici, je pense que c'est ça qui nous a nui. Puis ça fait très longtemps que je vous ai dit que, nous, on est face... on avance vers notre étoile polaire qui est celle d'être la voix des travailleurs et travailleuses, qui sont attaqués de toutes parts, d'avoir des services publics forts, de s'attaquer à la crise du logement, à la crise de l'itinérance qui est une crise humanitaire, puis la crise du coût de la vie, et de rester connectés et en se balançant des étiquettes.

Journaliste : ...Mme Poulet sur sa sortie de ce matin, le fait que, visiblement, elle s'opposait à la loi n° 2, mais elle a voté pour lors du bâillon?

Mme Ghazal : Oui, bien, moi, ça me questionne beaucoup sur les députés de la CAQ, y compris les ministres, tu sais. Quand ils votent sur des lois, ils votent à l'aveugle, je veux dire, ce n'est pas ça normalement, leur rôle. Nous avons été élus par la population, les 125 députés. Peu importe dans quel parti on est, ou qu'on soit même indépendants, quand on vote, c'est une responsabilité qui nous appartient à nous, les gens, ils ont voté pour nous. Donc, de voter à l'aveugle, sans lire puis sans comprendre les conséquences, moi, ça me questionne beaucoup. Je me pose la question... même là il y a Mme Poulet, il y avait M. Carmant, il y en a plusieurs : C'est qui le prochain? Qui est le prochain qui va dire : Je n'ai rien compris à ce que j'ai voté. Je regrette de l'avoir fait. Je quitte.

Journaliste : Je reste sur la loi n° 2. Depuis juin, le gouvernement investit à peu près un demi-million en publicité pour mousser... vos collègues de l'opposition aussi parlent de gaspillage. Comment vous interprétez ça?

Mme Ghazal : C'est... Il n'arrête pas de nous dire à chaque fois qu'on lui demande plus d'argent pour les banques alimentaires où il y a des enfants qui font la file, où il y a des familles avec un salaire qui font la file, il nous dit : Non. J'en ai fait assez, je ne veux pas en donner, de l'argent. Cet argent-là qu'il a mis dans la publicité pour sa loi-bâillon autoritaire, s'il l'avait mis dans les banques alimentaires, combien d'enfants de moins seraient dans les banques alimentaires? Combien d'enfants mangeraient à leur faim? Je trouve ça honteux, scandaleux. C'est de l'argent gaspillé.

Journaliste : Est-ce qu'on peut dire la même chose des fédérations médicales? Ils prennent de l'argent pour faire de la pub de leurs...

Mme Ghazal : C'est à leurs membres de décider, c'est à leurs membres de décider. Si c'est ça que leurs membres veulent, ils le font, ils défendent leurs membres. Le gouvernement, lui, il ne doit pas défendre ses lois autoritaires passées sous le bâillon à quatre heures du matin. Ce qu'il doit défendre, c'est la population, c'est les patients. Là, il crée le chaos puis, pour nous faire ravaler le chaos et le feu, il envoie des publicités pour dire que c'est bon ça pour le Québec, alors que c'est très mauvais.

Journaliste : Est-ce que vous pensez que Geneviève Biron devrait se positionner dans le débat ou les directeurs l'incitent à le faire?

Mme Ghazal : Moi, je n'aimerais tellement pas être à la place de Mme Biron. Oui, elle devrait se positionner, elle, elle est prise. Il y a des gars, là, François Legault et Christian Dubé, qui mettent le feu dans la baraque avec leur loi qui est très difficile, même à appliquer. Puis, après ça, ils disent : Bien, ce n'est pas à nous de l'opérationnaliser, c'est Mme Biron qui va le faire. Moi, je trouve qu'elle devrait sortir, oui, j'espère qu'elle n'est pas bâillonnée, elle aussi.

Journaliste : Mme Duranceau va présenter un projet de loi pour fusionner une quarantaine de fonds et d'organismes. Est-ce que c'est une bonne idée ou est ce que ça menace les services à la population?

Mme Ghazal : Mme Duranceau, ce qu'ils nous disent, c'est contre la bureaucratie, puis la paperasse, puis ces choses-là, qui ont été créées d'abord par la CAQ, Santé Québec, c'est juste de la bureaucratie. Ça n'ajoute aucun service public à la population. Mais quand on regarde qu'est-ce qu'elle dit, Mme Duranceau, elle dit qu'il va avoir moins de redditions de comptes. Lumière rouge, c'est extrêmement inquiétant. Il n'y a pas longtemps. M. Bélanger, le ministre du Numérique, que j'ai l'impression que personne n'entend, personne n'écoute dans son ministère, il a dit qu'il veut plus de redditions de comptes justement pour qu'il y ait moins de scandales SAAQclic puis dans la transformation numérique, dans l'état... notamment dans le système de santé, où est-ce que c'est des centaines de millions de dollars, même des milliards qui sont gaspillés.

Il faut plus de redditions de comptes. Clairement, Mme Duranceau devrait parler et écouter le ministre Bélanger qui, lui, il dit : Mais non, il en faut plus, il n'en faut pas moins. Moi, je trouve ça très inquiétant. Ça veut dire que cette loi-là, de Mme Duranceau, est en train de nous magasiner encore plus de scandales parce qu'il va y avoir moins de redditions de comptes. Ce n'est pas ça que les Québécois ont besoin.

Journaliste : ...du dédoublement, l'INSPQ, l'INESSS, etc., les organismes qui vont être mutualisés, ce n'est pas une bonne chose à vos yeux ou il y a quand même matière à...

Mme Ghazal : Bien, regardons... faisons une analyse froidement de la situation puis 17933 regardons comment est-ce qu'on peut être plus efficace. Et, pendant ce temps-là, il faudrait que le gouvernement ne nuise pas, parce que le gouvernement, lui aussi, il demande toutes sortes de choses qui ajoutent à la bureaucratie. Mais, par exemple, est-ce qu'on doit fusionner ou pas? Il faut écouter les gens qui travaillent dans l'administration publique et pas juste dire : Bien, nous, on va tout fusionner, puis après ça on crée le chaos, puis on s'en va. Il y a des gens qui travaillent dans ces ministères-là, il y a des gens qu'il faut écouter. Ça serait le fun, qu'on ne les bâillonne pas comme on l'a fait pour la loi n° 2 et qu'il y ait un débat, qu'il y ait une discussion. Puis après ça, peut-être que oui, on pourrait dire : Oui, il y a peut-être des choses à faire, des choses à améliorer. On est parlables. Il faut juste le faire de la bonne façon et non pas juste dire : On fait les gros bras, on massacre tout, puis après ça on s'en va, puis après ça on vit avec les conséquences de ces mauvais choix là.

Journaliste : Minister Duranceau also said that in Bill 5, like, she wants to have still accountability but choose the moments. Ministries will have to be comfortable, nothing... as often as it is asked right now, but still, there should be accountability but at key moments to be more efficient.

Mme Ghazal : What I heard, she... Well, she needs to explain more. Because what we heard is that she wants less accountability and, in the same time, M. Gilles Bélanger, a minister of the CAQ, said that we need more accountability to make sure that we will not have any other SAAQclicthat costs a lot of money for people. So, I'm afraid that... less accountability in this law. It's important to have the debate and to discuss about it, not only to decide that there is no accountability, and at the end, we have more scandal.

Journaliste : And what do you think about some institutes that would... could be merged, for example, l'institut d'excellence and... Like, what... what...

Mme Ghazal : It's very... It's very funny because Bernard Drainville has created an institute in the Ministry of Education. Santé Québec, nobody wants it, that Government of the CAQ has created, they... They created a lot of bureaucracy, they created a lot of organisms that we don't need, and we were against that, and now they are doing the opposite. Let's have the debate, let's discuss, and we will see.

Journaliste : What's your reaction to the federal bill?

Mme Ghazal : Yes. So, the federal budget, this is...

Journaliste : ...

Mme Ghazal : Yes. OK, yes. So, the federal budget is... Comment on dit un désaveu? Ou trouver un équivalent... Trouve-moi un équivalent.

Des voix : ...

Mme Ghazal : Is very bad. C'est ça que je vais dire. OK. Yes. The budget of Mr. Carney is against Québec interests. And we saw the Minister of Finance who said that we need more money for our schools, for our hospitals, for our public transportation. And, what the Government said in the budget is less money. So, this is very bad. I'm waiting for... for Mr. François Legault to defend the interest of Québec against this very bad budget for Québec.

Journaliste : ...your reaction to Isabelle Poulet being expelled from the CAQ.

Mme Ghazal : Yes. Who is the next MNA of the CAQ who will leave the CAQ? I think that what she's doing and what she did, Mme Poulet, who... She said that she voted for Bill 2 and she didn't understand and she didn't know all the consequences. So, she's for sure not the only one. So, this is... It makes me ask questions about the responsibility of these MNAs. When they vote, they are accountable to the population, so it's important that they understand what they are voting for. So, if she leaves because of that, maybe other caquist MNAs will also leave. It's a very, very bad situation for the Québec, even in the CAQ party.

Une voix : Merci.

Mme Ghazal : Thank you.

(Fin à 8 h 58)

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