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Point de presse de Mme Ruba Ghazal, cheffe du deuxième groupe d’opposition, et M. Guillaume Cliche-Rivard, leader parlementaire du deuxième groupe d’opposition

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le jeudi 6 novembre 2025, 8 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures vingt-deux minutes)

Mme Ghazal : Alors, bonjour, tout le monde. Donc, vous avez vu, hier, France-Élaine Duranceau a déposé son projet de loi. En le regardant, là, c'est... j'avais l'impression d'être dans Retour vers le futur, en 2018, quand François Legault est arrivé au gouvernement totalement les mains vides en matière d'environnement. Je pense qu'il ne savait même pas que la crise climatique existait à l'époque. Il a fallu qu'on le lui dise. Et on sait, dans le Fonds vert, là, ce que le projet de loi demande, là, le Fonds vert, il a 1,8 milliard de dollars qui dorment là-dedans. Ce que la ministre, elle est en train de dire, c'est qu'on pourrait le mettre n'importe où, même dans les routes, même peut-être pour faire toutes sortes de promesses ou d'argent juste pendant l'année électorale, pour donner des cadeaux électoraux. C'est totalement irresponsable, en pleine crise climatique, alors qu'on a besoin d'argent pour la transition, on a besoin d'argent pour l'adaptation aux changements climatiques. La crise climatique coûte extrêmement cher, et François Legault, je ne m'explique pas qu'il décide de faire ça avec ce projet de loi là. La seule chose que je vois, hein, il est devenu le chef de la nouvelle succursale du Parti libéral du Canada. Mark Carney a dit : C'est terminé, l'environnement, on recule en arrière, on subventionne les pétrolières, et François Legault a décidé de plier et de nous faire reculer sur tous les consensus puis toutes nos avancées. C'est extrêmement inquiétant.

On le voit aussi avec Bernard Drainville, il dit qu'il ne va pas à la COP parce qu'il est trop occupé à démanteler son ministère de l'Environnement, aussi bien mettre la clé à la porte. C'est totalement irresponsable, en ce moment, avec cette loi-là, avec toutes les décisions de ce gouvernement-là, qu'on abandonne la lutte aux changements climatiques, surtout en ce moment. On va s'en mordre les doigts. On est en train d'envoyer la dette climatique pour les générations futures et les générations actuelles. C'est irresponsable.

M. Cliche-Rivard : Merci, Ruba. C'est le jour de plan d'immigration aujourd'hui et je vais vous parler de quelques-unes de mes attentes. En fait, je vais vous le dire clairement, là, je suis très inquiet pour le regroupement familial. Les scénarios proposés par le ministre vont faire exploser les délais qui vont passer d'entre quatre à huit ans, puis les estimations d'experts nous le disent, là, parce que le programme est actuellement fermé, que ça pourrait être encore pire que huit ans de délais de traitement pour les familles. Ça, c'est des familles, des milliers de familles séparées injustement. C'est terrible. Ce sont des femmes, des enfants, des hommes aux vies brisées, en suspens, aux rêves brisés, de la détresse, de l'anxiété au quotidien, c'est absolument terrible.

Huit ans de séparation familiale, là, ça, c'est huit ans d'un parent sans voir son enfant. C'est des femmes, puis on en a beaucoup qui nous contactent en bureau de circo, qui accouchent toutes seules, sans leur mari, qui n'ont pas d'appui dans les premiers jours. C'est un père qui rate les premiers mots de ses enfants, de son enfant. C'est un père aussi qui rate les premiers pas de l'enfant, puis des souvenirs qui n'existeront jamais. C'est terrible. Le pire, c'est que ce délai-là, bien, il est artificiel puis il peut être réglé en un coup de crayon, en une ligne dans le plan. On ne parle pas de listes d'attente à l'urgence, là, on parle d'une liste d'attente créée artificiellement par le ministre de l'Immigration, qu'il peut régler d'un coup de crayon.

Au Québec, la famille est au cœur de nos valeurs. J'espère sincèrement que le ministre Roberge l'aura compris et qu'il aura assez de cœur pour débloquer la crise de la réunification familiale qui frappe le Québec depuis maintenant deux ans. Merci.

Journaliste : Pensez-vous que le PEQ va disparaître, ultimement, là?

M. Cliche-Rivard : Je n'ai pas énormément d'espoir pour le PEQ. J'ai vu les paroles du ministre dans ces questions, là, surtout pour le PEQ travailleurs. Il semble évident que le ministre veut faire passer ça dans son programme de sélection temporaire, son nouveau PSTQ. Pour le PEQ diplômé, je pense quand même qu'on risque d'avoir une formulation qui va ressembler à ce qu'on avait déjà.

Encore une fois, je veux revenir sur le fait qu'il y a à peu près un an et demi, là, la ministre Fréchette disait que c'était le programme des programmes, là, nos étudiants internationaux francophones, c'étaient les premiers qu'on souhaitait garder ici. Le ministre Roberge a fait volte-face en quelques mois en disant : Non, non, non, ce programme-là, on le suspend. Vraiment, au niveau de la CAQ, on nage en profond imbroglio, là, sur l'immigration puis on voit à peu près, pas plus loin que notre bout de nez, les étudiants internationaux, là, les inscriptions sont en chute libre. Il y a des programmes qui vont fermer, les cégeps sont venus nous le dire, les régions dépendent des étudiants internationaux, puis là, bien, au deuxième cycle, au premier cycle universitaire aussi, ça ferme.

Jean-François Roberge a vraiment une responsabilité de s'assurer que le Québec, qui était autrefois une destination privilégiée par les étudiants internationaux qui venaient ici, là, dans l'espoir d'avoir une formation de qualité, bien, que ça demeure parce que, là, vraiment, le bilan caquiste est catastrophique sur les études supérieures puis les étudiants internationaux.

Journaliste : Mme Ghazal, vous allez lire avec attention le Livre bleu sur le Québec à l'international? Ça doit vous intéresser?

Mme Ghazal : Je vais le lire, comme je m'intéresse à tout ce que mes collègues ici, à l'Assemblée nationale, font. J'attends ma copie dédicacée.

Journaliste : Avez-vous un intérêt?

Mme Ghazal : Bien, bien sûr, j'attends ma copie dédicacée.

Journaliste : Sans plus, là? Vous ne trouvez pas que c'est une bonne chose, comme parti souverainiste, de vouloir faire en sorte que le Québec rayonne à l'international?

Mme Ghazal : Bien, bien sûr que c'est ce que je veux. C'est ce que, nous aussi, on veut, au Québec, rayonner à l'international, notamment avec des bons programmes pour attirer des gens de l'international et... mais je vais le lire, comme je lis toutes les propositions de tous les autres partis. Puis je viens de dire : J'attends ma copie dédicacée.

Journaliste : Qu'est-ce que vous pensez de la proposition de Mme Duranceau pour le Fonds vert, l'utilisation du surplus?

Mme Ghazal : Bien, c'est exactement ce que je venais de dénoncer. C'est absolument scandaleux. Aussi bien dire qu'on arrête l'adaptation aux changements climatiques puis la lutte aux changements climatiques. C'est ça qu'elle est en train d'annoncer en ce moment. Cet argent-là, c'est 1,8 milliard de dollars. Ce n'est pas comme si on n'en avait pas besoin avec toutes les crises qu'on a, les inondations. Ça coûte cher, là, les conséquences de la crise climatique, puis on a une cagnotte d'argent, puis on en a besoin, là, pour cette transition qui coûte cher. Et là elle dit : Ah, bien, on va prendre cet argent-là puis on va faire d'autres choses. Bien, ils abolissent le Fonds vert, c'est ça qu'elle est en train de faire. C'est extrêmement inquiétant, c'est un recul ahurissant en matière d'environnement. C'est ce que Carney est en train de faire, puis le gouvernement, maintenant, de la CAQ, nous dit : Il a raison, on va faire la même chose.

M. Cliche-Rivard : J'ai vu aussi... puis c'est la première chose qui m'est passée à la tête, j'ai vu aussi que, justement, ils veulent mettre ça dans les routes. Moi, je me demande s'ils ne cherchent pas une façon de financer le troisième lien avec cet argent-là. Moi, je demanderais à la ministre d'être très claire aujourd'hui, là, qu'il n'y a pas 1 $ du Fonds vert qui va servir à passer au travers de la gorge des Québécois et Québécoises le troisième lien puis le financement du troisième lien. On a beaucoup mieux à faire avec cet argent-là.

Journaliste : Financer des baisses d'impôts ou de réduction de la taxe sur l'essence, est-ce que ce serait mieux?

Mme Ghazal : Bien, la crise du coût de la vie, elle est absolument... elle fait souffrir les Québécois. La crise du logement, la crise de... les coûts de l'épicerie et le transport en fait partie. Nous, à Québec solidaire, ça fait longtemps... quand il y a eu tous les... quand le Parti québécois a décidé que lui, la taxe sur l'essence, il voulait l'enlever à cause du Canada et tout ça puis il voulait... puis ce n'était pas... c'était un peu alambiqué...

Moi, ce que... ce qu'on a proposé à Québec solidaire, pour le gouvernement, c'est de ne pas mettre la hache dans notre système de plafonnement des émissions et... mais ça ne veut pas dire de garder le statu quo, il faut le revoir. Il faudrait s'assurer que les personnes qui sont les plus à faibles revenus, peut-être, soient compensées. C'est ce qu'on propose selon certains critères. Il faut faire ça de façon rigoureuse, responsable. Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Mark Carney, ils n'ont pas de taxe, donc nous, c'est la même chose. C'est dangereux parce que ça va finir par nous coûter plus cher, ça va finir par coûter plus cher aux gens, aux citoyens, aux citoyennes qui souffrent du coût de la vie.

Est-ce qu'il y a des changements puis des modifications à faire? Ça fait... au mois de mai ou même avant que j'ai fait cette proposition-là. Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, il faut le revoir et s'assurer d'aider les citoyens les plus... qui sont à faible revenu. Et même, d'avoir de l'argent... Les agriculteurs mettent beaucoup d'argent dans le Fonds vert puis, des fois, ils ont l'impression qu'ils n'en bénéficient pas. Bien, il faut mettre l'argent de côté puis s'assurer de faire la transition aussi 17933en agriculture pour eux. Il y a une réforme à faire, mais il faut écouter aussi les scientifiques. Le comité consultatif du gouvernement leur a dit et est sorti avec un avis : Faites attention, ne mettez pas la hache là-dessus. Donc moi, je suis très, très inquiète avec qu'est-ce que le gouvernement va faire en ce moment. Il faut écouter les experts, il faut écouter les scientifiques puis, oui, aider la population qui en a besoin.

Journaliste : Vos électeurs qui vivent le long de la ligne orange à Montréal présentement, est-ce qu'il y en a qui commencent à vous mettre la pression pour que vous accompagniez le gouvernement afin que cette grève-là se termine rapidement?

Mme Ghazal : La grève, là, elle fait mal aux usagers, aux usagères et moi-même et tout le caucus de Québec solidaire, on est des gens qui prenons très souvent le transport en commun, et on sait à quel point c'est important. Là, le ministre Jean Boulet, tout d'un coup, il découvre que le transport en commun est important. François Legault, il découvre que le transport en commun est important. Moi, j'invite François... j'invite Jean Boulet à arrêter de lancer des ballons d'essai comme ça dans les corridors de l'Assemblée nationale, puis à donner les moyens à la STM pour négocier et pour régler la crise. Je l'invite même à aller rejoindre Mme Soraya Martinez. Mme Martinez, elle a dit : Je donne 10 jours pour m'asseoir avec tout le monde puis m'assurer que la crise se règle. Bien, c'est ce que je demande à Jean Boulet : Allez-y, la rencontrer. Allez, allez, allez la rencontrer. Bien, c'est ce qu'elle propose, c'est la mairesse de Montréal, donc elle vient d'arriver.

Journaliste : La plupart d'entre vous, là, vous êtes des élus de l'île où le transport en commun, là, est primordial. OK? Là, c'est bien beau s'adresser à la mairesse, mais vous, vos citoyens, ils vous demandent quoi? Dix jours, c'est une éternité.

Mme Ghazal : La façon de le régler, c'est de négocier, pas de mettre le feu comme ça puis de pelleter par en avant les problèmes. Je veux dire, vous le voyez avec le projet de loi n° 2, ah!  une loi matraque. Qu'est-ce que ça fait, la loi matraque pour les médecins? Est-ce qu'elle règle les choses? Là, il nous arrive avec une autre loi matraque, qu'il aille... qu'il donne... Il y a 1,8 milliard dans le Fonds vert.

Journaliste : ...

Mme Ghazal : Ah! qu'il le mette dans la STM.

Journaliste : Qu'est-ce qu'ils vous disent? Ils doivent vous approcher les élus de l'île, là vous êtes... vous êtes leur... leur...

Mme Ghazal : Bien, absolument. Moi-même, je suis quelqu'un qui a pris le transport en commun de toute ma vie. Ça, là, c'est une carte OPUS. Ça, là, je veux juste le dire, M. Jean Boulet, François Legault, c'est une carte OPUS. C'est de ça dont on... dont se servent les usagers du transport en commun depuis des années. Et les autobus, puis le métro des stations fermées. Ce n'est pas la première fois qu'il y en a, il y en a plein. Moi, à chaque fois que je prenais le transport en commun pour aller travailler, avant même d'être députée, même après que je sois devenue députée, ça arrivait très souvent que le transport en commun et le métro arrêtaient, puis après ça, on était mal pris, pas à cause des syndicats, à cause du manque d'entretien et du sous-financement chronique. La raison pour laquelle on se trouve dans cette situation-là catastrophique, c'est à cause du sous-financement chronique de la CAQ. Qu'il qui arrête de chercher des boucs émissaires puis qu'il donne les moyens à 1,8 milliard qui dorment dans le Fonds vert au lieu de le mettre dans le troisième lien, puis dans les routes, qu'il prenne cet argent-là, qu'il le donne à la STM pour qu'ils aient les moyens de régler la situation aujourd'hui. Ce n'est pas la loi matraque qui va l'aider... qui va aider la situation.

Journaliste : ...Mme Ghazal, sur Lucien Bouchard ce matin qui révèle qu'à deux reprises on est venu près d'un règlement, mais selon sa prétention, c'est Christian Dubé qui a fait tout capoter dans les deux cas. Qu'est-ce que vous pensez de ça, de ces propos-là?

Mme Ghazal : Que ce soit Christian Dubé, absolument, il nuit, il n'aide pas. Mais Christian Dubé et François Legault, c'est la même chose, hein? Je veux dire, Christian Dubé n'est pas en train de faire quelque chose avec lequel François Legault est en désaccord, ça fait qu'un ou l'autre c'est la même chose. Il faut qu'ils retirent leur loi passée sous le bâillon, la loi spéciale, parce que, là, c'est toujours la même chose, hein, avec ce gouvernement-là, il est arrivé vite avec une loi bâclée et, après ça, ils essaient de trouver des façons... mais après ça, c'est le chaos, c'est le chaos dans le système de santé à cause de cette loi-là, et Christian Dubé et François Legault, c'est la même chose, un ou l'autre, ça ne fait pas de différence.

Journaliste : ...que M. Legault s'implique, que M. Dubé soit tassé. Est-ce que vous pensez que ça pourrait faire une différence dans ça?

Mme Ghazal : Ce qui doit être tassé, c'est la loi spéciale.

Des voix : ...

Journaliste : Le transfert des activités de Transplant Québec à Héma-Québec, qu'est-ce que vous pensez de ça? Est-ce que ça peut avoir quelque chose de  dommageable?

Mme Ghazal : Bien, en fait, moi je ne suis pas une experte là-dedans, là. Là, la loi n° 7 vient d'être annoncée. Je ne sais pas combien de jours ça a pris au gouvernement de l'écrire. Et comme d'habitude, comme toutes les lois que ce gouvernement-là dépose très rapidement, il ne consulte personne, ils font les choses à leur tête et après on découvre les erreurs et les problèmes. Il y a même des gens dans des organismes publics qui vont être fusionnés qui ont découvert ça en pleine conférence de presse. Ça fait que ça montre à quel point c'est bâclé. Et quand les lois sont écrites comme ça, à la hâte, de façon bâclée, qu'est-ce que ça fait? Ça crée le chaos dans le réseau, ça crée le chaos dans la fonction publique, ça crée le chaos dans les services publics. Ce n'est pas ça qu'on a besoin. Donc, ayons la discussion 17933 autour de la table. Je leur demande d'arrêter, tout ce qui se passe avec le Fonds vert, de reculer sur ça et, après ça, on va avoir les discussions, les débats pour corriger toutes les erreurs qui vont se trouver sûrement dans cette loi-là.

Journaliste : ...sur le Fonds vert, là, c'est parce que si vous êtes d'accord de le mettre dans le transport en commun, c'est la même chose, là. Donc, en utilisant le FARR, c'est exactement ce que le gouvernement se donne, la possibilité de le faire également pour le transport en commun, pas seulement pour les routes. Donc, en faisant ce geste-là, il pourrait ouvrir la porte à s'en servir pour le transport en commun. Donc, ce n'est pas une bonne façon de faire?

Mme Ghazal : Transport en commun, ce gouvernement-là a toujours eu un préjugé défavorable envers le transport en commun. Tous les ministres du Transport et François Legault se sont toujours foutus du métro de Montréal, tout le temps. Et là, tout d'un coup, ils viennent de découvrir, coup de théâtre, ils viennent de découvrir que c'est important. La raison... Moi, j'ai eu le dossier de transport pendant longtemps, je parlais avec des gens de la STM, sous le couvert de l'anonymat, pas de syndiqués, des gens qui travaillent là puis qui disent : On s'en va vers la catastrophe si ce gouvernement-là continue dans son sous-investissement chronique en transport en commun. Et on est dans la catastrophe.

Journaliste : L'objectif de déplacer 1,8 milliard vers le Fonds des générations puis le FARR, oui, ça peut être utilisé pour faire des routes, mais également le transport en commun, donc...

Mme Ghazal : Ça ne marche pas, le Fonds vert, pour les routes. Ça ne fonctionne pas. Je ne suis pas en train de dire de tout mettre le 1,8...

Journaliste : C'est ce que j'essaie de saisir, là, la nuance entre les deux.

Mme Ghazal : Bien, le Fonds vert, c'est pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Journaliste : ...pour aider les entreprises à baisser leurs émissions. C'est à ça qu'il sert, ce n'est pas pour le transport en commun. Il faut le déplacer si on veut s'en servir pour le transport en commun.

Mme Ghazal : Ce qu'il faut faire, ce qu'il faut faire, c'est, on peut étudier les modalités du Fonds vert s'il est bien investi ou s'il ne l'est pas. Moi-même, je propose aussi un changement pour nous assurer de bien l'utiliser, parce qu'en ce moment il ne l'est pas. Puis ce que le gouvernement nous dit : Bien, nous, on va encore empirer la situation et l'utiliser pour... n'importe comment. Ça ne se peut pas. On n'est pas en train de dire le statu quo puis on continue comme maintenant. Il faut l'utiliser pour les bonnes façons et pour s'assurer de lutter contre les changements climatiques et non pas l'utiliser pour n'importe quoi. On ne peut pas le mettre sur les routes, là, ce n'est pas ça, la raison du Fonds vert.

Le Modérateur : En anglais.

Journaliste : The CAQ is going to make an announcement on immigration? I just want to know what the QS' stances?

M. Cliche-Rivard : I'm really concerned about what's going to happen with family reunification. The delays now have been exploding for the last two years, and all the plans or all the scenarios projected by Minister Roberge is going to increase those delays, where we heard that delays could explode between eight… four to eight years and it could be longer than that. So, I mean, those… behind those numbers, there are families, there are children that are waiting for their fathers or… spouses waiting for… for their loved ones. I mean, it's a real humanitarian crisis that those people are living. Eight years is absolutely unacceptable. Four years is also unacceptable. I'm really, really concerned about what's going to happen, and this is going to be my main focus today and what I'm going to look forward to see something positive for those families that have been waiting and very concerned for the last two years.

Journaliste : And in terms of Bill 2… calls for Legault to take over those negotiations. What do you think about that?

Mme Ghazal : Well, Francois Legault or Christian Dubé is the same thing. What they should take… Comment on dit «retirer»?

M. Cliche-Rivard : Take off.

Mme Ghazal : Yes. The Government should take off this law because it's creating chaos in the health system.

Journaliste : Perfect…

Mme Ghazal : Thank you.

(Fin à 8 h 39)

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