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Point de presse de M. Frédéric Beauchemin, porte-parole de l’opposition officielle en matière de finances

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le mardi 11 novembre 2025, 9 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement


 

9 h 27 (version non révisée)

(Neuf heures trente et une minutes)

M. Beauchemin : Bonjour, tout le monde. Je vais céder la parole à mon chef Pablo Rodriguez.

M. Rodriguez (Pablo) : Merci beaucoup Fred. Bon matin tout le monde. Content... content de vous voir. Hier, on a eu droit à un autre exercice de relations publiques de François Legault. Il a essayé de faire passer son improvisation pour une vision économique. Moi je ne vois pas ça du tout comme une vision. Je lisais les commentaires par la suite, certains disaient que c'était le plan économique de la dernière chance. Après avoir eu le budget de la dernière chance, après avoir eu le remaniement de la dernière chance, après avoir eu le vrai, vrai, vrai remaniement de la vraie dernière chance, il me semble qu'il a eu beaucoup de chance puis il a échoué à chaque occasion.

Et le pire, c'est qu'il n'apprend toujours pas de ses erreurs. Il dit qu'il est fier d'être interventionniste. Essentiellement, ce qu'il dit, c'est que moi et mes chums, on va décider qui va avoir le droit de recevoir de l'argent du gouvernement. Moi puis ma gang, on va décider qui seront les gagnants et qui seront les perdants. Ça, c'est la philosophie de la CAQ depuis le tout début. Alors, cette approche-là, c'est celle qui a abandonné...


 
 

9 h 32 (version non révisée)

M. Rodriguez (Pablo) : ... et nos PME au profit de Northvolt. C'est celle qui a fait en sorte qu'on donne ces blocs énergétiques à des compagnies étrangères plutôt qu'à nos entreprises de chez nous, à nos entreprises québécoises. Et ça, c'est la CAQ, un gouvernement qui n'a rien fait d'utile pendant sept ans pour aider nos PME à augmenter leur productivité. On connaît ce retard de productivité là, l'impact, d'ailleurs, que ça a sur notre économie. Rappelez-vous, on parle d'un gouvernement qui disait que la pénurie de main-d'œuvre à l'époque, c'était... c'était une bonne nouvelle, qui... c'est aussi, le gouvernement dont ses propres députés disent qu'il a abandonné les régions. Et on le voit, en région, lorsqu'on tourne, on le voit de façon très claire, également.

Alors, nous, au Parti libéral, Fred, l'équipe et moi, on propose un vrai nationalisme économique, un nationalisme qui est là non pas pour choisir les gagnants, mais pour créer un climat où nos entreprises québécoises, nos PME, vont pouvoir réussir. On a annoncé un paquet de mesures, récemment, dont une révision de la fiscalité et l'élimination de la réglementation. Sommet dans chacune des régions pour tenir compte des vraies priorités régionales. Pas un sommet à Québec pour les régions, mais un sommet dans chacune de nos régions. On va être là aussi pour l'industrie forestière. Alors, on a mis de l'avant une série de mesures très claires pour lancer des grands chantiers économiques à travers le Québec, parce que les choses ont changé.

Et d'ailleurs, François Legault l'a dit hier : Ah oui, les choses ont changé. Les choses ont vraiment changé. Mais lui, il n'a pas changé. Il continue à faire les choses exactement de la même façon. Alors, M. Legault, on en est où avec les prêts pardonnables? C'est quoi, les chiffres? On en est où avec la taille du déficit? Ils sont où, ces chiffres-là? Alors, pour avoir des réponses claires et pour avoir le temps d'analyser ça, il faut absolument qu'il y ait une mise à jour économique dans les meilleurs délais et je lui demande de le faire dès maintenant. Fred.

M. Beauchemin : Merci. Merci, chef. Bien, écoutez, c'est très clair. La semaine passée, donc, on a eu le budget fédéral. Je pensais que, normalement, ça aurait été beaucoup plus efficace à la CAQ de pouvoir annoncer la date de la mise à jour économique. Parce qu'on s'entend, c'est trois ou quatre variables à changer dans un fichier Excel pour en arriver au nouveau solde. Il attendait seulement les nouvelles du fédéral, il les a eues, donc, je suis un peu déçu. On a évidemment entendu, tous, la confirmation de la part d'Ottawa comme quoi que l'augmentation du taux d'inclusion sur la taxe sur le gain en capital va disparaître. Ce qui fait en sorte que pour le Québec, c'est 800 millions de dollars de plus de déficits que le gouvernement de la CAQ devra donc ajouter à son déficit record de 13,7 milliards de dollars. C'est inacceptable. Donc, pour moi, le gouvernement de la CAQ doit répondre rapidement à la demande du Parti libéral du Québec de nous faire une mise à jour économique en bonne et due forme, et ce, le plus rapidement possible. Prenez note que... vous avez peut-être lu l'article de Bloomberg, ce matin, qui parle de la dette du Québec qui a augmenté en termes relatifs par rapport aux coûts d'emprunt de l'Ontario. C'est des mauvaises nouvelles pour le Québec. J'espère que la CAQ va réagir rapidement.

Journaliste : Est-ce que c'est possible de vous entendre sur la STM? Est-ce que vous êtes d'accord avec une loi accélérée, donc, pour régler le conflit?

M. Rodriguez (Pablo) : Nous, on est cohérents depuis le jour un, on s'est dits très ouverts à collaborer avec le gouvernement. Vous avez Québec solidaire qui semble fermer la porte et je leur demande de reconsidérer leur position. Et vous avez le Parti québécois qu'on n'est pas trop certain où ils sont, là, selon ce qu'on a entendu en fin de semaine, ce n'est vraiment pas clair. Mais nous, on le dit depuis le début, c'est souvent les Montréalais les moins fortunés qui souffrent. On a des gens qui doivent, pour ne pas perdre leur job, pour aller travailler, prendre un Uber ou un taxi, ça leur coûte une grande partie de leurs revenus, et il faut que ça cesse.

Journaliste : Donc, vous, vous allez donner le feu vert à toutes les étapes de cheminement d'un projet de loi accéléré?

M. Rodriguez (Pablo) : On va être un partenaire fiable. Cela dit, je veux et on veut lire le document, mais on l'a dit depuis le début, on veut agir dans...

Journaliste : Le document ne sera pas compliqué, c'est une date, là. Tout ce qu'on fait, c'est qu'on reporte ou on devance l'application de la loi 14. Donc, le projet de loi, là, il va avoir un article, ça va être une date.

M. Rodriguez (Pablo) : Donc, si c'est juste ça, moi, je n'ai pas de problème, à ce moment-là, ils auront notre appui. Je veux voir quand même le document, avant.

Journaliste : Sur Mme Abou-Khalil, j'aimerais vous entendre, M. Rodriguez. Est-ce qu'effectivement elle vous a approché dans les derniers mois?

M. Rodriguez (Pablo) : Là, on ne commencera pas à faire...


 
 

9 h 37 (version non révisée)

M. Rodriguez (Pablo) : … du cas par cas, là actuellement… la réponse est non, là, mais on n'a pas…

Journaliste :

M. Rodriguez (Pablo) : Non. On a, actuellement, plus de deux…

Journaliste : Mais vous, elle ne vous a pas approché…

M. Rodriguez (Pablo) : Non, non.

Journaliste : ...ou elle n'a pas approché leparti? Non, c'est parce qu'il y a différence entre les deux, là. Vous, personnellement…

M. Rodriguez (Pablo) : Moi, non. À ma connaissance, à ma connaissance, non, mais encore une fois, et là, ça va être la dernière fois qu'on va aborder ce sujet-là, comme ça, parce que j'ai 250 candidats depuis mon élection comme chef. Donc au mois de juin, il y a 250 personnes qui ont levé... peut-être même un peu plus, qui ont levé la main à travers le Québec.

Journaliste : Il y en avait deux par comté.

M. Rodriguez (Pablo) : Et à travers… Mais c'est une bonne... c'est une bonne nouvelle. C'est une bonne nouvelle. Ça veut dire qu'il va y avoir des investitures, ça veut dire qu'il y a l'embarras du choix. C'est sur ces gens-là que je me concentre.

Journaliste : Donc, on comprend que vous n'accueillerez pas de caquistes dans votre équipe, d'anciens caquistes dans votre équipe.

M. Rodriguez (Pablo) : Il n'y a pas de raison, on verra, mais, pour l'instant, il y a 250 personnes qui ont levé la main partout à travers le Québec. Il y a des comtés, quatre, cinq, six personnes et… donc, c'est un problème… Et à un an des élections, par ailleurs. Il y a plusieurs personnes qui sont officiellement attachées également, mais qu'on ne pourra pas annoncer avant un petit bout de temps parce qu'on comprend qu'à un an des élections, pour des raisons professionnelles, on ne peut pas annoncer tôt.

Journaliste : Mais vous dites qu'elle ne vous a pas approché, c'est ce que je comprends. C'est ça? Elle ne vous a pas approché, ni vous ni le parti.

M. Rodriguez (Pablo) : À ma compréhension, non…

Journaliste : À votre connaissance. Est-ce que vous ou le parti l'avez approché, elle?

M. Rodriguez (Pablo) : Pas à ma connaissance, mais ça ne sera pas Mme Abou-Khalil, la candidate dans Laval, ça je vous le garantis. On a 250 personnes et, encore une fois, on mise sur nos gens…

Journaliste : Vous êtes formel, vous ne l'avez pas… vous ne l'avez pas approchée?

M. Rodriguez (Pablo) : Moi, moi, je ne l'ai pas approché, non. Moi, je ne l'ai pas approché, non. Donc, il y a 250 candidats à un an des élections. Reportons-nous à 2022, même avant…

Journaliste : Est-ce que ça vous donne justement...

M. Rodriguez (Pablo) : C'est une bonne... c'est bonne…

Journaliste : ...la possibilité de ne pas faire d'investiture?

M. Rodriguez (Pablo) : Dans certains cas, il y aura des investitures et dans certains cas, c'est… ce sera des nominations du chef.

Journaliste : M. Legault a parlé des pertes d'emplois dans le domaine forestier hier, comme un peu en disant : On n'aura pas le choix de perdre 30 000 emplois. Vous, vous avez parlé tantôt du régime forestier, d'aider les forêts. Qu'est-ce que vous feriez, vous, différemment avec ces pertes d'emplois là dues aux tarifs de Trump?

M. Rodriguez (Pablo) : Moi, j'ai annoncé, il y a peut-être deux semaines, un, on déplore le fait que M. Legault ait baissé les bras de cette façon-là, qu'il abandonne une industrie, je dirais, historique, qui a construit une grande partie du Québec, une grande partie de qui nous sommes aujourd'hui comme économie et comme société, qu'il abandonne ces travailleurs-là. Et il y a une déception claire, là. J'étais à Chibougamau il n'y a pas longtemps, je m'en vais en Abitibi demain, il y a une déception très claire à travers le Québec et, moi, ce que j'ai annoncé, c'est que, dès le jour un, on dépose, on va travailler avant là-dessus, un plan, un régime forestier, avec, dès le jour un, consultations des peuples autochtones, ce qui a manqué au début et ce qui a créé une partie du problème.

Journaliste : Mais M. Legault, je lui ai posé la question moi-même jeudi sur le régime forestier, il dit qu'en ce moment, la priorité est ailleurs, en ce sens que le problème, ce n'est pas le coût de la matière ligneuse, en ce moment, qui est en litige, mais bien de trouver des marchés pour écouler le bois qu'on coupe actuellement. Alors, pour lui, il ne semble pas y avoir d'urgence de régler ou de présenter un nouveau régime forestier.

M. Rodriguez (Pablo) : Et ça, c'est le ministre responsable de l'Abitibi qui répondait à cette question, ou c'est... c'est le premier ministre? Parce qu'il est aussi ministre responsable de l'Abitibi.

Journaliste : Je pense que c'est la même personne.

M. Rodriguez (Pablo) : Ça a l'air à ça. Mais cette personne-là n'a peut-être pas été voir les gens que j'ai vus récemment ou que je vais voir également cette semaine. Et de dire à une industrie comme celle-là : Ne comptez plus sur nous, il y a un problème de fond. On parle de milliers de personnes, de travailleurs, on parle d'entreprises, on parle d'investisseurs, on parle d'une fierté québécoise également, et ça, ça doit faire mal pour ces gens-là, se dire : Ne comptez plus sur le gouvernement.

Journaliste : Est-ce que vous craignez, comme le ministre Skeete, que Québec indépendant, là, se ferait envahir par la Russie?

M. Rodriguez (Pablo) : Le Québec indépendant, moi, je… je tombe… je n'embarque pas dans ces discussions-là, je les laisse se chicaner entre eux autres, mais un Québec indépendant aurait à renégocier l'ensemble des traités internationaux, aurait à renégocier son adhésion à l'OTAN, également, aurait à investir non pas 2 % de son PIB, mais 5 % de son PIB, puis je ne pense pas que ce soit calculé dans le budget de l'an 1. Il n'y a aucun mécanisme si on regarde l'ensemble des traités de libre-échange et le…

Une voix :

M. Rodriguez (Pablo) : Je vais revenir là-dessus. Et l'ensemble… le Canada, on fait partie du Canada, c'est le seul pays du G7 qui a un accord de libre-échange avec tous les autres pays du G7, avec l'Europe, avec l'Angleterre, avec le Chili… avec un paquet de pays, et on fait partie de ça, les Québécois, à travers notre appartenance au Canada, notre présence ici…


 
 

9 h 42 (version non révisée)

M. Rodriguez (Pablo) : ...il n'y a aucun mécanisme dans l'un ou l'autre de ces traités-là... il n'y a aucun mécanisme d'adhésion automatique pour un État qui se sépare. Il faut renégocier la pièce, et allez négocier avec Donald Trump, pour le fun.

Journaliste : La convention de... de Vienne ne s'applique pas, comme dit le PQ?

M. Rodriguez (Pablo) : Il y a beaucoup de choses qui ne s'appliquent pas dans les choses que le PQ dit, la convention de Vienne que le Canada n'a pas signé, qui ne change absolument rien au fait que... si on regarde aussi les partenaires, je ne pense pas que... que ce soient les principaux pays. Et... il y a... ça ne change rien aux traités internationaux. Je nous vois mal, le Québec, dire : M. Trump, regardez l'accord de Vienne... le traité de Vienne, ça fait que vous êtes obligés de signer en bas de la page. Non. Ça ne change rien.

Journaliste : Non, mais à votre avis... la question de Geneviève est claire, là, à votre avis, est-ce qu'un Québec indépendant est à risque de se faire attaquer par la Russie?

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, pas plus qu'un autre état. Là, on parle de géopolitique mondiale. Je ne sais pas ce que Poutine va faire demain matin. S'il attaque le Québec, ça veut dire qu'il attaque le Canada et l'Amérique du Nord. Je ne m'attends pas nécessairement à ça, mais ça c'est trop simpliste comme conversation, puis ça leur permet de se crêper le chignon entre eux. Moi ce que je dis, c'est qu'il n'y a pas d'adhésion automatique à l'OTAN. Regardez ce qui se passe actuellement. Regardez les débats au niveau de l'adhésion à l'OTAN. Il y a des critères à respecter, il y a des sommes à investir. Le Québec va devoir le faire. Mais ça, c'est un débat futile, parce que ça, ça veut dire que moi, j'ai perdu l'élection, qu'on a un référendum et qu'on s'est séparé. Et mon intention, c'est de gagner cette élection pour qu'il n'y ait pas de référendum.

Journaliste : Donc, vous êtes d'accord avec l'intention du gouvernement du Québec d'investir massivement dans l'armement, ici ou dans le développement de l'armement au Canada?

M. Rodriguez (Pablo) : Je pense qu'il y a une opportunité réelle. On a un savoir-faire chez nous, par exemple CAE au niveau de la formation et de l'entraînement. On a des chantiers maritimes, on fait souvent référence à Davie, mais vous avez le Groupe Océan, vous avez d'autres chantiers que j'ai visité également en Gaspésie. Vous avez la base militaire de Bagotville, vous avez de grandes entreprises qui travaillent au niveau de l'équipement, au niveau de l'intelligence artificielle. Donc, il y a une opportunité, mais M. Legault appelle ça une vision. Ce n'est pas une vision de saisir l'occasion du moment.

Journaliste : Juste pour revenir sur le régime forestier. Pour vous, c'est clair qu'il n'y aura pas de réforme du gouvernement d'ici 1 an?

M. Rodriguez (Pablo) : Oui, ils l'ont annoncé, ils l'ont annoncé. Ils se sont retirés de ça. Mais ce qui manque, c'est de la prévisibilité. Lorsque j'étais à Chantiers Chibougamau la semaine dernière, ou que j'étais en Mauricie, puis, là, je le disais tantôt, je m'en vais en Abitibi demain, ces gens-là... le régime forestier veut dire quelque chose. Il veut dire qu'on connaît les règles, on connaît les règlements, donc, on peut prévoir et agir en conséquence. Et ça, c'est fondamental.

Journaliste : Parlons Abitibi justement, si vous y allez, est-ce que vous allez rencontrer M. Dufour?

M. Rodriguez (Pablo) : Bien là, je ne vous donnerai pas tout mon horaire, j'ai plein de rencontres.

Journaliste : Mais... puisque c'est l'ancien, aussi, ministre des Forêts.

M. Rodriguez (Pablo) : C'est vrai que ce serait utile de lui parler de forêts.

Journaliste : Est-ce qu'il serait utile au Parti libéral?

M. Rodriguez (Pablo) : Mais, je l'ai déjà dit dans le passé, Pierre, je l'aime beaucoup, ça fait 10... non, ça fait 11 ans que je le connais. Mais encore une fois, je ne parlerai pas de mes rencontres personnelles ou autres.

Journaliste : Vous avez parlé du projet économique de M. Legault... la... Quand on va sur votre site internet à vous, là, le Parti libéral, votre plateforme économique repose sur le Projet ÉCO qui avait été présenté par Mme Anglade...

M. Rodriguez (Pablo) : Oui, là, on est en train de... on est en train de retaper le site économique... ça, c'est... le site Web, là. On va l'avoir... début décembre.

Journaliste : OK, ça fait que, là, pour l'instant, c'est encore la plateforme de Mme Anglade...

M. Rodriguez (Pablo) : Non, non, non.

Journaliste : Votre site est démodé.

M. Rodriguez (Pablo) : Notre site est très démodé. Ça fait partie de la transition...

Journaliste : Il n'y aura plus de ÉCO, là...

M. Rodriguez (Pablo) : Il n'y a plus d'ÉCO.

Journaliste : ÉCO, ça ne fera plus écho.

M. Rodriguez (Pablo) : Ça ne fera plus écho.

Journaliste : ...quand on clique sur le dossier ÉCO, on s'en va à la page de la cheffe Mme Anglade. Je pense que ça a changé.

M. Rodriguez (Pablo) : Je pense qu'il y a beaucoup de travail. D'ailleurs, j'ai eu une réunion... une longue réunion hier soir. Ça fait partie de la beauté d'être chef, donc de s'impliquer dans un paquet de trucs au niveau du parti. Et on a eu une longue réunion hier soir sur le nouveau site web qui devrait sortir en principe en début décembre...

Journaliste : ...le Parti libéral est tellement mal pris financièrement qu'il n'est même pas capable de payer quelqu'un pour changer des... des choses qui, à leur face même, n'ont plus d'affaires sur le site.

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, on les fait, là. On est en train de faire. On le fait actuellement.

Journaliste : Bien, oui, mais ça fait... depuis le mois de juin que vous êtes chef, là, puis la vision économique du Parti libéral, quand on va sur votre site, c'est encore le Projet ÉCO. Il n'y a personne qui est capable juste d'enlever ça?

M. Rodriguez (Pablo) : La vision économique, j'en ai énoncé une bonne partie lors du conseil général... je vous ai fait part du fait qu'on va créer le ministère de l'Emploi et de l'Immigration pour pouvoir mieux agencer les besoins au niveau de l'immigration, avec les emplois qu'on a... qu'on doit combler chez nous. Je vous ai parlé des sommets régionaux lors des six premiers mois d'un gouvernement libéral. Je vous ai parlé d'une politique d'achat local, je vous ai parlé d'une politique au niveau de la productivité et ainsi de suite. Ça, c'est la vision libérale du chef actuel et de l'équipe libérale.

Journaliste : ÉCO, ça n'existe plus...

M. Rodriguez (Pablo) : Non.

Journaliste : C'est fini.

Des voix : ...

Journaliste : ...ça existe juste sur le site officiel du Parti libéral, dans le fond.

M. Rodriguez (Pablo) : Qui est en construction...


 
 

9 h 47 (version non révisée)

Journaliste : ...juste, rapidement, pour revenir à la STM rapidement...

M. Rodriguez (Pablo) : Non, non, mais c'est... vous êtes créatifs, à matin.

Journaliste : Bien, on n'est pas créatifs, si quelqu'un veut...

M. Rodriguez (Pablo) : Mais je vous remercie.

Journaliste : Ce matin, là, si quelqu'un veut se renseigner sur le Parti libéral, il va... il fait PLQ.org, puis il tombe là-dessus.

M. Rodriguez (Pablo) : Je vous remercie de visiter notre site, ça augmente le volume, c'est bon...

Journaliste : Pour la STM, il semble que Québec solidaire ne va pas vouloir adopter, là, la loi rapidement. Qu'est-ce que ça vous dit sur ce que Québec solidaire pense, là, des Montréalais s'ils décident de ne pas le faire ?

M. Rodriguez (Pablo) : Moi, je demande à Québec solidaire de revoir sa position. Si Québec solidaire veut vraiment aider les Montréalais les plus défavorisés, ils doivent contribuer à l'effort. On doit mettre fin à cette grève. Il y a des gens, je le mentionnais tantôt, qui ne sont pas capables de se rendre au travail, là. Il y a des gens qui doivent débourser de l'argent pour le taxi ou pour un Uber. Il y a des gens qui doivent emmener un enfant malade à l'hôpital, qui doivent débourser de l'argent pour ça. S'ils sont vraiment sincères dans leur démarche, bien, qu'ils doivent faire le nécessaire. Nous, on va être là. On l'a dit, on est cohérents, on est probablement... en fait, non, pas probablement, on est le seul parti cohérent depuis le tout début, là-dessus.

Journaliste : Est-ce que QS est pris dans son idéologie? Est-ce qu'ils sont déconnectés de la population?

M. Rodriguez (Pablo) : Je pense que sur cet aspect, définitivement. Si vous demandez à quelqu'un qui doit se rendre à son rendez-vous à l'hôpital, à quelqu'un qui doit amener son enfant à l'hôpital ou aller travailler, et vous lui donnez la position de Québec solidaire qui fait en sorte qu'il n'y a rien qui va changer, cette personne vous dirait probablement que Québec solidaire est déconnecté.

Journaliste : So, basically, you believe that Québec solidaire is incoherent with the fact that this conflict at the STM is affecting a lot of people who do not have money to pay for a taxi or a Uber?

M. Rodriguez (Pablo) : Yes.

Journaliste : Basically, what are you asking QS to do tomorrow?

M. Rodriguez (Pablo) : Québec solidaire should review their position if they sincerely want to support less, the less fortunate people in Montréal. They have to work with the other parties to put an end to this. I'm thinking of workers that have to go to their job, and they have no other way but to pay for a taxi or a Uber, that's a big chunk of what they earn. It doesn't make any sense. So, I understand they have their ideology, but put that aside for a second and help Montrealers for real.

Journaliste : And why do you support it?

M. Rodriguez (Pablo) : Because of the consequences for Montréal. The city is taken hostage at this moment. People can't go to their doctors, people can't go to their job.

Une voix : ...

M. Rodriguez (Pablo) : It doesn't make any sense.

Journaliste : And Québec solidaire is the party that proposed and got the amendment with Bill 89 to make sure that the law would come into effect six months after, so at the end of November, not mid-November as the mayor of Montréal has asked. Six months, because they wanted the negociations to be done in the same terms as they started. Don't you think that there is a logic in what they asked for?

M. Rodriguez (Pablo) : I don't think there's any logic to keep on going like this. People missing appointments at the hospital, people not able to get into their job. It doesn't make any sense. The city, at certain moments, is totally paralyzed. I understand their philosophy, but at the end of the day, you have to be practical and put an end to this.

Journaliste : Is it Mr.Boulet's fault, what's going on, right now? Like, that he has accepted that amendment, that this law would come into effect six months after?

M. Rodriguez (Pablo) : I think that... I think that we could... they could have done better at the table, personally. And, the only good deals, the long-term deals happen around the table, and I hope it happens in this case eventually too. For now, we have to find a solution, and Québec Solidaire... And, you know, I'm asking them : change your position, because we need you to be part of the solution.

Journaliste : ...the press, the political press.

M. Rodriguez (Pablo) : Oh, people in Montréal will remember. Trust me.

Journaliste : In the forestry sector, the fact that Mr. Legault said yesterday that about 30,000 jobs may be lost because of the tarrifs. Was that wrong, to send that message?

M. Rodriguez (Pablo) : He clearly said that he was abandonning an industry that's extremely important for Quebeckers, for economical reasons, but also historical reasons. It's part of the Québec that was built, and it must hurt when you've been working...


 
 

9 h 52 (version non révisée)

M. Rodriguez (Pablo) : ...all your life in the industry, hearing your Premier say : You know what? We don't care, you don't count anymore, you can go work elsewhere. That must hurt.

Journaliste : Merci.

M. Rodriguez (Pablo) : Merci. Thank you, guys.

(Fin à 9 h 53)


 
 

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