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Point de presse de Mme Ruba Ghazal, cheffe du deuxième groupe d’opposition, M. Sol Zanetti, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’accès à l’information et de protection des renseignements personnels, et Mme Alejandra Zaga Mendez, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de finances

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le mardi 25 novembre 2025, 11 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement


 

11 h 03 (version non révisée)

(Onze heures deux minutes)

Mme Ghazal : Bonjour, tout le monde. Je suis heureuse d'être avec Alejandra, notre responsable en matière d'économie et de finances, et mon co-porte-parole Sol.

Aujourd'hui, c'est jour de mise à jour économique, et le ministre des Finances et François Legault, ils avaient une mission, une mission aujourd'hui, c'est d'aider les gens avec la crise du coût de la vie, et, malheureusement, c'est un échec quand on regarde la mise à jour économique du ministre des Finances. Tout ce qu'il donne à la population puis aux gens, c'est 11 $ par mois. 11 $ par mois dans leurs poches. Ça, c'est un trio Big Mac, c'est tout. Rien pour le logement, alors que les hausses de loyer ont été quoi, de 40, 50... il y a même des gens qui ont eu des hausses de loyer de 150 $ par mois. C'est totalement inacceptable. Ça n'aide pas la population qui vit et qui souffre de la crise du coût de la vie et de la crise du logement.

M. Zanetti : Une autre chose qui nous frappe là-dedans, c'est le détournement du Fonds vert, le détournement du Fonds vert en 2025, alors que la COP a de la difficulté puis que les pays du monde ont de la misère à améliorer leur bilan GES. Au Québec, on s'était doté d'un fonds pour faciliter, accélérer la transition écologique puis être des leaders internationaux. Et, le gouvernement, qu'est-ce qu'il fait à ce moment-ci, là? Plus que jamais il détourne les fonds, il les enlève, vers d'autres... vers d'autres... d'autres... c'est ça, alors... vers d'autres causes. On trouve que c'est complètement inacceptable, c'est irresponsable.

Et ce détournement du Fonds vert va coûter extrêmement cher aux Québécoises et aux Québécois. Ne pas agir sur la transition climatique, c'est la pire chose pour miner les générations futures. C'est quelque chose qui coûte extrêmement cher. C'est irresponsable. Et on réitère ce qu'on a déjà dit, il doit arrêter de faire ça et il doit prendre au sérieux la question de la transition écologique.

Journaliste : ...pour réduire la dette, ce n'est pas... c'est un peu «damned if you do, damned if you don't», finalement, là, non?

M. Zanetti : La pire dette qu'on est en train d'accumuler en ce moment, là, c'est la dette climatique. C'est celle qui va nous coûter le plus cher, bien plus cher que le service de la dette si on n'agit pas maintenant à la fois en lutte aux changements climatiques et en adaptation. Même les compagnies d'assurance le savent et s'en rendent compte puis se désengagent tranquillement. Imaginez. Ce désengagement-là, qui va le ramasser? L'État du Québec. Je comprends qu'on est dans un gouvernement qui, là, se sent en fin de régime et ne voit vraiment pas plus loin que les prochains mois ou la prochaine élection, mais c'est irresponsable d'un point de vue économique et écologique.

Mme Zaga Mendez : Si je peux ajouter?

Mme Ghazal : Oui, bien sûr.

Mme Zaga Mendez : Le Fonds vert, là, le Fonds d'électrification a été créé avec les revenus de la bourse du carbone. On a convaincu des entreprises de payer un prix du carbone parce qu'elles savaient que cet argent-là allait être dans la lutte aux changements climatiques. C'était ça, le deal qu'on a fait avec la bourse du carbone. De là à dire que cet argent-là s'en va dans le Fonds des générations, c'est détourner l'objectif même de cet outil environnemental qui est précieux pour les Québécois et Québécoises. Cet argent-là, le 1,8 milliard, là, c'est beaucoup d'argent, devrait être dans des vrais projets de lutte aux changements climatiques, le transport en commun, venir à l'aide aux municipalités qui sont déjà prises avec les impacts, mais ce n'est pas ça qu'on fait, là. Et, en ce moment, oui, il y a une dette, mais, on l'a dit à plusieurs reprises, la seule façon d'aller diminuer le poids de la dette, c'est chercher des nouveaux revenus. La bourse du carbone, c'est une façon de générer des nouveaux revenus pour venir réduire les coûts des impacts des changements climatiques.

Journaliste : ...vous n'avez pas poussé un soupir de soulagement? Parce que plusieurs pensaient qu'ils allaient utiliser ça pour subventionner l'essence.

Mme Zaga Mendez : Mais, en fait, c'est... L'objectif du Fonds vert, je rappelle, c'est les fonds en lutte aux changements climatiques. Ça, c'est une chose. Nous, on l'a dit, même qu'il faut... on pourrait même considérer qu'une partie... de la redistribuer aux gens dans le besoin qui, en ce moment, ne sont pas capables de payer la hausse des loyers, là. Nous, on était ouverts à ça. C'est ça, l'objectif du Fonds vert, venir aider aux gens qui paient déjà, et, de l'autre côté, la majorité dans les fonds dans la lutte aux changements climatiques.

Journaliste : ...Vincent Marissal a quitté le parti. M. Plamondon a dit il y a quelques instants qu'il comprenait qu'il ait quitté un parti acide.

Mme Ghazal : C'est son opinion. Nous, ce qui est arrivé, c'est qu'on a Vincent Marissal qui siégeait avec nous, qui nous regardait droit dans les yeux et qui a décidé au même moment, depuis plusieurs semaines, de parler avec un autre chef d'un autre parti. On a pris la seule décision qui devait être prise, ça veut dire de l'exclure. C'est ce qu'on a fait.

Journaliste : ...l'impression que le fait qu'il devienne indépendant, ça permet au Parti québécois de mesurer la réaction, de prendre la température de l'eau puis de voir, finalement... de mieux prendre sa décision pour 2026 à savoir s'il l'accueille ou non?

Mme Ghazal : Je ne sais pas. Je ne suis pas dans la tête de M. St-Pierre Plamondon. Il peut faire ce qu'il veut. Je n'ai rien à répondre à ça.

Journaliste : ...politique là-dedans?

Mme Ghazal : Je ne vois absolument rien. Je ne sais pas. Tout ce que je vous dis, c'est que nous, c'est de la vieille histoire, puis on regarde en avant, on regarde les vraies crises. On a une mise à jour économique où il n'y a rien pour les gens qui souffrent en ce moment. Moi, je rencontre des femmes qui s'en vont à l'épicerie et qui regardent leurs comptes avant de rentrer à l'épicerie, la peur au ventre, parce qu'elles ne savent pas si elles ont assez d'argent, et elles travaillent. C'est ça que je vois.

Journaliste : Est-ce que les convictions de M. Marissal sont suffisantes pour qu'il ait sa place au PQ...

Mme Ghazal : J'ai tout dit ce que j'avais à dire hier. Tout a été dit.

Journaliste : ...ce n'est pas une crise?

Mme Ghazal : Il n'y a pas de crise interne. Nous sommes unis, nous avons été unis pour l'exclure. Et on reçoit beaucoup, beaucoup de messages d'appui à l'intérieur du parti.

Journaliste : ...désolé d'avoir heurté des gens hier. Il a dit qu'il était désolé, hier soir, dans une publication, d'avoir heurté des gens de votre formation. Est-ce que vous acceptez le fait que ses propos ont peut-être dépassé sa pensée?

M. Zanetti : Je pense que beaucoup de choses ont été dites sur toutes ces affaires-là, puis on n'a rien à rajouter par rapport à...

Journaliste : ...moi, je vous demande : Est-ce que vous acceptez le fait qu'il dise qu'il vous a heurté et qu'il semble désolé?

M. Zanetti : On n'est pas à accepter ou à refuser ses publications Facebook.

Mme Ghazal : On va le laisser vivre avec sa conscience.

M. Zanetti : On va le laisser vivre ses choses lui-même.

Journaliste : Mais c'est parce que vous dites que vous ne l'avez pas vu venir...

Mme Ghazal : Zéro, pas du tout.

Journaliste : Bien, qu'est-ce qu'il vous laisse croire que ça ne pourrait pas se reproduire avec quelqu'un d'autre dans votre parti...


 
 

11 h 08 (version non révisée)

Journaliste : ...quelqu'un d'autre dans votre parti, à ce compte-là?

Mme Ghazal : Non, on s'est rencontrés. Moi, j'ai confiance en notre caucus. On s'est rencontrés. Il y en a qui ont dit qu'ils ne se représentaient pas, par exemple Christine Labrie, Gabriel Nadeau-Dubois. Ils l'ont fait de façon... en hauteur et élégante.

Journaliste : Non, mais il a quand même soulevé un point... il a quand même soulevé un point qui mérite de se pencher un petit peu plus. C'est-à-dire que, d'après lui, l'écart est tellement important entre la réalité que vous, vous vivez, comme députés, en étant ici, à l'Assemblée nationale, versus les demandes de la base militante, que lui dit : C'est très difficile, à Québec solidaire, de concilier les deux. Est-ce que ce n'est pas quand même un point qui mérite une certaine analyse au parti?

Mme Ghazal : On a tout dit hier. Il s'en est accommodé pendant huit ans, de cette façon de fonctionner. Et, peu importe, peu importe, on peut avoir tous les désaccords... je vais répéter ce que j'ai dit hier, pour vous faire plaisir... on peut avoir tous les désaccords, c'est légitime, on peut changer d'idée, on peut vouloir quitter. Aucun problème avec ça, aucun problème. C'est inacceptable, au même moment qu'il siège avec nous, qu'il parle avec le chef d'un autre parti. C'est la ligne rouge qui a été dépassée, et c'est tout.

Journaliste : Est-ce qu'il a apporté ces griefs-là qu'il fait depuis samedi là, par rapport à la STM, à la base, qui est... en fait, Québec solidaire est paralysé par la base... est-ce qu'il a apporté ces griefs-là à la table du caucus dans les derniers mois?

Mme Ghazal : Quand on parle des discussions des caucus, c'est confidentiel. Rien ne justifie... qu'il en ait parlé ou qu'il n'en ait pas parlé, rien ne justifie d'aller jouer dans le dos de ses collègues.

Journaliste : ...c'est quand même un porte-parole en matière de santé qui était bien réputé, qui faisait bien son travail... il était sur toutes les tribunes. Vous venez quand même de perdre un porte-parole en matière de santé, donc ça fait quand même mal au parti, là?

Mme Ghazal : Oui, vas-y.

M. Zanetti : Vous savez, à Québec solidaire, on est un club qui a de la profondeur. Je ne suis absolument pas inquiet pour la façon dont on va faire face à cette conjoncture.

Journaliste : Sur la laïcité, pensez-vous que le gouvernement souffle sur les braises de l'intolérance?

M. Zanetti : Je ne reprendrai pas ces formules-là. On va analyser son projet de loi puis on va regarder ça.

Journaliste : Mais juste revenir sur la question de ma collègue Véronique. Je comprends qu'il y a le sentiment de trahison par le geste qu'il a posé vers le Parti québécois, mais sur les critiques un peu plus de fond, par rapport à l'écart entre la base et votre travail, ça rejoint quand même certains... Bon, Mme Labrie a dit qu'elle comprenait ce sentiment-là, elle ne se représente pas. M. Nadeau-Dubois a dit qu'il avait été usé par les dernières crises. Il n'y a pas quand même matière... Est-ce que vous faites une certaine introspection ou est-ce que vous admettez que, dans les derniers, mettons, deux ans, ça n'a pas été aussi productif que prévu, là, Québec solidaire, là?

M. Zanetti : Quand on fait de la politique, on rencontre des gens tout le temps, de tous les milieux, on prend leur perspective puis on est toujours, si on fait ça comme il faut... puis je pense qu'on est... j'espère qu'on n'est pas exceptionnels en ce sens-là... on est toujours en train de se demander est-ce qu'on fait la meilleure chose, puis de réfléchir à comment on pourrait s'améliorer. Ça, c'est un processus continu, qui ne change pas, peu importe la conjoncture. Et alors... alors, en ce sens-là, oui.

Là, nous, ce qu'on voit aujourd'hui, là, c'est qu'il faut qu'on attire l'attention de cette institution puis du gouvernement sur les enjeux qui sont importants, puis les enjeux qui sont importants c'est qu'il y a du monde qui meurent dans la rue, il y a du monde qui n'arrivent pas à payer le loyer. Il y a une dette climatique qui est complètement ignorée, puis qui... dont... le gouvernement passe complètement à côté, et ça, si on ne fait pas ça, bien, ça va être très grave, ça va coûter cher, puis ça va être terrible. Alors, notre mission, c'est de faire ça, et je pense qu'on le fait avec cœur et qu'on le fait bien, puis les gens nous le disent.

Mme Ghazal : Je veux juste ajouter... je veux juste ajouter quelque chose : on est extrêmement efficaces. On a permis, avec la loi Françoise David 2.0, d'éviter que des aînés... ce n'est pas parfait, il n'y a rien de parfait, mais de convaincre le gouvernement d'éviter que des aînés se retrouvent dans la rue. Depuis le début de la session, il n'y a personne d'autre que moi qui ai fait lever François Legault pour parler de la crise de l'itinérance. Guillaume Cliche-Rivard, d'autres députés, on a été extrêmement, extrêmement pertinents et rigoureux sur la question de la crise de l'itinérance, qui est une crise humanitaire.

Et aujourd'hui, hein, vous dites qu'on critique tout le temps puis on est toujours négatifs. Il y a un pas dans la bonne direction, dans la mise à jour économique, par rapport à l'itinérance. C'est 50 millions... 5 millions, pardon, 5 millions qui ont été donnés. C'est une demande que nous, on a faite. C'est un pas dans la bonne direction. Évidemment, il n'y a rien dans le logement, alors qu'une des causes très importantes de la crise de l'itinérance c'est le logement. Donc, on est capables, même, d'aller changer des choses parce qu'on travaille, parce qu'on talonne le gouvernement, parce qu'on est connectés aux vraies crises que vit la population.

Journaliste : ...qu'est-ce que vous pensez, là, du groupe de gens d'affaires, là, à Montréal, là, qui veulent construire des tours, là, pour loger des itinérants?

Mme Ghazal : Bien, nous, on a fait des propositions en ce sens-là. Par exemple, en ce moment, il y a des propriétaires qui ont des immeubles...

Journaliste : Non, mais je parle d'un projet de façon spécifique, là. C'est quand même des milliers d'unités, là.

Mme Ghazal : Oui. Ce qui est très important, c'est que ce qui nous manque, ce n'est pas du logement abordable, logement hors marché. Du logement social, du vrai logement social, où les gens paient un loyer en fonction de leurs revenus, et ça, ça manque. Maintenant, il y a...


 
 

11 h 13 (version non révisée)

Mme Ghazal : ...il faut juste regarder. Moi, je n'ai pas regardé dans le détail, mais quand il y a des promoteurs, ils veulent probablement faire de l'argent avec ça. On le voit avec le PHAQ. Peut-être qu'eux ils veulent...

Journaliste : Non, non, c'est ça, ils ne veulent faire de profit, ils laisseraient les bâtiments à la...

Mme Ghazal : Ils veulent... ils veulent faire travailler leurs employés, là. C'est un peu ça, l'objectif. Parce qu'en ce moment il y a... À cause de la crise économique.

Journaliste : Ils prétendent vraiment vouloir... vouloir contribuer, là, à lutter contre l'itinérance.

Mme Ghazal : Bien, il faut... il faut le regarder puis l'étudier de façon approfondie, parce qu'on a besoin du plus d'acteurs possible pour s'assurer de sortir de terre le plus rapidement possible puisque le PHAQ, en ce moment, ne fonctionne pas, ça marche à pas de tortue pour faire, pour faire... pour rattraper, là, puis avoir des logements, que ce soit pour les personnes itinérantes ou des logements sociaux. Donc, il va falloir regarder ça avec ouverture, mais s'assurer que ça reste du vrai logement social, puis que ce soit à long terme et non pas uniquement pendant quelques années.

Journaliste : Si on s'enligne, là, pour ne pas pouvoir, en fait, avoir le visage découvert obligatoire, là, de... du primaire jusqu'à l'université, on parle de cégépiennes, c'est... et université, ce sont des adultes, vous en pensez quoi, ça?

M. Zanetti : Pour nous, l'interdiction des signes religieux puis les règlements et les lois sur les vêtements des gens, ce n'est pas la bonne façon d'agir en matière de laïcité. Pour nous, ça fait reculer les droits et libertés. La limite qu'il doit y avoir par rapport à ça, c'est en cas que ça pose un enjeu de sécurité ou en cas que ça rende la tâche à accomplir impossible. Au-delà de ça, nos institutions sont laïques, puis on peut travailler sur la laïcité, puis on veut faire toutes sortes de choses sans intervenir sur le port de signes religieux en particulier. Alors, notre position à Québec solidaire, elle est comme ça sur tous les projets de loi qu'a déjà proposés la CAQ ou qu'elle proposera dans le futur.

Journaliste : M. Zanetti, Jean Chrétien qui avait donné l'instruction d'accélérer les demandes de citoyenneté en vue du référendum de 95, est-ce que ça vous surprend, premièrement, puis est-ce qu'il y a une réponse qu'il faut amener à ça?

M. Zanetti : Moi, ça ne me surprend pas. Le référendum de 95, on le considère comme ayant eu énormément de problèmes démocratiques, notamment tout le financement du camp du non qui a été non comptabilisé parce qu'effectué à l'extérieur du Québec. C'est des atteintes graves. Le résultat d'un point de vue... de la valeur démocratique de ce référendum-là, pour moi, là, elle n'est pas valide et c'est un gros problème. Je pense qu'il faut... Le mouvement indépendantiste réfléchi depuis beaucoup de temps à... les mesures qu'il faut faire pour empêcher le gouvernement canadien intervenir de façon malicieuse, illégale et malhonnête dans le processus. Puis il va falloir mettre ça en place. Là, aujourd'hui, sur toutes les mesures, je vous avoue, je n'ai pas une réponse précise sur tout, mais c'est clair que ça va être une préoccupation importante.

Journaliste : Mais vous ne reconnaissez pas le résultat de 95, c'est ça que vous dites?

M. Zanetti : Ah, le référendum de 95 est un référendum volé, ce n'est pas la première fois qu'on le dit. C'est quand même un consensus dans le mouvement souverainiste. Comment pouvez-vous considérer valide un référendum dont les dépenses, qui auraient dû normalement être égales d'un camp et l'autre, ont été immensément plus élevées, même non calculées dans le camp... dans un des deux camps? C'est complètement... c'est complètement une dérive. Puis le résultat était tellement serré qu'on peut penser que, sans malhonnêteté, sans malice du côté du gouvernement canadien, on aurait peut-être gagné ce référendum-là.

Journaliste : Est-ce que vous aimeriez appeler Claude Charron avant le PQ pour l'avoir de votre côté pour l'indépendance?

M. Zanetti : Je ne sais pas quoi répondre à ça.

Mme Ghazal : On veut l'avoir pour tout le mouvement indépendantiste. Le mouvement indépendantiste, ça n'appartient pas juste aux partis politiques, ça appartient aussi au mouvement indépendantiste qui existe au Québec puis à la société civile.

Journaliste : On the economic update, I would like to have your first … well, your comments. How do you see this? Because the title of this economic update, it's called Protecting Quebeckers purchasing power and protecting the economy, but you don't seem to be happy with what's in it, like you're not impressed.

Mme Zaga Mendez : We're not impressed at all on what's on the economic update, especially there's nothing that covers the cost of living. When we calculate what they're going to put in the pockets of Québécois, it's about 11 $ per month, which is not going to cover the rise in the terms of housing or food. It's nothing when you look at in respect of the cost of living.        Plus, what we see, is that they're turning their… the back to… they're turning… the CAQ is turning its back to fight on climate change. They're taking their money from this Green Fund that is funded by the carbon trade… system. And with that money, they are giving it away to the Generations Fund. However, that money is specifically and should be used in order to fight climate change and to fund measures as such as collective transportation that will have an impact not only in the environment but in the living of everybody.     

Journaliste : But they say it's for fairness, it's for...


 
 

11 h 18 (version non révisée)

Journaliste : …future generations. That's why the $1.8 billion surpluses will be transferred to the Generation Fund.

Mme Zaga Mendez : The… If we want to be fair with future generation is to stop the climate change right now, is to invest in green initiatives. That's what's more fair. And that was the deal with the carbon… system, that was what we all agreed, is to generate money in order to fight climate change in that way.

Journaliste : They are… The government wants to show Quebeckers, because it's a pre-election period… they want to show that they are doing their best for Quebeckers to pay less, to make some savings. Is it… Are they… Are they not taking people seriously, because when they go… going to go over what's in this, they're going to be disappointed?

Mme Zaga Mendez : Of course. There's nothing for the housing crisis. It's the main crisis that everybody's going through. They're going to be disappointed because $11 per month, it's not enough to pay the rent increase. That's what people are dealing with, the increase in the price of food, the increase in the price of rent. What is here does not cover those costs. It's not enough.

Si tu veux ajouter…

Mme Ghazal : Yes, exactly. And just to add, the Minister of Finance of the CAQ has only one mission, it's to help people in the cost of living, and this is a fail. There's nothing for people to help them in the cost of living, in the housing crisis, all the crisis that they are living right now.

Journaliste : OK. And regarding the CAQ government secularism bill 2.0, the fact that they want to ban places of worship, like for prayers, at CEGEP, universities, like all public institutions, they want to have everybody faces uncovered for including… for example like CEGEP students or adults, are we going too far here?

Mme Ghazal : Yes. OK. Go.

M. Zanetti : We will look at the bill, we will analyze it and look at all the details.

Journaliste : …all the details we have so far.

M. Zanetti : Yes. But, generally, the CAQ is going to far. Generally, they're going to far. When we want to act on secularism, to make bills about what people should wear is not the good angle. It is not a good angle because it suppresses liberties and it doesn't give any more secularism, it doesn't give any more, like, religious neutrality. It's… It's not where we should… we should act. I think that Québec society is secular already. And there are things that we can do, for example stop funding, like, schools… religious schools, and the government is going in… a little bit in that direction, but not far enough. But if… on the… He should stop focusing on what people wear and start focusing on what people do, that's the important thing.

Mme Ghazal : Merci.

(Fin à 11 h 21)