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Point de presse de M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de santé, de services sociaux et de soins à domicile, et M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’éducation

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le vendredi 5 décembre 2025, 8 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement


 

8 h 22 (version non révisée)

(Huit heures vingt-trois minutes)

M. Bérubé : Bonjour, tout le monde. Demain sera un autre 6 décembre. On soulignera le triste anniversaire de la tuerie de Polytechnique. Quatorze femmes ont été tuées pour seule raison qu'elles étaient des femmes. J'ai une pensée particulière pour une jeune femme de ma circonscription qui a été tuée cette journée-là, Sonia Pelletier, 28 ans, originaire de Saint-Ulric, un petit village juste à côté de Matane. Un parc porte maintenant son nom en son honneur. Elle rêvait de devenir ingénieure et de retourner dans son village pour ouvrir sa propre firme d'ingénierie. Son rêve a été détruit par cet attentat antiféministe. C'est un drame qui a marqué la société québécoise et qui nous touche toujours autant. Encore aujourd'hui, on doit continuer, toutes et tous, à travailler à protéger les femmes.

Journaliste : M. Bérubé, est-ce que Mme... Mme Proulx s'est excusée à vous?

M. Bérubé : Mme Proulx a... a fait le choix de s'adresser aux caméras. Elle a dit : «Je ne suis pas ministre de la Culture», mais elle avait quand même quelque chose qu'elle avait préparé, qu'elle a dit qui touche ma conjointe. Quand c'est moi, ça va. Elle aurait pu venir me voir, elle aurait pu m'appeler, elle aurait pu faire des excuses publiques. Elle a choisi de faire ça par texto.

Journaliste : ...des excuses par texto?

M. Bérubé : Par texto.

Des voix : ...

Journaliste : ...c'est suffisant ou ça ne vous satisfaisant pas?

M. Bérubé : Je ne commenterai pas davantage. Je laisse le soin à quiconque... Je veux dire, le préjudice est public, elle choisit de faire ça par texto. Pourquoi s'attaquer à moi? Pourquoi... s'attaquer à ma conjointe? Qu'est-ce qu'elle a à faire là-dedans? On n'a pas passé une belle journée hier. Et je trouve que ça va trop loin. Et plusieurs députés de la CAQ sont venus me dire, pour s'excuser pour elle, y compris du personnel politique. Donc, je ne sais pas si on lui a donné le mandat de faire ça, puis qu'elle a accepté, ou c'est sa propre initiative. Dans les deux cas, ce n'est vraiment pas correct.

Journaliste : Sur le fond des choses, votre chef est allé plus loin encore hier, en... en parlant des chercheurs universitaires aussi, des artisans de Radio-Canada qui sont influencés par les subventions fédérales qu'ils reçoivent.

M. Bérubé : Pas tout à fait ça. Radio-Canada a un mandat quant à l'unité canadienne. Ça, c'est l'employeur. Les champs de recherche canadienne et les subventions sont orientés selon des objectifs pancanadiens. C'est tout. C'est une... C'est une réalité qui est connue de tout le monde, et que le monde universitaire discute en disant : On doit s'adapter aux objectifs canadiens. C'est connu, mais tout le monde joue le jeu de dire : Bien, écoutez, on veut travailler, on va ajuster les objectifs, les... les bourses sont disponibles pour ça.

Quant à Radio-Canada, je pense que je n'apprends rien à personne. Quand le gouvernement fédéral se vante auprès des artisans de Radio-Canada, qui a rajouté 150 millions, bien, j'ai une pensée pour les gens de TVA ou de Noovo ou de Cogeco, qui ne bénéficient pas de la mansuétude du gouvernement du Canada. C'est une question d'équité.

Journaliste : Ce n'est pas un peu oublier l'histoire un peu de Radio-Canada dans le... de la société québécoise, là? Je veux dire...

M. Bérubé : Est-ce... Est-ce ce que je dis est faux? Est-ce que Radio-Canada a un mandat quant à l'unité canadienne? C'est ça.

Journaliste : Mais vous, M. Bérubé, qui êtes proche du milieu culturel, puis je ne parle pas juste par alliance, là, vous êtes proche du milieu culturel, on vous voit souvent dans des événements culturels, vous êtes proche des artistes. Est-ce que vous auriez dit ce que M. St-Pierre Plamondon a dit à l'effet que certains porte-parole du milieu culturel manquent de loyauté envers le Québec et le français? Est-ce que vous auriez... vous auriez été à l'aise de tenir ces propos-là?

M. Bérubé : Je suis solidaire de mon chef.

Journaliste : ...pas ça ma question.

M. Bérubé : C'est ça, ma réponse.

Journaliste : Ma question, ce n'est pas ça, M. Bérubé.

M. Bérubé : Mais c'est ça, ma réponse.

Journaliste : Est-ce que vous auriez été à l'aise de tenir ces propos?

M. Bérubé : Je suis à l'aise avec les propos de mon chef et je les défends.

Journaliste : ...demande des excuses.

M. Bérubé : On a lu ça.

Des voix : ...

Journaliste : ...du mouvement souverainiste?

M. Bérubé : Oui, mais il y a beaucoup d'alliés du mouvement souverainiste. On les écoute, on leur parle. On leur a parlé hier, on leur parle aujourd'hui.

Journaliste : Vous allez dire quoi à M. Piché?

M. Bérubé : Si je... dis quelque chose, je vais lui dire en privé.

Journaliste : Mais pourquoi ne pas simplement dire que ça a blessé des gens puis que vous vous en excusez?

M. Bérubé : Paul l'a dit hier, Paul St-Pierre Plamondon, il l'a dit. Écoutez, il est passionné, il est intense, il dit les choses telles qu'il les pense. Et je pense que vous appréciez ça. Il n'est pas plate parce qu'il dit ce qu'il pense puis il s'assume. Écoutez, le... le jour...


 
 

8 h 27 (version non révisée)

M. Bérubé : ...où on a le meilleur sondage des 15 dernières années pour le Parti québécois. Il aurait pu dire : Ça va être ça, la nouvelle, mais non, il voit des choses, il les dénonce, il les explique, il accorde des entrevues à tout le monde, il parle en privé à des gens, il ajuste des affaires. Moi, je le vois aller, j'ai totalement confiance en lui, et les gens...

Journaliste : ...perdre des alliés comme Paul Piché, comme...

M. Bérubé : Vous pensez qu'on a perdu Paul Piché? Vous présumez pas mal.

Journaliste : Mais on peut être intense puis ensuite s'excuser ou tempérer ses propos, là, l'un n'exclut pas l'autre.

M. Bérubé : Oui. C'est votre souhait, peut-être, qu'il s'excuse, ça ferait un autre cycle, mais non. Il assume ses propos, puis nous aussi.

Journaliste : ...Paul Piché, vous risquez quand même d'en perdre, là, des artistes.

M. Bérubé : Vous savez qu'on a pas mal de monde qui nous suit, hein? Il y a pas mal de monde qui enverrait... qui envierait une formation politique qui, à six députés, avec très peu de moyens, va chercher 39 % des voix au Québec. C'est assez inclusif, ça. C'est pas mal plus... C'est pas mal inclusif, ça.

Journaliste : Mais là il est chef d'un parti d'opposition. Il aspire à devenir premier ministre. Est-ce qu'on peut tenir de tels propos puis avoir ce genre de déclaration là quand on est premier ministre?

M. Bérubé : Il ne l'est pas, premier ministre. L'élection n'a pas eu lieu.

Journaliste : Donc, ça va changer quand il va être premier ministre?

M. Bérubé : Bien, on ne présume pas qu'on a remporté l'élection. On est loin de là. Mais, Paul St-Pierre Plamondon, moi, j'ai été le premier à l'accueillir en politique. Je le connais depuis le jour 1, quand il est venu avec son Winnebago puis son beau-père dans ma cour pour faire signer ses premières cartes de membre. Du jour 1 à aujourd'hui, en public et en privé, c'est le même homme. Et moi, j'apprécie les qualités de cet homme-là. Et parfois il y a des débats qui doivent survenir. Il les précède souvent, il les assume, il ne se sauve pas, il accorde toutes les entrevues. Je pense que cet homme-là a une qualité exceptionnelle : il est intègre.

Journaliste : Donc, si vous prenez le pouvoir, c'est comme ça que vous allez traiter les gens, avec ce qu'on peut qualifier... ce que certains ont qualifié d'intransigeance?

M. Bérubé : J'aime mieux ne pas répondre. Ça me semble plus une opinion, en tout respect.

Journaliste : C'est une question. Est-ce que c'est comme... Est-ce que vous allez continuer... Dans le fond, la question, c'est : Est-ce que vous allez continuer de tenir des propos comme ceux-là avec d'autres groupes de la société civile si vous prenez le pouvoir?

M. Bérubé : Bien, vous êtes avec nous chaque jour, vous verrez bien comment on va se comporter. Mais je trouve... et les Québécois le reconnaissent avec le soutien qu'ils nous apportent, ils trouvent qu'on fait des choses correctement, puis parfois c'est moins bien, puis on les corrige, puis on écoute, on lit ce que les gens nous disent.

Journaliste : ...

M. Bérubé : Vous allez vraiment que je dise ça. Je suis solidaire de mon chef.

Journaliste : Non, mais je ne comprends pas pourquoi vous n'êtes pas capable de... Est-ce qu'il y a une réflexion, au Parti québécois, sur les propos du chef?

M. Bérubé : Oui, il y en a souvent, mais elles sont en privé, on ne les fait pas ici devant vous.

Journaliste : Mais qu'est-ce que les artistes auraient dû dire à l'arrivée de M. Miller? Il aurait fallu qu'ils l'attaquent, disent que c'est un pas bon?

M. Bérubé : Je pense qu'on a tous une réflexion à avoir sur la culture québécoise, sur son financement, sur les objectifs du régime canadien, sur ce que ça veut dire. Et vous savez quoi? Il y a pas mal d'artistes qui sont d'accord avec ça, qui nous l'ont dit aussi puis...

Journaliste : ...quoi à M. Miller? Parce qu'on leur reproche d'avoir salué son arrivée comme ministre. Qu'est-ce qu'ils auraient dû dire?

M. Bérubé : Il y a des échanges présentement. M. Dubois de la SARTEC a échangé hier par téléphone avec M. St-Pierre Plamondon. Il y aura d'autres échanges. N'en faisons pas tout un fromage.

Journaliste : Est-ce qu'à l'intérieur du caucus il y a des fois des gens qui remettent en question ce que le chef peut dire, faire ou avoir comme idées?

M. Bérubé : Il y a des échanges comme dans une salle de nouvelles.

Journaliste : Est-ce que... Qu'est-ce que vous pensez du fait que M. Rodriguez a exclu Mme Lakhoyan Olivier de son caucus hier?

M. Bérubé : Bien, on a comme politique de ne pas s'ingérer dans les affaires des autres formations politiques. Ce que j'ai compris par vous ce matin, très tôt, c'est que, je pense, c'est lié au lieu de réunion, je pense que c'est ça ou j'ai lu ça.

Journaliste : ...ce que j'entends, moi, c'est qu'il y aurait peut-être eu des réunions de l'association libérale de Chomedey dans le...

M. Bérubé : Bon. C'est formellement... C'est formellement défendu depuis plusieurs années. Moi, mon prochain exécutif a lieu dans ma cuisine, puis il y aura un bol à punch. Ça va être ça, le... la réception de Noël et l'exécutif. Je ne veux pas intervenir là-dessus parce qu'elle n'est pas accusée de rien, et puis c'est une affaire interne au parti...

Journaliste : ...dans l'ambiance qu'on vit depuis trois semaines, là, ça dit quoi, tout ça, là?

M. Bérubé : C'est cumulatif, je vous dirais. Puis c'est sûr que ça n'aide pas parce qu'il y a plein de gens qui... ils vont assimiler toute la classe politique à ce qui se passe. Mais je tiens à dire que nous, on fait les choses correctement, puis on va faire notre financement de façon très... tu sais, beaucoup en ligne. On a des petits dons, mais on a beaucoup de monde. Ça fait que c'est comme ça qu'on se débrouille.

Journaliste : Puis concernant la loi qui va être déposée, là, tout à l'heure pour... justement, pour colmater la brèche, d'accord, pas d'accord, on fait ça vite, vendredi prochain c'est réglé?

M. Bérubé : Bien oui. Toutes les... Toutes les lois qui permettent de favoriser le libre exercice avec les fonds des personnes, la loi sur le financement des partis politiques de M. Burns, la loi...


 
 

8 h 32 (version non révisée)

M. Bérubé : ...sur le financement des partis politiques de M. Drainville version Parti québécois qui a abaissé à 100 $. On est d'accord avec tout ça, surtout pour les courses, puis peut-être, ce sera utile pour celle de la CAQ.

Journaliste : Mais vous qui a été au... qui a dit au gouvernement à l'époque que cette loi-là était a été adoptée, c'est M. Drainville qui a fait oui. Comment ça se fait qu'il y a eu un trou comme ça, une espèce de coquille dans cette loi-là?

M. Bérubé : C'est parce que nous, on ne connaissait pas ça, ça n'existait pas chez nous. Ça fait qu'on n'y a pas pensé.

Journaliste : Mais, quand même, de dire que ce n'est pas illégal de payer des gens pour appuyer un candidat, c'est un peu particulier, non?

M. Bérubé : Écoutez, moi, j'ai connu en 1998 un libéral qui a remporté dans Anjou, puis on a découvert qu'il y avait du télégraphe. Je vais vous dire peut-être c'est quoi du télégraphe. C'est quelqu'un qui va voter avec l'identité d'une autre personne. Ils ont annulé l'élection d'Anjou, puis il y a eu une élection partielle après. Ce n'était pas prévu dans la loi, mais c'est légal. Alors, si on découvre d'autres stratagèmes, oui, mais la raison pour laquelle on ne l'a pas fait, c'est qu'on n'avait pas d'expérience d'avoir vécu ça chez nous. Mais ils sont créatifs, hein, ils repoussent tout le temps les limites de la créativité.

Journaliste : Qui est créatif?

M. Bérubé : Ceux qui veulent contourner les règles.

Journaliste : Vous dites : Ça va peut-être être utile à la course de la CAQ. C'est quand la course de la CAQ?

M. Bérubé : Je ne sais pas, demandez à M. Legault. Là, il est dans tous les médias aujourd'hui et hier.

Journaliste : Il panique? Qu'est-ce que ça veut dire?

M. Bérubé : Bien, il est actif. C'est lui qui sait ce qu'il va faire, là.

Journaliste : ...

M. Bérubé : Je ne sais pas, il ne me l'a pas dit, hein? Je me serais empressé de le dire à mes collègues et peut-être à vous.

Journaliste : Les négociations vont reprendre avec les médecins omnipraticiens, là, puis on pourrait faire un blitz entre M. Amyot et Mme Duranceau en fin de semaine. En tout cas, M. Amyot est prêt, lui.

M. Arseneau : Bien, écoutez, ce serait un beau cadeau de Noël pour les patients du Québec qui, évidemment, sont très préoccupés par le yoyo qui est actuellement en cours entre les fédérations de médecins puis le gouvernement. Écoutez, là, c'est retour à la case départ. Souvenez-vous, il y a la photo, il y a le premier ministre, il y a Dr Amyot. On reprend les négociations. Tout le monde se dit : Bon, ils vont finir par s'entendre. Hier, négociations rompues. Rebelote. On se rappelle, on se rassoit. Est-ce qu'à un moment donné on peut régler, garder le cap sur le changement de mode de rémunération puis enlever les irritants qui empêchent la réforme de se mettre en œuvre puis qui rassure les patients sur le maintien des cliniques à travers le Québec puis l'ouverture à soigner les gens correctement puis avoir un plus grand accès aux soins de santé? C'est ce qu'on veut, c'est ce qu'on veut tous, en fait, là.

Journaliste : Vous entendez-vous toujours avec votre chef, vous?

M. Arseneau : Absolument. Absolument. On a une belle entente, on a beaucoup de plaisir d'ailleurs.

Journaliste : Vous étiez donc d'accord sur les artistes aussi, ce serait la déclaration.

M. Arseneau : Ah oui! Bien, moi, j'ai eu l'occasion d'élaborer là-dessus hier, là. Ça fait que je n'ai pas changé mon point de vue.

Journaliste : Est-ce que Santé Québec fait bien de retenir des médecins qui veulent ça?

M. Arseneau : Ça, c'est intéressant parce que, souvenez-vous, il y a une loi sur laquelle on a travaillé au printemps, la loi n° 83, où le gouvernement a dit : On veut garder les médecins dans le réseau public, mais s'ils veulent sortir, ils demanderont la permission à Santé Québec. Suite à ça, toutes les demandes, ou à peu près, qui étaient faites, bien, étaient accordées: Vous pouvez sortir. Là, aujourd'hui, il y a la loi n° 2, les médecins qui menacent de quitter, là, on a fermé le robinet complètement : Vous n'avez plus le droit de sortir.

Nous, ce qu'on dit, c'est qu'il y avait une solution structurante puis le gouvernement l'a écartée. C'est celle qui a cours partout à travers le reste du pays, c'est qu'on ne peut pas surfacturer aux patients lorsqu'on est au privé, ce qui tue complètement la volonté des médecins de sortir du régime parce qu'il n'y a pas d'argent à faire avec la santé des gens, avec la santé des Québécois. La solution, c'est celle-là. Alors, à l'heure actuelle, Santé Québec a fermé le robinet. Bravo! Mais il y a une façon législative de le fermer pour de bon et d'encourager, en fait, les médecins à contribuer à un service de santé publique, c'est de ne pas permettre de faire de l'argent sur le dos de la maladie et de la santé des gens.

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Journaliste : About Paul St Pierre Plamondon and all his comments, should he just stop? Because now, his mounting a lot of criticism against him and it may just get the PQ down.

M. Arseneau : But, you heard him yesterday, I don't know if you were at the press conference, and he said : I'm not going to change, I say what I mean and I mean what I say. And, you know, I can explain, I can argue and, fundamentally, the debate has to be done on the regime, the Canadian regime. And he's ready to debate it and that's why we appreciate him.

Journaliste : OK, on the brownie, what... just a second...

M. Arseneau : The brownie?

Journaliste : No, no, before, what he said about Radio-Canada as well.

M. Arseneau : Oh, OK, I thought you were talking about food. Sorry.

Journaliste : Yes, we'll get there, but what he said about Radio-Canada as well, since Radio-Canada received...

M. Bérubé : Well, you're pretty aware that CBC/Radio-Canada has a mandate about a united Canada...


 
 

8 h 37 (version non révisée)

M. Bérubé : ...Canada. It's not... it's not about you. It's about CBC/Radio-Canada. So, that's a fact.

M. Arseneau : The mission.

Journaliste : The... the brownies bill that will come up later on today, so, is it pivotal for you to make sure that this bill is adopted as soon as possible?

M. Bérubé : In favor, but we're... we're not aware of those kinds of maneuvers, because we don't have this in the Parti québécois. So, if they feel that they need this new legislation for a further race, in the Liberal Party or at the CAQ... you might have a race at the CAQ this winter or this spring... go ahead. We're... we're in favor.

M. Arseneau :Peut-être juste... one more thing about this particular topic. I think most people, especially us, we're surprised that it was not already forbidden. You know, that... that was our first reaction, it's like: What? It's not forbidden in the law? And, yes, we never thought that people would be so creative as saying: We'll... we'll pay you, you know, to... to vote for... for our leader. That never crossed our minds. So, as Pascal was saying, people can be very creative when they want to win and they want to, you know, counter the democratic process. So, obviously, you know, we'll support that law, but we don't...

Journaliste : For people's trust, this practice has to stop.

M. Bérubé : Sure.

M. Arseneau : Yes, but I think everyone, including Liberals, said: We've got to, you know, counter that possibility. I think they will.

Journaliste : And so, I understand you're not going to... into the party politics, but you, like all of us, have been seeing the Liberals'... fling-flang. What do you make of the way Pablo has... do you think he's taken the...

M. Bérubé : This is... do not... it's not the style of the house to describing what's going on in other parties. So, just let them be Liberals.

Journaliste : But... but, still, you're talking about a lack of confidence, maybe, from voters.

M. Bérubé : That's a problem, because people think that it's all the political class. It's a Liberal thing, it's not a PQ thing. So, keep watching the Liberals, they might have other surprises before Christmas. It's exciting for everyone, but not for democracy.

Journaliste : ...Mr. Rodriguez is taking responsibility?

M. Bérubé : We're good with what is going.

(Fin à 8 h 40)


 
 

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