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Point de presse de M. Jacques Duchesneau, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de sécurité publique

Version finale

Le mardi 1 octobre 2013, 11 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures trente-quatre minutes)

M. Duchesneau : Alors, bonjour à tous. Quand j'ai fait le choix de me lancer en politique pour la Coalition avenir Québec, sous la direction de M. François Legault, c'était pour continuer de servir les Québécois et de poursuivre la lutte contre la corruption, la collusion et le crime organisé. C’est d’ailleurs pour les mêmes raisons que j’avais décidé de faire carrière au Service de police de la ville de Montréal. Mes intentions ont toujours été et seront toujours de servir la population en mettant à profit mon expérience et mon expertise qui me portent à chercher la vérité et à combattre l’injustice.

Je revendique, tout comme mes collègues de la coalition, le droit de poser des questions et de soulever des interrogations. Je considère que c'est également mon devoir de le faire à titre de député et de critique en matière d’intégrité. C’est ce que j'ai fait mercredi de la semaine dernière. J'ai posé des questions, j'ai soulevé des interrogations qui me semblaient légitimes et d’intérêt public.

Mon intention n’est ni malicieuse ni empreinte de mauvaise foi. Mon objectif n’est certainement pas de salir ou de ternir la réputation d’André Boisclair ou celle de qui que ce soit d’autre. Dans ma vie, je me suis toujours donné comme règle de ne jamais attaquer les individus mais de critiquer les idées. De bonne foi, je considère que les informations qui avaient alors été portées à la connaissance de tous à l’égard d’un ancien élu, maintenant devenu fonctionnaire de premier plan de l’État québécois, justifient que je soulève ces questionnements. Je pense qu’il s’agit là d’interrogations légitimes et je suis vraiment désolé si certains ont pu en être offensés.

Dans un contexte où des révélations sont faites pratiquement chaque jour en matière de corruption, de collusion et de crime organisé, je pense que les citoyens ont le droit d’aller au fond des choses. Je désire donc, de la part du gouvernement de Mme Marois, et de M. Boisclair, des réponses à ces questions. M. Boisclair a fourni certaines de ces réponses dimanche dernier, mais uniquement après avoir indiqué son intention d’entreprendre des procédures judiciaires contre la Coalition avenir Québec, contre M. Legault et contre moi-même. Il est dommage que M. Boisclair ait choisi la voie des tribunaux pour faire valoir sa position, mais c'est son droit. S’il persiste dans son intention, il va de soi que nous prendrons toutes les mesures nécessaires afin de faire valoir notre droit et notre devoir de poser des questions légitimes.

Toutefois, une question reste en suspens. N’êtes-vous pas d’accord avec moi que l’attribution d’un contrat à quatre jours d’une élection est contestable, troublante et mérite d’être débattue?

J’interpelle à nouveau la première ministre et son gouvernement. Que pensent-ils de la décision prise par M. André Boisclair d’accorder une subvention de 2,6 millions de dollars presqu’à la veille d’une élection? Nous attendons encore, à ce jour, une réponse claire et précise.

Now, a few words in English. Last week, I raised questions in good faith, that I believe to be in the public interest. In this context of daily disclosures before the Charbonneau Commission and elsewhere about corruption, collusion and organized crime in Québec, I consider that it is my duty, as a duly elected parliamentarian, to get to the bottom of these issues. As a result, I feel justified to continue to raise questions in accordance with the mandate I have received from the population.

I regret that Mr. Boisclair chose the judicial system to deal with these issues, but he has the right to do so. But if he persists with is announced intention, it is clear that we will take all necessary measures to protect and promote our right and duty to ask legitimate questions. And I also want to point out that I never attack persons. I always criticize ideas, and this is how I have run my own life, and I intent to continue to do so.

Meanwhile, I hope that the Government will answer some of the questions we’ve raised, notably in regards of the approval of a grant four days before an election in 2003. To this day, we have not received a satisfactory answer to this legitimate question. Merci beaucoup. Bonjour.

(Fin à 11 h 39)

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