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Point de presse de M. Michel Audet, ministre des Finances

Version finale

Le mardi 4 avril 2006, 13 h 52

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Treize heures cinquante-deux minutes)

M. Boivin (Simon): ...jase de la possibilité d'augmenter la TVQ si jamais la TPS est baissée de 1 %.

M. Audet: Écoutez, sincèrement, j'en perds mon latin. La semaine dernière, M. Legault nous dit que la dette, ce n'était pas un problème aussi important que ça, effectivement - vous vous souviendrez - il voulait qu'on investisse davantage, prendre un fonds puis le mettre dans l'éducation et la santé. Là, maintenant, il dit: Il faudrait faire un fonds, oui, mais augmenter les taxes des Québécois, finalement, la taxe de vente, pour y arriver, parce que, soyons très clairs, quand on occupe le champ en question, c'est augmenter le fardeau fiscal des Québécois parce qu'ils vont être les... si on est les seuls à occuper ce champ, on augmente notre fardeau fiscal et on crée un écart encore plus important avec les autres provinces. Donc, c'est pour ça qu'à long terme on ne s'aide pas, on se nuit. Alors, je suis surpris d'ailleurs de voir des organisations comme le Conseil du patronat recommander ça alors que ses membres veulent qu'on baisse les impôts, baisse les taxes. Alors, ceci dit, je suis un peu encore... J'admets que j'attends les explications parce que je ne comprends pas.

M. Chartrand (Yves): Il reste quand même que si vous aviez ce 1,3 milliard, ça pourrait, entre autres... vous ne serez plus obligé d'emprunter pour payer votre liste d'épicerie, là.

M. Audet: Écoutez, l'augmentation des impôts, là, c'est toujours possible. Ça, il n'y a... La solution la plus simple, quand tu manques de revenus, c'est de monter les impôts. Et ça, on s'y refuse; on veut les baisser, les impôts. Donc...

M. Chartrand (Yves): Ce n'est pas une augmentation d'impôt, M. Audet.

M. Audet: Oui, c'est augmentation...

M. Chartrand (Yves): Non.

M. Audet: ...parce que les Québécois... quand les Québécois sont les seuls... Et vous allez être les premiers à en faire le commentaire, j'en suis convaincu. On serait les seuls à augmenter... à occuper ce champ-là, à payer ce milliard-là, donc on aurait une augmentation de fardeau fiscal pour les Québécois par rapport aux autres Canadiens. C'est pourquoi j'ai toujours dit que, lorsqu'il y aura une discussion, une négociation dans un cadre comme celui qu'avait imaginé la Commission sur le déséquilibre fiscal, où, là, les champs de taxation comme la TVQ pourraient être mis sur la table dans le cadre d'un règlement de déséquilibre fiscal et également dans le cadre de modification des transferts, incluant évidemment un aménagement de la formule de péréquation, c'est un autre cas, et c'est dans ce contexte-là que, nous, on veut discuter, et non pas dans le cas d'essayer d'occuper un champ et de créer une sorte de jungle fiscale. La jungle fiscale, ça ne règle rien. Voilà.

Mme Rich (Kristy): ...confirming today that you would not increase the provincial sales tax?

M. Audet: Yes, I confirm what I've said, what I've said, you know, two months ago, that there is no way that Québec Government will occupy this new... this field, because this reduction of taxes was a promise to... was given to the tax payers, and it wasn't given to provinces. That's as simple as that. O.K.

M. Grant (John): But if the net-net is zero and the money goes into a fund for health care, what's the problem?

M. Audet: If this proposal was to discuss between, you know, all provinces and if we had an agreement together to transfer, you know, this new tax field, that's exactly what we want, you know, we have no problem with that, but it's not case; the federal Government is reducing it's rate by 1% for, you know, the consumers. So that's why it's not in my objective right now to occupying this field. Thank you.

(Fin à 13 h 55)

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