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Point de presse de M. Eric Girard, ministre des Finances

Version finale

Le mercredi 15 juin 2022, 14 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quatorze heures trente-et-une minutes)

M. Girard (Groulx) : Bonjour. Bonjour à tous, merci d'être là. J'annonce que le gouvernement du Québec va faire un geste additionnel pour aider les Québécois à faire face à la hausse de l'inflation et la hausse des taux d'intérêt. Nous avons décidé de limiter la hausse de taxe scolaire 2022, en moyenne, entre 2 % et 3 %. Et la raison que nous posons ce geste, c'est que, si nous n'étions pas intervenus, la hausse aurait avoisiné... la hausse du compte de taxe scolaire aurait été en moyenne de l'ordre de 17 %. Et ça, c'est en raison de l'augmentation des effectifs et de la rémunération, ce qu'on appelle les besoins locaux des centres de services scolaires. Et donc le gouvernement pose un geste aujourd'hui. Le coût de ce geste est de 173 millions de dollars par année, et puis c'est pour limiter la hausse de taxe scolaire, en moyenne, entre 2 % et 3 %. Il fallait annoncer ça aujourd'hui. Le taux de taxe scolaire va être publié aujourd'hui, et, comme vous le savez, les comptes de taxes seront transmis au mois de juillet.

Je pourrais peut-être dire un mot sur la Réserve fédérale américaine. Alors, la Réserve fédérale vient d'augmenter ses taux de 75 points de base. C'était pleinement anticipé par les marchés, c'est-à-dire que c'était la moyenne pondérée des anticipations. Néanmoins, lorsqu'on regarde le communiqué de la Réserve fédérale et surtout les projections, on voit que le taux terminal, c'est-à-dire à la fin 2023, il y a un resserrement des conditions monétaires, et on voit que le taux terminal qui est prévu par la Réserve fédérale américaine était, au mois de mars, de 2,75 %. Il est maintenant de 3,75 %. Donc, on peut donc dire que la Réserve fédérale a révisé, là, significativement à la hausse le taux qui sera nécessaire pour contenir l'inflation aux États-Unis. Alors, ça me fera plaisir de prendre des questions.

Mme Prince (Véronique) : Pensez-vous alors la même chose que ce matin quand vous avez dit que vous ne pensiez pas qu'il va y avoir récession ici?

17  929 M. Girard (Groulx) : Oui, bien, c'était pleinement anticipé, hein? Les marchés sont... certains disent totalement efficients, d'autres qualifient cet énoncé-là, mais ce qu'on a eu comme hausse de taux, c'est ce qui était anticipé. Par contre, la Réserve fédérale, là, indique qu'il reste du travail à faire pour contenir l'inflation.

M. Lecavalier (Charles) : ...vous évaluiez à 25 % les risques de récession. Aujourd'hui, vous dites plutôt 35 %. Qu'est-ce qui fait que la situation se dégrade, selon vous?

17  929 M. Girard (Groulx) : Bien, je pense que ce qui s'est passé, c'est deux choses, là. Il y a eu l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui a amené une variable externe qui frappe tout le monde, la hausse du prix de l'énergie, et, évidemment, ce n'était pas anticipé, là, que les goulots d'étranglement dans les chaînes d'approvisionnement allaient se poursuivre aussi longtemps avec la fermeture complète de Shanghai pour contenir le virus. Alors, l'inflation est plus élevée que nous avions prévu. Donc, les banques centrales doivent resserrer les conditions monétaires de façon plus importante et ça va ralentir l'économie.

M. Lecavalier (Charles) : ...le risque d'une récession est plus élevé aujourd'hui qu'en mars, là, si je comprends bien?

17  929 M. Girard (Groulx) : Oui, mais c'est encore inférieur à... Je veux dire, la probabilité qu'on ait une croissance positive est toujours deux fois plus importante que la probabilité d'une récession.

M. Laforest (Alain) : Comment vous allez réussir à contenir, M. Girard, la hausse du compte de taxes? Parce que ça a été un engagement de votre campagne de 2018, là, vous avez un taux unique, un taux unifié depuis votre élection. Là, vous venez nous annoncer aujourd'hui que vous allez faire un frein parce que ça augmentait de 17 %. Mais l'an prochain, ça va être la même affaire, là.

17  929 M. Girard (Groulx) : Bien, en fait, la réforme qu'on a faite, là — je le rappelle, c'est il y a quatre ans, puis ça fonctionne très bien — c'est qu'on s'est occupé de simplifier la taxe scolaire, de mettre fin à l'iniquité entre les régions et réduire le fardeau fiscal. Là, ce qui se passe, c'est qu'il y a eu une pandémie et que la... et il y a eu des ajustements salariaux, des hausses d'effectifs dans les centres de services scolaires. Et la hausse, cette année, aurait été trop élevée dans le contexte où les citoyens font déjà face à une hausse du coût de la vie et, pour ce qui est des propriétaires immobiliers, la hausse des taux d'intérêt.

M. Laforest (Alain) : Mais l'an prochain, ça veut dire quoi?

Journaliste : ...l'année prochaine, est-ce que...

M. Laforest (Alain) : C'est ça, l'année prochaine, il se passe quoi? Ça va remonter de 17 %?

17  929 M. Girard (Groulx) : Ah! bien, l'année prochaine, non, les besoins locaux n'augmenteront pas...

M. Laforest (Alain) : Mais qu'est-ce que vous en savez? Si cette année les centres de services...

17  929 M. Girard (Groulx) : À long terme, les coûts du système dans le système d'éducation, c'est 3,5 %, là.

Journaliste : Il n'y aura pas de rattrapage à faire?

17  929 M. Girard (Groulx) : Le rattrapage, on le fait cette année avec le rattrapage salarial puis la hausse des effectifs qui a été faite dans les centres de services scolaires.

Mme Richer (Jocelyne) : Pour les contribuables, là, concrètement, ça veut dire quoi dans le portefeuille des gens?

17  929 M. Girard (Groulx) : Bien, par exemple, si vous aviez une maison qui était évaluée à 350 000 $, vous auriez eu une hausse de l'ordre de 60 $, puis là, ça va être plus de l'ordre de 10 $. 500 000 $, vous auriez eu une hausse de 80 $, ça va être 11 $. Alors, on contrôle l'augmentation du compte de taxe scolaire.

M. Bossé (Olivier) : Quand vous dites : Entre 2 % et 3 %...

17  929 M. Girard (Groulx) : Oui.

M. Bossé (Olivier) : ...ça peut être...

17  929 M. Girard (Groulx) : C'est en moyenne, là, parce que c'est une moyenne pour l'ensemble de la province, parce qu'il y a des fluctuations. La hausse du compte de taxes, il y a des municipalités qui ajustent sur trois ans, il y en a d'autres que c'est à chaque année. Alors, moi, comme vous le savez, là, je suis au niveau des équilibres financiers généraux du gouvernement. En moyenne, on veut contenir ça de 2 % à 3 %. Si on n'avait pas posé le geste qu'on fait aujourd'hui, en moyenne, ça aurait été de l'ordre de 17 %.

Mme Richer (Jocelyne) : Sur un autre sujet, qu'est-ce que vous pensez, vous, des baisses d'impôts proposées par le Parti libéral? Est-ce que c'est une bonne avenue?

17  929 M. Girard (Groulx) : Bien, en fait, ça, c'est une promesse électorale. Puis nous, en temps et lieu, on aura l'occasion de communiquer aux Québécois nos promesses. Moi, ma responsabilité immédiate, c'est le rapport préélectoral qui doit être transmis... le rapport doit être transmis à la Vérificatrice générale d'ici la fin juin. Il y aura des discussions entre le ministère des Finances et la Vérificatrice générale en juillet pour publication au début août. Puis ça, c'est le cadre financier qui va permettre à tous les partis de partir au même niveau, d'avoir l'heure juste au niveau de la croissance économique et de la situation fiscale du gouvernement. Puis c'est là qu'on va réviser la croissance pour 2022 et l'inflation.

M. Laforest (Alain) : Mais M. Legault, il n'a pas écarté la possibilité de baisser le taux d'imposition, là, il l'a dit. Il a dit : Nous aussi, ça peut faire partie de nos promesses. On n'est pas rendus là. Est-ce que vous en discutez avec lui?

17  929 M. Girard (Groulx) : Bien, on l'a toujours dit. D'abord, on l'a fait, puis on l'a toujours dit, qu'on voulait réduire le fardeau fiscal des Québécois.

M. Robillard (Alexandre) : Mais est-ce que la promesse des libéraux est prématurée, compte tenu qu'on n'a pas les données préélectorales?

17  929 M. Girard (Groulx) : Moi, je ne pense pas que c'est mon rôle de commenter les promesses des libéraux, là.

M. Lecavalier (Charles) : ...

Mme Richer (Jocelyne) : Non, mais on peut résoudre le fardeau fiscal de deux façons, en révisant les taxes...

17  929 M. Girard (Groulx) : C'était quoi? Des fois, je fais de la politique?

M. Lecavalier (Charles) : Non, mais, je veux dire, vous êtes politicien, vous pouvez commenter les promesses d'un autre parti politique, là, vous avez le droit.

17  929 M. Girard (Groulx) : Bien, c'est-à-dire que, je pense que, dans le bon ordre des choses, là, moi, ma responsabilité, c'est de donner le rapport préélectoral qui va donner l'heure juste. Je vous rappelle qu'on...

M. Robillard (Alexandre) : Mais, sans avoir l'heure juste, est-ce que c'est irresponsable de promettre des baisses d'impôt de l'ordre...

17  929 M. Girard (Groulx) : Je ne commenterai pas.

M. Robillard (Alexandre) : Bon, dans ce cas-là, moi, je veux juste savoir une chose...

17  929 M. Girard (Groulx) : Ça fait quand même trois essais, là, je pense que je ne commenterai pas.

M. Robillard (Alexandre) : Oui, c'est trois «outs».

17  929 M. Girard (Groulx) : Trois prises.

M. Robillard (Alexandre) : Trois prises.

Une voix : ...mais au football, il y a quatre essais, ça fait qu'on a encore une chance.

M. Robillard (Alexandre) : O.K. Je voulais juste savoir, sur le taux terminal, vous dites : Bon, la Réserve fédérale le cible plus à 3,75 %...

17  929 M. Girard (Groulx) : Oui, ça, c'est à la fin 2023.

M. Robillard (Alexandre) : C'est à la fin 2023, mais, justement, vous, ce matin, ce que vous soulignez à double trait, c'était qu'il fallait que les taux aient un effet sur l'inflation d'ici la fin de l'année pour éviter une récession. Donc, quand vous voyez le signal que la réserve envoie, est-ce que ça, ça vous fait craindre plus de risque de récession à la fin de l'année?

17  929 M. Girard (Groulx) : O.K. Bien, d'abord, il faut comprendre l'horizon sur lequel les banques centrales travaillent. On dit qu'une hausse de taux a un impact sur un horizon de 18 à 24 mois. Alors, les gestes qui sont posés aujourd'hui visent à ramener l'inflation autour de la cible de 2 % dans 18 à 24 mois. Moi, ce que je vous dis, c'est que, dans six mois, on va être passés de taux qui avoisinaient 0 % à des taux qui vont avoisiner 2,5 %, 3 % au Canada et aux États-Unis, et donc on va déjà avoir effectué une part importante du resserrement monétaire. Et l'inflation qui était à 6,8 % puis 8,3 % aux États-Unis, bien, c'est important qu'elle ait commencé à baisser à la fin 2022. C'est-à-dire que, si, au Canada, on est passés de 6,8 %, par exemple, à 5 %, bien, ça veut dire qu'on est dans la bonne direction pour être à 2 % à la fin 2023. Alors, c'est une trajectoire.

M. Robillard (Alexandre) : Mais donc ça ne vous inquiète pas de voir que la réserve prévoit qu'elle va devoir hausser davantage ses taux?

17  929 M. Girard (Groulx) : Bien, je pense qu'eux, ce qu'ils nous disent, c'est qu'ils sont en retard, si on ne fait pas la plus importante hausse de taux depuis 1994, si on est... si tout va bien.

M. Robillard (Alexandre) : Mais ce retard-là, est-ce qu'il peut avoir un impact sur le Québec d'ici la fin de l'année?

17  929 M. Girard (Groulx) : Bien, c'est-à-dire, lorsqu'il y a un resserrement monétaire, tout le monde est impacté, O.K., parce que c'est les conditions de crédit qui se resserrent pour tout le monde, alors pour les entreprises, pour les individus. Et donc ça va... L'objectif, c'est de tempérer la demande, ralentir l'économie pour que l'inflation baisse.

Mme Prince (Véronique) : Mais comment vous... parce que vous êtes positif, tant mieux, là, mais vous devez quand même, en gestionnaire responsable du gouvernement, vous préparer à une éventualité de récession, même si vous pensez qu'il n'y en aura pas, là. De quelle façon, à ce moment-là, vous...

17  929 M. Girard (Groulx) : Bien, toujours avec un cadre financier prudent, c'est-à-dire avoir des provisions pour éventualités qui sont soit pour la pandémie soit pour un ralentissement économique, en ayant des hypothèses de croissance raisonnable, parce que nous, on avait des hypothèses de croissance qui étaient inférieures au secteur privé. Alors là, si le secteur privé révise à la baisse leurs hypothèses de croissance, ils vont peut-être se rapprocher des nôtres. Alors, en ayant un cadre financier prudent, solide, on est prêts à aider si nécessaire.

La Modératrice : Dernière question en français.

M. Laforest (Alain) : Vous ne parlez jamais avec le premier ministre de table d'imposition actuellement?

17  929 M. Girard (Groulx) : Je parle toujours avec le premier ministre de plusieurs sujets.

M. Laforest (Alain) : C'était le quatrième essai.

La Modératrice : En anglais, Phil.

17  929 M. Girard (Groulx) : Je...

Des voix : Allez-y, allez-y...

17  929 M. Girard (Groulx) : Non, non, j'allais dire, je ne sais pas pour qui il a pris pour la finale de la coupe Stanley. J'ai oublié de lui demander.

Des voix : ...

M. Authier (Philip) : Oh! Sam. Go ahead.

M. Pouliot (Samuel) : Yes, just one quick question. What is your advice to Quebeckers to deal with the higher cost of not only borrowing, but everything else?

M. Girard (Groulx) : Well, what is my advice to Quebeckers? So, that's a very good question, actually. My advice… what I would say is that Québec is well positioned. We have a strong balance sheet, strong public finances, the economy is strong, the unemployment rate is low, so we're well positioned to face an economic slowdown. The people that are more concerned are those that have a high level of borrowing with respect to their income, and these people need to manage their cash flows in order to manage their liquidity position. So, it's really… I don't have a specific advice, but that's…

You know, I stood up in the legislature many times to say that we had tightened borrowing conditions, and, when I was saying that, nobody was listening. But the importance of that is right now, because we've prevented people from borrowing too much in order to buy real estate. And, when you have a high level of borrowing with respect to your income and rates are rising, then you're exposed. So, the gestures that were done by the OSFI and «l'AMF» in order to limit borrowing to purchase real estate assets were very important.

M. Authier (Philip) : Your… it's not a freeze, your limiting on the school tax increases. Does this apply to all the service centers and the English school boards? It's across the board, your…

M. Girard (Groulx) : Yes. School tax.

M. Authier (Philip) : School tax, yes. And are you trying to… A lot of people would say you're trying to compete, you're trying to keep up with this recent liberal promise, to bring down taxes for the middle class. Is that what this is all about, you're trying to…

M. Girard (Groulx) : No, I'm not competing with anybody. And really, it's an honor to be responsible for the public finance, it's the public finance of all Quebeckers, and what we're trying to do is always to have a sound and prudent fiscal framework in order for the QuébecGovernment to be resilient in the face of whether there's pandemic or economic slowdown. As far as my responsibilities as Finance Minister, the next step is «le rapport préélectoral», which will give an update to all political parties and public citizens, to everybody, the state of the economy, an independent assessment of the state of the economy, of Québec's public finance, with the approval of the Auditor General. This will be the basis of all parties for their electoral platform.

Journaliste : Est-ce que c'est...

M. Authier (Philip) : Je n'ai pas fini...

Journaliste : O.K., pardon. Excusez-moi, M. Authier.

M. Authier (Philip) : Bien... there's only two of us.

Journaliste : Non, ça va, ça va. Je suis désolé, ce n'était pas pour vous manquer de respect.

M. Authier (Philip) : This morning, you were talking about... that the chances of a recession have increased, and now you're saying it's 35%. Is this... Are your protections from your March budget still on track... You were talking about a $7.5 billion deficit in that budget. Are you still on track to hit your numbers for the year? And how do you explain this increased possibility of a recession?

M. Girard (Groulx) : OK. So, first of all, we've revised lower the deficit forecast in the monthly statement, and sometimes in June...

Journaliste : ...

17 929 M. Girard (Groulx) : ...it was in May that we revised it lower to $4 billion. There will be another monthly report, which will be the one for the month of March. So, there will be an update on the 2021‑2022, last year. So, we will give a new update on the deficit of last year. OK? What we're going to do, «dans le rapport électoral», is to give a new projection for growth in 2022, a new projection for inflation, which will be higher than at the budget. I've already said that many times. We had predicted a 4.7% inflation at the budget. The number is going to be closer to 5.76% for 2022. We will update the fiscal framework. This will provide the basis to all parties for their electoral platform, the costing of their platform, to highlight how they're going to pay for their promises, what will be the impact on fiscal...

M. Authier (Philip) : And what are the reasons for the recession being a higher risk?

M. Girard (Groulx) : OK. Well, so, to the extent that inflation is higher than expected, whether it's in the Québec budget, the Canadian budget, the Central Bank, then, they will need for more monetary tightening to bring it back to where we want it, which is 2% at the end of 2023. So, more tightening means that there will be a stronger effort to slow down the economy. Larger impacts increase the probability of a recession, which is still, probably, one half of the probability that we have positive growth.

M. Robillard (Alexandre) : Philip a posé plusieurs excellentes questions en anglais, puis je voulais juste revenir sur un élément que vous avez... L'annonce d'aujourd'hui, la limite aux...

17  929 M. Girard (Groulx) : Oui, taxe scolaire.

M. Robillard (Alexandre) : ...à la taxe scolaire, est-ce que ça, c'est une mesure électoraliste?

17  929 M. Girard (Groulx) : Non. Je pense que les gens qui sont propriétaires de maison font face à la hausse de l'inflation, comme tout le monde, mais ils ont aussi un facteur multiplicateur, qui est la hausse des taux d'intérêt, parce qu'il y a beaucoup de gens aussi qui ont des hypothèques à taux variable. Alors, c'est pour ça que... Et on voulait éviter que le fait que les centres des services scolaires, où il y a eu beaucoup d'embauches, puis il y a eu aussi un effort du gouvernement pour augmenter les salaires dans le secteur public, puis il y a eu des paiements rétroactifs pour compenser lorsqu'il y a eu les ententes, bien, que ce ne soient pas les citoyens qui assument ça. Donc, on augmente la subvention aux centres de services scolaires, qui permet de contenir la hausse de taxe scolaire entre 2 % et 3 %.

M. Robillard (Alexandre) : Mais la date d'aujourd'hui, là, comme le... là, on est le 15 juin, pourquoi le 15 juin?

17  929 M. Girard (Groulx) : Parce qu'aujourd'hui on doit publier, dans la Gazette officielle, le taux de taxe scolaire, qui servira à envoyer... Et je vous rappelle que le compte de taxe scolaire, les gens le reçoivent entre le 1er et le 30 juillet, là.

M. Robillard (Alexandre) : O.K. Mais donc, chaque année, c'est la même...

17  929 M. Girard (Groulx) : Chaque année, oui, publication autour du 15 juin. Des fois, c'est avant, là, mais... C'est-à-dire que, si on ne le faisait pas, il y aurait eu augmentation du compte de taxe scolaire, en moyenne, de 17 %.

La Modératrice : Parfait. Merci, tout le monde.

17 929 M. Girard (Groulx) : C'est tout? Merci beaucoup.

(Fin à 14 h 49)

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