(Huit heures trente-deux minutes)
M. Arseneau : Bonjour.
Je voudrais vous parler, effectivement, de transport et de transport aérien
aujourd'hui parce que la situation est absolument désastreuse. En fait, depuis
25 ou 30 ans, on n'a jamais vu un service aussi peu fiable, une perte de
confiance totale de la population envers le transport aérien. Une désaffection,
donc, une problématique, évidemment, qui touche les régions les plus éloignées,
dont les Îles-de-la-Madeleine, la Basse-Côte-Nord, mais également toutes les
régions du Québec. Ça touche également, évidemment, les travailleurs comme les
gens qui doivent se déplacer pour des soins de santé avec des horaires qui
varient au gré des humeurs des transporteurs souvent en situation
monopolistique. Il y a la question de la fiabilité des appareils, dans certains
cas, il y a la pénurie des pilotes ou du personnel de vol. Il y a la question
même des aéroports aussi. La piste des Îles-de-la-Madeleine, notamment, qui n'est
pas suffisamment longue, là, pour permettre à des appareils de s'envoler selon
les standards de l'industrie ou même d'atterrir.
Bref, ce qu'on constate, c'est que le
geste posé par le gouvernement, la mesure d'offrir des billets à 500 $, en
juin dernier, bien, évidemment, c'était écrit dans le ciel, ça a été un coup d'épée
dans l'eau. On voit que le programme, aussi mince soit-il, n'atteint pas ses
résultats. À peine 20 % des billets qu'on voulait vendre ont trouvé
preneur. À bien des endroits, ça n'a strictement rien changé et, dans d'autres
endroits, bien, ça a créé un effet pervers, comme aux Îles-de-la-Madeleine où
on a créé une congestion sur certains vols au cours de l'été dernier, qui a, en
fait, enlevé des billets, donc des places aux populations locales, donc à ceux
qui devaient se déplacer pour des besoins médicaux, notamment. Et donc le
programme doit être absolument revu.
Et c'est la raison pour laquelle, aujourd'hui,
ce qu'on demande à la ministre Guilbault, c'est de se saisir de ce dossier-là.
Et, à l'instar de l'Union des municipalités du Québec, on demande que soit
convoqué de toute urgence le groupe d'intervention sur la relance du transport
aérien régional pour faire un bilan, oui, de l'action gouvernementale, mais
surtout de tabler sur un véritable plan de relance et une stratégie québécoise
qui s'étalerait sur quelques années avec différents moyens, donc, de rétablir
un service qui soit efficace, qui soit fiable, qui soit également abordable,
rétablir la confiance des Québécois de toutes les régions dans le transport
aérien régional.
Et on veut donc tendre la main à la
ministre, parce qu'il y a des solutions qui ont été amenées au cours des
travaux qui se sont déroulés entre juillet 2020 et le mois d'octobre 2020. Tout
ça était suite à l'abandon, par Air Canada, de plusieurs liaisons régionales. Et
essentiellement il y a eu plus d'une vingtaine de mémoires, qui ont été
déposés, de différents intervenants du transport aérien ou des municipalités,
par exemple, des régions, et il n'y a aucune de ces recommandations-là qui n'a
été retenue par le gouvernement. On a tiré du chapeau la mesure des billets à
500 $, qui sont essentiellement offerts à des fins touristiques aux gens
qui habitent les villes. Ça n'a vraiment pas amélioré la situation dans les
régions du Québec. On constate qu'on a travaillé uniquement sur la demande, sauf
qu'à l'heure actuelle le problème majeur, c'est l'offre en transport aérien,
qui est absolument déficiente, incomplète et sur laquelle, évidemment, les gens
des régions ne peuvent plus compter.
Donc, il faut regarder la situation de
façon beaucoup plus large, en profondeur, et agir avec des correctifs urgents,
d'une part, pour certaines situations, dont les Îles-de-la-Madeleine, qui
dépendent du transport aérien, mais dégager une vision à moyen, long terme avec
une stratégie dont on pourrait convenir dans le cadre des travaux relancés du groupe
d'intervention sur la relance du transport aérien régional. Là-dessus, je peux
prendre vos questions.
M. Denis (Maxime) : M. Arsenau,
justement, ce matin il y a un point de presse sur les traversiers. Est-ce qu'il
n'y a pas une solution, là aussi, qu'on pourrait améliorer aussi l'offre
maritime pour compenser aussi, je pense aux îles, notamment?
M. Arseneau : Bien oui. En
fait, c'est clair que, dans la mobilité interrégionale, le transport aérien
n'est pas la seule façon de rejoindre les régions ou de pouvoir les
désenclaver. Le transport maritime aussi a ses propres enjeux. Nous, on avait
proposé, dans le cadre de la campagne électorale, que le gouvernement élargisse...
en fait, on avait proposé, nous, si on était au gouvernement, de déposer une
politique sur le transport régional avec la composante transport aérien et
transport maritime. On ne peut pas faire abstraction du transport maritime,
mais il est clair que, dans le cas des Îles-de-la-Madeleine, par exemple, ou de
Bagotville, ou de l'Abitibi, ou même de la Basse-Côte-Nord, le transport aérien
est un enjeu qui est, je dirais, un problème en soi. Et ce n'est sûrement pas,
là, l'amélioration — qu'on souhaite — du transport maritime
qui peut changer la donne en transport aérien. Les deux dossiers sont
complémentaires, mais, évidemment, là, l'un et l'autre sont nécessaires.
Journaliste : Quelle est la
part de responsabilité des transporteurs dans tout ça, M. Arseneau? Parce
que, là, vous tapez sur le clou du gouvernement ce matin, mais les
transporteurs ont reçu de l'aide pendant la pandémie. Là, les transporteurs ont
des subventions pour vendre plus de billets avec la promesse d'augmenter leur
offre, c'est l'inverse qui se produit. Alors, elle est où, la responsabilité
des transporteurs?
M. Arseneau : Bien, vous avez
raison que les transporteurs, à l'heure actuelle, ne livrent pas la
marchandise. Sauf que le gouvernement ne leur a pas demandé de comptes non
plus. Le programme n'incluait pas une responsabilité des transporteurs,
d'aucune façon. En fait, même les transporteurs ont répondu relativement
timidement au programme. Il y a eu des ententes, on leur a un peu forcé la main
dans ce cas-là, mais il n'y avait aucune exigence d'améliorer l'offre, la
fréquence, le nombre de sièges, le service, évidemment.
Et, dans certains cas, bien, il y a Air
Canada qui décide, de ses bureaux à Toronto, du sort des régions du Québec et
des fréquences qu'on va offrir ou pas. Mais il y a aussi des transporteurs
québécois, je pense à Pascan Aviation, qui déploient tous les efforts pour
desservir les Îles-de-la-Madeleine et certaines autres destinations au Québec,
mais qui, dans ce cas-là, auraient vraisemblablement besoin d'un petit coup de
main du gouvernement du Québec en échange de quoi le gouvernement du Québec
pourrait lui demander des comptes.
Nous, on ne veut pas stigmatiser les
transporteurs mais on veut qu'ils collaborent parce qu'évidemment, là, ils font
partie de la solution. Mais on ne peut pas simplement leur demander de vendre
des billets sans contrepartie, le service doit absolument s'améliorer.
M. Bossé (Olivier) : Donc, ça
prend des subventions de plus?
M. Arseneau : Bien, en fait,
nous, on pense que, le programme de l'ordre de 46 millions qui a été
annoncé, là, c'est un gaspillage de fonds publics et que ces fonds-là
pourraient mieux servir. Je vous donne l'exemple du transport vers, encore une
fois une région que je connais bien, les Îles-de-la-Madeleine, où, en
augmentant la demande pendant l'été de façon très, très, très ponctuelle, bien,
on a créé un manque de places pour les gens qui devaient se déplacer, les gens
des régions, mais on a aussi créé une difficulté dans le transport de
marchandises. Et, moi, je pense qu'il y a moyen, par exemple, de mettre en
place des moyens pour s'assurer que le transport des marchandises, du cargo de
façon spécifique par exemple, puisse continuer dans les endroits isolés puis
qu'ensuite on décide de pouvoir stimuler la demande, mais avec une offre
bonifiée.
Je n'ai pas parlé des aéroports. Regardez
les aéroports, de Baie-Comeau, par exemple, qui a un déficit, Sept-Îles, Gaspé.
En fait, le pourcentage d'achalandage à l'aéroport a diminué comme peau de
chagrin, donc, finalement, les gens se sont détournés du transport aérien parce
qu'il n'est tout simplement pas fiable. Ça vient avec un manque d'efficience,
une perte de temps, des frais supplémentaires d'hébergement, par exemple, quand
on doit se déplacer vers les grands centres, jugeant qu'on est encore mieux de
pouvoir se fier sur soi-même en prenant l'auto solo que de prendre le transport
aérien.
Puis, quand on compare ça, je veux le
mentionner, à des villes comparables en Ontario, on voit qu'on a des appareils
de plus grande dimension, des Q400 souvent de 72, 75 places, deux
compagnies qui vont desservir des villes comme Timmins. Pourquoi est-ce qu'on
ne peut pas desservir des villes comme Val-d'Or ou comme Sept-Îles avec le même
genre d'appareil? Ces questions-là, il faut se les poser. Mais essentiellement
il n'y a pas de concurrence sur les liaisons régionales. Et puis il faut,
quelque part, que le gouvernement donne une impulsion à un certain nombre
d'entreprises pour qu'elles puissent ensuite se développer et développer du
service, évidemment.
M. Duval (Alexandre) : Vous
savez qu'on a demandé à quelques reprises à l'ancien ministre M. Bonnardel
de faire des bilans de ce programme-là. Il y a eu les élections. On nous a
toujours répondu : Le bilan, on le fera à l'an 1. Donc, l'an 1,
là, c'est dans cinq mois, M. Arseneau. Vous pensez vraiment que votre
sortie d'aujourd'hui va ébranler Mme Guilbault?
M. Arseneau : Bien, moi, je
ne cherche pas à ébranler Mme Guilbault, je cherche sa collaboration. Et
je pense qu'on a la chance, puisqu'elle est nouvellement nommée comme ministre,
de prendre à bras-le-corps le problème avant la prochaine saison printanière et
estivale.
M. Duval (Alexandre) : Donc,
vous pensez qu'il ne faut pas attendre l'an 1, il faut faire...
M. Arseneau : Bien,
absolument pas. En fait, le problème de l'an 1, c'est que le gouvernement,
souvenez-vous, le ministre Bonnardel a piétiné dans ce dossier-là pendant un an
et demi. Les travaux se sont complétés en octobre 2020, il a déposé son
plan en juin, à la veille de la période préélectorale, en juin 2022. On
savait qu'il était trop tard pour pouvoir aller chercher des gains sur un plan
qu'on espérait beaucoup plus intéressant et costaud. Et là, aujourd'hui, on va
nous dire : Bien, parce qu'on a présenté notre plan sur le tard, bien, on
va aussi faire son évaluation un an trop tard. On va perdre encore une autre
saison. C'est la raison pour laquelle, en janvier, c'est à la veille du budget...
Et d'ailleurs il faut corriger le tir sur le programme qui ne fonctionne pas. Il
faut mettre en place des mesures additionnelles pour les mettre en œuvre avant
la période printanière et estivale.
M. Bossé (Olivier) : Une
solution, la première qu'il faudrait mettre en place maintenant, ça serait
quoi?
M. Arseneau : Bien, je pense
qu'il faut corriger les lacunes du PAAR. Il y a les bonifications qu'on peut
amener, notamment, là, pour des vols nolisés ou additionnels qu'on ne peut plus
ajouter, et avoir le programme, avoir accès au programme. On a aussi demandé
que les organismes sans but lucratif puissent aussi se qualifier au programme
parce que ça fait partie, là, de la vitalité socioéconomique de nos milieux.
Mais, au-delà de ça, convoquer le comité pour véritablement plancher sur une
stratégie, je pense que c'est vraiment le geste à poser.
M. Denis (Maxime) : Sur Amira
Elghawaby, j'aimerais vous entendre. Est-ce qu'elle doit démissionner? Est-ce
qu'on doit la congédier?
M. Arseneau : Bien, en fait,
nous, on questionne beaucoup la décision de celui qui l'a mise en place,
c'est-à-dire le premier ministre Justin Trudeau. Avait-il fait les
vérifications diligentes, à savoir quelles étaient les déclarations
incendiaires qu'elle avait prononcées, y compris dans des textes publiés dans
certains médias du Canada anglais et qui tendent à démontrer que ses préjugés
anti-Québec sont assez profondément ancrés? Alors, je pense que la
responsabilité du fiasco actuel, dans sa nomination, elle doit être portée par
le premier ministre Trudeau, et c'est à lui de s'expliquer.
Alors, nous, on pense que c'est sérieux. On
pense que ça ne contribue pas, justement, à l'apaisement puis à l'objectif visé,
là, de contrer le racisme, prôner l'inclusion, et ainsi de suite, et lutter
contre l'islamophobie. Donc, visiblement, c'est mal parti, donc on va continuer
d'étudier, là, la question. Puis on est à faire des recherches sur les
déclarations. C'est assez problématique parce qu'on en retrouve, là, de plus en
plus. Donc, on vous reviendra avec une position plus ferme. Mon chef va se
prononcer là-dessus au cours des prochaines heures.
M. Duval (Alexandre) : Mais,
quand madame Elghawaby dit qu'elle s'est notamment appuyée sur des sondages qui
démontraient un certain sentiment anti-islam au Québec, vous avez vraiment
l'impression que ses propos sont incendiaires, qu'elle exagère une situation? Ou,
ce que vous avez vu jusqu'à maintenant, qu'est ce que vous lui reprochez?
M. Arseneau : Bien, moi, en
fait, je pense que les gens peuvent juger par eux-mêmes des déclarations qui
ont été diffusées, à savoir qu'il en ressort une incompréhension de la société
québécoise. Et c'est les préjugés qu'on entend constamment sur cette idée
qu'une frange de la population québécoise serait raciste ou xénophobe. C'est ce
qui transpire de ses propos lorsqu'elle dit «Ça me donne le goût de vomir» dans
une des déclarations dans un tweet lorsqu'elle fait sien un argumentaire, là,
qui est bourré de préjugés à l'endroit de la société québécoise.
Le Modérateur : On va penser
en anglais.
Mme Mignacca (Franca
G.) : Mr. Arseneau, just to begin... sorry,
with the topic of the day, can you just resume in English what exactly would
you like to see change in regional air transport first?
M. Arseneau :
Well, what we are looking at, in the
different regions of Québec, is transport, air transport is a disaster, a
complete disaster. And the Government has got to act, because the measure that was put in place June 1st
was simply to try and stimulate the demand by lowering the fares. It didn't
work, first of all. But it didn't work, and we knew it wasn't going to work,
because that's not the only issue, it created problems in certain areas. I
mean, I come from the Magdalen Islands and, you know, we saw that there was a
congestion in the summer, but then, after, nothing. So, we're back to a service
that is way below standard. And it affects the population. People have to go to
the city to get medical assistance or treatment.
And what we're asking the
Government is to convey or take
leadership and have the group on transport, air transport, to go back to, you
know, the table and study what the program did and act if we can put certain
solutions in place right away, but, moreover, develop a real strategy for, you
know, attacking the problem. Because it definitely has a solid impact on the
social, economic development of our regions.
Mme Mignacca (Franca
G.) : And, on the nomination of Amira Elghawaby,
what is the PQ stance exactly on this?
M. Arseneau :
Well, my leader Paul will certainly
have a position on that later on. It evolves quickly. We heard that Minister
Roberge is asking for her to quit. What we're questioning right now is why
Prime Minister Trudeau decided to choose her, knowing that she's made
several declarations showing a prejudice against, you know, the Québec society.
And we don't think it's a good start for someone who wants to bring people
together.
Le Modérateur
: …
Mme Mignacca (Franca
G.) :
Just one more.
Sorry. The session begins tomorrow, and we actually haven't really seen you in
the blue room yet. What will your first priorities be at… session?
M. Arseneau :
Well, we'll keep that for tomorrow, if
you don't mind. We'll have a press point about the same time tomorrow morning,
so we'll have a press point specially on that tomorrow.
Je voudrais juste
terminer en vous disant, en vous racontant une anecdote, parce que je pense
c'est important, sur le transport aérien. Mais ce n'est pas anecdotique. C'est
que la plupart des vols vers les destinations régionales subissent des
annulations, des reports. Puis, quand on parle de report, je vous donnais
l'exemple dans le temps des fêtes. Je devais voyager le 28 décembre, et on
m'avise la veille que mon vol avait été annulé et serait reporté au
2 janvier. Et, ça, moi, je recevais des messages, des appels, et tout ça,
et les gens disaient : C'est inqualifiable de reporter de cinq jours. Dans
plusieurs cas, bien, c'était au-delà de la date où on devait revenir de la
ville, là, pour passer par exemple le jour de l'An avec la famille, par
exemple, à Québec ou à Montréal. La semaine dernière, je devais être ici pour
des rencontres liées aux pêches, puis, ensuite, à mon caucus. Mon vol devait
partir à 6 h 30 du matin. À 7 h 15, on était dans la salle
d'attente, on nous avise que le vol était annulé pour un bris mécanique. Venait
la tempête, alors, évidemment, on n'a pas pu avoir les pièces nécessaires pour
réparer l'avion. Résultat des courses, mon vol a été finalement réinscrit pour
0 h 30 mardi soir. Donc, on est arrivés à 3 h 30 du
matin, c'est deux jours de retard, avec pour résultat que, sachant que je
souhaitais être ici ce matin avec vous, vendredi, plutôt que retourner dans ma
circonscription et assister à certains événements et tenir certaines réunions
que je devais tenir, bien, j'ai tout fait ça à distance et j'ai préféré rester
à Québec.
Et évidemment ma situation, c'est celle
d'une personne qui travaille sur une base régulière à Québec, mais qui doit
aussi retourner dans sa circonscription. Mais imaginez ceux qui étaient avec
moi sur le même vol prévu pour lundi matin. Et il y en avait un qui devait
aller se faire remplacer le genou, il attendait son opération depuis des mois,
avec pour résultat que son opération a encore une fois été retardée parce que
l'avion n'a pas pu décoller. D'autres avaient des rendez-vous d'affaires, des
rendez-vous médicaux, des traitements pour le cancer qu'ils attendaient depuis
des semaines avant la pause des fêtes, d'autres encore devaient prendre une
connexion, faire escale à Québec ou à Montréal pour aller en voyage, en
vacances dans des destinations soleil.
Tout ça, là, c'est le quotidien, c'est le
lot de tous les gens qui habitent les régions, sans compter les gens d'affaires
qui veulent, justement, continuer d'opérer avec des villes comme Val-d'Or,
comme Rouyn, comme Saguenay, comme Baie-Comeau, comme Sept-Îles, comme les Îles-de-la-Madeleine
aussi. Alors, c'est la raison pour laquelle, cette situation-là, je veux juste
illustrer qu'elle se traduit dans des conséquences bien, bien présentes, là,
chez des milliers de personnes des régions qui, bien souvent, n'ont pas
d'alternative aussi, là, si je pense à la Basse-Côte-Nord ou aux Îles-de-la-Madeleine,
puis, dans d'autres cas, l'alternative est beaucoup plus lourde, beaucoup plus
coûteuse et moins efficiente. Voilà. Merci.
Le Modérateur : Merci
beaucoup.
(Fin à 8 h 53)