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Point de presse de M. Etienne Grandmont, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de transports et de mobilité durable, et M. Sol Zanetti, porte-parole du deuxième groupe d’opposition responsable de la région de la Capitale-Nationale

Version finale

Le jeudi 20 avril 2023, 9 h 42

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Neuf heures quarante-trois minutes)

M. Grandmont : Bonjour à tous et à toutes. Content de vous voir ce matin. Je voudrais réagir... en fait, mon collègue Sol, de Jean-Lesage, et moi-même, là, sur la récente... le point de presse, la conférence de presse de Geneviève... de la ministre des Transports et de la Mobilité durable. Très contents de l'entendre annoncer, ce matin, ce qu'elle clamait... ce qu'on clamait, nous, haut et fort depuis plusieurs mois. Heureux aussi d'entendre la ministre en appeler à renoncer à la voiture, ce qui est quand même quelque chose d'important.

Québec a vraiment besoin d'une alternative... d'alternatives de transport collectif dans la grande région de Québec, évidemment. Et ça, c'est bon aussi pour tout le Québec. Comme on a toujours dit, on est toujours très parlables sur l'amélioration du transport collectif au Québec, et évidemment, bien, l'annonce qu'on voit aujourd'hui va dans ce sens-là. Donc, on va prendre le temps de l'analyser, mais on se pose quand même une question... en fait, quelques questions.

D'abord, est-ce que la partie autoroutière du tunnel qui est proposé est réellement abandonnée? Tout à l'heure, on a entendu la ministre être plutôt évasive sur cette question-là. On a aussi remarqué, cette semaine, qu'elle a bloqué notre motion qui en appelait à reconnaître que la baisse d'achalandage signifiait l'abandon, là, du... de la partie autoroutière. Donc, on lui demande aujourd'hui, je lui demande aujourd'hui d'être très, très claire et très, très ferme sur l'abandon du projet... de la composante autoroutière du projet de troisième lien entre Québec et Lévis. Il faut être sûr de bien enlever la clé... en fait, de fermer la porte à clé puis, bien, jeter cette clé-là dans le fleuve tant qu'à y être.

Avant de passer la parole à mon collègue et de se lancer aussi dans les études, là, il y a plusieurs pages qui ont été annoncées, là, qui font partie des études, on se pose quand même la question : Est-ce que le tunnel est vraiment la seule option à envisager dans un projet de troisième lien? En ce qui nous concerne, puis je l'ai dit, je le répète, on est parlables sur les enjeux de transport collectif, on veut une amélioration au Québec. En même temps, la ministre semble très, très claire sur le fait que c'est un tunnel qui va circuler entre les villes de Québec et de Lévis et que l'étude d'opportunité porterait uniquement sur ce qui va rouler à l'intérieur. Dans ce cadre-là, est-ce que les Québécois, les Québécoises, les gens de Québec, les gens de Lévis vont en avoir pour leur argent? Est-ce que c'est le meilleur projet qu'on est en train de développer? Creuser un tunnel, même pour du transport collectif, ça reste quand même très, très cher. Est-ce qu'on évacue par le fait même d'autres options qui pourraient être plus intéressantes?

Pour nous, une étude d'opportunité qui aurait du bon sens envisagerait d'autres modes de transport. On peut penser à un pont, on peut penser à une meilleure desserte de transport maritime avec les traversiers. Nous, on se pose la question. Alors, j'espère que la ministre va ouvrir la porte à des études d'opportunité qui vont être plus larges, qui vont laisser la porte à d'autres opportunités qu'un tunnel, parce qu'autrement on est peut-être en train de s'enligner sur une mauvaise... la moins bonne solution, finalement.

Nous, on a proposé aussi un projet pendant la campagne électorale. Ces composantes-là demeurent toujours tout à fait pertinentes. Il faut améliorer la desserte de transport collectif sur les deux ponts existants, il faut continuer d'améliorer le transport collectif à Lévis et il faut continuer, évidemment, à livrer le projet de tramway et penser tout de suite aux prochaines phases. Évidemment, c'est une question de cohérence magistrale en cette période où on vit des changements climatiques. Et on veut rendre les transports collectifs plus attractifs pour les gens au Québec.

Je passe la parole à mon collègue de Jean-Lesage.

M. Zanetti : Bonjour. Merci beaucoup. Évidemment, abandonner une promesse-phare six mois après une élection, c'est pas mal plus commode puis c'est pas mal plus pratique que de l'abandonner six mois avant une élection. La CAQ, est-ce que c'est ce qu'ils sont en train de faire? Moi, j'ai l'impression que ça pointe vers là. Il me semble, il me semble qu'ils ne savaient pas, avant d'aller aux dernières élections, qu'ils allaient mettre la clé dans la porte de ce projet-là? C'est très difficile à croire.

Moi, j'aimerais entendre des députés là-dessus nous le dire, là, en jurant sur leur honneur. On a beaucoup parlé du ministre Caire, qui était un défenseur ardent de ce projet-là, mais on n'a pas beaucoup parlé des autres. Moi, j'aimerais savoir ce que la députée de Jean-Talon, Joëlle Boutin, pense de ça. Le savait-elle, avant les élections, que ce serait abandonné? Est-ce qu'elles ont été... Est-ce qu'ils ont été honnêtes? Moi, c'est une question que je me pose. Je pense que les gens ont le droit de savoir. Je veux savoir à quel moment ils ont pris la décision, à quel moment ils ont vraiment su. Parce que moi, l'idée que les chiffres de la pandémie sont arrivés tout, tout récemment, je trouve... je doute de ça et je pense que ça mérite d'être questionné parce qu'on est dans une société où on a le droit de savoir qu'est-ce qui nous attend.

Maintenant, je suis évidemment très content qu'on puisse avoir, justement... on puisse éviter, à Québec, une situation où on allait se retrouver avec 30 000, 50 000 voitures de plus, qui allait augmenter la congestion, qui allait augmenter la pollution, qui allait nuire à la qualité de l'air et à la santé des citoyens et des citoyennes de Québec. Donc, c'est, en somme, une très bonne nouvelle. Merci.

M. Grandmont : Merci.

(Fin à 9 h 48)

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