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Point de presse de Mme Line Beauchamp, ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport

Version finale

Le lundi 23 avril 2012, 13 h 15

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Treize heures vingt minutes)

Mme Beauchamp: Bonjour. Je suis avec vous pour faire le point sur la tenue d'une rencontre de discussion avec les associations du mouvement étudiant. Il y a plusieurs semaines, le gouvernement du Québec a tendu la main pour inviter les associations étudiantes à s'asseoir pour parler d'accessibilité aux études, mais cette proposition n'a pas trouvé écho. Dimanche dernier, il y a maintenant plus d'une semaine, j'ai confirmé notre volonté de tenir une rencontre sur la base de discussion d'une résolution adoptée par la FEUQ nous invitant, nous lançant une proposition pour parler de la gestion des universités. J'ai donc confirmé notre intention de tenir cette rencontre et je disais que j'étais prête à le faire le plus tôt possible.
La FEUQ et la FECQ ont choisi d'attendre sept jours afin que l'autre association, la CLASSE, puisse tenir un débat et adopter une résolution pour condamner le recours à la violence, soit, mais cette décision n'a pas permis d'éviter des gestes de violence à Montréal. Aujourd'hui, nous sommes devant une résolution adoptée par l'association appelée la CLASSE, une résolution qui est ambiguë, complexe, soufflant le chaud et le froid, et acceptant le principe de la désobéissance civile, donc du non-respect de nos lois. Je ne crois pas que cela soit responsable, mais je veux ici vous rassurer: je ne veux pas entrer dans un débat de définitions. Nous n'attendrons plus sept jours pour que la CLASSE mène ses débats et précise sa pensée.
Impérativement, nous devons être dans un mode solution. Or, la recherche de solutions exige que chaque partie autour d'une table soit de bonne foi. Le fait qu'on ait dû attendre plusieurs semaines - et notamment les sept dernières journées avant que la CLASSE condamne l'usage de la violence - et le fait que la résolution adoptée tolère le principe du non respect de nos lois amènent plusieurs à conclure que la CLASSE trouve profit dans les situations de perturbation sociale et économique, qu'elle y trouve profit au nom d'une soi-disant cause plus large que les revendications étudiantes, ce qu'ils appellent une lutte globale, une contestation de notre système économique. Cela nous amène à nous questionner sur leur bonne foi de vouloir trouver une solution rapide à une situation qui concerne les étudiants.
Pour ma part, devant une telle situation, je ne vois qu'un moyen pour instaurer un climat réellement propice à la discussion et à la solution. Ce moyen, c'est l'instauration d'une trêve dans le déploiement de gestes de perturbation sociale et économique, le temps que l'on mène la discussion, une trêve pour les prochaines heures. Je le demande aussi au nom d'une population qui est plus que lasse des gestes de perturbation et qui veut qu'on laisse la chance à la discussion. On ne peut pas vouloir être assis autour d'une table au nom des étudiants et tirer profit de la poursuite de perturbation sociale et économique au nom d'un soi-disant combat social. Aux leaders des associations étudiantes et notamment aux porte-parole de la CLASSE, il est temps de choisir : c'est le camp de la solution ou c'est le camp de la perturbation.
Chose certaine, nous ne sommes plus à l'heure de la rhétorique, des débats de définition; nous sommes vraiment à l'heure de la prise des responsabilités. Il faut qu'on se mette en mode solution. Je confirme donc l'invitation lancée aux associations étudiantes pour mener des discussions dès aujourd'hui. Et je tiens pour acquis que les associations étudiantes qui se présenteront à cette rencontre endossent le principe de la trêve, qu'elles renoncent à l'organisation d'activités de perturbation économique et sociale. Il faut maintenant consacrer toutes nos énergies à mener des discussions. Si d'autres gestes de perturbation économique ou sociale sont endossés par des associations étudiantes, ça signifie qu'elles s'excluent d'elles-mêmes de la table de discussion. Dans cette trêve, il y a le seul moyen pour qu'on soit de bonne foi et en mode solution. Merci.

M. Plouffe (Robert): Mme Beauchamp, est-ce que vous avez eu confirmation de la part de la CLASSE qu'ils acceptaient votre trêve? Et ma question est: Comment vont se dérouler, à partir de maintenant, les discussions? Est-ce que c'est maintenant, là, ou... On nous dit que les présidents d'association sont à Québec, est-ce que c'est le cas?

Mme Beauchamp: Mon cabinet et des porte-parole de mon ministère ont été en contact avec les trois associations hier. Maintenant, nous avons dû prendre le temps d'analyser la résolution adoptée par la CLASSE, qui a même dû faire l'objet d'explications encore ce matin. Je veux vous confirmer notre volonté. Moi, je serai là, dès aujourd'hui, j'attendrais les associations étudiantes. Mais, à partir de maintenant, je leur dis: Si vous venez autour de la table, vous acceptez une trêve de quelques heures pour qu'on mène des discussions dans un climat qui se doit d'être un climat serein. On doit laisser la chance à la discussion. On ne peut pas à la fois être en mode discussion, de bonne foi, et à la fois choisir le camp de la perturbation sociale et économique, il faut laisser la chance à la discussion.

Mme Brassard (Marie-Andrée): Mme Beauchamp, cet avant-midi, il y a au moins deux leaders étudiants qui ont clairement indiqué leur intention de ne pas se priver des moyens de pression qu'ils ont utilisés au cours des dernières semaines: manifestations, occupations. Alors, compte tenu du fait qu'ils ont réitéré cette intention-là, est-ce qu'il ne faut pas en conclure maintenant que c'est un échec, votre tentative?

Mme Beauchamp: J'insiste pour dire que je ne demande pas aux associations étudiantes de renoncer pour toujours à leurs moyens de pression. Mais, lorsqu'on est devant des notions de désobéissance civile et qu'on veut à la fois s'asseoir autour d'une table avec un gouvernement dûment élu, il faut accepter qu'il faut instaurer le bon climat de discussion.
Donc, je demande une trêve, et c'est une trêve de quelques heures. Honnêtement, nous n'avons pas des journées devant nous, nous n'avons pas des semaines de discussion devant nous. Si on me demande, comme ministre, de m'asseoir autour de la table... Et je les ai invités, je les convie, je les attends, mais il faut accepter qu'il y ait cette notion de trêve, qu'on n'organise pas des activités de perturbation sociale et économique.
Je veux ici distinguer...

Journaliste: ...Mme Beauchamp.

Mme Beauchamp: ...je veux ici distinguer les moyens légitimes qui existent dans notre société démocratique de manifester en tout respect de nos lois, en assurant la sécurité des personnes. Ce dont je parle, ici, c'est de l'organisation de mouvements, d'activités qui, selon le sens commun, empêchent des travailleurs d'avoir accès à leur bureau, empêchent des citoyens de circuler en toute sécurité. C'est de cela dont il est question, ici, quand je parle d'activités de perturbation sociale et économique, et non pas de manifestations légitimes selon notre société démocratique.

Mme Brassard (Marie-Andrée): Mais, vous dites : Pour quelques heures, mais si la négociation dure toute la semaine, que...

Mme Beauchamp: Écoutez, honnêtement, nous ne sommes pas dans un contexte où on a des semaines ou toute la semaine. Donc, les discussions doivent se mener dans un mode de solution rapide. Je suis...

M. Caron (Régys): Combien de temps, Mme Beauchamp?

Mme Beauchamp: Moi, je pense qu'on doit se donner un horizon environ de 48 heures, parce que je suis consciente, là, honnêtement, je suis consciente que ce n'est pas après une rencontre de quelques heures à peine qu'on va pouvoir dénouer la situation.
Mais, honnêtement, les dirigeants d'établissement, notamment des cégeps, vous diront qu'il y a déjà des sessions qui sont en péril. Donc, on a attendu, là, ça fait maintenant sept jours qu'on attend pour tenir cette rencontre, je m'attends à ce que les discussions soient menées rondement, je m'attends à ce que, dans notre société, malgré l'ambiguïté de la résolution de la CLASSE, je m'attends que, pendant ce temps-là, au nom de nos concitoyens, on cesse des activités de perturbation sociale et économique, qu'on instaure le bon climat de discussion qui va démontrer la bonne foi de tous.

M. Chouinard (Tommy): Mme Beauchamp, tous les représentants des associations, incluant la CLASSE, avant de pouvoir entrer dans vos bureaux ou dans la salle pour discuter, devront dire: Oui, j'accepte d'envoyer le mot d'ordre à tout le monde d'arrêter les activités de perturbation?

Mme Beauchamp: Honnêtement, je vous le disais, là, on n'est plus à l'heure de «j'attends une déclaration» ou... Honnêtement, là, on n'est plus à l'heure de ça. On a attendu sept jours une résolution qui dénonce la violence. On n'est plus à l'heure de «j'attends une déclaration». Moi, je dis: Je suis prête, je suis disponible dès cet après-midi. Les associations connaissent l'invitation que je leur ai lancée, ils sont au courant. Je le dis : S'ils se présentent autour de la table, c'est que je prends pour acquis qu'ils acceptent de ne pas endosser des activités de perturbation économique et sociale.

M. Chouinard (Tommy): ...à la CLASSE. Vous l'avez dit à la CLASSE, ça, ou un de vos représentants a dit à la CLASSE cette condition-là de la trêve?

Mme Beauchamp: En fait, nous avons été en contact avec les associations, on les a invités à prendre connaissance de la déclaration que j'allais faire aujourd'hui, tout comme, moi, j'ai dû attendre de prendre connaissance de leur résolution adoptée très, très tard hier soir. Donc, je relance... le contexte est le suivant: ils sont au courant qu'il y a une invitation de lancée, ils ont dit qu'ils étaient disponibles pour assister à cette rencontre.
Devant l'ambiguïté de la résolution adoptée par la CLASSE, qui à la fois dit: Je dénonce la violence, mais qui tente de décortiquer, là, des définitions et qui accepte les principes de désobéissance civile, donc du non-respect des lois, c'est beaucoup demander, qu'on s'assoie dans un tel contexte autour de la même table.
La seule solution, c'est d'instaurer le bon climat de discussion, et je le demande au nom également de la population, qui dit: Je suis lasse des activités de perturbation économique et sociale. Laissons la chance à la discussion. Je plaide pour qu'on laisse la chance à la discussion.

M. Robitaille (Antoine): Demandez-vous la suspension des grèves?

Mme Beauchamp: Non.

M. Robitaille (Antoine): Est-ce que votre trêve comprend ça?

Mme Beauchamp: Non. Je ne parle pas ici... Quand je parle d'une trêve, c'est à tout point de vue. Donc, les... Par exemple - permettez-moi de vous donner des exemples - dans les établissements, les universités ou les cégeps où il n'y a pas eu de vote de boycott, je m'attends à ce que, pendant cette grève, on ne renouvelle... on ne fasse pas voter les associations étudiantes et qu'on n'aille pas perturber la tenue des cours; dans les établissements où il y a un vote de boycott, je plaide pour que ça soit le statu quo. Si l'établissement a décidé, pour des raisons notamment de sécurité, de ne pas ouvrir ses portes, donnons-nous quelques heures de statu quo. C'est une trêve pour tout le monde. Et le statu quo, par exemple, implique que, pendant ce temps-là, on a... Ça, c'est le statu quo du côté, je dirais, du monde de l'éducation, dans les établissements de l'éducation.
Ce à quoi je fais référence, je pense que tout le monde ici, là, notamment les citoyens qui nous écoutent, savent à quoi je fais référence, c'est le sens commun qui dit: Lorsqu'on fait des activités de blocage, lorsqu'on bloque la circulation de voitures, de métros, des établissements, des travailleurs...

M. Robitaille (Antoine): Donc, il faut que les injonctions soient appliquées.

Mme Beauchamp: ...c'est de ce type d'activités de perturbation sociale et économique que je demande une trêve.

M. Robitaille (Antoine): Demandez-vous que les injonctions soient appliquées?

Mme Beauchamp: Non. Je dis: C'est une trêve, donc c'est le statu quo. Je vais vous donner un autre exemple pour être plus précise. Dans des établissements qui auraient obtenu injonction, mais où le responsable de l'établissement a décidé de fermer les portes de l'établissement au nom de la sécurité, je ne demande pas que cet établissement-là ouvre. Je nous donne quelques heures... Je nous donne quelques heures, une trêve à tous les points de vue. C'est: on cesse, là, de bouger, on se donne un climat de discussion serein, de façon responsable. On doit exercer ici le leadership et le sens des responsabilités. Si on mène une discussion autour d'une table, on doit accepter qu'on le fait avec le sens des responsabilités que ça commande quand tu es un leader dans notre société. Cette notion de trêve, c'est pendant quelques heures.

M. Lacroix (Louis): Mais, en clair, vous acceptez que la CLASSE soit là, là. Ce que je comprends, c'est que, s'ils acceptent de faire une trêve, vous acceptez qu'ils soient assis à la table.

Mme Beauchamp: S'ils sont autour de la table, s'ils viennent à cette invitation qu'ils ont reçue, c'est parce que je prends pour acquis qu'ils acceptent de dire qu'ils n'endosseront pas des activités, des gestes de perturbation sociale et économique. Je pense notamment - je vais être précise - lorsqu'on nuit à la circulation des travailleurs, lorsqu'on nuit à leur sécurité, lorsqu'on perturbe l'accès à des bureaux, lorsqu'on pose des gestes qui peuvent même entraîner des accidents, etc., lorsqu'on déploie des manifestations improvisées qui ne sont sous aucun contrôle et entraînent ce climat de perturbation, c'est à ça que je fais référence et je pense que ça en appelle au sens commun quand je parle de perturbation économique et sociale.

Mme Thibeault (Josée): S'il vous plaît, Mme Beauchamp. Vous avez dit, lorsque vous avez invité des gens à venir, qu'on allait quand même discuter de points très précis, c'est-à-dire qu'on ne parlera pas de droits de scolarité, on va parler de gestion des universités, par exemple. Ce matin, la présidente de la FEUQ a dit: Nous allons amener à la table la question des droits de scolarité. Est-ce que, si ce sujet-là est annoncé dès qu'ils s'assoient, même s'il y a une trêve, est-ce que la porte se referme?

Mme Beauchamp: À l'évidence, j'invite les associations étudiantes à venir parler d'accessibilité aux études. Si on est inquiets de l'impact de la hausse des droits de scolarité, que ça empêcherait des gens d'avoir accès aux études universitaires, je dis : Je suis prête à en parler. À l'évidence, les associations étudiantes vont vouloir dire qu'elles abordent le sujet des droits de scolarité nommément. Je ne pourrai pas leur interdire de soulever ce sujet-là. Je veux juste vous dire qu'au moment où on se parle, là, le climat est un climat qui doit être un climat de trêve. Menons des discussions. L'idée, ici, n'est pas de fermer la porte; l'idée, c'est d'ouvrir la porte.
Nous avons l'intention, vraiment, d'être fermes sur la question des droits de scolarité. Je pense que le bon sujet de discussion est: est-ce que cette hausse empêche des étudiants d'avoir accès aux études? Parlons-en. Est-ce qu'on peut avoir une meilleure gestion des universités? Parlons-en. Je vous rappelle que, parmi ces sujets, il y en a qui ont été proposés, notamment, par la FEUQ elle-même, par résolution. Mais, je veux juste prendre le temps de vous dire ici, là, à l'évidence, je ne suis pas en train de vous dire que, si des leaders étudiants autour de la table prononcent les mots «droits de scolarité» que la rencontre est terminée, mais non! À l'évidence, c'est pour leur permettre de soulever ces débats-là.

M. Chouinard (Tommy): Juste une précision à ce stade-ci, Mme Beauchamp: Est-ce que c'est une option ou c'est carrément inacceptable, un étalement sur une plus longue période de temps de la hausse déjà annoncée?

Mme Beauchamp: Nous voulons vraiment être fermes sur cette question de la hausse des droits de scolarité. Je veux juste vous dire: Autant je ne veux pas rentrer...

M. Chouinard (Tommy): Donc, ça veut dire non.

Mme Beauchamp: ...je ne veux pas rentrer dans un débat de définitions sur qu'est-ce que c'est, la désobéissance civile, la violence, les gestes de perturbation, autant je ne commencerai pas ici à mener des discussions par la voix des médias. Je plaide ici pour que le climat de discussion soit le bon, qu'on ait une trêve dans les gestes de perturbation économique et sociale, et laissez-nous mener des discussions dans ce contexte.
Mais, le gouvernement a l'intention de hausser les droits de scolarité. Le bon sujet de débat, c'est: est-ce que je peux, par différents moyens, encore mieux assurer l'accès à l'université? Voilà le bon sujet de discussion. Je vous le répète: À l'évidence, on ne pourra pas empêcher les associations étudiantes de dire: Je veux discuter du gel des droits de scolarité. Je vais en débattre avec eux, autour de la table, à l'évidence, mais nous sommes fermes sur notre décision.

M. Robillard (Alexandre): Mme Beauchamp, vous ajoutez quand même une condition aussi... C'est une nouvelle condition, aujourd'hui, que vous ajoutez, là.

Mme Beauchamp: Je ne demande pas qu'on y réponde, je dis tout simplement que, lorsqu'elles se présentent autour de la table, les associations étudiantes, je prends pour acquis qu'elles acceptent une trêve, qu'on cesse les gestes de perturbation qui nuisent au climat social et économique, et qui nuisent à nos concitoyens.

M. Robillard (Alexandre): ...pour l'argent.

Mme Beauchamp: Donnons-nous la chance de mener la discussion. J'ai bien expliqué le contexte: c'est dans un contexte où on a demandé de condamner la violence. On a attendu sept jours, et je me retrouve devant une résolution que je qualifie d'ambiguë, de complexe, à sa face même, plusieurs le constatent. On ne peut pas, à la fois, être autour d'une table, mener des discussions au nom d'étudiants, et, à la fois, dire que je pose des gestes de perturbation économique et sociale parce que je mène un autre combat.

M. Robillard (Alexandre): Mais, est-ce qu'il pourrait y avoir d'autres conditions qui maintiennent le dialogue?

Mme Beauchamp: Moi, je suis prête à les rencontrer maintenant, ma porte, elle est ouverte, ils ont reçu...

M. Robillard (Alexandre): ...d'autres conditions, par exemple?

Mme Beauchamp: ...ils ont reçu l'invitation, je les attends. Je prends pour acquis que, lorsqu'ils se présentent, ils suspendent tout geste amenant des perturbations économiques et sociales.

M. Séguin (Rhéal): À quelle heure vous avez reçu la trêve? À quelle heure vous avez...

Mme Beauchamp: On vous a expliqué que nous souhaitions maintenir le contexte de la rencontre de façon confidentielle pour éviter, justement, des gestes de perturbation. Merci beaucoup.

(Fin à 13 h 36)

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