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Point de presse de M. Guillaume Cliche-Rivard, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’immigration, de francisation et d’intégration

Version finale

Le jeudi 25 mai 2023, 14 h 15

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quatorze heures vingt et une minutes)

M. Cliche-Rivard : Bonjour, tout le monde, j'espère que ça va bien. Alors, j'ai écouté le point de presse, je n'ai pas pu écouter toutes les périodes de questions, je n'ai pas eu le bénéfice du breffage technique, donc peut-être que vous allez avoir des petits détails que je n'ai pas, donc vous me direz. Mais considérant... mon premier point, c'est que, considérant qu'on a environ 180 000 travailleurs étrangers temporaires et près de 100 000 étudiants étrangers temporaires au Québec, dans les deux scénarios qui sont présentés, on a à peu près 30 000 places, en moyenne, là. On peut faire un petit peu plus dans le premier scénario qui a été présenté, mais 30 000 places dans l'économique, et donc on peut comprendre que, sur 300 000 temporaires, il n'y en a à peu près environ, sur un bassin, que 10 % qui auront accès à la résidence permanente.

Et nous, ça fait quelques semaines qu'on parle d'inclure nos seuils temporaires dans le calcul des seuils permanents, et là, donc, de calculer que, finalement, 90 % de notre bassin va rester dans la précarité du statut temporaire, ça, c'est une inquiétude que j'ai, surtout qu'il n'y a pas d'étude sur la capacité d'accueil, entre 50 000, 54 000, 55 000, 60 000, 62 000, il n'y a pas de justification qui a été donnée. Surtout que, dans l'étudiant, dans le travailleur, on a des francophones qui sont en emploi, et qui sont logés, et qui habitent ici, donc, pour moi, la justification n'a pas été faite de pourquoi il fallait absolument rester sur la base du seuil de 50 000. Et, quand on continue à voir une augmentation de l'immigration temporaire, de ne pas en tenir compte réellement dans notre calcul des seuils permanents, je pense que, là, il y a un problème.

Et c'est pour ça que, dans la commission, et pour l'avenir, et dans la consultation, on va en faire partie, les groupes vont en faire partie, vont parler de c'est quoi l'impact du bassin, puis c'est quoi la place qu'on laisse à notre bassin temporaire, puis quelle chance on leur donne vraiment de pérenniser un statut de résidence permanente au Québec. On va se rendre à quoi, 400 000 temporaires, 450000, 500000, sans jamais avoir plus que 30 000 places dans l'économique? C'est une question que je pose.

C'est maintenant officiel, la ministre de l'Immigration désavoue la réforme Jolin-Barrette sur le PEQ étudiant. On revient au PEQ d'avant 2020. Or, sans expliquer pourquoi, elle refuse de faire la même chose sur le PEQ travailleur. Moi, je me pose vraiment cette question-là. Les deux arguments sont valides : ils sont francophones, intégrés, logés, en emploi pour un, diplômé pour l'autre. Alors, pourquoi ce n'est pas bon ou pourquoi les mêmes arguments ne s'appliquent pas dans le PEQ travailleur? C'est une question qui demeure sans réponse. Il aurait fallu tout simplement désavouer l'ensemble des deux volets de la réforme de 2020. Le plan ne propose pas... et moi, je n'ai pas vu de mesures concrètes pour permettre et favoriser une régionalisation de l'immigration. On a parlé d'annonces à venir, d'incitations possibles pour des étudiants étrangers d'aller en région. C'est quelque chose qu'on fait déjà. C'est quelque chose qui n'est pas suffisant, alors qu'il fallait plutôt mettre des voies d'accès rapides au CSQ, à la résidence, en région, pour favoriser, avec des avantages compétitifs, l'établissement des gens en région, mais là, il n'y a rien dans ce plan-là, à mon humble avis, de concret sur la régionalisation.

Évidemment, je salue la place que prendra le français, plus de français, plus d'importance du français dans l'immigration au Québec, mais je reviens sur le fait que c'est... encore une fois, c'est aussi un désaveu du programme de Jolin-Barrette, de la réforme de Jolin-Barrette, qui avait charcuté le Programme de l'expérience québécoise, qui est le programme par excellence qui s'adressait aux francophones diplômés, aux francophones travailleurs. Alors, il y avait là une contradiction. il y a là une contradiction, en ce sens où le PEQ, tel qu'il était puis tel qu'il est, a toujours favorisé l'accès aux francophones. Alors, de le couper en 2020 puis de venir aujourd'hui dire qu'on remet une place... et je le souligne, c'est très important, on redonne davantage de rôles au PEQ ou de place au PEQ, pour moi, ça aussi, c'est un deuxième désaveu de la réforme de 2020.

Moi, je suis très surpris d'entendre le premier ministre nous dire que, soudainement, les discussions avec le fédéral sont à l'effet qu'on pourrait augmenter seulement dans l'économique. Moi, j'en ai eu, des discussions avec le fédéral, j'étais président des avocats en immigration. Ça fait très longtemps qu'on le sait qu'on peut tout à fait augmenter notre seuil économique sans avoir la justification, sans avoir la permission du fédéral. C'est prévu dans l'entente Canada-Québec. On peut jouer notre rôle. On informe l'Immigration Canada que nous, on va aller vers ces cibles-là, économiques supérieures, et c'est tout. Moi, d'apprendre ou de comprendre que ça, c'est nouveau... ce n'est pas le cas. Évidemment, que la réduction dans les autres catégories, c'est une autre question, mais l'augmentation pour le Québec par le Québec dans ses cibles économiques, ce n'est pas nouveau, ça.

La CAQ ne prévoit, et ça, c'est mon malheur, ne prévoit aucune place pour un éventuel programme de régularisation de statut. Moi, j'aurais voulu que la ministre prévoie ça dans son plan. C'est quelque chose qui est discuté au fédéral. C'est quelque chose qu'on a mis de l'avant. Et moi, je demeure inquiet et je demande à la ministre de préciser sa position. Évidemment, c'est très important de le faire rapidement.

Je pose aussi deux questions. Le volet humanitaire, le volet refuge. On passe de 1600 places, dans la prévision de 2021 dans le programme humanitaire, à 450 seulement dans la prévision de l'année prochaine. On sait que ce sont des familles visées qui sont extrêmement... dans des situations difficiles et précaires. On sait que ce sont des gens qui ont reçu une acceptation positive, en vertu de la compassion puis de l'empathie, de dernier recours d'Immigration Canada, alors j'ai de la misère à comprendre qu'on passe d'une prévision 2021 à 1600 à 450 seulement dans la proposition. Je sais aussi que, l'année dernière, le MIFI a émis quelque 10 000 CSQ pour personnes réfugiées, alors que, là, on prévoit en accepter seulement 7 400 à la résidence permanente. Alors, qu'est-ce qui va arriver avec les 2 600 autres? Pourquoi on les fait attendre? Quel sera l'effet de cette attente-là, alors que le MIFI sait très bien combien de CSQ il émet? Il aurait dû faire la même décision au niveau de l'admission.

Et, finalement, dans le scénario, on passe de 50000 à 60000, plus, environ, dans le scénario un, si je me fie au chiffre de 2020, 8000 étudiants dans le PEQ. On est rendus quasi à 70 000. La fourchette solidaire allait de 60 000 à 80 000. Donc, écoutez, ils nous ont suivis, ils nous ont écoutés, d'une certaine façon, mais, cela dit, c'est une promesse rompue, là. La promesse électorale caquiste était claire : plus que 50 000, un de plus que 50 000, le péril de la nation, la nation est en péril, c'est suicidaire, etc., alors que, finalement, dans le scénario un, on est pas mal à 70 000, en plein milieu de la fourchette de nos propositions de campagne. Alors, je ne peux pas m'empêcher de souligner l'ironie.

Et dernier point, en finissant, vous le savez, ce qui se passe au p.l. n° 24, en ce moment, en commission parlementaire, je ne peux pas m'empêcher d'en glisser un mot. Le leader du gouvernement, M. Jolin-Barrette, et moi avons eu des différends dans le passé, vous le savez, et il y a eu une fameuse injonction, et, après l'injonction sur la loi n° 9, M. Jolin-Barrette a avoué avoir été trop vite et qu'il aurait dû prendre son temps.

Et c'est le même conseil que je lui envoie aujourd'hui. Mon collègue, Alexandre Leduc, député d'Hochelaga-Maisonneuve, demande des consultations particulières, demande qu'on ne vote pas le p.l. n° 24 avec empressement. Il fait un travail colossal. Moi, j'étais en salle et j'ai vu le ministre refuser de répondre aux questions, quand même, en étude détaillée, de répondre à des questions tout à fait légitimes. J'ai assisté à 16 questions non répondues dans un bloc d'à peu près une heure où j'étais là. Alors, je pense que c'est normal que les questions soient répondues, et je trouve ça très préoccupant ce qui se passe au n° 24. Merci.

Journaliste : Sur les annonces en immigration, M. Cliche-Rivard, il y a un nouveau programme qui est lancé, là, le PSTQ, qui va exiger l'utilisation du français ou la maîtrise du français chez les immigrants. Est-ce que c'est réaliste, selon vos observations, de lancer un tel programme?

M. Cliche-Rivard : Je pense que ça va dépendre de l'effort qu'on met en francisation. Je pense que si, vraiment, les moyens sont là, en entreprise, on va être capable d'assurer. Parce que j'ai cru comprendre qu'il allait y avoir quatre catégories, là, catégories qui existent déjà, là, avec la CNP, le 0ABCD. Ça existe déjà, les classifications d'emploi. Ça existe déjà. Quand on dit qu'on réinvente la roue, on ne la réinvente pas tant que ça.

Et là je comprends qu'il va y avoir des niveaux de français requis, soit à l'oral soit à l'écrit, selon le niveau de qualification, bon. Si la francisation est là, ça va marcher, parce que les gens sur le territoire vont pouvoir se franciser en entreprise, puis ça, c'est là-dessus qu'on pousse, c'est là-dessus qu'on mise. Moi, j'ai toujours dit qu'il fallait offrir des cours de français en entreprise, payés, sur les heures de travail, et, de cette façon-là, on va y arriver, mais, si on n'accorde pas cette importance-là, si on ne réussit pas la francisation en entreprise, on va avoir un enjeu.

Journaliste : Est-ce qu'on a les capacités d'accueil pour se rendre à peut-être 70 000 nouveaux arrivants par année? Parce que le gouvernement a toujours dit qu'on ne les avait pas, ces capacités-là.

M. Cliche-Rivard : Il l'a dit. Et moi, en commission, en crédits, j'ai posé la question à la ministre : Est-ce qu'il y a des études qui appuient votre analyse de la capacité d'accueil? On n'en a pas eu, puis elle a admis qu'il n'y en avait pas. Alors, on va aller en commission sur les consultations publiques, les experts vont nous faire part de, selon eux, elle se situe où, mais moi, je le dis et je le redis : Commandons-la, cette... cette étude, pardon, le MIFI est capable de la faire, le gouvernement est capable de la faire, et arrêtons de spéculer sur où est-ce qu'elle est, la fameuse cible de capacité d'accueil, allons-y avec ce que les experts nous disent. Moi et nous, de la façon qu'on l'a fait, c'est qu'on est allés voir où se situait le bas de l'échelle, le haut de l'échelle, et on est allés avec une fourchette, 60 000-80 000, parce que tous les experts étaient pas mal dans cette logique-là.

Mais je vous pose la question, francophone, en emploi, logé et intégré, là, ça, c'est le PEQ, qu'est-ce qu'il reste à la capacité d'accueil? Qu'est-ce qu'il reste en besoins d'accueil pour les gens dans le PEQ? Et la ministre l'admet dans son scénario un en ne plafonnant pas le PEQ étudiant, en disant : Nous, on est d'avis que ces gens-là, finalement, ont réussi ou ont quasi réussi l'intégration. Donc, c'est quand même ironique de voir qu'on ne plafonnera pas ce volet, tout en disant que, finalement, à 50 000, notre capacité d'accueil est rencontrée puis on ne peut pas en accueillir un de plus.

Journaliste : À l'heure actuelle, j'ai posé la question, on ne m'a pas donné de réponse, mais un grand nombre d'immigrants admis, qui sont effectivement des gens qui travaillent ou qui étudient, ils sont déjà installés au Québec. À une certaine époque, il y avait 86 %... Je ne sais pas où en est le chiffre à l'heure actuelle, mais on parle surtout de gens déjà établis ici, là.

M. Cliche-Rivard : Eh oui. Je pense que, par contre, avec le resserrement du PEQ, on a grandement diminué. Si ma mémoire est bonne, on était à 40 % de l'immigration économique qui venait du PEQ, et là peut-être que les chiffres seront à vérifier pour 2022, là, parce qu'il y a eu beaucoup de réformes.

Journaliste : ...travailleurs là-dedans qui ne sont pas éligibles au PEQ, mais qui sont quand même ici, ils travaillent quand même ici, donc ils vont dans le système Arrima.

M. Cliche-Rivard : Et c'est la question que je posais : Comment on peut diviser, puis vous avez écrit là-dessus, je crois, comment on peut diviser les deux? Comment on peut ne pas tenir compte de notre bassin temporaire quand on établit des cibles permanentes? Pour moi, ça n'a pas de sens de savoir qu'on va ouvrir 30 000 places mais qu'il y en a 300 000 qui souhaiteraient être là puis qu'on va augmenter ça parce qu'on a des besoins. Parce que, finalement, on n'a pas entendu de limitation là-dessus aujourd'hui, là. Où est-ce qu'on va arriver? À 500 000, 600 000, je ne sais pas, moi, 700 000, avec toujours annuellement 30 000 places seulement dans l'économique? À un moment donné, on ne pourra plus juste faire cet exercice-là. On ne peut déjà plus faire seulement cet exercice-là, et c'est pour ça qu'on commande ou on demande que ces temporaires-là soient inclus dans la planification pluriannuelle.

Journaliste : Rappelez-moi les restrictions qui s'appliquent au PEQ travailleur, là.

M. Cliche-Rivard : Le C et le D, là. Les jobs moins qualifiés ne sont pas admissibles. Le fédéral a remanié un peu tout ça, là, la CNP, l'année passée, mais, essentiellement, les jobs moins qualifiés qui ne nécessitent pas de formation ou qui sont des jobs physiques, là, dans le secteur primaire, ne se qualifient pas au PEQ. Et évidemment il y a l'obligation du français oral et parlé du niveau 7, là, qui est le même niveau qui est requis.

Journaliste : Ah, c'est ça, mais là la ministre, pour ce type d'emploi là, elle a réduit les exigences en français.

M. Cliche-Rivard : Dans le PSTQ, pas dans le PEQ. Le PEQ va rester le même, et là ces gens-là vont...

Journaliste : C'est un peu une anomalie que ça reste de même.

M. Cliche-Rivard : Bien, c'est parce que la question va se poser, à savoir qu'est-ce qu'il reste du PEQ travailleur, finalement? Parce que, je veux dire, les catégories, les emplois, il n'y aura pas 24 mois nécessaires, dans le PSTQ, de travail, alors qu'il y a 24 mois nécessaires dans le PEQ travailleur. Je me pose vraiment la question dans l'état des faits actuels. Puis c'est ce qu'on a vu dans la dernière année, un exode des chiffres du PEQ travailleur vers le programme régulier, vers Arrima, et donc là, on joue un peu au jeu de qui se qualifie avant qui, dans quel programme?

Cela dit, il serait beaucoup plus simplement utile de ramener francophone, 12 mois, n'importe quel emploi, le PEQ travailleur d'avant 2020, comme on a ramené l'étudiant, et de permettre à Arrima de compléter avec des besoins régionaux, ce qui aurait... un beau programme d'immigration qui fonctionnerait beaucoup mieux que d'y aller à la passe de : Tu te qualifies où, tu te qualifies quand, de deux programmes qui, finalement, sont compétitifs l'un envers l'autre.

Journaliste : Est-ce que vous croyez réaliste, justement, ce délai-là pour le PEQ étudiant, là? On parle d'un an, là, six mois du côté du Québec, semble-t-il qu'on y arrive, mais six mois du côté fédéral?

M. Cliche-Rivard : Je vais être optimiste, là, mais la ministre nous a informés qu'il y avait un «backlog», il y a un arriéré de 20 000 dossiers économiques auprès d'IRCC de gens qui ont déjà un CSQ. Ça, c'étaient les chiffres, je pense, au 31 mars. Avec les CSQ qu'on va émettre par-dessus...

Journaliste : Mais là ils nous disent que ce n'est pas si pire parce que ça correspond au nombre qu'on veut accepter dans...

M. Cliche-Rivard : Tant mieux, si ça marche, c'est le message que je vais donner, puis je l'encourage depuis longtemps parce que les délais n'avaient effectivement plus aucun sens. On était... cette année, c'est mieux, mais l'année d'avant, on était dans du 26, 30 mois, entre le CSQ et la résidence permanente. Quand on veut arrimer ça avec le marché du travail, c'est ridicule de penser que quelqu'un va venir occuper une job trois ans plus tard. Si on est à six mois CSQ et six mois résidence, bien, pour une première fois, puis je vais le dire, puis je vais l'avouer, on est compétitif avec le reste des provinces, puis on applaudira, mais ce n'est pas chose faite.

Journaliste : J'aimerais votre interprétation sur le fait qu'évidemment l'élément le plus litigieux de ce qui est proposé va être soumis à des consultations. Comment vous voyez ça, là, le fait que la potentielle promesse brisée, comme vous l'appelez, serait peut-être soumise à la consultation d'experts, justement?

M. Cliche-Rivard : Il y a deux scénarios, là, il y a le scénario originel... deux, là, celui qui est de 50 000, et point barre, et il y a évidemment l'autre, qui est de 50 000 plus le PEQ étudiant, dans... La dernière fois qu'il y eut des consultations, j'y participais à titre de président des avocats en immigration. Tous les groupes sont venus dire que le 50 000... en fait, le 40 000 de l'époque n'était pas suffisant. Tous les groupes ont plaidé pour une hausse des seuils, et le programme est resté le même.

Donc, je ne prêterai pas de mauvaises intentions à la ministre, je suis sûr qu'elle est très ouverte, mais cette consultation-là, il faudra qu'elle soit entendue, il faudrait qu'il y ait des conclusions qui en ressortent, parce que, si on fait déplacer une dizaine, une quinzaine d'experts, leur faire produire un mémoire, puis qu'à la fin de la journée c'est exactement, tel quel, le scénario qui est adopté, on pourra se poser des questions sur la réelle consultation.      Alors, moi, ce que je demande, c'est vraiment d'être l'esprit ouvert. Ils ont mis deux scénarios au jeu, est-ce que la porte est ouverte pour un troisième? Est-ce que... les groupes, si, de manière unanime, ils demandent 60 000 l'année prochaine, va-t-il y avoir une oreille attentive? Je l'espère. Merci. Bonne journée.

(Fin à 14 h 37)

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