L'utilisation du calendrier requiert que Javascript soit activé dans votre navigateur.
Pour plus de renseignements

Accueil > Actualités et salle de presse > Conférences et points de presse > M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de tourisme, et M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de santé, de services sociaux et de soins à domicile

Recherche avancée dans la section Actualités et salle de presse

La date de début doit précéder la date de fin.

M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de tourisme, et M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de santé, de services sociaux et de soins à domicile

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le jeudi 5 octobre 2023, 8 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures vingt-neuf minutes)

M. Bérubé : Bonjour, tout le monde. Aujourd'hui, c'est la journée des enseignants et des enseignantes. C'est une journée importante, de gratitude pour le travail qu'ils font au quotidien, mais aussi de reconnaître leur plein apport, connaître leurs conditions.

Et, en ce sens-là, je veux célébrer un gain qu'on a fait, qui est celui de l'interdiction du cellulaire en classe. J'ai été le premier, à l'Assemblée nationale, à en parler. C'était à l'étude des crédits, le 23 mai dernier. On a déposé une motion le 30 mai, on a déposé une pétition le 17 août, et maintenant c'est une réalité.

Souvenons-nous qu'au début le gouvernement ne voulait pas interdire le cellulaire en classe. Les premières réactions du ministre de l'Éducation, c'était non.

Et on a mobilisé. Il y a eu un sondage aussi de la FAE... je crois que c'est la FAE, un sondage la CSQ, et, finalement, c'est chose faite. Et ça, c'est une mesure qui aide les enseignants et les enseignantes.

Donc, on veut célébrer notre contribution à cette interdiction, qui est nécessaire. Ce n'est pas ça qui nous rend le plus populaire auprès des jeunes, mais c'est nécessaire. Il y a d'autres gestes à poser.

Et je termine cette introduction en vous parlant de la violence à l'école. Évidemment, on a été troublés par ce qu'on a vu hier dans une école de la Montérégie. C'est un fléau très préoccupant, la violence entre les jeunes, violence à l'égard des enseignants et des enseignantes.

J'invite le ministre de l'Éducation à en faire une priorité, comme c'est le cas présentement en France. C'est une priorité nationale, la sécurité dans les écoles. Alors, on va aider et contribuer du mieux qu'on peut à trouver des solutions pour enrayer ce fléau dans nos écoles. Merci.

Et, Joël.

M. Arseneau : Moi, je voudrais vous dire un mot sur les soins préhospitaliers d'urgence. Vous savez qu'en février dernier j'ai réclamé auprès du ministre Dubé qu'on s'assoie en commission parlementaire de la santé pour discuter de l'urgence d'agir en matière de soins préhospitaliers d'urgence.

Il y a un reportage de l'émission Enquête qui sera présenté ce soir et qui remonte, notamment, sur l'histoire d'Hugo St-Onge, un ambulancier de Lévis qui est décédé suite à une intervention qui a pris beaucoup trop de temps. Mais ce n'est pas le seul cas.

Et je voulais juste rappeler que c'était important qu'on en discute à l'Assemblée nationale. Qu'on en discute ou qu'on en parle dans les médias, c'est une bonne chose, mais moi, je veux ramener cette idée que les parlementaires ont des décisions à prendre.

Je vous rappellerai simplement qu'en 1992 il y avait urgence d'agir, selon le rapport Fréchette, en 2000, c'était à M. Dicaire de dire qu'il était important d'agir pour mettre en place un nouveau système, puis ensuite en 2014, le rapport Ouellet disait essentiellement qu'il y avait urgence d'agir. Le rapport Doré a été présenté en 2000, mais, en fait, il n'a jamais été rendu public. Il dit essentiellement qu'il y a des problèmes en matière de financement, de gouvernance, d'information, d'intervention. On n'a jamais eu les conclusions des... et les recommandations de ce rapport.

Et aujourd'hui, ce qu'on apprend c'est que le gouvernement a tout simplement donné... décidé de donner un nouveau mandat à une nouvelle personne pour encore une fois brasser la même soupe, pour arriver à quelle conclusion?, bien, la conclusion que les services sont sous-performants et sous-optimaux à la grandeur du Québec. Il faut intervenir.

M. Laforest (Alain) : M. Arseneau, les gens de la Rive-Sud de Québec, là, Chaudière-Appalaches, là, entre autres, les élus, tout ça, sont très emballés, là, par le retour du troisième lien avec un pont. Est-ce qu'on est en train de les duper une nouvelle fois? Est-ce qu'il y a plus d'espoir parce que le gouvernement, là, se dit : On va le faire? Est-ce qu'on doit... Les ponts de Québec ont atteint leur capacité, là, et, éventuellement, on devra les reconstruire.

M. Arseneau : Bien, moi, je vous dirais que les ponts entre le gouvernement de la CAQ et la population de la région de Québec, et de Lévis, et de Chaudière-Appalaches sont brisés. Et c'est ceux-là qu'il faut rétablir. Rétablir la confiance, ça, ça ne se fait pas en revenant, en faisant du yoyo entre une promesse formelle qu'on va réaliser coûte que coûte, puis un retrait complet de cette promesse-là, puis un retour avec cette promesse-là. Ça ne fonctionne pas.

Je pense, effectivement, à la lumière, à la lueur d'un sondage qu'on a vu, qui a été publié dans les derniers jours, que les gens ont perdu confiance, même ceux qui voulaient la mise en place d'un troisième lien, d'un tunnel.

M. Laforest (Alain) : Un pont sur l'île, c'est réaliste pour vous?

M. Arseneau : Non. Ce n'est pas réaliste sur le plan financier, puis, sur le plan de la réalisation technique, ça pose de grands défis, puis, sur le plan environnemental, ça n'a absolument aucun sens.

M. Robillard (Alexandre) : Est-ce que vous êtes toujours en faveur d'un tunnel pour le transport en commun, au Parti québécois?

M. Arseneau : Bien, en fait, c'est la seule solution qui semblait intéressante sur le plan de la mobilité, et de l'environnement, et de l'aménagement du territoire, pourvu qu'on puisse l'étudier convenablement.

Puis je vous rappellerais que, depuis le mois d'avril, il semble y avoir un bureau de projet qui a été mandaté par la ministre Guilbault... travailler sur le dossier. Où en sommes-nous? Est-ce qu'on a décidé tout simplement de court-circuiter le travail? Moi, j'aimerais savoir où on en est rendus dans ce dossier-là.

M. Robillard (Alexandre) : ...n'a pas changé?

M. Arseneau : Notre position n'a pas changé, mais ça reste à explorer, ça reste à chiffrer, également. Et c'est le ministère, actuellement, là, qui était normalement responsable de faire ce travail-là. Est-ce qu'on leur a donné congé? C'est une question qui se pose à la ministre.

M. Lacroix (Louis) : Il y a deux événements qui ont été annulés au cours des... bien, en fait, qui étaient de prévus, un pour demain, l'entrevue de M. Legault avec Paul Arcand au 98.5 — annulé à la toute dernière minute alors que même la Sûreté du Québec avait fait la tournée de sécurité, tout ça, donc c'était en voie d'être fait — et une annonce, justement, sur la quatrième phase de la promenade Samuel-De Champlain, à laquelle devait participer Jonatan Julien vendredi. Est-ce que vous voyez un lien entre ces deux annulations et j'allais dire la surprenante annonce faite par M. Legault?

M. Bérubé : J'ai entendu l'animateur Paul Arcand en parler, ce matin, dire qu'il n'avait jamais vu une telle chose. C'est au bureau du premier ministre à justifier, s'il y a quelque chose d'imprévu, s'il y a un conflit d'horaire, mais disons que ça n'arrive pas très souvent. Je laisse le bénéfice du doute.

Ceci étant dit, le premier ministre, lundi soir, a indiqué qu'il avait compris le message. Sauf qu'hier ce qu'on a vu à l'Assemblée nationale, c'est un premier ministre qui fait une excellente imitation de Jean Charest ou de Philippe Couillard à l'égard des indépendantistes, et qui a toute l'apparence, en tout cas dans la réaction, d'un mauvais perdant. C'est ce qui est arrivé hier.

Je vous invite à réécouter ses questions. J'étais... J'ai vu des députés gênés devant moi, des députés nationalistes, des députés qui étaient autrefois dans la mouvance indépendantiste. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, des députés qui vont accepter...

C'est une chose, de s'opposer à l'indépendance du Québec ou ne pas retenir cette solution. Mais, de mépriser ce qu'on fait puis ce qu'on a été quand on a été indépendantistes, ça fait plusieurs fois que ça arrive. Moi, je l'ai noté hier.

Je veux dire, ce que le premier ministre a dit hier, il est capable de faire beaucoup mieux que ça. Je le connais assez pour vous le dire. C'est exactement le type d'argument que Jean Charest ou Philippe Couillard aurait pu nous servir. Ça nous a étonnés puis on n'était pas les seuls.

Donc, sur ce qui...

M. Lacroix (Louis) : Mais juste là-dessus, juste pour être sûr, préciser un peu ce que vous dites. Parce qu'à l'époque, là, quand M. Charest ou M. Couillard voulait ramener l'électorat vers lui, ce qu'il faisait, c'est qu'il sortait l'épouvantail de la sûreté... de la souveraineté du Québec.

M. Bérubé : C'est exactement ce qui se passe présentement.

M. Lacroix (Louis) : Puis vous pensez que c'est exactement ça que M. Legault fait?

M. Bérubé : À l'évidence même. Réécoutez ce qu'il a dit hier. Et ce n'est pas la première fois qu'il nous fait le coup en Chambre.

Donc, les arguments, je pourrais juxtaposer deux discours. Je vais prendre ceux de Philippe Couillard, les plus récents, et ceux de François Legault. C'est quoi, la différence?, il manque juste le mot «séparatiste». C'est tout ce qui manque.

Pour le reste, moi, j'ai vu, hier, des députés qui, de un, étaient étonnés qu'il n'y ait pas ce message compris dans le ton, mais en plus, qu'on s'attaque au fait qu'on soit des indépendantistes comme si les gens ne le savaient pas qu'on l'était.

Moi, ça me touche beaucoup. Vous me connaissez assez, là, je suis étonné de ça. Disons que ça donnait l'impression que le premier ministre était mauvais perdant. Et je l'ai dit quand je me suis levé en Chambre hier et je le dis en tout respect pour le premier ministre parce que je l'ai cru très sincère lundi soir quand il a dit ça, mais là, ce n'était pas en phase avec ce qu'il a dit lundi.

M. Bergeron (Patrice) : ...recruter des transfuges?

M. Bérubé : Non, ce n'est pas l'intention. Mais il y a des gens qui ont été chez nous, qui ont été dans notre mouvement puis qui ont cru que la priorité, c'était de battre les libéraux de Philippe Couillard. Mais, de toucher à ce qui a été leur vie autrefois, politique, je pense qu'on va beaucoup trop loin. On peut décider qu'il y a une meilleure voie que l'indépendance du Québec, celle préconisée par le premier ministre, par exemple, qui croit au Canada, lui, encore, mais de mépriser ce qu'on est... Je pense qu'il a eu une réponse lundi. Et il est capable de faire beaucoup mieux que ça.

M. Bergeron (Patrice) : ...vous parlez des réponses de M. Legault. Hier, il a dit que, dans son porte-à-porte, on lui avait parlé du troisième lien. La seule fois qu'il a fait du porte-à-porte, bien, c'est prouvé, c'était avec les médias, et il n'en a jamais été question. Donc, le premier ministre, vraisemblablement, a dit quelque chose en Chambre qui est... qui ne colle pas tout à fait à la réalité, ce qui touche quand même qu'est-ce qu'on doit donner en... comme...

M. Bérubé : Je vous prends à témoin. Sa candidate a dit exactement le contraire. Elle a dit qu'il n'en a pas été question, le premier ministre dit exactement le contraire. Je ne sais pas d'où ça vient. Il y a un chroniqueur politique qui a dit qu'en 16 heures, je ne sais pas ce qui s'est passé entre le moment du discours d'acceptation de la défaite jusqu'à la relance du troisième lien. Je ne sais pas ce qui se passe présentement.

M. Bergeron (Patrice) : Est-ce que le premier ministre n'a pas menti en Chambre à ce moment-là?

M. Bérubé : C'est assez chargé comme déclaration. Je dirais que c'est contradictoire avec ce que sa candidate nous a dit.

M. Laforest (Alain) : Il y a beaucoup d'économistes actuellement qui s'inquiètent, là, parce qu'on s'attendait à une baisse des taux d'intérêt, il semble que ça ne bouge pas énormément, puis les renouvellements d'hypothèques, là, il y en a beaucoup qui vont le faire à l'été prochain. Est-ce qu'on risque de se retrouver dans des situations où les gens vont être obligés d'aller porter les clés à la chaudière, aux banques, là?

M. Arseneau : Bien oui. Bien, j'ai lu, également, là, ces déclarations des économistes qui disent, effectivement, qu'actuellement c'est... il y a, quoi, 8 % des gens qui sont touchés, qui avaient une hypothèque avec un taux variable, mais qu'évidemment les taux habituellement sont garantis pour une période de 3 à 5 ans, donc, d'ici 3 à 5 ans, si rien ne change, bien, c'est une large portion de la population, du moins ceux qui doivent payer une hypothèque, qui seront touchés de plein fouet. Ça va avoir un impact sur le marché immobilier, donc, effectivement, c'est inquiétant. Est-ce que les mesures qui sont mises en place sont suffisantes, là, justement, là, pour juguler la crise?

M. Laforest (Alain) : Mais le ministre des Finances a déjà été clair, là, sa mise à jour économique s'en vient, là, il va y avoir des mesures ponctuelles sur le logement, les gens qui ont plus de difficultés. Mais la classe moyenne va être frappée durement, là, et elle risque de se retrouver dans une situation où elle ne sera pas capable d'arriver, là. Est-ce qu'il doit y avoir... Et la réponse du gouvernement, c'est de dire : On ne peut pas réinjecter de l'argent, parce que là, ce qu'on va faire, c'est stimuler l'inflation.

M. Arseneau : Oui, bien... Et d'ailleurs les premiers gestes qui ont été faits par le gouvernement, préalablement à la campagne électorale, ça a été justement d'envoyer des chèques, qui, eux aussi, peuvent avoir contribué à augmenter la consommation et à augmenter l'inflation. Donc là, est-ce qu'on va arriver avec une autre approche qui va permettre véritablement de soulager ceux qui en ont besoin?

Les attentes sont très élevées, je vous dirais, et la marge financière du gouvernement s'est aussi amoindrie, là. On a vu des chiffres, récemment, là, on doit piger, là, dans le fonds de réserve.

Alors, je pense que le défi est dans les mains du gouvernement, après avoir essentiellement repoussé les échéances jusqu'à...

M. Laforest (Alain) : Votre niveau d'inquiétude, il est où, là-dessus?

M. Arseneau : Bien, il est très élevé. C'est sûr, quand on se projette dans l'avenir, après que le gouvernement eut utilisé toute sa marge de manoeuvre au cours des dernières années, qu'est-ce que c'est qui pourra être mis de l'avant pour soulager les familles de la classe moyenne? Écoutez, les... On a bien hâte de voir. Et ça urge, parce qu'on réclame un plan sur le plan de la crise du logement depuis quatre ans, là.

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Des voix : ...

M. Authier (Philip) : I wanted to ask you, with... I don't actually know who is going to…

M. Bérubé : This is Joël, I'm Pascal.

M. Authier (Philip) : It's about the economic update, the economic update. Which one would like to speak?

M. Bérubé : Whoever you like.

M. Authier (Philip) : O.K.. What are your expectations? We know that the Government has a lot less leeway with its finances now, and... but, at the same time, we have all these demands for more money for housing. What do you think Mr. Girard's options are?

M. Arseneau : You know, it's very tough to say, because we've waited so long to give the lodging a boost and to support the people most impacted by the crisis. We've, basically, denied the idea or the fact that there was a crisis, so, now, the Government doesn't have much margin of maneuver.

And, you know, the pressure is on their shoulders. Mr. Girard has always condoned the decision by the Bank of Canada, the Governor, so, what are his options, you know? And what is he going to do, what is the plan? One sure thing is the expectations are very high. And we'll see.

Mme Senay (Cathy) : Regarding... Mr. Carmant is set to table a legislation today about opioids, and the fact that Québec can finally join the class action lawsuit that British Columbia has started, do you hear still a lot about this problem from constituents, about opioids and the harm it can cause?

M. Arseneau : You know, it's certainly more present in the city of Montréal. And what is frightening is more through the media that we hear about the phenomenon, that, basically, is expanding. And we see what has happened in B.C., in Vancouver, for example, and in the States, so, it's time to react, it's more than time to react.

And, as you know, I'm from a riding that is far away from the city, so I don't hear it from my constituents. But, if Paul, my leader, was here, he could probably tell you from the house… horse's mouth, what really people say, and what he hears about the situation in Montréal.

But we are very concerned. We're going to have a meeting, a briefing, this morning with Mr. Carmant to see exactly what the lawsuit is, means for Québec.

Mme Senay (Cathy) : And how realistic... maybe that's more a question for you, Mr. Bérubé. How realistic it is that, by December 31st, by the end of the year at the latest, that headphones, cellphones will be banned in classrooms, in primary and high schools who… as it's stated in the...

M. Bérubé : Sure. If it's the will of the Minister of Education it should be done, so, we totally agree with Minister Drainville that's the thing to do. And the school boards, I don't know if we can still call them this way, have to be in phase «avec»... with what the Minister asks them, and what the National Assembly asks, because we asked for that, the National Assembly. So, it's going to be over for good, the use of cellphones in class, and this is a good thing.

And we're very happy that we were the first to bring this proposition on the table last spring. So, the first reaction of Mr. Drainville was, he was against the ban of the cellphones in class. But we were keeping on promote this measure, and now it's done, so we're pretty happy about that, especially because today is the national day of the teachers.

Le Modérateur : ...une dernière.

Mme Mignacca (Franca G.) : Just quickly, Mr. Arseneau. Again, on opioids, just speaking as Health critic, I know you said, you know, it isn't as much of an issue in the Magdalen Islands, but there is still somewhat of a crisis going on in Montréal.

M. Arseneau : Oh! There is, yes, definitely.

Mme Mignacca (Franca G.) : So, in your opinion, aside from this class action, is there more the Government could be doing to help with the problem?

M. Arseneau : Yes. Of course, the class action will not, you know, solve the problem on the streets, you know. Basically, you know, you have to inject more money into the community groups that, you know, take care of the situation and the people in this situation.

You know, we've always said also that there needs to be help given by the health sector as well. So, you know, just, I guess, more resources, more money, more attention to the situation is needed.

And I'm sure that, you know, not only can the Québec Government follow suit on the class action with B.C., but I think there are things to be learned from their experience, in B.C. or in the United States. You know, you can work out a solution in Québec, but I think we could be inspired by what other cities in North America have done. And it could be some kind of... I mean, my proposal, you know, spontaneously, would be, you know, for cities to get together and see what works. I don't have the solutions, personally, but I think, you know, that there are initiatives definitely, elsewhere, that we could import. But we need to, you know, take care of that. Thank you. Merci.

(Fin à 8 h 46)

Participants


Document(s) associé(s)