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Point de presse de Mme Ruba Ghazal, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’éducation

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le jeudi 19 octobre 2023, 11 h 30

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Onze heures trente-deux minutes)

La Modératrice : Bonjour à tous. Bienvenue à ce point de presse de la députée de Mercier concernant sa pétition sur les frais de garde au centre de services scolaire des Mille-Îles. Mme Ghazal, aujourd'hui, sera accompagnée du président du comité de parents du centre de services scolaire des Mille-Îles, M. Christian Slachetka. On va commencer avec Mme Ghazal, puis M. Slachetka, puis on va prendre les questions.

Mme Ghazal : Très bien, merci beaucoup, Sandrine. Donc, merci beaucoup d'être ici. Je suis accompagnée de parents très, très impliqués dans le centre de services scolaire des Mille-Îles. Et je dépose aujourd'hui... Donc, j'ai déposé une pétition, qui a été signée par 900 pétitionnaires, pour... qui demande d'annuler une très, très mauvaise décision du centre de services scolaire concernant les frais de service de garde et de surveillance du midi. Je vais laisser Christian expliquer la situation, l'impact, puis je vais revenir, après, pour une conclusion. Merci.

M. Slachetka (Christian) : Oui, bien, disons, que, l'an dernier, le centre de services scolaire des Mille-Îles a décidé d'adopter une nouvelle politique sur les services de garde, qui fait que le service de surveillance du midi serait aboli pour remplacer avec juste le service de garde, ce qui entraîne des frais supplémentaires pour les parents, dus à des restrictions soit du ratio ou des services. Oui, les services sont mieux, mais encore là... qui sont plus onéreux pour les parents, qui passent d'une facture qu'on avait, familiale, d'environ 460 $ à pouvant aller jusqu'à 1 500 $ pour une famille de trois. Donc, on parle de, pratiquement, du triple, puis dans un temps, maintenant, qui est plutôt difficile pour les parents. C'est dur d'absorber une telle hausse de frais. Nous, on demande un retrait de la politique pour pouvoir revenir à un tarif familial et un tarif un peu plus adéquat, là, pour nos parents.

Mme Ghazal : Bien, écoutez, merci. Merci beaucoup, aussi, pour votre mobilisation. Là, il y a des parents qui sont en train de découvrir, là, l'impact de cette décision, qui avait été dénoncée beaucoup, beaucoup par les parents. Puis moi, je veux revenir aussi à une question sur laquelle j'ai interpellé le ministre Bernard Drainville à plusieurs, plusieurs reprises. Il y a cette mauvaise décision, puis lui, il disait : Bien, les parents, ils ont juste à revenir sur cette décision-là, de demander au centre de services scolaire de l'annuler, ils ont juste à faire passer un vote. Puis, malheureusement, ça ne marche pas comme ça, il y a un entêtement de la part du centre de services scolaire des Mille-Îles. Mais ça, c'est un cas particulier.

Moi, ce que j'ai demandé au ministre Bernard Drainville, c'est de s'assurer d'arrêter d'avoir des services de garde, d'abolir les frais de service de garde, pour que les enfants aillent à l'école publique gratuite, puis que ça ne coûte pas de l'argent aux parents. On le sait, en ce moment, là, on est dans une... en pleine crise du coût de la vie, tout coûte extrêmement cher. On le voit, les banques alimentaires, c'est fréquenté par des gens qui travaillent. Souvent, les deux parents travaillent. Une personne sur trois qui fréquente les banques alimentaires, c'est un enfant. C'est inacceptable dans notre société. Donc, il y a, ici, une mesure, une possibilité, pour le gouvernement, de faire un vrai changement dans la vie des familles, en abolissant les frais de services de garde, les frais de surveillance le midi. Ça ne coûte pas extrêmement cher pour le gouvernement, mais ça peut faire une énorme différence dans la vie des parents, des familles, et c'est... je ne vois pas pourquoi le gouvernement refuse d'agir.

M. Bernard Drainville, à plusieurs reprises, quand je l'ai interpellé... il dit... il mettait quasiment ça sur la faute des parents, en disant : Bien, c'est à eux de faire changer la situation école par école, centre de services scolaire par centre de services scolaire. Ce n'est pas la faute des parents si ça coûte aussi cher, les services de garde. Ça peut coûter des milliers de dollars pour une famille. C'est le gouvernement qui peut agir, simplement en abolissant les frais de services de garde, pour que l'école publique soit réellement gratuite, puis ça ferait vraiment, vraiment du bien aux parents, qui souffrent beaucoup de la crise du coût de la vie. Voilà.

Est-ce que vous voulez ajouter, peut-être, quelque chose?

Une voix : Non, c'est bien beau.

Mme Ghazal : Très bien. Bien, merci beaucoup.

La Modératrice : Merci, bonne journée.

(Fin à 11 h 36)

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