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(Onze heures trente-deux minutes)
La Modératrice : Bonjour à
tous. Bienvenue à ce point de presse de la députée de Mercier concernant sa
pétition sur les frais de garde au centre de services scolaire des Mille-Îles.
Mme Ghazal, aujourd'hui, sera accompagnée du président du comité de parents du
centre de services scolaire des Mille-Îles, M. Christian Slachetka. On va commencer
avec Mme Ghazal, puis M. Slachetka, puis on va prendre les questions.
Mme Ghazal : Très bien, merci
beaucoup, Sandrine. Donc, merci beaucoup d'être ici. Je suis accompagnée de
parents très, très impliqués dans le centre de services scolaire des
Mille-Îles. Et je dépose aujourd'hui... Donc, j'ai déposé une pétition, qui a
été signée par 900 pétitionnaires, pour... qui demande d'annuler une très, très
mauvaise décision du centre de services scolaire concernant les frais de
service de garde et de surveillance du midi. Je vais laisser Christian
expliquer la situation, l'impact, puis je vais revenir, après, pour une
conclusion. Merci.
M. Slachetka (Christian) : Oui,
bien, disons, que, l'an dernier, le centre de services scolaire des Mille-Îles
a décidé d'adopter une nouvelle politique sur les services de garde, qui fait
que le service de surveillance du midi serait aboli pour remplacer avec juste
le service de garde, ce qui entraîne des frais supplémentaires pour les
parents, dus à des restrictions soit du ratio ou des services. Oui, les
services sont mieux, mais encore là... qui sont plus onéreux pour les parents,
qui passent d'une facture qu'on avait, familiale, d'environ 460 $ à
pouvant aller jusqu'à 1 500 $ pour une famille de trois. Donc, on
parle de, pratiquement, du triple, puis dans un temps, maintenant, qui est
plutôt difficile pour les parents. C'est dur d'absorber une telle hausse de
frais. Nous, on demande un retrait de la politique pour pouvoir revenir à un
tarif familial et un tarif un peu plus adéquat, là, pour nos parents.
Mme Ghazal : Bien, écoutez,
merci. Merci beaucoup, aussi, pour votre mobilisation. Là, il y a des parents
qui sont en train de découvrir, là, l'impact de cette décision, qui avait été
dénoncée beaucoup, beaucoup par les parents. Puis moi, je veux revenir aussi à
une question sur laquelle j'ai interpellé le ministre Bernard Drainville à
plusieurs, plusieurs reprises. Il y a cette mauvaise décision, puis lui, il
disait : Bien, les parents, ils ont juste à revenir sur cette décision-là,
de demander au centre de services scolaire de l'annuler, ils ont juste à faire
passer un vote. Puis, malheureusement, ça ne marche pas comme ça, il y a un
entêtement de la part du centre de services scolaire des Mille-Îles. Mais ça, c'est
un cas particulier.
Moi, ce que j'ai demandé au ministre
Bernard Drainville, c'est de s'assurer d'arrêter d'avoir des services de garde,
d'abolir les frais de service de garde, pour que les enfants aillent à l'école
publique gratuite, puis que ça ne coûte pas de l'argent aux parents. On le
sait, en ce moment, là, on est dans une... en pleine crise du coût de la vie,
tout coûte extrêmement cher. On le voit, les banques alimentaires, c'est
fréquenté par des gens qui travaillent. Souvent, les deux parents travaillent.
Une personne sur trois qui fréquente les banques alimentaires, c'est un enfant.
C'est inacceptable dans notre société. Donc, il y a, ici, une mesure, une
possibilité, pour le gouvernement, de faire un vrai changement dans la vie des
familles, en abolissant les frais de services de garde, les frais de
surveillance le midi. Ça ne coûte pas extrêmement cher pour le gouvernement,
mais ça peut faire une énorme différence dans la vie des parents, des familles,
et c'est... je ne vois pas pourquoi le gouvernement refuse d'agir.
M. Bernard Drainville, à plusieurs
reprises, quand je l'ai interpellé... il dit... il mettait quasiment ça sur la
faute des parents, en disant : Bien, c'est à eux de faire changer la
situation école par école, centre de services scolaire par centre de services
scolaire. Ce n'est pas la faute des parents si ça coûte aussi cher, les
services de garde. Ça peut coûter des milliers de dollars pour une famille. C'est
le gouvernement qui peut agir, simplement en abolissant les frais de services
de garde, pour que l'école publique soit réellement gratuite, puis ça ferait
vraiment, vraiment du bien aux parents, qui souffrent beaucoup de la crise du
coût de la vie. Voilà.
Est-ce que vous voulez ajouter, peut-être,
quelque chose?
Une voix : Non, c'est bien
beau.
Mme Ghazal : Très bien. Bien,
merci beaucoup.
La Modératrice : Merci, bonne
journée.
(Fin à 11 h 36)