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Point de presse de M. Andrés Fontecilla, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de logement et d’habitation, et M. Guillaume Cliche-Rivard, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’immigration, de francisation et d’intégration

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le mercredi 25 octobre 2023, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures cinquante minutes)

M. Fontecilla : Bonjour, tout le monde. Donc, voilà, vous le savez, le sujet de la semaine, ici, à l'Assemblée nationale, mais aussi au Québec, là, c'est la question du logement. On va recommencer à étudier le p.l. n° 31 demain, jeudi. On attend avec impatience les amendements de la ministre Duranceau. Et, hier, vous avez vu, il y a un front commun, au Québec, qui s'est formé, d'organisations qui défendent les intérêts des personnes aînées. La FADOQ, l'AQDR et l'ACROP sont venus jusqu'ici pour demander au gouvernement, là, de mieux protéger les locataires aînés, qui sont les victimes, les principales victimes de la crise du logement. Et on s'attend à ce que la ministre Duranceau nous dise finalement si elle entend protéger, mieux protéger les locataires aînés et moderniser la loi 492, mieux connue comme la loi Françoise David, et mieux protéger les locataires aînés.

Supposément, les amendements vont être déposés demain. On aimerait bien qu'ils soient déposés en bloc afin que les oppositions puissent voir la teneur de ces amendements-là, et ce serait inacceptable qu'elle nous dévoile les amendements qu'elle a fait approuver au Conseil des ministres seulement à chaque article. On ne pourrait pas avoir une vision d'ensemble. On veut voir quels sont ces changements-là. Elle nous... On apprend aujourd'hui qu'elle veut... qu'elle a élargi son carré de sable, mais tant mieux. Pour résoudre la crise du logement, il faut avoir une vision globale impliquant le travail de plusieurs ministères, mais on veut avoir l'ensemble des amendements pour se faire une opinion et pouvoir dire si on est devant... au moins dire si on est devant un nouveau projet de loi ou c'est vraiment des ajustements mineurs. Nous, on s'attend à ce qu'elle améliore sensiblement son projet de loi en incluant tout d'abord une meilleure protection des locataires aînés et en effectuant un retrait des dispositions concernant la cession de bail.

Guillaume.

M. Cliche-Rivard : Merci, Andrés. Bonjour, tout le monde. Il y a quelques minutes, la CAQ a refusé notre demande de mandat d'initiative portant sur les conditions humaines et le travail des travailleurs étrangers temporaires qui oeuvrent avec des permis de travail fermés.

En fait, M. Tomoya Obokata, qui est Rapporteur spécial des Nations unies sur les formes contemporaines d'esclavage, était prêt à présenter son rapport aux élus de l'Assemblée nationale. Je vous rappelle que son rapport indique que le régime des permis de travail rend les travailleurs immigrants vulnérables aux formes contemporaines d'esclavage. Il s'est aussi dit profondément troublé par les récits d'exploitation et d'abus dont lui ont fait part les travailleurs étrangers temporaires.

Quand on entend ça, on se doit de réagir et certainement pas de refuser d'entendre un expert des Nations unies. Mme la ministre Fréchette nous dit qu'elle a confié le mandat d'étudier la question à la CPMT. Cela dit, c'est hautement insuffisant. Devant la gravité des conclusions, l'Assemblée nationale doit se saisir du dossier. C'est notre responsabilité. La ministre n'a aucune raison de refuser qu'on se saisisse du dossier et n'a aucune raison de refuser d'entendre un expert des Nations unies.

Ça fait longtemps qu'on demande le rapatriement de tous les pouvoirs en immigration. Ce rapport est encore une fois la preuve de la gestion catastrophique d'Ottawa du dossier des permis de travail fermés. Si le Québec est... Si la CAQ est vraiment nationaliste, va-t-elle se battre à Ottawa pour corriger la situation et pour rapatrier les pouvoirs? Le refus de la ministre relatif à notre demande est inacceptable. Je demande qu'on entende les Nations unies et je demande qu'on ait un mandat d'initiative, que l'Assemblée nationale se saisisse de la question. Quand on entend qu'au Canada, qu'au Québec il y a des formes contemporaines d'esclavage, on se doit de réagir. Merci.

Journaliste : ...à l'aise pour répondre sur la santé?

M. Cliche-Rivard : Oui.

Journaliste : Qu'est-ce que vous pensez de la sortie d'hier des six premiers ministres qui disent que la réforme fait fausse route avec Santé Québec?

M. Cliche-Rivard : Ce qui est certain là-dedans, c'est que cette réforme-là puis le p.l. 15, ce n'est pas ça qui va amener des soignants, des soignantes, ce n'est pas ça qui va faire qu'il y a des meilleurs services. On l'a dit puis on va le redire.

Maintenant, ce que je constate, c'est que, quand on est un ex-PM, on est entendu, on est écouté, mais l'ensemble des groupes puis l'ensemble des consultations... il y a eu beaucoup de propositions d'amendements qui, elles, ne sont pas entendues.

Alors, moi, je pense que la réforme, c'est une réforme de centralisation qui ne donnera pas plus de ressources sur le terrain, qui ne donnera pas plus de soignants ou de services et que, bon, tant mieux s'il y a des amendements qui sont apportés, mais il y a aussi une autre énorme série d'amendements et de propositions qui, elles, ne sont pas entendues. Alors, c'est ce qu'on déplore.

Journaliste : Mais est-ce qu'il faut carrément mettre de côté cette centralisation-là, le fait de mettre les établissements sous l'égide de Santé Québec?

M. Cliche-Rivard : Bien, mon collègue Vincent Marissal l'avait très bien dit, l'avait suggéré, on devrait... le ministre devrait mettre sur pause le p.l. 15 pour l'instant puis aller régler les problèmes urgents dans le réseau, là. Donc, c'est la même position que j'aborde aujourd'hui.

Journaliste : ...long terme, je veux dire, de façon fondamentale, là, qu'est-ce qu'on fait? Est-ce qu'on garde ces instituts à l'extérieur du périmètre de Santé Québec ou est-ce que vous dites : À sa base même, ça n'a pas de sens de mettre tout ça sous Santé Québec?

M. Cliche-Rivard : Nous, l'approche, le plus possible, c'est une réelle approche de décentralisation pour que les organismes puis les établissements sur place aient des pouvoirs et aient des compétences relatives à leurs bassins populationnels.

Je vous donne l'exemple du Centre communautaire Pointe-Saint-Charles.... de la Clinique communautaire Pointe-Saint-Charles, dans ma circonscription, qui fait un travail extraordinaire en ayant connaissance de cause directe de son bassin populationnel. C'est un modèle qu'on devrait répéter. Alors, je pense que le plus proche les décisions se prendront du citoyen puis des bénéficiaires le mieux les solutions seront.

Journaliste : M. Khadir a déjà pointé M. Charest comme étant le suspect numéro un, là, concernant les allégations qui ont longtemps plané sur le Parti libéral du Québec. À votre avis, est-ce que M. Legault a raison de se sentir insulté quand il est comparé à lui par le Parti québécois?

M. Fontecilla : Je pense qu'on fait face à deux situations complètement différentes, ce qui s'est passé sous le gouvernement du PLQ de M. Charest n'a rien à voir avec qu'est-ce qui se passe sous le gouvernement de la CAQ. Je pense que faire des comparaisons à ce titre-là est pour le moins hasardeux. Donc, oui, je crois que M. Charest a tout à fait raison de ne pas vouloir cette comparaison-là, à tout le moins, là.

Journaliste : Mais, je veux dire, est-ce que M. Legault a raison de se sentir insulté d'être comparé à M. Charest?

M. Fontecilla : Est-ce qu'il a raison d'être... en tout cas, je trouverais ça... de la part du Parti québécois, je trouverais ça injuste un peu, exagéré de comparer monsieur... ce qui s'est passé sous le gouvernement de M. Couillard... de M. Charest avec le gouvernement de M. Legault, c'est deux réalités complètement différentes. C'est... ça me paraît déplacé comme comparaison.

Journaliste : Mais, disons, ne serait-ce que sur... dans ce cas-là, sur leur approche du fédéralisme, est-ce que M. Legault a raison de se sentir insulté d'être comparé à Jean Charest par le Parti québécois?

M. Fontecilla : Sous l'angle de l'attitude face au fédéralisme, effectivement, il y a des points de comparaison à faire, monsieur... ces deux gouvernements-là sont... dans les faits, il s'agit de gouvernements fédéralistes, et même si le gouvernement de M. Legault dit vouloir tenir une position de nationalisme... nationaliste face au gouvernement fédéral, ce qu'on remarque, là, c'est qu'à chaque occasion du gouvernement, là, flanche... et voilà, là, finalement, finit par avoir une attitude qui est très, très fédéraliste. Sous cet angle-là, les deux gouvernements peuvent se comparer.

Journaliste : ...reviens à la question, est-ce que M. Legault a raison de se sentir insulté?

M. Fontecilla : Par rapport à quoi exactement? Par rapport à...

Journaliste : D'être comparé à Jean Charest.

M. Fontecilla : Sous l'angle de la probité? Oui, il a raison de se faire... sentir insulté, sous l'angle de l'attitude fédéraliste des deux gouvernements, là, bien non, je ne pense pas qu'il doit se sentir insulté.

Journaliste : Est-ce que vous croyez qu'il va être... qu'il est inévitable qu'il va falloir augmenter les tarifs d'électricité dans les prochaines années pour notamment encourager l'efficacité énergétique? C'est ce qu'a laissé entendre M. Sabia dans une rencontre d'employés d'Hydro-Québec.

M. Fontecilla : Je crois qu'Hydro-Québec a été fondée, entre autres, sur la promesse fondamentale de maintenir des tarifs accessibles, des tarifs bas à la population du Québec, là. L'hydroélectricité, c'est notre principale richesse au Québec, là, et il est tout à fait normal que la population québécoise, là, puisse bénéficier de tarifs préférentiels. Donc, de plus, en ce moment, en période d'inflation, d'augmentation généralisée du coût de la vie, d'augmentation des loyers, ce n'est surtout pas le moment de venir accabler les ménages québécois avec une augmentation importante des tarifs d'électricité.

Journaliste : ...croyez pas que, si les tarifs d'électricité étaient plus élevés, ça mènerait à une utilisation plus intelligente de notre énergie? Parce que c'est ce que semble vouloir dire M. Sabia, dans cet échange-là avec des employés, c'est-à-dire que, si ça coûte plus cher, on va consommer moins. Est-ce que, pour l'environnement, vous croyez que ça vaudrait la peine de considérer cette possibilité-là?

M. Fontecilla : Je crois qu'il est primordial au Québec, là, de mieux utiliser notre principale richesse nationale, l'hydroélectricité. Il est primordial de faire des économies d'énergie, mais c'est l'approche de la carotte ou du bâton, là. En ce moment, je crois que le gouvernement pourrait faire beaucoup mieux pour mettre de l'avant des politiques d'économie d'énergie avant d'aller punir les ménages pour leur mode de vie. Ce n'est pas une question de faire fonctionner le lave-vaisselle à telle heure ou telle heure de la journée. Il faudrait mieux, mieux isoler, par exemple, l'ensemble des bâtiments du Québec, y compris les... y compris les résidences, qui sont véritablement des passoires énergétiques, là. C'est par là, peut-être, qu'il faudrait commencer avant d'aller punir les ménages avec des augmentations de tarifs.

Journaliste : ... revenir sur la sortie des six premiers ministres. Est-ce que vous considérez que c'est une forme d'ingérence qui ne devrait pas avoir lieu?

M. Cliche-Rivard : Je pense que des citoyens, puis ça inclut des ex-premiers ministres, ont le droit de se faire entendre, ont le droit de faire une lettre et des communications comme les autres citoyens. Voilà. Après...

Journaliste : ...tantôt que, dans les consultations, les gens n'étaient pas entendus. C'est vous, actuellement, les législateurs qui parlez de ce projet de loi là, et il semble que les premiers ministres ont plus de poids que tous ces gens-là.

M. Cliche-Rivard : Bien... vous me parlez d'ingérence, là, après ça, moi, je vous dis : Le droit d'être entendu puis le droit que ces commentaires-là, puis ces propositions-là, puis ces amendements-là, puis ces suggestions-là des groupes se reflètent dans le projet de loi. C'est ça, la différence. Maintenant, le ministre a décidé d'y donner droit ou en partie, à ces demandes-là. Va-t-il faire la même chose pour les autres groupes ou l'ensemble des autres experts du milieu qui ont revendiqué puis demandé d'autres modifications? C'est là où on verra.

Journaliste : ...j'aimerais vous entendre sur la maison Benoît Labre...

M. Cliche-Rivard : Oui.

Journaliste : ...dans votre circonscription. Expliquez-moi...

Si je comprends bien, là, vous appuyez le projet à l'endroit où il est. Expliquez-moi pourquoi vous l'appuyez, parce que c'est quand même vraiment à proximité d'un parc-école et d'une école.

M. Cliche-Rivard : La première chose que je veux dire là-dedans, c'est que j'ai une extrême sensibilité pour ce que les parents vivent, et je les ai entendus, puis je vais continuer de les entendre puis de les écouter. Je suis moi-même résidente du quartier, j'ai moi-même un enfant, donc j'habite à quelques rues du centre Benoît Labre. Par contre, la crise des opioïdes puis la crise de l'itinérance frappent fort dans Saint-Henri-Sainte-Anne, dans le Sud-Ouest, puis dans Montréal au complet, puis maintenant dans l'ensemble du Québec. On ne peut pas se passer d'une telle ressource. On a vu, justement, très récemment, le nombre de gens qui sont décédés seuls des suites d'une overdose ou d'une surdose exploser. C'est malheureux.

Alors, il y a un travail de collaboration immense entre mon bureau, le bureau du ministre Miller, qui est député de la circonscription, les cinq élus d'arrondissement, incluant le maire Benoit Dorais de l'arrondissement, l'ensemble du milieu communautaire et des parents. Beaucoup de parents ont signé des lettres qu'on a envoyées directement au ministre Carmant. Alors, j'entends, c'est normal, qu'il y a des défis. Et notre rôle et notre travail, c'est de s'assurer que ça va se passer le mieux possible. J'ai parlé avec le SPVM à plusieurs reprises, le SPVM est sur le dossier, les centres communautaires sont sur le dossier. On va travailler très fort pour s'assurer que ça se passe le mieux possible.

Journaliste : ...de voir ça à cet endroit-là, parce qu'il y a sûrement d'autres endroits où on pourrait le mettre sans être proche d'une école, d'une garderie. Qu'est-ce qui fait que vous considérez que c'est acceptable en face d'un parc-école? ...que les enfants vont voir des gens circuler, forcément.

M. Cliche-Rivard : Donc, ce qu'il faut savoir, c'est que, justement, avec ce centre-là, les gens vont aller consommer à l'intérieur, alors qu'actuellement les gens consomment malheureusement dans le parc, malheureusement dans la ruelle, malheureusement dans le parking, dans le stationnement du marché Atwater, sur le canal Lachine, là où les gens... là où les enfants sont déjà. Moi, ce que je veux, c'est qu'avec cette ressource-là les gens soient redirigés à l'intérieur, suivis avec des intervenants, intervenantes, qu'ils puissent être encadrés.

Maintenant, ce qui est certain, c'est qu'on a un quartier excessivement dense. La rue Notre-Dame, vous la connaissez, 150 mètres plus loin, c'est un CLSC, 150 mètres plus loin, c'est une épicerie puis 150 mètres plus loin, c'est une maison de personnes âgées. Alors, à un moment donné, je veux dire, c'est directement la question, où est-ce qu'on va les mettre sinon? Il y a eu plusieurs appels d'offres de la part de la Maison Benoît Labre, c'est le seul terrain qui a été disponible et possible avec les recommandations et les réglementations en vigueur, alors il n'y avait pas d'autre alternative.

Journaliste : Si je comprends bien, Mme Anglade, avant vous, elle était aussi favorable au projet.

M. Cliche-Rivard : À ma connaissance, les citoyens de Saint-Henri-Sainte-Anne connaissent l'existence du centre d'inhalation, là, donc, le volet inhalation, depuis juin 2022. Donc, Mme Anglade était en poste. Et je ne sais pas quelle position elle a prise publiquement ou pas, mais il n'y a certainement pas eu de position négative ou de rejet de cette proposition-là. Mme Anglade a été rencontrée en 2020 par le centre, qui lui a parlé de ses projets puis de ses développements. Évidemment, à ce moment-là, le terrain ou la location n'étaient pas connus, mais, en juin 2022, à partir du moment où l'information était dans la sphère publique, Mme Anglade était députée de Saint-Henri-Sainte-Anne, elle n'a formulé aucun commentaire négatif, à ma connaissance...

Journaliste : ...quand vous êtes arrivé... dans vos dossiers de député, vous n'aviez rien qui montrait qu'il y avait une opposition au projet?

M. Cliche-Rivard : Je... Non, il n'y avait rien.

Journaliste : Comment vous expliquez alors la sortie du Parti libéral aujourd'hui?

M. Cliche-Rivard : Très franchement, je suis déçu de la sortie du Parti libéral, très franchement. On a décidé de collaborer entre élus de différents paliers puis de différentes formations politiques. Le ministre Miller, Benoit Dorais, les conseillers et moi-même, on a décidé qu'on ne ferait pas de politique sur cette question-là, et qu'on oeuvrait à une sensibilisation puis à une ouverture la plus juste et la plus douce possible, dans la mesure du possible, et qu'on ne se déchirait pas politiquement sur la question. Et, devant la gravité du problème puis devant l'absolue nécessité de réagir aux problèmes des opioïdes, des surdoses puis de l'itinérance, j'en demanderais de même au Parti libéral puis je l'inviterais à revoir sa position sur le dossier.

Journaliste : ...en juin 2022, est-ce qu'on connaissait l'emplacement ou pas? Je n'ai pas...

M. Cliche-Rivard : On connaissait l'emplacement en juin 2022.

Journaliste : ...Québec, M. Fortin, ce matin, disait que M. Dubé, déjà, il y a quelques semaines, semble-t-il, en commission parlementaire, avait exprimé l'intention de corriger la situation où des gens sont référés au privé en cherchant des rendez-vous sur Rendez-vous Santé Québec. Donc, comment vous expliquez que ce n'est pas encore réglé, ce...

M. Cliche-Rivard : Bien, l'explication pourquoi ce n'est pas réglé, c'est M. Dubé qui la fournira. D'ailleurs, j'en profite pour vous souligner que c'est moi qui est sur le p.l. n° 15, en ce moment, en remplacement du député de Rosemont, donc je suis de très près l'évolution des travaux du p.l. 15. J'y serai aujourd'hui encore. Donc, c'est évident que, quand les sites du gouvernement envoient les patients vers le privé payant, l'usager devrait envoyer la facture à la RAMQ, puis la RAMQ devrait payer parce que c'est impossible qu'on fonctionne comme ça. Ce qui est disponible seulement... les seules choses qui sont disponibles sur ces plateformes-là en ce moment, si tu veux prendre un rendez-vous, c'est le payant, si tu veux prendre un rendez-vous à court terme, demain ou après-demain, malheureusement, parce qu'il n'y a pas de place dans le réseau public. Puis ça, c'est le problème holistique que vous connaissez.

Alors, ce qu'on demande le plus vite possible... puis tant mieux si le ministre a montré de l'ouverture, mais là ça doit se matérialiser le plus vite possible, puis c'est dommage que ça ne soit pas encore réglé.

Journaliste : Mais, en septembre, M. Dubé disait, en quelque sorte, là, que le secteur privé, c'était une question plus sur Clic Santé, mais, sur la même présence du privé sur Clic Santé, il disait que c'était un service complémentaire temporaire, là, qui venait un peu pallier au manque de ressources dans le secteur public. Est-ce que vous pensez que ce raisonnement-là, il tient la route?

M. Cliche-Rivard : Bien, écoutez, l'article du Devoir, là, notamment, qui révèle ça, l'histoire de Clic Santé, c'est un citoyen de ma circonscription, de la Petite-Bourgogne, donc je suis très au fait de la situation. Puis ce citoyen-là s'est retrouvé avec une facture de 200 $ ou 300 $ parce qu'il avait besoin d'une consultation rapide. Donc, ça ne peut pas fonctionner comme ça. Il y a des familles, puis c'est bien évident, qui sont incapables de se payer ça. Donc, est-ce que c'est solution mitoyenne, pas mitoyenne? Je veux dire, c'est inacceptable. Les gens qui ont besoin de services, les gens qui ont besoin d'un rendez-vous de santé, ça ne devrait pas finir ici devant nous parce qu'il y a une facture de 200 $, 300 $, là. Il devrait pouvoir avoir ce rendez-vous-là couvert par la RAMQ, et c'est tout.

Des voix : Merci.

M. Fontecilla : Merci.

M. Cliche-Rivard : Merci.

(Fin à 9 h 07)

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