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Point de presse de Mme Madwa-Nika Cadet, porte-parole de l’opposition officielle pour la jeunesse, et Mme Michelle Setlakwe, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’enseignement supérieur

Version préliminaire

Cette transcription est une version préliminaire : elle peut donc contenir des erreurs.

Le mercredi 2 octobre 2024, 8 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement


 

7 h 56 (version non révisée)

(Huit heures une minute)

Mme Cadet :  Donc, on peut... on peut y aller?

Une voix : Oui.

Mme Cadet : Parfait. Bonjour. Donc, ce matin j'ai envie... En fait, ma collègue et moi, donc, nous sommes là pour vous parler de...


 
 

8 h 01 (version non révisée)

Mme Cadet : ...rémunération des stages dans le secteur public. 25 octobre 2023, j'ai déposé une motion à l'Assemblée nationale qui a été accueillie donc à l'unanimité des parlementaires pour la rémunération des stages dans le secteur public. Mars 2024, on... donc il y a une autre émotion que j'ai déposée, qui a encore été acceptée donc à l'unanimité. En avril 2024, encore une fois motion, j'ai forcé le débat à l'Assemblée nationale à l'occasion d'une motion du mercredi pour que le gouvernement se commettre sur la rémunération des stages dans le secteur public. Depuis, ce qu'on entend de la part de la ministre de l'Enseignement supérieur, Pascale Déry, c'est que ce dossier-là, oui, O.K., on trouve que c'est important. D'ailleurs, en avril 2023, donc elle-même donc nous avait dit, je cite : «Quand les jeunes arrivent en fin de parcours à des stages IV qu'on appelle, ils travaillent dans les réseaux 30 à 40 semaines, 4 à 40 heures/semaines, ils méritent d'avoir une rémunération.» D'accord. Elle nous a dit ça il y a un an et demi, mais ce que les jeunes, ils attendent, ce sont des résultats.

Jeudi dernier, j'avais l'occasion d'être à un événement de Force Jeunesse. Il y avait plusieurs jeunes qui étaient présents, des membres d'associations étudiantes qui nous disent à quel point ils ont hâte que ce dossier soit réglé. Ils veulent que ce dossier soit en haut, en haut de la pile, pas en dessous de la pile.

On a toujours dit au Parti libéral du Québec : Pour nous, c'est important le retour à l'équilibre budgétaire, mais je réitère que ne pas rémunérer des gens qui travaillent pour l'État, ce n'est pas un plan de retour à l'équilibre budgétaire. Ce que l'on souhaite voir aujourd'hui, c'est que le gouvernement passe à l'action. Arrête de nous dire que c'est une bonne idée, puis se commette très rapidement sur la rémunération des stages dans le secteur public.

Journaliste : ...

Mme Setlakwe :  Si vous me permettez, juste rapidement, comme porte-parole en enseignement supérieur.

Journaliste : Oui.

Mme Setlakwe : Bon, je seconde évidemment les propos de Madwa. Et moi pour citer une rectrice avec laquelle j'avais une conversation hier : Il est temps qu'on change la rhétorique et les chants. Tant qu'on raconte une histoire positive par rapport à ces professions, par rapport à ceux et celles... c'est beaucoup celles, beaucoup de femmes qui choisissent le service public, donc il est temps qu'on raconte une histoire positive pour assurer qu'il y ait une relève, pour assurer de valoriser la profession, et la question donc de l'égalité des sexes est très importante dans ce dossier-là. Merci.

Journaliste : Est-ce qu'on a les moyens de se payer ça en ce moment dans le contexte économique?

Mme Cadet : Bien, écoutez, les chiffres, donc on a... nous, on avait regardé donc comment chiffrer la rémunération des stages dans le secteur public. En ce moment, il y a à peu près 120 000 personnes qui sont en stage, donc que ce soit donc des stages collégiaux, universitaires ou au cycle... aussi au premier cycle ou aux cycles supérieurs, il y a une minorité de ces stages-là qui sont rémunérés. Donc, l'évaluation indépendante qui a été faite, donc, en est une donc de 400 à 500 millions. On comprend que ce sont des coûts qui sont importants, ce qu'on... et c'est pour ça, là,  qu'on... ce qu'on dit, c'est que, bon, en ce moment, donc, dans le cadre d'un déficit, on ne peut pas se dire : O.K. Bien, le retour à l'équilibre budgétaire, il va se faire sur le dos des étudiants, puis ce sont des gens qui offrent une prestation de travail.

Je ne pense pas qu'on accepterait... En fait, dans les... on accepte... En fait, je ne pense pas qu'on accepterait que des gens fassent une prestation travail qui ne soit pas rémunérée. On ne parle pas ici des gens qui font des stages d'observation, là, qui prennent un petit calepin, puis qu'ils prennent des notes puis qui, après ça, retournent chez eux. On parle des gens qui permettent à l'État de remplir ses missions... essentielles. Vous avez entendu ma collègue Michellle, en ce moment, ce sont particulièrement des femmes qui ont à compléter des stages qui ne sont pas rémunérés.

Moi, je suis avocate, moi, je peux vous le garantir, tous les stages qui nous étaient offerts étaient des stages rémunérés. En génie, c'est la même chose, tous ces stages-là, ils sont... ceux qui sont offerts donc aux étudiants, ce sont des stages qui sont rémunérés. Donc, la question qu'on se pose aujourd'hui, c'est pourquoi, dans des domaines qui sont à prédominance féminine, on est toujours en train de débattre de la question, à savoir est ce qu'on a les moyens de payer des femmes qui travaillent pour l'État? Pour moi, la réponse à ça, c'est toujours oui.

Journaliste : Pouvez-vous nous parler de l'état de la Francophonie en Géorgie?

Mme Cadet : Oui, mais je peux donc faire référence donc à l'article de ce matin. Donc, l'an dernier, donc on a eu l'occasion de participer, donc à une mission de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie. D'abord, donc il faut savoir que ce sont les États membres qui choisissent... en fait qui lèvent la main donc pour être hôte. Donc, par exemple, cette année, pour la 49 ᵉ session plénière, c'est le Canada qui a décidé d'accueillir. Donc, la session se déroulait à Montréal cette année. L'an dernier, la Géorgie a décidé d'accueillir l'ensemble des parlementaires des différentes sections à travers le monde parce qu'elle est passée d'un statut d'observateur, donc la Géorgie est observatrice de l'APF depuis 2001, au statut de membre associé. Donc, en 2023, donc elle est devenue membre associé de l'APF, d'où sa décision donc en clôture de la session plénière, d'où sa décision donc d'accueillir les différents parlementaires afin de faire... afin donc d'échanger donc sur le plan diplomatique. Il faut aussi savoir que la présidente de la Géorgie, Salomé Zourabichvili, elle est française, donc elle est née en France de parents géorgiens. Elle a été diplomate française et à ce titre donc elle a décidé donc de poursuivre sa carrière politique donc dans son pays d'origine, et c'est sous cette impulsion-là qu'il y a eu cette volonté d'un rapprochement stratégique.

Journaliste : ...de 100 000 $...

Mme Cadet :  Écoutez...

Journaliste : Alors que... alors que vous êtes...


 
 

8 h 06 (version non révisée)

Journaliste : ...francophone, en Géorgie, là, 0,04.

Journaliste : C'est ça. Alors que vous êtes le parti de la rigueur budgétaire, là.

Mme Cadet : Bien, écoutez...

Journaliste : ...un événement de l'Assemblée nationale.

Mme Cadet : Oui, exactement. Bien, vous venez de le dire.

Journaliste : Parti de la rigueur budgétaire, 0,4 % de la population francophone. La présidente est Française, ça nécessitait une dépense de 100 000 $.

Mme Cadet : Bien, vous venez de le dire, c'est un événement de l'Assemblée nationale du Québec. L'Assemblée nationale du Québec...

Journaliste : ...

Mme Cadet : Bien, bien sûr, que je suis fière que les parlementaires québécois soient allés à la 49ᵉ session plénière de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie. Vous avez vu, donc, le travail qui a été effectué dans le cadre de cette assemblée plénière là. Moi, je peux vous le dire, bon, il y a plusieurs sessions... plusieurs sections qui sont représentées. Le Québec fait la différence dans ces échanges-là, le...

Journaliste : ...parlementaire?

Mme Cadet : Bien, écoutez, le Québec fait la différence dans ces échanges. Moi, je peux vous dire, par exemple, en matière...

Journaliste : ...parlementaire, donc... des gens qui ont...

Mme Cadet : Oui, bien sûr, la diplomatie parlementaire.

Journaliste : Qu'est-ce que ça a changé dans le monde aujourd'hui...  la guerre en Israël, présentement, par exemple?

Mme Cadet : Bien, ce n'est pas le rôle de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, on le dit, le... ce n'est pas... on n'est pas une instance de l'ONU en particulier. Parce que, là, ce que vous posez comme question, ce serait à l'ONU de répondre à cette question-là. À l'APF, nous, on s'assure de voir comment est-ce que la francophonie peut fleurir dans différents espaces. On le sait, en ce moment, donc, il y a le Sommet de la Francophonie qui a lieu. Par exemple, donc, lors de cette session plénière, donc, de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, moi, donc, j'ai été le... je suis le rapporteur, donc, de la section... de la région Amérique à l'APF. Donc, moi, ça m'a donné, donc, l'opportunité de pouvoir présenter une volonté, donc, de déposer un rapport sur la mobilité des jeunes dans l'espace francophone. Au cours de la dernière année, j'ai fait, donc... j'ai mené des sessions, des auditions avec différents experts, des gens au Québec, c'est certain, mais des gens également en France, en Afrique, afin, donc, de pouvoir travailler sur un projet d'avis. Le projet d'avis, j'ai eu l'occasion de le présenter au Réseau des jeunes parlementaires, cette année, à Montréal, puis, par la suite, en session plénière, donc, devant l'ensemble des parlementaires qui étaient réunis.

Journaliste : ...doivent se déplacer vers la Géorgie, c'est ça que vous dites, pour aller...

Mme Cadet : Bien, en fait, partout en Francophonie. Parce que c'était ça, l'objet du rapport, justement, sur la mobilité.

Journaliste : ...

Mme Cadet : Bien, en fait, bien... puis c'est intéressant que vous en parliez parce que, dans mon rapport, moi, je me suis assurée que la vision du Québec puis la vision des Canadiens hors... des francophones hors Québec, pardon, soit représentée. Parce que, souvent, quand on parle de francophonie dans l'espace francophone, c'est beaucoup la vision France-Afrique qui est représentée. Souvent, le Québec est un peu éludé de ces débats-là. Donc, dans le projet d'avis, puis je le disais, donc, qui a été présenté à Montréal, bien, cet avis-là, une fois qu'il a été... parce qu'il a été adopté dans cette session plénière, bien, il va être présenté par le nouveau président de l'APF au Sommet de la Francophonie, je pense, ce vendredi, si je ne m'abuse. Donc, ce travail-là, qui a été mené par les parlementaires de l'APF, bien, il va être présenté au sommet, devant les chefs d'État de gouvernement de l'ensemble de la Francophonie, dans le cadre, donc, de ce sommet de l'OIF.

Donc, ce travail qui se fait, qui se fait donc de façon complémentaire...  Puis je suis vraiment fier que la vision du Québec y soit représentée parce que, comme je le disais, par exemple, bien, le fait qu'on puisse mettre en exergue la vision ou les réalités des francophones hors Québec, bien, a permet de nous assurer que lorsqu'on met... lorsqu'on présente des projets de mobilité, lorsqu'ils sont votés. Moi, je me suis dit : Ça ne peut pas juste être des gens et des ressortissants d'États qui sont à majorité francophone qui en font partie, ce sont aussi...

Journaliste : ...hors Québec. Vous êtes députée québécoise?

Mme Cadet : Bien, bien sûr. Bien, je suis députée québécoise, mais je suis représentante de l'APF, je suis... je suis, je l'ai dit, je suis rapporteur de la section Amérique. Donc, moi, je suis députée québécoise à l'APF.

Journaliste : ...qui paient des impôts, là, qui voient que cette année, il y a eu 700 000 $ en voyages, 36 voyages des parlementaires, principalement pour l'Association des parlementaires de la Francophonie, puis il n'y a jamais de point de presse, il n'y a jamais rien qui est présenté à la population. Qu'est-ce que vous leur dites? Qu'est-ce que ça rapporte à ces gens-là qui paient des impôts?

Mme Cadet : Bien, d'abord, tout est public, toutes les informations que vous êtes allées chercher.

Journaliste : ...à l'Assemblée nationale, c'est caché quelque part.

Mme Cadet : Bien, ce n'est pas caché.

Journaliste : Il faut être vraiment très bon pour le trouver. Mais M. et Mme Tout-le-monde, là, qui voient ça, ce matin, 36 voyages à l'étranger, ce n'est jamais annoncé, quand vous partez, on ne sait jamais c'est qui qui part puis ce que vous allez faire. Qu'est-ce que vous avez à leur dire?

Mme Cadet : Bien, d'abord, je le répète, ce n'est pas caché. Donc, quand nous, on revient de nos missions, donc, il y a un rapport de mission qui doit être fait, qui doit être complété de façon imminente. Moi, je sais que, pour la mission à laquelle j'ai participé, tout a été fait dans les règles de l'art. L'Assemblée nationale n'est pas obligée de respecter les règles du Conseil du trésor, mais décide de le faire pour s'assurer de s'arrimer à ce qui se fait au niveau du Conseil du trésor. Ça, c'est d'une part.

D'autre part, j'ai parlé, donc, de l'émission à laquelle moi, j'ai participé. Moi, j'ai pleinement confiance aux conseillères qui sont ici, qui travaillent à l'Assemblée nationale, à la... la Direction des relations internationales et des affaires interparlementaires, qui s'assure de travailler avec grande rigueur et transparence lorsque ces missions-là sont préparées.

D'ailleurs, vous le dites, bien... vous dites, par exemple, donc, pour cette mission-ci, bien, les... vous l'avez bien vu, donc, c'était diffusé, donc, sur ma page Facebook dès l'an dernier, donc il n'y a eu aucune cachette. Puis, manifestement, moi, j'ai mené des entrevues quand je suis revenue de ma mission pour parler de ce qui s'était fait en Géorgie, pour parler de mon rapport sur la mobilité des jeunes dans l'espace francophone, qui va être déposé au Sommet de la Francophonie ce vendredi, puis pour parler du rôle du...


 
 

8 h 11 (version non révisée)

Mme Cadet : ...le Québec doit continuer à jouer à l'international puis surtout en francophonie. Je... moi, je suis une passionnée de francophonie économique, puis d'avoir ces espaces-là pour nous assurer que les parlementaires puis que l'ensemble des formations politiques, que des idées, des idéologies, donc, soient représentées dans ces espaces de concertation là, je trouve que c'est important. Puis d'ailleurs ce n'est pas comme si on avait inventé l'APF, c'était la 48ᵉ session, là, que vous avez vue l'an dernier. Donc, cette année, donc, en 2025, ça va être le 50ᵉ. Donc, ça fait 50 ans que ça existe comme instance.

Journaliste : ...est-ce que c'était nécessaire d'envoyer six élus seulement pour cette rencontre-là? C'est quand même...

Mme Cadet : Bien, de la manière dont l'APF fonctionne... je ne peux pas parler pour les autres missions qui sont bilatérales, mais l'APF donc c'est une instance de démocratie... de diplomatie interparlementaire qui est multilatérale. Donc, ça fait en sorte que, de la même manière qu'ici, donc, on a des commissions parlementaires, il y a des commissions parlementaires à l'APF. Donc, il y a une commission de l'éducation... bien, voilà. Donc...

Journaliste : ...nécessaire, à vos yeux, d'envoyer les six personnes?

Mme Cadet : Bien, les commissions, elles siègent en même temps. Donc, à un moment donné, c'est... si on veut être représenté sur chacune de ces commissions-là, bien, il faut que les parlementaires soient là. Il faut aussi qu'on soit briefés, là, veut, veut pas.

Journaliste : ...

Mme Cadet : Bien, je... la dépense, en fait, ce qui a été décidé, donc, par l'Assemblée nationale, ici...

Journaliste : ...l'Assemblée, je vous demande, vous. Est-ce que c'est une dépense justifiée?

Mme Cadet : Bien, moi, je suis fière que l'Assemblée nationale, moi, je suis fière que les députés québécois aient participé à l'APF. Puis, encore une fois, bien, ça fait en sorte que notre vision québécoise sera représentée justement au Sommet de la Francophonie ce vendredi.

Journaliste : ...justifié, vous ne voulez pas vous commettre à dire... assumer le fait qu'on a bien fait d'investir cet argent-là là?

Mme Cadet : Bien, moi, je pense que toutes ces missions, ou du moins celles auxquelles j'ai participé, puis j'ai dit : Moi, j'ai pleinement confiance à la rigueur puis au sens de l'analyse de nos conseillères à la DRIIP. Moi, je vois le travail qui est fait, là. Par exemple, tu sais, je vous le dis, donc, avant d'envoyer des gens en mission... D'abord, on en refuse plusieurs, parce qu'on... il y a toutes sortes de demandes qui sont faites. Donc, il y a plusieurs missions qui sont... qui sont d'abord refusées d'emblée, parce que d'abord il y a un avis de pertinence qui doit être émis, qui doit être rédigé, donc il y a un travail qui est fait. Quand ils nous disent : O.K., cette mission-là, c'est important, il y a un avis de pertinence qui est rédigé par la DRIIP.

Une fois que l'avis de pertinence est rédigé pour dire : Bien oui, il faut qu'on y participe puis il faut qu'on envoie donc un certain nombre d'élus, par la suite, donc, il y a une demande de désignation qui est faite. Donc, la... et ce n'est pas... ce n'est pas nous qui levons la main, là. Moi, je sais qu'il y a des missions parfois qui nous sont faites, puis on les refuse parce que c'est... selon, on croit que, bon... pour c'est pour cette mission-ci, bien, peut-être que ce soit plus approprié que ce soit une autre personne ou c'est moins crucial pour le Québec. Mais moi, ce que je peux vous assurer, c'est que le travail est fait de façon rigoureuse par des conseillères à la DRIIP ici, qui font ce travail depuis plusieurs années, puis qui non seulement s'assurent de préparer ces missions-là, mais entre les missions, continuent de jouer un rôle.

Par exemple, sur le projet d'avis qui va être déposé au Sommet de la Francophonie cette année, bien, non seulement il y a une partie du travail de rédaction qui a été faite par le secrétariat général de l'APF, là, donc par les employés à Paris, mais il y a une bonne partie, donc, du travail qui a été faite par notre service de recherche ici, à l'Assemblée, pour, encore une fois, s'assurer que notre vision soit représentée. Donc, le travail, il n'est pas juste en mission, il est aussi entre les missions, puis parce que sinon ça ne serait pas... ça ne serait pas pertinent d'aller là, puis de revenir, puis de ne pas donner suite.

Journaliste : ...est-ce que c'est tout... quand vous partez, vous partez tous les parlementaires ensemble sur le même vol...

Mme Cadet : Bien, ça va dépendre des vols.

Journaliste : ...est-ce que vous repartez en même temps? Est-ce que certains restent en vacances, après, ils profitent de ce voyage-là?

Mme Cadet : Ah! Mon Dieu! Ça, je ne pourrais pas répondre pour les autres, là.

Journaliste : ...

Mme Cadet : Non, pour moi, non, ça, c'est certain. Nous, on est... on arrive soit la journée même ou la journée précédente, là, dépendamment...

Journaliste : ...sur le même vol?

Mme Cadet : Bien non, parce que ça, ce serait un peu... bon, on ne part pas tous de Montréal, moi, je suis partie de Montréal, il y a des gens qui partent de Québec, donc, c'est sûr que, logistiquement, donc, ceux qui sont dans l'est du Québec...

Journaliste : ...plus tard après?

Mme Cadet : Je ne pourrais pas vous dire ça.

Journaliste : ...au Manitoba puis en Saskatchewan, pour aider les minorités francophones, c'est quand?

Mme Cadet : Pardon?

Journaliste : Bien, les minorités francophones au pays, ils ont des difficultés, entre autres pour les dernières écoles, les soins de santé, c'est quand vous allez allés les... faire un état de situation là-bas au pays? Parce qu'il y en a, des problèmes avec la francophonie au pays.

Mme Cadet : Bien, écoutez, bien, je vous ai parlé de la situation des francophones hors Québec. Moi, dans le cadre du travail que j'ai fait pour la rédaction du... de l'avis sur la mobilité des jeunes dans l'espace francophone, j'ai eu l'occasion de parler avec le directeur général du Centre de la Francophonie des Amériques qui nous a exposé cette vision-là. Écoutez, je... je ne suis pas... je suis deuxième vice-présidente au Réseau des jeunes parlementaires, mais je ne suis pas dans les officines, donc, de l'APF, au niveau de la section Amériques... au niveau de la région Amériques, là, pour savoir...

Journaliste : ...

Mme Cadet : Oui, bien sûr qu'il y a des problèmes de francophonie au Canada, là, on le sait, on n'arrête pas de le répéter à quel point c'est important.

Journaliste : ...

Mme Cadet : Bien, l'objectif, comme je vous l'ai dit, ce n'est pas... ce n'est pas le Québec qui choisit la destination.

Journaliste : ...pendant la pandémie, tout ça a été fait par Zoom, dans l'ensemble. On voit que...

Mme Cadet : Je n'étais pas parlementaire à ce moment-là.

Journaliste : ...on voit même que, pour la Georgie, madame... était en vidéoconférence, elle.

Mme Cadet : Ce qui a été critiqué, d'ailleurs, elle est venue à Montréal cette année en présentiel.

Journaliste : Donc, est-ce qu'il y a des choses qui pourraient être faites par visioconférence...


 
 

8 h 16 (version non révisée)

Journaliste : ...visioconférence...

Mme Cadet : Bien, il y a beaucoup de choses qui sont...

Journaliste : ...à distance? Puis vous dites que ça prend six personnes. Parce que, tous les ateliers sont en même temps, il y avait... Il ne peut pas y avoir des ateliers particuliers qui sont faits par Zoom, qui permettraient...

Mme Cadet : Bien, écoutez, il y a beaucoup de choses qui sont faites.

Journaliste : ...justement, d'économiser de l'argent pour ces voyages-là?

Mme Cadet : Il y a beaucoup de choses qui sont faites de façon virtuelle. Je vous ai parlé... Je vous ai dit : Moi, à ce moment-là, à la session plénière, moi, j'ai été nommée co-rapporteur. Donc, avec un autre député belge, on a été nommés co-rapporteurs pour travailler sur ce projet d'avis sur la mobilité des jeunes dans l'espace francophone à présenter au Sommet de la Francophonie. Donc, cette... cette mission, donc, nous a menés, donc, à la suivante, donc, qui était celle de Montréal. Mais, dans l'intervalle, toutes les auditions qui ont été faites d'experts ont été des auditions qui étaient, donc, bien évidemment, virtuelles. Donc, on... je vous l'ai dit, donc, la manière dont c'est fait, donc, il y a un avis de pertinence qui est préparé par les professionnels de l'Assemblée nationale.

Journaliste : ...seriez-vous prête à dévoiler toutes vos factures?

Mme Cadet : Elles sont déjà toutes dévoilées.

Journaliste : Non, non, mais, lorsqu'on fait des demandes, tout ce qu'on a, c'est le compte rendu. On n'a aucune idée ce que vous avez mangé, ce que vous avez bu, quel vol vous avez pris. Donc, est-ce que c'est des choses qui devraient être rendues publiques de la part de l'Assemblée nationale?

Mme Cadet : C'était ma compréhension, que c'était déjà public.

Journaliste : ...

Mme Cadet : O.K. Bien, à ce moment-là, je pense qu'il y a une discussion qui est... qui peut être intéressante au niveau de l'Assemblée nationale quant à ce qui doit être... quant à ce qui doit être dévoilé. C'était ma compréhension, que c'était déjà public. Comme je vous l'ai mentionné, nous, quand on revient, dans l'immédiateté, donc, on remplit un rapport de dépenses avec tout ce que vous nommez là, tout est explicité. Ça, on le remplit.

Journaliste : ...

Mme Cadet : Ah! Bon, bien, je n'avais pas cette information.

Journaliste : Je voudrais vous entendre sur le dossier de l'aide sociale. Il y a un projet de loi dont on va commencer l'étude au cours des prochains jours, et puis là on apprend, dans le fond, que, pour ajouter des services aux personnes qui ont des problèmes de santé mentale, etc., dans le fond, on a coupé 90... presque 100 millions, dans le fonds, dans certaines prestations qui sont dédiées aux parents et aux personnes aînées. Je voudrais savoir si vous êtes d'accord avec ça.

Mme Cadet : Bien, c'est sûr que ça semble difficile à avaler comme décision. Tu sais, on comprend que le gouvernement, donc, doit aller chercher ailleurs pour être capable, donc, de réaliser, donc, ses nouvelles ambitions, donc, dans ce cas-ci, donc, de déposer, donc, ce projet-là, cette réforme de l'aide sociale. C'est sûr que, quand on va toucher les plus vulnérables, ça ne nous semble pas tout à fait approprié. Puis on comprend que les groupes le décrient également.

Journaliste : La fin des missions de recrutement à l'étranger pour les infirmières. Québec, pour des raisons éthiques, va arrêter d'aller partout en Afrique, sauf en Tunisie, si ma mémoire est bonne. C'est la bonne décision, selon vous?

Mme Cadet : Oui, selon nous, c'est la bonne décision, là, on comprend. Particulièrement dans le cas du Maroc, on le sait, que le Québec a été... a été fortement critiqué, que l'ambassade du Maroc a fait beaucoup, donc, de représentations à cet effet. Vous savez, donc, ici, au Québec, on a beaucoup, beaucoup d'enjeux quant à... quant au recrutement puis à la rétention, donc, de nos infirmières, donc, dans nos services publics. C'est important, qu'on puisse pallier cette pénurie de main-d'oeuvre. On en parle de façon substantielle. Mais c'est certain que, si d'autres États, d'autres pays sont dans des situations encore plus difficiles que les nôtres, quand elles ont l'impression que toutes les infirmières ne s'envolent pas juste au Québec, mais également vers d'autres pays d'Afrique, mais également en France, on comprend les représentations qui ont été faites de leur part.

Ceci dit, nous, au Parti libéral du Québec, puis nous, on était ici, devant vous, cet été, avec mon collègue pris avec notre collègue André, avec notre collègue André Morin, pour nous dire qu'il fallait, donc, un bureau... un bureau intégré de la planification de l'immigration. Manifestement que le gouvernement prenne cette décision-là un peu à brûle-pourpoint, tire sur la plug à brûle-pourpoint. Ce qu'on comprend, c'est qu'encore une fois c'est une manifestation de sa mauvaise planification.

Le Modérateur : On va y aller en anglais.

Journaliste : What do you think about Charles Milliard being outside the National Assembly today? What are your... What are your thoughts on that?

Mme Cadet : Well, as you know, like, it... like, we have a leadership race that is... that is starting very soon old. All the... All the prospective leaders have a right to be able to make the representation that they want. And the National Assembly is a public space.

Journaliste : ...out yet?

Mme Cadet : Not yet.

Journaliste : Are you going to be out there today?

Mme Cadet : Not me, not today.

Journaliste : Mme Setlakwe, c'est vous qu'on voit tantôt?

Mme Setlakwe : Non, ce n'est pas moi non plus.

Journaliste : ...

Mme Setlakwe : Non.

Journaliste : ...

Mme Setlakwe : Non, non, je pense que la..

Journaliste : ...

Mme Setlakwe : ...oui, la course, elle est... elle est... elle est en cours. Elle n'est pas officiellement débutée, mais clairement elle est... les candidats s'activent. Et c'est une excellente nouvelle pour notre formation politique.

Journaliste : ...

Mme Setlakwe : Moi, je suis officier. Donc, étant donné mon rôle au sein du caucus, je vais... je vais demeurer neutre. Donc, ce ne sera pas moi qui vais être à l'extérieur de l'Assemblée nationale aujourd'hui.

Journaliste : ...

Mme Cadet : Ce ne sera pas moi... l'Assemblée nationale aujourd'hui.

Journaliste : ...appuyez?

Mme Cadet : Écoutez, ma décision, elle sera connue rapidement. De mon côté, j'ai... Bien, en fait, ma réflexion, donc, elle se poursuit. Quand j'aurai décidé qui j'appuie, vous le saurez.

La Modératrice : Merci. Bonne journée.

Mme Setlakwe : Merci.

(Fin à 8 h 21)


 
 

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