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(Quinze heures trente et une minutes)
M. Carmant : Bonjour à toutes
et à tous. C'est une journée importante aujourd'hui. Je suis fier du projet de
loi que j'ai déposé qui vise à mieux encadrer l'implantation des sites de
consommation supervisée tout en affirmant l'importance de lutter contre ce
fléau qu'est les surdoses.
Ce qu'il faut retenir principalement de ce
projet de loi, c'est que son objectif est de renforcer le sentiment de sécurité
des citoyens et la confiance de ceux-ci lorsqu'ils confient leurs enfants aux
établissements comme les écoles et les garderies.
Je partage les préoccupations des citoyens
en ce qui concerne la proximité des sites supervisés de consommation avec les
endroits fréquentés par nos enfants.
Le projet de loi permettra désormais au
ministre d'autoriser ou non l'implantation d'un site fixe en fonction de
critères clairs. Une distance minimale de 150 mètres devra être respectée
entre les centres de service de consommation supervisée et certains endroits
fréquentés par nos enfants, comme les écoles et les garderies.
Le projet de loi propose des mesures qui
viendront favoriser une cohabitation plus sécuritaire avec les citoyens qui
résident aux alentours de ces sites, tout en s'assurant que les personnes à
risque puissent recevoir de l'aide rapidement et être accompagnées vers des
services adaptés à leurs besoins, même ceux en situation d'itinérance.
La crise des surdoses qui sévit est
également au cœur de nos inquiétudes. Et elle constitue un enjeu tant pour les
personnes qui en sont victimes que pour les personnes qui les côtoient. Mais
nous avons également la responsabilité de nous assurer que ces lieux soient
sécuritaires pour tous. Et c'est ce que le projet de loi vient affirmer. Merci.
Le Modérateur : Merci, M.
Carmant. Ce fut rapide. On va commencer la période des questions avec Vincent
Larin, La Presse.
Journaliste : Bonjour, M.
Carmant. Peut-être, dans un premier temps, nous préciser. Donc, votre projet de
loi vous permet, là, par voie réglementaire, notamment d'imposer des conditions
pour ce qui est des centres d'injection... des sites d'injection supervisée et
aussi ce qui est des locaux pour les personnes itinérantes en vertu, là, de
certaines conditions. Pouvez-vous nous définir un peu ce qui... ce qui...
quelles pourraient être les conditions qui seraient imposées à ces endroits-là?
M. Carmant : Dans les sites
de consommation supervisée?
Journaliste : Bien, les deux,
en fait. Parce que je comprends...
M. Carmant : Les deux. O.K.
Bien, pour les sites de consommation supervisée, ce qu'on veut, là, il y a
trois choses qu'on veut : qu'on n'est pas à l'intérieur de 150 mètres,
que chaque site de consommation supervisée qui va être créé puis ceux qui sont
présents puissent avoir des règlements qui vont permettre une cohabitation plus
facile. Puis, en gros, je vous dirai que la problématique actuelle est celle qu'il
faut régler. C'est qu'on ne veut pas qu'il y ait de consommation ou de vente de
drogue dans les alentours. Tu sais, c'est... c'est... c'est ce que les citoyens
nous rapportent. Donc, ça, c'est une chose qu'on veut régler. Puis la troisième
chose qui est importante pour moi est aussi qu'on veut créer une trajectoire de
services pour les toxicomanes, particulièrement ceux qui sont en itinérance,
qui n'ont, tu sais, aucune façon de sortir, souvent, de cette dépendance-là.
Donc, quand un centre va être créé, il va falloir que le centre s'attache avec
le réseau de la santé pour offrir des services en centre de consommation
supervisée pour traiter les dépendances et aussi une trajectoire pour avoir
accès à des services, même pour les personnes en situation d'itinérance.
Pour les... Pour les refuges et centres de
jour, ce qu'on a, c'est un règlement qui nous permettrait d'aller de l'avant si
jamais le besoin se fait sentir. Mais, pour le moment, nous, on ne pense pas
que c'est nécessaire. La vaste majorité des sites qui accueillent les personnes
en situation d'itinérance, ça se passe très bien.
Journaliste : Pourquoi quand
même avoir prévu cette possibilité-là si vous pensez que ce n'est pas
nécessaire en ce moment?
M. Carmant : Bien, parce qu'on
a vu ce qui s'est passé quand la Maison Benoît Labre a commencé ses activités,
il y avait un enjeu. Est-ce que c'est le site de consommation supervisée,
est-ce que c'est le centre de jour qui était la problématique? Nous, on veut s'assurer
que, si jamais une situation identique se reproduit, on n'aura pas à refaire un
autre projet de loi. Mais, ce qu'on... ce que je me rends compte, avec le
temps, c'est que l'enjeu, avec la Maison Benoît Labre, c'est que c'est une
clientèle très lourde pour un organisme communautaire. Puis ce qu'ils nous
demandent, c'est avoir un soutien plus important du réseau de la santé. Puis ce
qu'ils nous demandent aussi, c'est avoir plus de personnes pour encadrer leurs
services. Mais, en fait, ce qu'il faut, c'est qu'on soit capables d'avoir une
trajectoire de services pour toutes les personnes en situation d'itinérance,
incluant toutes les personnes toxicomanes, incluant les personnes en situation
d'itinérance.
Journaliste : Est-ce qu'il
est prévu quelque chose en... Parce que ça, je comprends, la Maison Benoît
Labre a quatre ans. Donc, d'ici au renouvellement de l'autorisation, là, et
donc de la fin des services d'injection supervisée qui y seront donnés, est-ce
qu'il y a quelque chose qui est prévu pour mettre fin à ce service-là d'ici là?
M. Carmant : Bien, on demande
qu'ils travaillent avec la Santé publique pour relocaliser la consommation
supervisée. Puis, ce qu'il faut savoir, c'est que probablement dans... Tu sais,
on a encore des taux de surdose qui augmentent au Québec, donc... Il va falloir
aussi qu'on prévoie probablement d'autres sites. Il faut que ça se passe bien
dans... dans le futur. Nous, ce qu'on veut, c'est s'assurer de déplacer ces
services-là et aussi de maintenir le plan de cohabitation qu'on a mis sur pied.
Tu sais, on a travaillé très fort avec La Maison Benoît Labre pour ajouter
de la surveillance autour de l'école, dans le quartier, avec la Société de
développement social de Montréal, puis ce type d'interventions là aurait dû
être fait en amont. C'est le message aussi qu'on envoie... qu'on envoie
aujourd'hui.
Journaliste : Sur la question
de La Maison Benoît Labre, si vous me permettez, M. Carmant, François
Carabin, Le Devoir, il y a deux... selon ce qu'on a compris, là, en
breffage technique, il y a deux centres d'injections supervisées qui
actuellement se situent à l'intérieur des limites de 150 mètres, et donc
qui... à moins d'un changement de projet de loi devraient déménager leurs
activités d'injections supervisées une fois arrivée à la fin des quatre ans.
Avez-vous quand même considéré la possibilité de mettre en place une clause
grand-père pour ces deux sites-là?
M. Carmant : Non, ça n'a pas
été regardé. Je pense que l'équilibre, c'est le quatre ans qui leur donne le
temps de se réorganiser, et ce qu'on veut, c'est vraiment s'assurer qu'ils
aient le temps de faire ces changements-là. Mais il faut aussi parler du futur,
tu sais, moi, je pense que c'est important, ce n'est que deux sites qu'on cible
ici, mais ce qu'on prévoit aussi, est-ce qu'il va avoir d'autres sites? Il y a
très peu de sites d'inhalations supervisées, et ça, c'est grand besoin puisque
la plupart des décès par surdose ou des problèmes... problématiques qu'on vit
au Québec sont... sont associées aux stimulants, là, le crack et la famille du
crack. Donc, c'est important pour nous de prévoir que, pour la suite des
choses, on a des règles claires, et que les choses vont bien se passer.
Journaliste : Quand vous
parlez des conditions qui... qui vont vous permettre de... de refuser ou
d'accepter une autorisation, vous parlez de la mise en place de toute mesure
visant à ce que les activités liées aux services offerts dans le local,
qu'elles soient intérieures ou extérieures, n'excèdent pas les inconvénients
normaux du voisinage. Qu'est-ce que ça veut dire, ça?
M. Carmant : Mais c'est des
termes techniques, mais comme je vous dis, l'esprit derrière tout ça, là, ce
qu'on appelle la volonté du législateur, là, tu sais, moi, je pense que les
gens doivent gérer l'espace intérieur, mais s'assurer que les gens ne
consomment pas et qu'il ne se vende pas de drogue autour du site. Ça, je pense
que c'est la problématique que j'entends parler quand je vais à l'Interzone,
quand je vais à Benoît Labre, quand je vais à Cactus, c'est ce que les
gens déplorent puis c'est ce qu'on vient régler ici aussi.
Journaliste : Est-ce que
c'est possible juste de comprendre la réflexion derrière le 150 mètres?
Pourquoi avoir choisi 150 mètres? Est-ce qu'il a été question, par
exemple, de qu'il y ait une plus grande limite en région par rapport à
Montréal? À quoi va ressembler votre réflexion?
M. Carmant : Le projet de loi
de Mme Rizqy avait déposé parlait de distances différentes. Moi je n'y croyais
pas, là. Moi, je pense que 150 mètres...
Une voix : ...
M. Carmant : Mais je ne
comprends pas pourquoi ce serait différent dans une région urbaine versus une
région rurale, là, c'est... les enfants ont besoin de la même protection, là.
Deuxièmement aussi, je pense qu'il y avait le 200 mètres en Ontario. Nous,
on pensait qu'avec 150 mètres, un, ce serait plus simple à imposer et,
deux, ça... ça respecte la volonté de protéger nos enfants et les familles.
Le Modérateur : J'ai les
questions de Jeanne Claveau-Laviolette, Le Devoir.
Journaliste : Oui. La
directrice du RAPSIM, Annie Savage, vous reproche de privilégier la voie de la
législation à celle de la sensibilisation et de l'éducation. Qu'est-ce que vous
avez à lui répondre?
M. Carmant : Mais ça fait un
an que je travaille à la sensibilisation et à l'éducation. Nous, on a mis
des... des... du... des cours, dans les écoles, avec les organismes
communautaires, là, pour la sensibilisation aux dépendances. Moi, je travaille
avec les... Je suis allé à des comités citoyens autour de La Maison
Benoît Labre, je suis allé à des comités citoyens dans plusieurs sites où
on a installé des... où on a eu des enjeux de cohabitation. Donc, je pense que
je... je pense que je vois... j'utilise les deux voies, mais à un moment donné,
pour le futur, si on veut... si on veut arrêter de... tu sais, d'avoir des
difficultés tout le temps, parce que là, les difficultés deviennent vraiment
très amples, même quand on vu installer un site d'hébergement transition ou supervisé,
mais là, il y a des... il y a des levées de boucliers. Alors, moi j'explique
que c'est différent puis je pense qu'une fois qu'on va avoir des règles claires
qui vont nous expliquer ce qui est permis pour un site de consommation
supervisée, mais ça va diminuer la pression. Puis je vous dis, je pense qu'au
Québec, on va avoir besoin d'autres sites d'inhalation surtout, si on veut
diminuer les surdoses au Québec. Et il faut que ça se passe bien par la suite,
sinon on n'avancera pas.
Journaliste : Est-ce que vous
croyez que ce type de législation là, ça peut contribuer, même, à la réduction
des méfaits? Est-ce que vous iriez jusque là?
M. Carmant : Non, mais ce
qu'on... ce qu'on vient faire pour améliorer les choses c'est qu'on vient attacher
la réduction des méfaits avec les services de traitement des dépendances. Là,
actuellement, tout le monde travaille en silo, et c'est pour ça que, quand les
gens arrivent dans une salle d'urgence, on les laisse se dégriser ou se
désintoxiquer puis on les retourne à la rue, parce qu'il n'y a pas ce lien-là.
Donc, maintenant, ces projets-là vont créer des trajectoires, puis nous, on
veut commencer avec un projet... premier projet pilote, dans la région de
Montréal, le plus rapidement possible, pour démontrer que... l'impact que ça va
avoir, tant sur la réduction des méfaits, mais sur l'accès aux traitements.
Le Modérateur : Merci.
Peut-être qu'avant de passer en anglais, on peut prendre quelques précisions en
français. On reviendra à l'anglais, là.
Journaliste : Je me permets
une question supplémentaire, vu qu'on n'est pas une foule.
Le Modérateur : Oui, oui,
vas-y.
M. Carmant : Oui, c'est ça,
je ne suis pas tellement...
Le Modérateur : Ça fait 11 minutes
que vous parlez.
M. Carmant : Je ne suis pas
essoufflé.
Journaliste : Je vous entends
sur la vente de drogue à l'extérieur des refuges pour sans-abri, notamment.
Vous semblez dire que c'est un enjeu. Est-ce que... mais est-ce qu'il y a des
organismes qui sont donc, laxistes, à ce niveau-là, selon vous, qui justifie
qu'on prenne des mesures pour peut-être leur retirer leur autorisation?
M. Carmant : Non, mais je
pense que c'est une contribution qui doit être faite par les comités, tu sais,
la... Les directions régionales de santé publique gèrent cette
collaboration-là, non seulement entre l'organisme et les services policiers,
les organismes communautaires aux alentours, et tout le monde doit travailler
ensemble pour prendre en charge non seulement le site de consommation
supervisée, mais les alentours également.
Journaliste : Je parlais
également pour les refuges pour sans-abri, là. Vous avez dit tout à l'heure, là :
Il ne faut pas qu'il y ait de vente de drogue qui se fasse, notamment, à
l'extérieur.
M. Carmant : Ah! mais je
parlais vraiment des sites de consommation supervisée. Parce que c'est sûr que
les gens arrivent là et, tu sais, ils rentrent pour consommer, là, donc ça
devient particulièrement sensible.
Journaliste : Je ne veux vous
faire répéter, là, mais je veux juste préciser... Pour ce qui est des
dispositions de la loi qui ouvrent la porte à une réglementation pour les
centres de jour, les abris pour personnes en situation d'itinérance, avez-vous
un échéancier pour le dépôt d'un règlement ou vous n'êtes pas du tout là dans
votre...
M. Carmant : C'est ça, on ne
compte pas déposer de règlement là-dessus. Ce qu'on garde, c'est la possibilité
de le faire, parce qu'on ne sait pas où est-ce qu'elle nous amène, la... Moi,
je pense que, d'ici deux ans, on va être capables de renverser la tendance,
mais on ne sait pas où est ce que ça nous mène.
Tu sais, je lisais un article, récemment,
où ils parlaient qu'en Ontario les unions des municipalités pensent qu'il y a
80 000 itinérants en Ontario. Je tiens à préciser qu'on est la seule
province qui est assez transparente pour avoir déposé son dénombrement. Le
dénombrement du Canada, là, il est divisé en régions, puis il n'y a pas moyen
de savoir c'est... qu'est-ce qui se passe, où. Donc, tu sais, nous, on veut...
on veut faire des... tout ça de façon régulière, partager les chiffres, prendre
les mesures qui sont nécessaires, mais, tu sais, il faut être réalistes, on ne
sait pas où est-ce qu'on... on ne sait pas jusqu'à... quel niveau ça peut atteindre,
et si jamais on a besoin de plus de sites. Je pense qu'il faut se garder cette
carte-là dans notre poche.
Le Modérateur : Merci. On va
passer en anglais, avec Rachel Watts, CBC.
Journaliste :
Bonjour. I wanted to ask you about the
two... the two sites that are going to be affected by this. How are you
supporting them? What will be your role in that?
M. Carmant :
So, we've been supporting them by... we
added quite a bit of supervision outside of Maison Benoît-Labre, even before
this project was... this... our project was deposited. And we've been working
with Société de développement social de Montréal to make sure that the school
and the surroundings of the site are better supervised. We've added also staff
within Maison Benoît-Labre to take care of the... of the courtyard next to
the... next to the housing. So, we expect to do the same with the one in
Outaouais, BRAS. And also, we want to... within this next budget year, we want
to start a pilot project to develop dependency trajectory, to help people
with... who use drugs get out of the... of using regularly drugs.
Journaliste :
So, because, you know, Maison Labre,
for example, is in that sort of radius, as we call it, when they relocate those
services, what do you think the effect will be on the locals, but also the
people who use the safe consumption site?
M. Carmant :
Well, I think they have to… we have to…
to place it strategically so that people can have access to these… to these
sites, but not be, you know, right next to a schoolyard.
Journaliste :
Can you also speak a little bit about
what pushed you to make this bill, to put forward this bill right now?
M. Carmant :
Well, it's because, as I said, I think
that last year, compared to the one before, there's been an increase in the
number of overdoses. And, if we want to tackle this problem, you know, we've
increased from 4 to 14, since the pandemic, the number of sites with supervised
use of drugs, we might need more, especially the one for inhalation because
there's very few of them. So, if we want to be able to develop these sites,
this needs to be done, you know, securely and with the population believing
that it can be safe as well.
So, with these… with
these clear guidelines, I think it would be much better. And I think the worry
has even generalized to the point that, even when we want to add a supervised
housing for people with homelessness, the… you know, I have to go talk with the
locals, explain to them what exactly we're doing before they agree to do so.
So, I think this will decrease tension and improve cohabitation.
Journaliste :
And… that the goal would be to relocate
these centers…
M. Carmant : These two centers.
Journaliste
: …and prevent closure. Is that right?
M. Carmant :
Oh yes. You know… yes. We've been
very... You know, we believe in these, with the use of these sites. And I think
we've made a strong effort to have a balance project that will, you know, not
only enable us to continue with these sites, but even eventually to add some,
if necessary, but also secured the population.
Journaliste
:
Parfait. Merci.
Journaliste
: Je vais
me permettre une dernière précision, M. Carmant, comme on a le temps, là. Vous
parlez beaucoup, depuis le début du point de presse, des centres d'inhalation
supervisée, est-ce que c'est parce qu'il y a une demande grandissante pour
installer ce type de site?
M. Carmant : Bien, ce qu'on se
rend compte, du moins dans la... bien, au Québec, je vous dirais, comparé à
d'autres provinces, là, c'est qu'on a beaucoup de consommation de stimulants.
Je rencontrais la Mission Old Brewery récemment et ils me disaient que non
seulement ça expliquait beaucoup des surdoses, mais ça expliquait aussi
beaucoup des troubles de comportement qui sont notés dans... tu sais, autour de
ces sites-là. Donc, pour nous, c'est important de développer des endroits où ils
peuvent tester les drogues qu'ils consomment et aussi les utiliser sans risque
de décès.
Le Modérateur
: Merci.
C'est ce qui met fin à cette conférence de presse.
(Fin à 15 h 49)