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Point de presse de Mme Marie-Claude Nichols, députée de Vaudreuil, et M. Monsef Derraji, membre de la Commission des transports et de l’environnement

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Thursday, May 22, 2025, 11 h 15

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Onze heures douze minutes)

La Modératrice : Bonjour. Merci. Bienvenue à ce point de presse de la députée de Vaudreuil. Aujourd'hui, on va parler de la révision de la cartographie des zones inondables. Donc, prendront la parole Marie-Claude Nichols, la députée de Vaudreuil, Monsef Derraji, le député de Nelligan, Mme Marie-Claude Nolin et M. Pier-Luc Cauchon.

Mme Nichols : Oui. Merci. Alors, on est ici aujourd'hui... vous le savez, j'ai déposé une pétition, en lien avec la cartographie des zones inondables mais aussi les mesures de résilience qui portent autour de la nouvelle de la nouvelle réglementation, de la nouvelle cartographie. C'est quand même une pétition avec 2 130 pétitionnaires. Vous comprendrez que ce n'est pas juste... Je suis la représentante évidemment du comté de Vaudreuil, mais vous comprendrez que ça touche l'ensemble du Québec. Mme Nolin va nous en parler.

J'ai aussi eu l'opportunité de poser une question au ministre lors de la période de questions, eh bien, c'est avec grande déception que j'ai pris connaissance oralement de ses réponses. Je tiens à spécifier, là, que la problématique, là, ce n'est pas qu'une maison soit en zone inondable, ce n'est pas ça, la problématique. La problématique, c'est... En fait, ce que les citoyens demandent, là, c'est qu'on... des mesures d'atténuation, des mesures de résilience soient reconnues. Et c'est là où il y a vraiment une grande fermeture de la part du ministre de l'Environnement et de la part du gouvernement de la CAQ.

Le comté de Vaudreuil, il est grandement... est grandement affecté, a été affecté par les inondations 2017, 2019 puis... l'année passée aussi. Moi, j'ai beaucoup d'appels au bureau puis je pense que c'est important de les entendre ces citoyens-là, ils ont quelque chose à dire. Puis il y a même eu des rencontres avec la CMM, entre autres, dans le comté. Étiez-vous là, Mme Nolin? Il y a eu des rencontres. Puis le gouvernement... la CMM avait invité le gouvernement de la CAQ et ils n'ont même pas envoyé de représentants. Personne n'était là pour écouter ce que les citoyens avaient à dire. Les citoyens font preuve d'une grande ouverture, ils veulent être entendus, et c'est ce qu'on demande au gouvernement, au gouvernement de la CAQ. Je vais céder la parole à mon collègue de Nelligan.

M. Derraji : Merci, ma collègue Marie-Claude. Et je tiens à saluer la présence d'un citoyen de mon comté, Pier-Luc. Pier-Luc, qui s'engage depuis plusieurs années dans la lutte contre... contre les inondations, il avait proposé beaucoup de choses, que ce soit à la ville de Montréal, mais même aussi sensibiliser le gouvernement. Et, bien entendu, je salue Marie-Claude Nolin pour sa présence aujourd'hui. Vous représentez tout un mouvement de citoyens. Et merci à ma collègue Marie-Claude, au nom des citoyens de ton comté mais aussi les citoyens de Nelligan qui saluent cette initiative.

Parce que... Écoutez, on est rendu à... je dirais, je peux le qualifier de l'impasse avec le gouvernement. Quand c'est rendu que le ministre de l'Environnement qui dit que ce n'est pas dramatique d'être en zone inondable, ça démontre la déconnexion de ce ministre par rapport à ce qui se passe sur le terrain. On l'a... On n'a pas arrêté de le sensibiliser. Il y a des citoyens en détresse, des citoyens qui nous appellent dans nos bureaux de comté, qui se demandent qu'est-ce qu'on va avoir demain : On risque de perdre notre maison, on risque d'avoir un problème financier, on risque d'avoir un problème avec la banque, on risque d'avoir un problème avec nos assurances. Et malheureusement, aujourd'hui, ma collègue Marie-Claude... poser une question extrêmement importante au ministre de l'Environnement et ce qu'il a trouvé comme réponse, que ce n'est pas vrai, il n'y aura pas de problème.

Donc, je demande au gouvernement d'être transparent, d'écouter les citoyens. Il y a une mobilisation citoyenne. Ce n'est pas uniquement le comté de Nelligan, ce n'est pas uniquement le comté de Vaudreuil, c'est une mobilisation à travers tout le Québec. C'est assez, M. le ministre, écoutez les gens.

Et je vais prendre quelques secondes pour remercier les maires du comté de Nelligan, parce que les maires de ce comté, à savoir M. Jim Beis et aussi, le maire de L'Île-Bizard, Doug... Hurley, Doug, ils travaillent sans cesse pour sensibiliser ce gouvernement, pour lui dire : Il y a des solutions. C'est le moment d'écouter la population. Parce que ce que je vois avec ce gouvernement, à part l'entêtement et le je-m'en-foutisme, il laisse plusieurs citoyens dans la détresse. Et c'est pour cela qu'aujourd'hui je suis très content d'être avec ma collègue Marie-Claude Nichols, et avec Pier-Luc, et Marie-Claude Nolin pour sensibiliser le gouvernement. C'est assez. C'est le moment d'écouter la population, mais surtout c'est le moment de trouver des solutions. Est-ce que... Vous voulez y aller?

Mme Nolin (Marie-Claude) : C'est bon?

M. Derraji : Allez-y.

Mme Nolin (Marie-Claude) : Oui. Alors, je tiens d'abord à remercier Mme Nichols pour son soutien. Dès le début de la démarche en automne dernier, nous avons remis en question le processus de consultations avec le projet de règlement sur les milieux hydriques et les ouvrages de protection contre les inondations. Puisque les cartes n'étaient pas disponibles lors de la consultation, les nouveaux citoyens, possiblement impactés par ces cartes-là, n'ont pas pu participer aux consultations. D'autre part, la majorité des citoyens consultés sont repartis avec plus de questions que de réponses puisque les informations étaient partielles tant sur les cartes et les ouvrages de protection que sur les impacts du projet de règlement. Encore aujourd'hui, les municipalités peinent à nous informer quant aux impacts précis sur nos droits. On s'entend, là, on est dans d'éventuels... d'éventuels impacts, mais ne serait-ce que d'être capable de se faire une tête comme citoyen sur comment on pourrait être affecté.

Les témoignages des citoyens recueillis à travers la province permettent de constater non seulement un flou artistique entourant les impacts éventuels, mais ces témoignages mettent aussi en lumière le fait que des citoyens vivent actuellement les conséquences d'un projet de règlement qui n'est pas encore en vigueur. Plusieurs municipalités soutiennent notre démarche. En ce sens, nous croyons fermement qu'un travail de collaboration orienté vers la recherche de solutions avec tous les acteurs concernés par ce projet de règlement est la seule façon d'obtenir des milieux de vie résilients aux changements climatiques.

M. Cauchon (Pier-Luc) : Bonjour. Merci, Monsef. Merci... Marie-Nichols... Marie-Claude Nichols, pour l'invitation. La question était très pertinente, puis on a été encore sans réponse, là, du gouvernement. Nous, ce qu'on comprend, c'est qu'il y a seulement la CMM qui a déposé la carte, puis c'était un désastre. Tout le monde le sait, tout le monde lève la main, dit : C'est un problème. Il y a d'autres bureaux de projets, comme la CMB qui a dit : On ne va pas faire la même erreur que la CMM puis on ne montre pas la carte avant de la déposer. Le problème, c'est que, dans la loi, en ce moment, quand les cartes sont déposées, elles sont incontestables. Ça, c'est un premier «red flag» qu'on voit, qu'on dit : Ça ne se peut pas. Il faut une méthode. Même, le Protecteur du citoyen dit : Ça prend une méthode pour pouvoir contester, réviser les cartes quand il y a des erreurs sur les cartes. On voit des fois des maisons qui sont en haut d'une colline, qui sont dans le rouge, la maison en bas qui se fait inonder, elle est dans le jaune. Ça ne fonctionne pas, les cartes, il y a des erreurs. Ça fait que, là, on constate les constatent, les erreurs, il faut les corriger, il faut des méthodes pour mettre ça à jour.

Ensuite, il y a les gens qui se protègent, qui investissent de l'argent pour mettre leur maison immunisée, mais, la carte, il faut qu'elle reconnaisse ces mesures-là individuelles puis elle puisse être transposée sur la carte, parce que les banques, les assureurs et les acheteurs vont se fier maintenant à cette nouvelle carte là. Donc, elle doit transposer tout ce qui se passe sur le territoire, incluant les mesures aussi communes, les villes qui investissent sur des digues permanentes, des systèmes qui protègent les secteurs au complet, il faut que ce soit disponible à tout le monde. Dans le West Island, à Pierrefonds, à l'île Bizard, on n'est pas dans une zone autorisée pour les OPI. Pourquoi? Pourquoi, nous, on ne peut pas se protéger? Le maire de Pierrefonds a fait des mesures qui sont efficaces. Il protège ses citoyens. Pourquoi ils ne peuvent pas être retirés de ces zones-là, également, ces gens-là?

Alors c'est tout plein de choses comme ça qui sont problématiques avec le projet tel quel. Donc, il faut... Ça prend un dialogue, parce qu'en ce moment il n'y a pas de dialogue, c'est une réponse toute cuite, qu'on reçoit du gouvernement quand on pose des questions. Donc, ce qu'on veut, c'est qu'on ouvre le dialogue, qu'on présente les problématiques, qu'on ait de l'écoute et des changements dans le règlement. Donc, ça ne peut pas être déposé comme ça. Je sais qu'ils veulent le déposer à la presse, mais nous, on demande de reporter le dépôt du projet et de faire les modifications avant qu'il soit déposé. Donc, on somme le gouvernement à prendre des actions, là, puis de nous revenir rapidement.

Mme Nichols : Oui. Alors, voilà, je pense que le message est quand même assez clair pour le gouvernement de la CAQ. J'espère qu'il y en a qui auront pris des notes à ce sujet-là. On a des citoyens pour qui leur vie est en suspend depuis l'été 2024. On le sait, une maison, c'est l'investissement d'une vie, et ils sont impuissants, ils vont se faire imposer... ils vont se faire imposer une cartographie, des réglementations. Donc, on demande une plus grande ouverture d'esprit. On demande une collaboration. Puis je pense que les citoyens ont vraiment été très clairs.

D'ailleurs, je les remercie, je les remercie de s'être déplacés à Québec. Je les remercie d'avoir pris la peine de faire une pétition. Et je remercie, évidemment, mon collègue de Nelligan. Puis, bien, je vous assure qu'en tant qu'élus nous allons continuer les démarches afin que les citoyens soient le moins lésés et qu'ils aient le moins de préjudices possible dans la cartographie et les règlements qui accompagneront le tout. Merci.

(Fin à 11 h 21)

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