Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.
(Huit heures quarante et une minutes)
M. Tanguay : Bon matin à chacun
et à chacune. Ce matin, on va vous parler d'un autre aspect de la fin de régime
de François Legault : l'électricité. Partout, on manque d'électricité pour
nos entreprises. Et, en plus, François Legault, on l'a dit encore cette
semaine, veut refiler la facture aux PME en augmentant leur compte d'électricité.
Il a dilapidé les surplus d'électricité lorsqu'il est arrivé au pouvoir.
Mauvaise gestion des blocs électriques. Encore hier, je lui demandais, par
rapport à Northvolt, là, 354 mégawatts, pourquoi c'est encore gelé, ça.
Incapable de répondre. Et il n'a surtout pas de plan de main-d'oeuvre pour
développer les projets.
Ce matin, on se rend compte qu'un autre
député, celui d'Abitibi-Est, Pierre Dufour, est sorti publiquement, hein, comme
l'avait fait Daniel Bernard. Je ne sais pas si François Legault va exiger de
Pierre Dufour qu'il s'excuse. Pierre Dufour, lui aussi, reconnaît que le
gouvernement de la CAQ a abandonné les régions. Il n'y en a pas assez pour les
régions. Et en matière énergétique, le point, c'était, entre autres, qu'il n'y
avait pas de blocs d'énergie suffisants pour développer les projets en
Abitibi-Témiscamingue.
Il y en a eu une qui a hâte que la session
finisse, c'est Martine Biron. Nous, de l'opposition officielle libérale, on va
continuer de talonner, de questionner ce mauvais gouvernement là. La semaine
prochaine, j'espère que Mme Biron et ses collègues vont être en forme, parce qu'on
va continuer à faire notre job pour toutes les Québécoises et Québécois. C'est
triste, la fin de régime de François Legault.
Je vais céder maintenant la parole à Greg.
Une voix : ...
M. Kelley : Je vais être
rapide, Alain. La semaine prochaine, le premier ministre partira à Saskatoon.
Puis, hier, en Chambre, il a demandé que le gouvernement fédéral regarde la
possibilité d'investir dans le projet de Churchill Falls. Après ça, on a adopté
une motion, tous les partis ont adopté la motion que j'ai présentée, qu'on
allait à Saskatoon avec des demandes, que le gouvernement fédéral regarde la
possibilité d'investir dans des projets d'infrastructures énergétiques ici, au
Québec. Et je pense que c'est très important, parce qu'on ne peut pas juste
avoir une discussion qui... liée juste à des pipelines et des oléoducs au
Canada, il faut parler aussi des projets d'infrastructures énergétiques qui
sont vertes parce que c'est une réalité. Des pipelines, pour l'instant, c'est
enterré. Il n'y a aucun plan qui est sur la table, présentement, que moi, je
sache de, mais Hydro-Québec a des vrais plans. C'est mis sur la table, il y a
des projets qui sont en train d'investir dans, puis, quand même, on peut dire
que c'est des investissements majeurs. Hydro-Québec cherche du financement
partout sur la planète, et le gouvernement fédéral a un rôle à jouer. Québec
doit avoir sa juste part des investissements qui passent au Canada. On peut
penser... des milliards de dollars qui étaient donnés pour... Falls, on peut
penser à des milliards de dollars qui étaient donnés à des compagnies en
Alberta pour des projets de pipelines. Québec doit avoir leur juste part, je
pense que c'est très simple.
Journaliste : ...M. Legault
qui dit qu'on va se faire financer notre ligne de transport Terre-Neuve-Québec.
M. Kelley : Oui, mais j'espère
que ce n'est pas comme les autres dossiers, comme en transport puis les autres,
où ça traîne trop long. J'espère qu'on est capable de trouver une entente parce
que j'ai entendu le ministre fédéral de l'Énergie qui a dit : On veut
faire des gains rapides pour le secteur pétrolier et pour les pipelines. Bien,
moi, je veux des gains rapides pour Hydro-Québec et pour le Québec aussi.
Journaliste : Mais êtes-vous
d'accord à ce qu'en contrepartie on soit ouverts à analyser des projets
éventuels d'oléoducs? C'est ça, sa négociation.
M. Kelley : Oui. On n'est pas
dogmatiques. Puis on a fait la même chose avec Énergie Est quand on était en
pouvoir. Il y a eu cette condition qu'on a miss de l'avant. Alors, ça va être
projet par projet, puis on n'est pas contre, on n'est pas dogmatiques, mais
comme j'ai dit, il n'y a pas de plan devant nous présentement.
Journaliste : ...il y a deux
semaines, il faut mettre HMR dans cette liste-là. Là, on a de l'argent pour
construire un stationnement. Est-ce que ça ne peut pas faire partie des projets
financés?
M. Tanguay : Oui. Alors, on
a, avant, vous vous rappelez, les élections fédérales, déposé, nous, le Parti
libéral du Québec, nos demandes aux partis politiques fédéraux. Je vous dirais,
là-dessus, François Legault, comme premier ministre du Québec, doit aller
chercher notre part du butin. En santé, transferts en santé, il est clair qu'il
faut faire mieux que ce que François Legault est allé chercher. Il demandait 6 milliards,
il a un 900 millions. En transport collectif, l'Ontario a eu trois fois plus
que le Québec, 12 milliards, puis le Québec a eu 4 milliards.
Transports collectifs, je pense déjà au tramway de Québec, pour donner cet
exemple-là. Villes, infrastructures, eau potable, le 16 mai dernier, j'étais
à l'UMQ. Ils en ont besoin, de cela. Et là, le fédéral pourrait jouer un rôle
là-dessus. Corridors verts, Greg en a parlé, et bonifier l'aide aux médias.
Bonifier l'aide aux médias est une demande que nous réitérons au Parti libéral
du Québec. Et on fait passer le crédit d'impôt de 25 % à 35 % sur la
masse salariale. Donc, il pourrait bonifier cela.
Journaliste
:
...M. Tanguay, de mettre la ligne électrique en tête de liste. Pour vous,
c'est une bonne chose ou il y a des choses qu'on peut importantes?
M. Tanguay
: Bien,
pour nous, ce que je vous ai dit, là, il faut, il faut faire tous ces projets.
On n'a pas le choix de faire avancer ça, là.
Journaliste
: Tête de
liste, ligne électrique, est-ce que c'est une bonne chose ou il y a d'autres
choses à prioriser que la ligne électrique?
M. Tanguay
: Bien,
encore une fois, je ne veux pas qu'on se fasse dire par Ottawa : C'est un
seul sujet sur lequel je serai un partenaire. Ottawa doit être présent pour les
transferts en santé, transports collectifs et également le développement de
notre énergie. On doit avancer sur tous les fronts. On ne peut pas dire on va
faire avancer uniquement un pion. Il faut que tout avance.
Journaliste
: Ce matin,
les nouvelles données du gouvernement sur les cliniques GMF, là, avec la
disponibilité des rendez-vous, dont les soirs, les fins de semaine. Qu'est-ce
que vous pensez de ce constat-là dans un contexte où on étudie une loi qui
assurerait des indicateurs pour forcer les médecins à être là le soir et les
fins de semaine?
M. Tanguay
: Bien,
écoutez, ça, c'est le bilan de Christian Dubé. Ça, c'est les données, c'est les
chiffres de Christian Dubé. Ça, c'est son bulletin. Ils sont dans leur septième
année, septième année. Quand on regarde l'approche du projet de loi, puis dans
l'article ce matin dans LaPresse, on peut voir que le
comité qui avait été mandaté par le gouvernement disait : N'allez pas dans
ce sens-là. D'autres pays ont voulu le faire, notamment la Grande-Bretagne, et
les résultats ont été mitigés. Alors, en ce sens-là, il y a une négociation. Le
projet de loi n° 106, c'est un outil de négociation. Puis les données que
le gouvernement donne et que veulent bien donner de Christian Dubé, c'est son
propre bilan. Moi, je fais le parallèle avec Dr Hennessy ce matin, dont on
apprend le cas, qui est un anesthésiste en Outaouais puis qui a dit : Je
ne peux même pas opérer dans ma région parce que les blocs opératoires ne sont
pas disponibles.
Journaliste
: Vous en
pensez quoi de ces données-là? Est-ce que c'est normal que les cliniques soient
fermées les soirs et les fins de semaine parce qu'elles sont...
M. Tanguay
: Bien,
quelles sont les ressources que le gouvernement leur donne, leur prodigue? Il y
a déjà des ententes pour les GMF, pour des horaires atypiques. Que François
Legault et Christian Dubé fassent en sorte de leur donner les outils également.
Journaliste
: Donc,
c'est la faute du gouvernement.
M. Tanguay
: Bien,
le gouvernement a un piètre bilan, puis ça serait, à matin, la faute des
médecins. Puis on a un exemple d'un médecin spécialiste anesthésiste qui est
obligé d'aller au Saguenay—Lac-Saint-Jean à 600 kilomètres pour opérer.
Puis il a été en congé forcé pendant un mois. Puis vous le savez, vous avez vu,
là, j'y vais de mémoire, on me corrigera si j'ai tort, là, mais je pense qu'il
y a sept salles d'opération sur 18 qui sont fermées en Outaouais. Ça n'a pas de
bon sens, ça.
Journaliste
: ...les rendez-vous
pour les médecins de famille, mais là les chiffres sont là-dessus ce matin,
M. Tanguay. Les rendez-vous sont du mardi au jeudi, entre 9 et
15 heures.
M. Tanguay
: Bien,
je ne suis pas en train de dire qu'il n'y a pas moyen d'aller chercher des
façons de faire plus efficaces au niveau des médecins. Il faut qu'ils
s'assoient, il faut qu'ils s'entendent. Plutôt que de mettre sur la table cette
menace qui est un outil de négociation purement et simplement, le projet de loi
n° 106, oui, il peut y avoir des discussions. Je ne suis en train de dire
que rien n'est perfectible, loin de là. Mais ce n'est pas en disant : On
va vous cogner sur la tête. Vous, vous êtes un médecin, vous faites votre travail,
mais s'il y a une statistique nationale ou régionale qui fait en sorte que je
considère qu'on n'a pas atteint les objectifs, moi, je vais vous amputer de
votre paye. Ce n'est pas comme ça. Honnêtement, qui accepterait ça?
Journaliste
: Mais,
M. Tanguay, c'est intéressant comme mesure parce que j'ai posé cette
question-là à quelques reprises cette semaine, à savoir si ça, c'était un outil
de négociation, en ce sens que M. Dubé dit : On ne va pas faire de
bâillon à cette session-ci parce que la FMSQ est à la table, puis ils ont
invité la FMOQ aussi, etc. Alors là, vous nous dites que c'est un outil de
négociation. Vous venez de dire ça.
M. Tanguay
: Oui,
oui.
Journaliste
: Est-ce
que c'est normal qu'on utilise une commission parlementaire ou, en fait, qu'on,
c'est quoi le terme, qu'on instrumentalise une commission parlementaire pour
faire avancer une négo?
M. Tanguay
:
Écoutez, je vais répondre à votre question, mais par la finalité. Nous, parce
qu'il instrumentalise la commission parlementaire, on a devant nous un projet
de loi qui est mal ficelé, qui est arrivé du champ gauche, dont les
implications sont multiples, complexes et excessivement préoccupantes. Les
médecins n'ont pas choisi le bon véhicule pour s'exprimer quand ils ont envoyé
les lettres aux patients, mais ils ont le droit de cité, puis ils ont le droit
de s'exprimer, puis ils l'ont dit : Ça, ça ne marche pas. Ça, ça ne marche
pas, ça ne va pas. C'est cousu de fil blanc, ce projet de loi là. Puis
Christian Dubé, il dit : J'en ai absolument besoin, absolument de besoin.
Il en a besoin comme outil de négociation purement et simplement.
Journaliste : Les médecins,
ils déplorent qu'ils se font dire qu'ils sont paresseux, là. Ils ont
l'impression d'être traités de paresseux. Puis on regarde les données, là,
aussi qui sont publiées, ça donne l'impression que les médecins jouent au golf
le vendredi puis les week-ends, là. Mais est-ce que, selon votre compréhension,
vous en parlez à M. Fortin probablement, bien, c'est-tu tous les médecins?
C'est-tu... Il y a-tu un problème de médecins, tu sais, qui se donnent...
M. Tanguay : Quand... En
écoutant votre question, je pensais au Docteur Hennessy, qui veut opérer puis
qui n'a pas accès au bloc opératoire. Le gros problème, c'est l'organisation du
travail, comment on peut être efficients et efficaces. Vous m'avez entendu il y
a trois semaines interpeler François Legault sur ce monsieur qui avait été...
dont l'annulation en trois mois avait été annulée pour la cinquième fois. Cette
dame également, qui a... qui avait une masse qui doit être retirée sur l'ovaire
gauche, qui a écrit une lettre, un cri du cœur, elle est mère d'un petit garçon
de trois ans, qui, à quelques minutes du bloc opératoire, le bloc opératoire a
fermé. Ce n'est pas parce qu'il... Ce n'est pas parce qu'ils n'avaient pas le
goût de travailler. Alors, en ce sens-là, il faut que l'organisation et... Je
ne suis pas en train de dire qu'il peut y avoir des gains d'efficacité à y
avoir avec les médecins. Ça participe des discussions. Mais de dire :
Nous, on dépose un projet de loi, un pavé dans la mare, dont les implications
sont... sont extrêmement complexes, et d'envoyer le message que les médecins,
là, c'est une gang de paresseux, là, ce n'est pas de même que vous allez vous
entendre. Il y a-tu quelqu'un qui a le goût, à matin, de se faire traiter de
paresseux, puis que vous pensez qu'il va avoir le goût de négocier avec vous?
Voyons donc. Mauvaise approche, mauvais bilan, minuit moins une, fin de
régime : c'est ça, François Legault. C'est brouillon jusqu'à la fin.
Journaliste : Denis Coderre
qui appuie Éric Duhaime.
M. Tanguay : Bien oui!
Journaliste : Vous ne l'aviez
pas vu venir?
M. Tanguay : Ah! bien, il y a
bien des choses avec M. Coderre qu'on ne voit pas venir, hein?
Journaliste : Allez-vous
présenter un candidat dans Arthabaska?
M. Tanguay : Oui. Ah, le
Parti libéral du Québec a une excellente candidature. On va faire campagne.
Journaliste : Pensez-vous
qu'il y a des libéraux qui vont être interpelés par l'appel de M. Codrerre puis
qui vont voter pour le Parti conservateur?
M. Tanguay : Je ne pense pas.
Journaliste : Il y a-tu des
points communs entre les libéraux puis...
M. Tanguay : Ah, je vais les
laisser... je vais les laisser...
Journaliste : Bien là, vous
allez présenter un candidat?
M. Tanguay : Oui.
Journaliste : Il y a-tu des
points communs entre votre formation puis celle de M. Duhaime?
M. Tanguay : Ah! moi, je ne
me comparerais pas à M. Duhaime, là. Je ne me comparerais pas à M. Duhaime. Le
Parti libéral du Québec, je peux vous en parler pendant des heures, mais le
Parti libéral du Québec, visiblement, n'est pas le Parti conservateur et
vice-versa.
Journaliste : ...de la part
de M. Coderre?
M. Tanguay : Oh non, je
n'irai pas... Je ne vais pas en rajouter une couche, là. Denis a le droit de
s'exprimer. Il s'est exprimé, alors on l'a écouté. Maintenant, nous, on va
faire une belle campagne dans Arthabaska.
Journaliste : Mais est-ce
que... est-ce que M. Duhaime s'est tiré dans le pied?
M. Tanguay : On verra. On
verra.
Journaliste : Est-ce qu'il se
venge, M. Coderre?
M. Tanguay : Ah! je ne sais
pas. Je ne veux pas commencer à embarquer là-dedans, parce que si je me le
permettais, on serait ici encore jusqu'à 2 h.
Des voix : ...
Journaliste : Il dit : Ne
présentez pas de candidat, vous allez sauver de l'argent, vous...
M. Tanguay : Oui, oui, mais
on ne l'écoutera pas. Non mais je ne veux pas en rajouter une couche. Je ne
veux pas en rajouter une couche. Je me retiens, là, je me retiens.
Journaliste : Est-ce qu'il
pourrait se présenter sous la bannière libérale lors de l'élection, selon vous?
Est-ce qu'il serait le bienvenu?
M. Tanguay : Écoutez, ça,
là... Moi, je suis chef intérimaire, j'ai une date de péremption qui est le
14 juin. Le prochain chef aura l'occasion d'officialiser ce que je pense
être des probabilités très, très, très minces. Mais c'est le prochain chef à le
dire. Ce n'est pas à moi à le dire.
Journaliste :
When you watched the press conference,
how did you react? Did you watch the press conference, Mr. Tanguay?
M. Tanguay :
My reaction was : Oh! My God! Here
we are again. And you know what? And I shift my attention to our work to do
here, at the National Assembly.
Journaliste :
And will you... Because we haven't seen
you in Arthabaska yet. The PQ is there, the Québec Conservative Party leader is
there. So, where is the Québec Liberal Party?
M. Tanguay :
Well, again, I can... Rest assure, 100%
sure that we will have a strong candidate and we will be conducting a very good
campaign, as we have done in the past with all the byelections.
Journaliste :
Okay. Churchill Falls, the fact that
Mr. Legault said yesterday that that will be his like number 1 priority to Mr.
Carney on Monday in Saskatoon, how did you react? Is it the right choice of
priorities for Mr. Legault?
M. Kelley :
It is certainly a priority that the
Premier of Québec goes to Saskatoon to talk about the critical needs in energy
infrastructure here in this province. Pipelines, we can have theorical
discussions on projects that, at this point and time, don't exist. And there is
an openness to look at those projects if they do at one point and time get
tabled by a private company. But Hydro-Québec has tabled a plan, they have
projects on the go, they have to... they don't have to, but they are going to
spend roughly $150 billions by 2035. That is going to cost Québec consumers a
lot of money to pay for that. The federal Government has a duty, a duty to help
Québec, help Hydro-Québec pay for that energy infrastructure like they've done
with Muskrat Falls, like they've done with pipeline projects in the West, and
it's natural, that's OK. That's what a federal government is there for. And I
think it's time that we do make those types of demands.
Now, of course, we have
to see will Churchill Falls go ahead. They're still negotiations with
Newfoundland on that point, but I do not think it's a bad request. Prioritizing
1, 2, 3, 4, 5, we have a lot of priorities, and I think it's important the
Premier goes to Québec, yes, to put that one on the table and talk about the
list of other priorities that Marc brought up in French on health care
transfers, on other infrastructure projects, you know, helping out the media.
So, there's a lot of things that he has to say : This is what we could
have. We need the federal government to get to work on right now. And Mr.
Carney and his ministers have indicated they want to have quick wins, quick
victories. Well, we have some things that we think the federal government could
work on. We hope the Premier takes some of our ideas.
Journaliste :
Well, there are polls that show
Canadian and Québec business companies want to see more free trade in Canada,
more... more... fewer trade barriers between the provinces. This would help the
GDP. What are you expecting from Mr. Skeete's bill? And is it a positive move?
M. Tanguay :
Not enough, clearly not enough. There's
a study concluding that, in the past years, the burden, the added burden
represents something like $2 billion plus on small businesses with respect to
these barriers. And the impact of Mr. Skeete's bill, he's himself saying that
it's about reducing about $20, $25 million of that burden, which is clearly not
enough. And we... unfortunately be continuing to pressurize this government to
do more. But I think that you'll have to wait till the next election, where a
Liberal government will put in place strong measures.
Journaliste :
So, it's not going far enough?
M. Tanguay :
Ah! No. Not at all. Not at all. Not at
all.
Journaliste :
What would you like to see then, what
other... what additional things?
M. Tanguay :
I think that we have a thorough, a
complete analysis, not touch ups with respect to that very important goal, we
have to have a thorough, complete analysis internally for Québec, «la
paperasserie» and the regulations, and also externally of the province of
Québec between the provinces. Sure, go ahead.
M. Kelley :
Just... And one quick point, and we'll
see what's tabled in the bill, from I understood. We have to make these alcohol
barriers fall. Like, I don't think it should... it still makes no sense in this
country that you can't buy a case of Québec wine and bring it to Ontario, like,
it is ridiculous, or a case of microbeers from a brewery in Québec and bring
it... Like, there are some of those things that we have to make fall in this
country. They've been there forever. They make no sense. Time to drop little
irritants like that too would be important. I just want to add that because I
want to support the microbreweries that are in my riding. And, of course,
there's a winery in Senneville, so I have to stand up for the companies in my
riding, but across Québec too.
Journaliste :
...in Gatineau, the brewers, they're
not allowed to sell their beer in... sorry, in Ottawa, they're not allowed to
sell their beer in Gatineau.
M. Kelley :
There's a lot of those types of things
that... Exchange is good. It's what we need.
M. Tanguay :
Merci.
(Fin à 8 h 58)