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Point de presse de Mme Ruba Ghazal, cheffe du deuxième groupe d’opposition, M. Guillaume Cliche-Rivard, leader parlementaire du deuxième groupe d’opposition, et M. Haroun Bouazzi, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’énergie

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Saturday, June 7, 2025, 5 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Cinq heures treize minutes)

Mme Ghazal : Alors, il est plus que 5 heures du matin. On est extrêmement épuisés. On n'a pas lâché toute la nuit, mais on a l'habitude. Avec la CAQ, c'est le septième bâillon en sept ans. Il faut quand même le faire. La CAQ et M. Legault n'aiment pas beaucoup les contre-pouvoirs, donc ils trouvent tous les moyens pour la faire taire, et c'est l'objectif de ce bâillon-là.

Avec le projet de loi n° 69, bien, Sophie Brochu, elle avait raison, la CAQ voulait faire d'Hydro-Québec le Dollarama de l'électricité, puis c'est ce que permet de faire le projet de loi n° 69 adopté sous le bâillon. Le projet de loi n° 69 dénationalise Hydro-Québec, il privatise la vente d'électricité, il politise les tarifs en affaiblissant encore une fois la Régie de l'énergie, le chien de garde d'Hydro-Québec. Puis, encore une fois, ça va être les Québécois et Québécoises qui vont voir leur facture augmenter dans les prochaines années. C'est une façon qu'a trouvée la CAQ pour compenser son déficit historique, la CAQ, qui a gaspillé l'argent des Québécois. Le projet de loi n° 69, ce n'est ni plus ni moins que la démolition tranquille d'Hydro-Québec. Mais nous, on n'a pas lâché, Haroun, il n'a pas lâché toute la nuit pour défendre l'intérêt des Québécois. Et c'est tout à ton honneur.

M. Bouazzi : Merci, Ruba. Effectivement, c'est une journée triste pour le Québec, une journée triste pour notre démocratie. On en a beaucoup parlé, plus de place pour le privé, c'est moins d'argent pour nos hôpitaux et nos écoles et/ou des factures plus chères pour les Québécoises, les Québécois, et souvent des factures plus chères pour les Québécoises et les Québécois d'après ce projet de loi.

Je tiens à parler d'un... d'un côté dont on n'a pas beaucoup parlé et qui est beaucoup sorti dans les échanges qu'on a eus jusqu'à 1 h du matin, ce matin ou hier, c'est les possibilités qu'ouvre ce projet de loi en matière de corruption, parce que la Régie de l'énergie, les appels d'offres, ça permet aussi d'éviter les conflits d'intérêts, d'éviter les apparences de conflits d'intérêts, mais aussi éviter la corruption. Parce que, quand on concentre trop de pouvoir dans les mains d'un gouvernement, et bien, évidemment, il peut y avoir des excès. Ce n'est pas par hasard qu'on a créé les régies, ce n'est pas par hasard qu'on a créé les appels d'offres. Or, ce projet de loi ouvre la porte à un abus de pouvoir possible d'un futur ministre de l'Énergie qui va décider lequel de ses amis va avoir accès aux blocs d'énergie, lequel de ses amis va pouvoir vendre des blocs d'énergie à Hydro-Québec, et ce, sans aucun appel d'offres, sans aucun critère public, sans aucune procédure d'appel. Et ça, ça vient se rajouter à tous les autres problèmes dont on a beaucoup parlé et dont Ruba a parlé. Et c'est... et c'est triste, et c'est triste aussi.

Mme Ghazal : Merci.

(Fin à 5 h 16)