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Point de presse de M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’éducation, et M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de transports et de mobilité durable

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Wednesday, October 8, 2025, 8 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures)

M. Bérubé : Bonjour, tout le monde! Alors, dans le dossier de la constitution que souhaitent proposer les nationalistes de la CAQ, on apprend ce matin, via Cogeco, qu'on peut être rassurés que Jean Charest et Philippe Couillard ont été consultés à la demande du ministre. Alors, j'ai bien hâte de voir le résultat. Ça tend à démontrer que le gouvernement ne va pas faire grand-chose qui puisse ébranler le régime canadien. Et d'ailleurs c'est de ça qu'il est question, l'enjeu pour le Québec, c'est le régime. Ce n'est pas le réaménagement d'une pièce dans la maison canadienne, c'est le régime dont il faut sortir, et c'est pour ça que ça prend une constitution d'un pays. Les dynamiques qui existent présentement en matière de laïcité, linguistique, économique ou d'empiétements des juridictions, c'est à l'intérieur du Canada. Il n'y a pas un document qui va arrêter les fédéraux.

Donc, je réitère que c'est un changement de régime qui est souhaité par le Parti québécois. On a tiré des conclusions politiques du Canada. Manifestement, la CAQ et le Parti libéral du Canada... du Québec et du Canada croient encore au Canada assez pour tenter encore une fois de donner une chance. On n'est pas là. Il faut dire la vérité aux gens, le Canada ne changera pas. Alors, le Québec doit prendre des décisions et, en ce sens, on va regarder ce qui est proposé demain. Mais j'ai l'impression que même dans le camp de la CAQ, les gens ne sont pas naïfs, ils savent bien que ça ne changera à peu près rien. C'est symbolique, comme la loi n° 96 et essentiellement la vraie nature de ce document là. C'est un document de relance, de relance de la CAQ souhaitée en vue de la prochaine élection, et de mise en valeur du ministre Simon Jolin-Barrette.

Journaliste : Mais pourquoi vous évitez de parler de M. Bouchard? On sait qu'il a été consulté...

M. Bérubé : Oui. Bien, c'est un nationaliste, oui. Mais moi, j'ai siégé avec Jean Charest, puis avec Philippe Couillard, qui non seulement n'étaient pas particulièrement nationaliste, mais en même temps, c'était le régime canadien, là, qui n'était pas vraiment négociable.

Journaliste : Je vous parle de LucienBouchard, là.

M. Bérubé : J'ai parlé des deux premiers.

Journaliste : ...si vous ne bifurquez pas, qu'est-ce que vous pensez du fait que Lucien Bouchard ait donné sa voix à Simon Jolin-Barrette pour...

M. Bérubé : Bien, ils ont eu des échanges régulièrement, comme j'en ai avec Lucien Bouchard, alors je sais un peu à quoi peut ressembler ces... ces échanges.

Journaliste : ...

M. Bérubé : Bien, c'est-à-dire, le ministre arrive, et Bouchard est toujours disponible pour faire des commentaires.

Des voix : ...

M. Bérubé : Non, il est nationaliste, bien sûr, puis il est toujours souverainiste. Mais nous, on pense, comme souverainistes, que l'enjeu, c'est les régions.

Journaliste : Mais pourquoi ça ne vous rassure pas que M. Bouchard ait contribué? Ça devrait vous rassurer, non?

M. Bérubé : Les deux premiers, aviez-vous entendu quand j'en ai parlé tantôt? Ça disqualifie pas mal la démarche, quant à moi. Ce sera mon commentaire.

Journaliste : Mais M. Bouchard est un nationaliste...

M. Bérubé : C'est un indépendantiste, oui.

Journaliste : Mais le fils de M. Charest, Antoine, avait été un des défenseurs, justement, d'une constitution québécoise, il avait lui-même dit qu'il était prêt à porter ce dossier-là au parti libéral.

M. Bérubé : Mais c'est bien pour lui.

Journaliste : Vous aviez déjà salué par le passé, si ma mémoire est bonne, vous pourrez me corriger, le fait que Simon Jolin-Barrette avait réussi à protéger la langue française dans la Constitution canadienne. Là, il veut faire la même chose avec...

M. Bérubé : Non, ce n'est pas moi qui a fait ça.

Journaliste : ...il veut le faire avec la laïcité, là. Vous en pensez quoi?

M. Bérubé : Bon, d'abord, sur la loi n° 96, qui devait être costaude, de ses propres mots, c'est une loi particulièrement inefficace et homéopathique en termes de résultats. C'est ce qu'on retrouve, ce n'est pas la révolution proposée.

Ce qu'on salue, c'est son volontarisme dans un gouvernement qui est dur à convaincre d'enjeux aussi importants que d'aller loin en matière de langue ou de laïcité. D'ailleurs, assez particulier, de voir tous ces hommages mérités à Guy Rocher, mais il y a deux enjeux fondamentaux au cœur de la vie de Guy Rocher : que le Québec devienne indépendant et qu'en matière de laïcité on y aille pour vrai, notamment les cégeps en français. Ces deux mesures-là sont refusées par la CAQ, mais ils ne se priveront jamais de saluer, à juste droit, sa contribution. Donc, nous, on n'est pas des... L'avenir du Québec, ce n'est pas à l'intérieur du Canada. On ne fonctionne pas avec la même grille. Si on pense que...

Journaliste : ...petite avancée pour vous, là, d'entrer la laïcité dans la Constitution canadienne.

M. Bérubé : Le régime canadien ne changera pas. Nous, on peut décider d'avoir différentes attitudes, mais... Vous avez Mark Carney, là, aujourd'hui, qui est à Washington, puis il nous a dit : Là, ça va être différent avec lui. On va voir les résultats, mais il n'y a pas de résultats tangibles. On a tiré des conclusions politiques de l'appartenance du Québec au Canada puis on s'assume en conséquence de façon cohérente.

Journaliste : ...Plamondon à Washington, il y avait plus de résultats par la suite?

M. Bérubé : Un pays peut décider davantage de ce qu'il peut faire. Là, on est spectateur, on regarde ça, y compris le premier ministre Legault.

Journaliste : En quoi est-ce que le Québec, seul, serait plus habile face à Donald Trump?

M. Bérubé : On ne serait pas pire ou moins pire, on serait nous-mêmes.

Journaliste : Vous avez parlé des nationalistes au début de votre intervention, nationalistes à la CAQ. Est-ce que la porte est ouverte au PQ pour les nationalistes de la CAQ?

M. Bérubé : L'électorat, oui.

Journaliste : Mais pas les députés?

M. Bérubé : L'électorat, oui.

Journaliste : Mais pas les députés?

M. Bérubé : Non.

Journaliste : ...

M. Bérubé : Mais nous, on vise l'électorat, puis ça fonctionne plutôt bien présentement. Les gens qui sont nationalistes, les gens qui aiment notre action, qui aiment les enjeux qu'on aborde, ils sont les bienvenus. Alors, c'est l'électorat qu'on souhaite. Les gens qui ont arrêté de voter parce qu'ils perdent espoir. Beaucoup de gens reprennent espoir, beaucoup grâce à notre action. Alors, toute personne qui veut travailler dans le même sens que nous est bienvenue. Puis d'ailleurs ça se passe bien.

Journaliste : ...qui a déjà travaillé pour le PQ par le passé...

M. Bérubé : Ceux qui travaillent présentement, là?

Journaliste : Oui.

M. Bérubé : Non.

M. Arseneau : On est allé aux questions, puis j'avais juste un petit mot à vous dire, si vous permettez.

M. Bérubé : ...

M. Arseneau : C'est ça. Absolument. Je voulais quand même mettre au jeu le fait que ça fait plus de sept mois que le gouvernement tolère une situation sur les routes du Québec où il n'y a plus de contrôle, il n'y a plus de contrôle routier. Et je pense que la pression doit continuer sur le gouvernement pour qu'il nous dise ce qui l'empêche de mettre en place des mesures qui permettent aux contrôleurs routiers de refaire leur travail, de faire leur travail et qu'ils soient protégés.

Donc, d'armer les contrôleurs routiers, ça fait quatre semaines de suite qu'on fait des plaidoyers en ce sens. Le gouvernement fait la sourde oreille, et on ne comprend juste pas pourquoi. Ça fait plus d'un an et demi, on avait une entente, et, semble-t-il, il y a eu des interventions pour empêcher qu'on la mette en œuvre. Et là encore hier, le ministre Jonatan Julien nous disait : Mais, écoutez, je m'en viens avec une proposition, c'est soit le taser, soit les armes. Mais, mais ce dossier-là, il devrait être réglé depuis un an et demi.

Journaliste : Parce qu'en mars 2024 Mme Guilbault et M. Bonnardel étaient d'accord pour armer les contrôleurs routiers, ils sont même allés devant le Conseil des ministres avec une proposition, il y avait même une date des conférences de presse qui était arrêtée, puis finalement, en haut lieu, ça... on a mis un stop à ça. C'est quoi la raison, à votre avis? Pourquoi est-ce qu'on fait ça? Pourquoi est-ce qu'on bloque ça?

M. Arseneau : Bien, exactement, c'est... En fait, le mystère est entier. Puis, puis pendant ce temps-là, on sait que les routes sont de moins en moins sécuritaires. Il y a eu plusieurs accidents, vous le savez. Il y a des interceptions qui ne sont pas faites. Écoutez, c'est près de 110 000 interceptions qu'on a faites en 2024. Et c'est une fraction de ça qui

est réalisé. Il y a probablement 70 000 ou 80 000 interceptions qu'on ne fera pas cette année parce qu'il n'y a plus de shérif en ville, c'est le far west sur les routes. Puis on parle d'inspection routière, d'inspection de véhicules, de véhicules qui sont mal en point. Vous connaissez le phénomène des chauffeurs inc., et ça accentue, donc, le danger et prive le Revenu, le Trésor de 12 millions de dollars, peut-être 16 millions.

Journaliste : ...le véritable problème. Qu'est-ce que Québec peut faire? Intervenir auprès d'Ottawa ou de l'Ontario pour régler le problème à la source?

M. Arseneau : Bien, oui, bien, en fait, le premier geste à poser, c'est remettre les contrôleurs routiers, effectivement, sur la patrouille, mais il y a aussi la question, évidemment, là, des règles qui doivent être applicables sur nos routes, concernant à la fois le volet fiscal, le volet impôt et la question de l'autorisation de conduire à des gens qui n'ont tout simplement pas les compétences, mais ça... Évidemment, qu'il faut intervenir aussi à cet égard-là, mais la première des choses, c'est que, là, actuellement, c'est... il n'y a plus de règles.

Journaliste : Sur la santé mentale, comment se fait-il que le réseau de la santé puisse échapper autant de gens qui ont des pensées noires, des idées suicidaires puis qui font des appels à l'aide dans le réseau?

M. Arseneau : Bien, c'est absolument inacceptable, inadmissible. Encore une fois, c'est un drame humain qui est tragique, et toutes nos condoléances vont avec la famille, mais, au-delà de ça, c'est le phénomène des portes tournantes qui continue dans le domaine de la santé. On les accueille, ces gens-là, avant de les remettre tout simplement à la rue, de les laisser à eux-mêmes. Et c'est ce qui est dramatique, à l'heure actuelle, il n'y a pas de prise en charge. On parle beaucoup de la prise en charge par les médecins, par les temps qui courent, mais c'est l'ensemble des ressources qui sont déficientes à l'heure actuelle.

Journaliste : ...ministre Carmant devrait faire pour empêcher que ce genre de situation se reproduise?

M. Arseneau : Bien, il devrait, premièrement, ne pas accentuer le problème. On a vu des cliniques qui ont été fermées, dans la région de Québec, notamment, et qui s'occupaient des soins en santé mentale, des thérapies. On a voulu centraliser les services, vraisemblablement pour économiser quelques sous, avec les résultats que les services sont plus difficiles à obtenir, les suivis ne se font pas, et des drames comme ça, on ne fait que les constater.  Donc, investir dans les ressources, ça va de soi, mais là c'est exactement le chemin inverse qu'on fait dans les récentes décisions qu'on peut noter de la part du ministre.

Journaliste : ...doit être imputable?

M. Arseneau : Pardon?

Journaliste : Quelqu'un doit être imputable. Qui doit être imputable, dans le réseau, pour l'accès à la santé mentale?

M. Arseneau : Bien, c'est le ministre qui est imputable. La responsabilité ministérielle, si elle veut encore dire quelque chose aux yeux du gouvernement de la CAQ, c'est de prendre les décisions et de mettre les ressources là où on en a besoin. Puis, quand la vie des gens est menacée ou quand les gens ont des idées suicidaires, on ne peut pas les laisser tout simplement à eux-mêmes, avec les conséquences désastreuses qu'on voit aujourd'hui.

M. Bérubé : Juste indiquer que, lors de la tragédie d'Amqui, au printemps 2023, le premier ministre est venu, les chefs de parti sont venus, on a constaté qu'il n'y avait à peu près aucune ressource en santé mentale dans un rayon de 100 kilomètres. Puis là je vous parle d'une personne et je ne suis même plus sûr que cette personne-là est en poste, présentement. Donc, il y a des situations qui sont connues, qui ne peuvent pas toujours empêcher des drames, mais, uniquement dans ce coin-là, qui a eu énormément de visibilité par une triste tragédie, mars 2023, ça fait plus de deux ans, il n'y a aucune amélioration en termes de services en santé mentale. Ça se passe dans ma circonscription, puis j'ai vérifié. Donc, à peu près partout au Québec, quelqu'un qui voudrait consulter, avoir accès à des ressources, c'est long, c'est difficile, mais c'est pourtant nécessaire.

Journaliste : ...du gouvernement dans Airbus?

M. Bérubé : Airbus. Là, la moyenne au bâton est rendue à combien? On peut-tu avoir le chiffre? Parce que, là, ça commence à faire plusieurs...

Journaliste : Dans le beurre?

M. Bérubé : ...dans le beurre. Bien, j'aimerais ça, que le premier ministre nous communique si sa moyenne au bâton est descendue avec ça, mais l'argent perdu, il ne sert pas à autre chose, alors ils ne sont pas très bons.

Journaliste : ...d'attribuer ça, ou, du moins, en partie à la guerre commerciale, aux tarifs?

M. Bérubé : Ne donnez pas de lignes à M. Legault, il va les prendre. Ils sont peut-être aussi juste moins doués, là, pour ce genre de choses là, tu sais.

Journaliste : Oui, c'est la ligne de la ministre de l'Économie, c'est ça qu'elle disait...

M. Bérubé : Bon, bien, alors voilà, c'est déjà consacré. Alors, le contraire m'aurait surpris. Ça contribue à leur bilan, ça alourdit le bilan. Le problème que... Si c'était seulement de les blâmer, ce serait une chose, mais, collectivement, on va payer beaucoup d'argent. J'invite les citoyens à porter attention à ça lorsqu'ils vont s'autoproclamer comme le parti de l'économie ou quand M. Legault dit que c'est la seule personne qui peut être premier ministre du Québec. C'est assez particulier aussi.

Journaliste : ...sur la Constitution. Vous n'avez pas voulu parler de Lucien Bouchard tout à l'heure.

M. Bérubé : Bien, Lucien Bouchard est un...

Journaliste : ...

M. Bérubé : OK. Ça va être la même réponse.

Journaliste : Si je vous dis que Pauline Marois a été consulté?

M. Bérubé : Moi, ça, je ne sais pas. Je n'ai pas entendu ce matin dans ma chronique politique.

Journaliste : Bien, moi, je vous le dis. Alors, vous avez le choix...

M. Bérubé : Vous le confirmez.

Journaliste : ...M. Lacroix qui a donné l'information, une information que je vous dis.

M. Bérubé : OK. Alors, Lucien Bouchard...

Journaliste : ...moi, je vous donne...

M. Bérubé : D'accord. Lucien Bouchard et Pauline Marois sont des nationalistes, des indépendantistes qui, je suis convaincu, vont aller le plus loin possible pour consulter. Mais je sais foncièrement que Lucien Bouchard, pour l'avoir encore rencontré il y a quelques mois, et Pauline Marois, à terme, souhaitent l'indépendance du Québec comme nous. Et il y a parfois des échanges sur comment on va y arriver. Il n'y a aucun doute.

Journaliste : ...

M. Bérubé : Bien, je ne veux pas... Non, ça va bien, là. Mais je continue, c'est une drôle de question. Donc, c'est ça qu'ils veulent, comme nous. Jean Charest puis Philippe Couillard, je suis moins sûr. Ils aiment beaucoup le Canada.

Journaliste : ...s'ils ont consulté, justement...

M. Bérubé : Bien, moi, ça me dit quoi. Si tu consultes Jean Charest et Philippe Couillard, ça me dit que, si tu tiens compte de leurs recommandations, ça ne fera pas trop peur au Canada. Je veux dire, un des deux était candidat à la chefferie conservatrice il n'y a pas longtemps et l'autre est encore plus fédéraliste que le premier. Bon, je n'ai pas l'impression que le ministre est content que cette information ait été rendue publique aujourd'hui.

Journaliste : Mais vous, une constitution, ça sert à faire peur aux Canadiens?

M. Bérubé : Ça sert à affirmer un nouvel État qui s'appelle le Québec.

Journaliste : Mais ce que vous dites, c'est que ça ne fera pas peur au Canada.

M. Bérubé : Eux, ce qu'ils prétendent, c'est que ça va changer la dynamique du régime. Moi, je dis que non. Prouvez-moi le contraire.

Journaliste : Mais les fédéralistes, ils n'ont pas leur mot à dire?

M. Bérubé : Bien sûr, mais eux, ils participeront pour aménager une pièce dans la maison canadienne. Nous, on pense qu'il faut devenir propriétaire.

Journaliste : ...que vous consultiez des péquistes...

M. Bérubé : Ça, c'est vous qui dites ça, ce n'est pas moi.

Journaliste : ...vous consultez Jean Charest parce que c'est un... il était candidat à la chefferie du parti.

M. Bérubé : Qu'il consulte la population dans les régions du Québec, qu'il fasse ça de façon très large. Je ne sais pas combien de temps il va avoir, mais, dans tous les cas, nous, ce qu'on souhaite, c'est une condition dans le cadre d'un pays souverain à l'intérieur du Canada. Je pense que ça ne changera pas la dynamique de ce régime.

Journaliste : ...un commentaire sur le programme Hilo qui est confié à un seul électricien, un seul groupe d'électriciens. Donc, on a créé un monopole directement.

M. Bérubé : Lino?

Journaliste : Le programme Hilo d'Hydro-Québec, qui a été confié à un seul groupe d'électriciens. Donc, on a créé un monopole sans appel d'offres. Est-ce qu'on n'aurait pas dû aller en appel d'offres, justement, puis s'assurer de pouvoir donner du travail?

M. Bérubé : Bien là, la question, c'est : Pourquoi il n'y a pas eu d'appel d'offres? Qu'est-ce qui est justifié? Est-ce que c'est l'urgence? Parfois, dans un certain nombre de projets de loi... il y en a eu de l'accélération, là, à un certain moment, là, on pouvait prétexter ça. Qu'est-ce qui fait en sorte que, dans cette situation-là, on peut aller de l'avant. Qu'est-ce qui faisait en sorte que, pour Lyon, il fallait absolument aller avec les... obliger d'avoir des autobus électriques? C'est toujours la justification de pourquoi on va là, l'intention du législateur. Je n'ai pas la réponse, mais j'ai la question.

Journaliste : Pour revenir à la liste des gens qui sont bienvenus ou pas au Parti québécois, est-ce que les bloquistes sont bienvenus, par exemple ceux qui ont perdu aux élections fédérales?

M. Bérubé : Il y aura 125 candidats et candidates. Il y a... on est rendu à près de 800 candidatures reçues. On est à faire en sorte d'avoir la meilleure équipe possible. Il y a des gens qui proviennent de différents horizons. Il y a des gens qui ont voté pour le Bloc québécois, qui votent toujours pour le Bloc québécois et il y a des gens qui reviennent, il y a des gens qui arrivent, des jeunes. Alors, on aura une bonne équipe.

Journaliste : ...comme avant le déclenchement de l'élection?

M. Bérubé : Bien, si l'élection est au mois de... le 5 octobre 2026, c'est un calendrier qui est connu, mais si ça devait changer, il faudrait se demander pourquoi le gouvernement l'envisage.

Journaliste : ...

M. Bérubé : Ah! Chicoutimi. Bien, on est là jeudi.

Journaliste : Entre autres.

M. Bérubé : Oui, on va regarder sur la rue Racine.

Journaliste : ...on the doctors negotiations suspended we don't know how long. What do you make of this latest development?

M. Arseneau : Yes, it's quite bizarre. The way I understand it is the Government accepted to have a mediation, and they started, you know, discussing, obviously. And, all of a sudden, the Government party decided that they didn't really know how far they could go, what was their mandate and negotiations were suspended. So, what kind of direction is given to those negotiators into, you know, something that we were hoping that would solve the situation is what I can't understand. You know, were they really given a clear mandate to solve the situation, to get an agreement or it was just, you know, go and find out and, you know, discuss, but with no real responsibility to clinch a deal? And that's where I find that it's amateur as far as I see it.

Journaliste : And for Mr. Bérubé, I mean, we're expecting today...

their report by the official languages in French and with international students in universities. I know, we don't have their report yet, but what do you think of the situation? What do you think of the local French among the international students in Québec and what should be done?

M. Bérubé : Well, I wish that the students coming to Québec come to learn mostly in French. They can stay here, work with us. It's all about the fact that we should speak French. We can speak a lot of other languages, but to speak French… and I do know that a lot of international students come to Québec, they only speak English, they study in English, they stay in English neighborhood. This is not good, and they leave after that. So, this is the kind of situation that doesn't bring anything positive for us.

Journaliste : Is it just a Montreal situation or…

M. Bérubé : No, it could be in Laval, it could be on the South Shore, it could be in Québec City as well. We have some information about that. So, we have to look carefully what we want for Québec, only students, only the money for students or people who are willing to learn French. They can work in English sometime, learn French, live in French in Montreal and Laval as well, and want to participate in the Québec.

Journaliste : Merci.

M. Bérubé : Merci à vous.

(Fin à 8 h 19)

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