Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.
(Huit heures)
M. Bérubé : Bonjour, tout le
monde! Alors, dans le dossier de la constitution que souhaitent proposer les
nationalistes de la CAQ, on apprend ce matin, via Cogeco, qu'on peut être rassurés
que Jean Charest et Philippe Couillard ont été consultés à la demande du
ministre. Alors, j'ai bien hâte de voir le résultat. Ça tend à démontrer que le
gouvernement ne va pas faire grand-chose qui puisse ébranler le régime
canadien. Et d'ailleurs c'est de ça qu'il est question, l'enjeu pour le Québec,
c'est le régime. Ce n'est pas le réaménagement d'une pièce dans la maison
canadienne, c'est le régime dont il faut sortir, et c'est pour ça que ça prend
une constitution d'un pays. Les dynamiques qui existent présentement en matière
de laïcité, linguistique, économique ou d'empiétements des juridictions, c'est
à l'intérieur du Canada. Il n'y a pas un document qui va arrêter les fédéraux.
Donc, je réitère que c'est un changement
de régime qui est souhaité par le Parti québécois. On a tiré des conclusions
politiques du Canada. Manifestement, la CAQ et le Parti libéral du Canada... du
Québec et du Canada croient encore au Canada assez pour tenter encore une fois
de donner une chance. On n'est pas là. Il faut dire la vérité aux gens, le
Canada ne changera pas. Alors, le Québec doit prendre des décisions et, en ce
sens, on va regarder ce qui est proposé demain. Mais j'ai l'impression que même
dans le camp de la CAQ, les gens ne sont pas naïfs, ils savent bien que ça ne
changera à peu près rien. C'est symbolique, comme la loi n° 96 et
essentiellement la vraie nature de ce document là. C'est un document de
relance, de relance de la CAQ souhaitée en vue de la prochaine élection, et de
mise en valeur du ministre Simon Jolin-Barrette.
Journaliste
: Mais pourquoi
vous évitez de parler de M. Bouchard? On sait qu'il a été consulté...
M.
Bérubé
: Oui.
Bien, c'est un nationaliste, oui. Mais moi, j'ai siégé avec Jean Charest, puis
avec Philippe Couillard, qui non seulement n'étaient pas particulièrement
nationaliste, mais en même temps, c'était le régime canadien, là, qui n'était
pas vraiment négociable.
Journaliste
: Je vous
parle de LucienBouchard, là.
M. Bérubé : J'ai parlé des
deux premiers.
Journaliste
: ...si vous
ne bifurquez pas, qu'est-ce que vous pensez du fait que Lucien Bouchard ait
donné sa voix à Simon Jolin-Barrette pour...
M. Bérubé : Bien, ils ont eu
des échanges régulièrement, comme j'en ai avec Lucien Bouchard, alors je sais
un peu à quoi peut ressembler ces... ces échanges.
Journaliste
: ...
M.
Bérubé
: Bien,
c'est-à-dire, le ministre arrive, et Bouchard est toujours disponible pour
faire des commentaires.
Des voix : ...
M. Bérubé : Non, il est
nationaliste, bien sûr, puis il est toujours souverainiste. Mais nous, on
pense, comme souverainistes, que l'enjeu, c'est les régions.
Journaliste : Mais pourquoi
ça ne vous rassure pas que M. Bouchard ait contribué? Ça devrait vous
rassurer, non?
M. Bérubé : Les deux
premiers, aviez-vous entendu quand j'en ai parlé tantôt? Ça disqualifie pas mal
la démarche, quant à moi. Ce sera mon commentaire.
Journaliste : Mais
M. Bouchard est un nationaliste...
M.
Bérubé
:
C'est un indépendantiste, oui.
Journaliste
: Mais le
fils de M. Charest, Antoine, avait été un des défenseurs, justement, d'une
constitution québécoise, il avait lui-même dit qu'il était prêt à porter ce
dossier-là au parti libéral.
M. Bérubé : Mais c'est bien
pour lui.
Journaliste : Vous aviez déjà
salué par le passé, si ma mémoire est bonne, vous pourrez me corriger, le fait
que Simon Jolin-Barrette avait réussi à protéger la langue française dans la
Constitution canadienne. Là, il veut faire la même chose avec...
M. Bérubé : Non, ce n'est pas
moi qui a fait ça.
Journaliste : ...il veut le
faire avec la laïcité, là. Vous en pensez quoi?
M. Bérubé : Bon, d'abord, sur
la loi n° 96, qui devait être costaude, de ses propres mots, c'est une loi
particulièrement inefficace et homéopathique en termes de résultats. C'est ce
qu'on retrouve, ce n'est pas la révolution proposée.
Ce qu'on salue, c'est son volontarisme
dans un gouvernement qui est dur à convaincre d'enjeux aussi importants que
d'aller loin en matière de langue ou de laïcité. D'ailleurs, assez particulier,
de voir tous ces hommages mérités à Guy Rocher, mais il y a deux enjeux
fondamentaux au cœur de la vie de Guy Rocher : que le Québec devienne
indépendant et qu'en matière de laïcité on y aille pour vrai, notamment les
cégeps en français. Ces deux mesures-là sont refusées par la CAQ, mais ils ne
se priveront jamais de saluer, à juste droit, sa contribution. Donc, nous, on
n'est pas des... L'avenir du Québec, ce n'est pas à l'intérieur du Canada. On
ne fonctionne pas avec la même grille. Si on pense que...
Journaliste : ...petite
avancée pour vous, là, d'entrer la laïcité dans la Constitution canadienne.
M. Bérubé : Le régime
canadien ne changera pas. Nous, on peut décider d'avoir différentes attitudes,
mais... Vous avez Mark Carney, là, aujourd'hui, qui est à Washington, puis il
nous a dit : Là, ça va être différent avec lui. On va voir les résultats,
mais il n'y a pas de résultats tangibles. On a tiré des conclusions politiques
de l'appartenance du Québec au Canada puis on s'assume en conséquence de façon
cohérente.
Journaliste : ...Plamondon à
Washington, il y avait plus de résultats par la suite?
M. Bérubé : Un pays peut
décider davantage de ce qu'il peut faire. Là, on est spectateur, on regarde ça,
y compris le premier ministre Legault.
Journaliste : En quoi est-ce
que le Québec, seul, serait plus habile face à Donald Trump?
M. Bérubé : On ne serait pas
pire ou moins pire, on serait nous-mêmes.
Journaliste
: Vous avez
parlé des nationalistes au début de votre intervention, nationalistes à la CAQ.
Est-ce que la porte est ouverte au PQ pour les nationalistes de la CAQ?
M. Bérubé : L'électorat, oui.
Journaliste : Mais pas les
députés?
M. Bérubé : L'électorat, oui.
Journaliste : Mais pas les
députés?
M. Bérubé : Non.
Journaliste
: ...
M.
Bérubé
: Mais
nous, on vise l'électorat, puis ça fonctionne plutôt bien présentement. Les
gens qui sont nationalistes, les gens qui aiment notre action, qui aiment les
enjeux qu'on aborde, ils sont les bienvenus. Alors, c'est l'électorat qu'on
souhaite. Les gens qui ont arrêté de voter parce qu'ils perdent espoir.
Beaucoup de gens reprennent espoir, beaucoup grâce à notre action. Alors, toute
personne qui veut travailler dans le même sens que nous est bienvenue. Puis
d'ailleurs ça se passe bien.
Journaliste : ...qui a déjà
travaillé pour le PQ par le passé...
M. Bérubé : Ceux qui
travaillent présentement, là?
Journaliste
: Oui.
M.
Bérubé
: Non.
M. Arseneau : On est allé aux
questions, puis j'avais juste un petit mot à vous dire, si vous permettez.
M.
Bérubé
: ...
M. Arseneau : C'est ça.
Absolument. Je voulais quand même mettre au jeu le fait que ça fait plus de
sept mois que le gouvernement tolère une situation sur les routes du Québec où
il n'y a plus de contrôle, il n'y a plus de contrôle routier. Et je pense que
la pression doit continuer sur le gouvernement pour qu'il nous dise ce qui
l'empêche de mettre en place des mesures qui permettent aux contrôleurs
routiers de refaire leur travail, de faire leur travail et qu'ils soient
protégés.
Donc, d'armer les contrôleurs routiers, ça
fait quatre semaines de suite qu'on fait des plaidoyers en ce sens. Le
gouvernement fait la sourde oreille, et on ne comprend juste pas pourquoi. Ça
fait plus d'un an et demi, on avait une entente, et, semble-t-il, il y a eu des
interventions pour empêcher qu'on la mette en œuvre. Et là encore hier, le
ministre Jonatan Julien nous disait : Mais, écoutez, je m'en viens avec
une proposition, c'est soit le taser, soit les armes. Mais, mais ce dossier-là,
il devrait être réglé depuis un an et demi.
Journaliste : Parce qu'en
mars 2024 Mme Guilbault et M. Bonnardel étaient d'accord pour armer
les contrôleurs routiers, ils sont même allés devant le Conseil des ministres
avec une proposition, il y avait même une date des conférences de presse qui
était arrêtée, puis finalement, en haut lieu, ça... on a mis un stop à ça.
C'est quoi la raison, à votre avis? Pourquoi est-ce qu'on fait ça? Pourquoi
est-ce qu'on bloque ça?
M. Arseneau : Bien,
exactement, c'est... En fait, le mystère est entier. Puis, puis pendant ce
temps-là, on sait que les routes sont de moins en moins sécuritaires. Il y a eu
plusieurs accidents, vous le savez. Il y a des interceptions qui ne sont pas
faites. Écoutez, c'est près de 110 000 interceptions qu'on a faites
en 2024. Et c'est une fraction de ça qui
est réalisé. Il y a probablement 70 000 ou 80 000
interceptions qu'on ne fera pas cette année parce qu'il n'y a plus de shérif en
ville, c'est le far west sur les routes. Puis on parle d'inspection routière,
d'inspection de véhicules, de véhicules qui sont mal en point. Vous connaissez
le phénomène des chauffeurs inc., et ça accentue, donc, le danger et prive le
Revenu, le Trésor de 12 millions de dollars, peut-être
16 millions.
Journaliste : ...le véritable
problème. Qu'est-ce que Québec peut faire? Intervenir auprès d'Ottawa ou de
l'Ontario pour régler le problème à la source?
M. Arseneau : Bien, oui,
bien, en fait, le premier geste à poser, c'est remettre les contrôleurs
routiers, effectivement, sur la patrouille, mais il y a aussi la question,
évidemment, là, des règles qui doivent être applicables sur nos routes,
concernant à la fois le volet fiscal, le volet impôt et la question de
l'autorisation de conduire à des gens qui n'ont tout simplement pas les
compétences, mais ça... Évidemment, qu'il faut intervenir aussi à cet égard-là,
mais la première des choses, c'est que, là, actuellement, c'est... il n'y a
plus de règles.
Journaliste : Sur la santé
mentale, comment se fait-il que le réseau de la santé puisse échapper autant de
gens qui ont des pensées noires, des idées suicidaires puis qui font des appels
à l'aide dans le réseau?
M. Arseneau : Bien, c'est
absolument inacceptable, inadmissible. Encore une fois, c'est un drame humain
qui est tragique, et toutes nos condoléances vont avec la famille, mais,
au-delà de ça, c'est le phénomène des portes tournantes qui continue dans le domaine
de la santé. On les accueille, ces gens-là, avant de les remettre tout
simplement à la rue, de les laisser à eux-mêmes. Et c'est ce qui est
dramatique, à l'heure actuelle, il n'y a pas de prise en charge. On parle
beaucoup de la prise en charge par les médecins, par les temps qui courent,
mais c'est l'ensemble des ressources qui sont déficientes à l'heure actuelle.
Journaliste : ...ministre
Carmant devrait faire pour empêcher que ce genre de situation se reproduise?
M. Arseneau : Bien, il
devrait, premièrement, ne pas accentuer le problème. On a vu des cliniques qui
ont été fermées, dans la région de Québec, notamment, et qui s'occupaient des
soins en santé mentale, des thérapies. On a voulu centraliser les services,
vraisemblablement pour économiser quelques sous, avec les résultats que les
services sont plus difficiles à obtenir, les suivis ne se font pas, et des
drames comme ça, on ne fait que les constater. Donc, investir dans les
ressources, ça va de soi, mais là c'est exactement le chemin inverse qu'on fait
dans les récentes décisions qu'on peut noter de la part du ministre.
Journaliste : ...doit être
imputable?
M. Arseneau : Pardon?
Journaliste : Quelqu'un doit
être imputable. Qui doit être imputable, dans le réseau, pour l'accès à la
santé mentale?
M. Arseneau : Bien, c'est le
ministre qui est imputable. La responsabilité ministérielle, si elle veut
encore dire quelque chose aux yeux du gouvernement de la CAQ, c'est de prendre
les décisions et de mettre les ressources là où on en a besoin. Puis, quand la
vie des gens est menacée ou quand les gens ont des idées suicidaires, on ne
peut pas les laisser tout simplement à eux-mêmes, avec les conséquences
désastreuses qu'on voit aujourd'hui.
M. Bérubé : Juste indiquer
que, lors de la tragédie d'Amqui, au printemps 2023, le premier ministre est
venu, les chefs de parti sont venus, on a constaté qu'il n'y avait à peu près
aucune ressource en santé mentale dans un rayon de 100 kilomètres. Puis là je
vous parle d'une personne et je ne suis même plus sûr que cette personne-là est
en poste, présentement. Donc, il y a des situations qui sont connues, qui ne
peuvent pas toujours empêcher des drames, mais, uniquement dans ce coin-là, qui
a eu énormément de visibilité par une triste tragédie, mars 2023, ça fait plus
de deux ans, il n'y a aucune amélioration en termes de services en santé
mentale. Ça se passe dans ma circonscription, puis j'ai vérifié. Donc, à peu
près partout au Québec, quelqu'un qui voudrait consulter, avoir accès à des
ressources, c'est long, c'est difficile, mais c'est pourtant nécessaire.
Journaliste : ...du
gouvernement dans Airbus?
M. Bérubé : Airbus. Là, la
moyenne au bâton est rendue à combien? On peut-tu avoir le chiffre? Parce que,
là, ça commence à faire plusieurs...
Journaliste : Dans le beurre?
M. Bérubé : ...dans le
beurre. Bien, j'aimerais ça, que le premier ministre nous communique si sa
moyenne au bâton est descendue avec ça, mais l'argent perdu, il ne sert pas à
autre chose, alors ils ne sont pas très bons.
Journaliste : ...d'attribuer
ça, ou, du moins, en partie à la guerre commerciale, aux tarifs?
M. Bérubé : Ne donnez pas de
lignes à M. Legault, il va les prendre. Ils sont peut-être aussi juste moins
doués, là, pour ce genre de choses là, tu sais.
Journaliste : Oui, c'est la
ligne de la ministre de l'Économie, c'est ça qu'elle disait...
M. Bérubé : Bon, bien, alors
voilà, c'est déjà consacré. Alors, le contraire m'aurait surpris. Ça contribue
à leur bilan, ça alourdit le bilan. Le problème que... Si c'était seulement de
les blâmer, ce serait une chose, mais, collectivement, on va payer beaucoup d'argent.
J'invite les citoyens à porter attention à ça lorsqu'ils vont s'autoproclamer
comme le parti de l'économie ou quand M. Legault dit que c'est la seule
personne qui peut être premier ministre du Québec. C'est assez particulier
aussi.
Journaliste : ...sur la
Constitution. Vous n'avez pas voulu parler de Lucien Bouchard tout à l'heure.
M. Bérubé : Bien, Lucien
Bouchard est un...
Journaliste : ...
M. Bérubé : OK. Ça va être la
même réponse.
Journaliste : Si je vous dis
que Pauline Marois a été consulté?
M.
Bérubé
: Moi, ça, je ne sais pas. Je n'ai pas entendu ce
matin dans ma chronique politique.
Journaliste
:
Bien, moi, je vous le dis. Alors, vous avez le choix...
M.
Bérubé
: Vous le confirmez.
Journaliste
:
...M. Lacroix qui a donné l'information, une information que je vous dis.
M.
Bérubé
: OK. Alors, Lucien Bouchard...
Journaliste
:
...moi, je vous donne...
M.
Bérubé
: D'accord. Lucien Bouchard et Pauline Marois sont
des nationalistes, des indépendantistes qui, je suis convaincu, vont aller le
plus loin possible pour consulter. Mais je sais foncièrement que Lucien
Bouchard, pour l'avoir encore rencontré il y a quelques mois, et Pauline
Marois, à terme, souhaitent l'indépendance du Québec comme nous. Et il y a
parfois des échanges sur comment on va y arriver. Il n'y a aucun doute.
Journaliste
:
...
M.
Bérubé
: Bien, je ne veux pas... Non, ça va bien, là. Mais
je continue, c'est une drôle de question. Donc, c'est ça qu'ils veulent, comme
nous. Jean Charest puis Philippe Couillard, je suis moins sûr. Ils aiment
beaucoup le Canada.
Journaliste : ...s'ils ont
consulté, justement...
M. Bérubé : Bien, moi, ça me
dit quoi. Si tu consultes Jean Charest et Philippe Couillard, ça me dit que, si
tu tiens compte de leurs recommandations, ça ne fera pas trop peur au Canada.
Je veux dire, un des deux était candidat à la chefferie conservatrice il n'y a
pas longtemps et l'autre est encore plus fédéraliste que le premier. Bon, je
n'ai pas l'impression que le ministre est content que cette information ait été
rendue publique aujourd'hui.
Journaliste
: Mais
vous, une constitution, ça sert à faire peur aux Canadiens?
M.
Bérubé
: Ça
sert à affirmer un nouvel État qui s'appelle le Québec.
Journaliste
: Mais ce
que vous dites, c'est que ça ne fera pas peur au Canada.
M.
Bérubé
:
Eux, ce qu'ils prétendent, c'est que ça va changer la dynamique du régime. Moi,
je dis que non. Prouvez-moi le contraire.
Journaliste
: Mais les
fédéralistes, ils n'ont pas leur mot à dire?
M.
Bérubé
:
Bien sûr, mais eux, ils participeront pour aménager une pièce dans la maison
canadienne. Nous, on pense qu'il faut devenir propriétaire.
Journaliste : ...que vous
consultiez des péquistes...
M. Bérubé : Ça, c'est vous
qui dites ça, ce n'est pas moi.
Journaliste
: ...vous
consultez Jean Charest parce que c'est un... il était candidat à la chefferie
du parti.
M.
Bérubé
:
Qu'il consulte la population dans les régions du Québec, qu'il fasse ça de
façon très large. Je ne sais pas combien de temps il va avoir, mais, dans tous
les cas, nous, ce qu'on souhaite, c'est une condition dans le cadre d'un pays
souverain à l'intérieur du Canada. Je pense que ça ne changera pas la dynamique
de ce régime.
Journaliste : ...un
commentaire sur le programme Hilo qui est confié à un seul électricien, un seul
groupe d'électriciens. Donc, on a créé un monopole directement.
M.
Bérubé
: Lino?
Journaliste
: Le
programme Hilo d'Hydro-Québec, qui a été confié à un seul groupe
d'électriciens. Donc, on a créé un monopole sans appel d'offres. Est-ce qu'on
n'aurait pas dû aller en appel d'offres, justement, puis s'assurer de pouvoir
donner du travail?
M. Bérubé : Bien là, la
question, c'est : Pourquoi il n'y a pas eu d'appel d'offres? Qu'est-ce qui
est justifié? Est-ce que c'est l'urgence? Parfois, dans un certain nombre de
projets de loi... il y en a eu de l'accélération, là, à un certain moment, là,
on pouvait prétexter ça. Qu'est-ce qui fait en sorte que, dans cette
situation-là, on peut aller de l'avant. Qu'est-ce qui faisait en sorte que,
pour Lyon, il fallait absolument aller avec les... obliger d'avoir des autobus
électriques? C'est toujours la justification de pourquoi on va là, l'intention
du législateur. Je n'ai pas la réponse, mais j'ai la question.
Journaliste
: Pour
revenir à la liste des gens qui sont bienvenus ou pas au Parti québécois,
est-ce que les bloquistes sont bienvenus, par exemple ceux qui ont perdu aux
élections fédérales?
M.
Bérubé
: Il
y aura 125 candidats et candidates. Il y a... on est rendu à près de
800 candidatures reçues. On est à faire en sorte d'avoir la meilleure
équipe possible. Il y a des gens qui proviennent de différents horizons. Il y a
des gens qui ont voté pour le Bloc québécois, qui votent toujours pour le Bloc
québécois et il y a des gens qui reviennent, il y a des gens qui arrivent, des
jeunes. Alors, on aura une bonne équipe.
Journaliste
: ...comme
avant le déclenchement de l'élection?
M.
Bérubé
:
Bien, si l'élection est au mois de... le 5 octobre 2026, c'est un
calendrier qui est connu, mais si ça devait changer, il faudrait se demander
pourquoi le gouvernement l'envisage.
Journaliste
: ...
M.
Bérubé
: Ah!
Chicoutimi. Bien, on est là jeudi.
Journaliste
: Entre
autres.
M.
Bérubé
:
Oui, on va regarder sur la rue Racine.
Journaliste : ...on the
doctors negotiations suspended we don't know how long. What do you make of this
latest development?
M. Arseneau : Yes, it's quite bizarre. The way I understand it is the Government
accepted to have a mediation, and they started, you know, discussing,
obviously. And, all of a sudden, the Government party decided that they didn't
really know how far they could go, what was their mandate and negotiations were
suspended. So, what kind of direction is given to those negotiators into, you
know, something that we were hoping that would solve the situation is what I
can't understand. You know, were they really given a clear mandate to solve the
situation, to get an agreement or it was just, you know, go and find out and,
you know, discuss, but with no real responsibility to clinch a deal? And that's
where I find that it's amateur as far as I see it.
Journaliste :
And for Mr. Bérubé, I mean, we're
expecting today...
their report by the official
languages in French and with international students in universities. I know, we
don't have their report yet, but what do you think of the situation? What do
you think of the local French among the international students in Québec and
what should be done?
M.
Bérubé
: Well, I wish that the students coming to Québec come to learn
mostly in French. They can stay here, work with us. It's all about the fact
that we should speak French. We can speak a lot of other languages, but to
speak French… and I do know that a lot of international students come to
Québec, they only speak English, they study in English, they stay in English
neighborhood. This is not good, and they leave after that. So, this is the kind
of situation that doesn't bring anything positive for us.
Journaliste
: Is it just a Montreal situation or…
M.
Bérubé
: No, it could be in Laval, it could be on the South Shore, it could
be in Québec City as well. We have some information about that. So, we have to
look carefully what we want for Québec, only students, only the money for
students or people who are willing to learn French. They can work in English
sometime, learn French, live in French in Montreal and Laval as well, and want
to participate in the Québec.
Journaliste
: Merci.
M.
Bérubé
:
Merci à vous.
(Fin à 8 h 19)