To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Point de presse de M. Marc Tanguay, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Point de presse de M. Marc Tanguay, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Wednesday, November 5, 2025, 8 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures vingt-cinq minutes)

M. Tanguay : Alors, bon matin à chacun et à chacune! Il me fait plaisir de céder la parole à notre chef, M. Pablo Rodriguez.

M. Rodriguez (Pablo) : Merci beaucoup, Marc. Bon matin, tout le monde! Content de vous revoir. Vous l'avez vu, plus d'un demi-million de dollars pour des pubs politiques, des pubs de la CAQ pour essayer de transformer un mauvais projet de loi en quelque chose d'un peu plus vendable. Ça, c'est les priorités de la CAQ. Avec ça, on aurait pu payer cinq infirmières praticiennes spécialisées, de l'équipement chirurgical de plus qui fait cruellement défaut. Par ailleurs, ça, ce qu'ils ont fait là, c'est du gaspillage pur et simple. Alors, plus d'un demi-million de dollars d'autopromotion avec absolument aucun résultat pour les patients, zéro pour les patients, et ça, ça aurait pu soigner les Québécois. Cet argent-là aurait pu être utilisé pour soigner les Québécois, ils l'ont utilisé pour essayer de soigner la CAQ, et ça ne marche pas. On ne soigne pas le système avec des publicités, on le soigne avec du personnel, avec de l'équipement, avec des salles d'opération. Et le projet de loi assez... a fait assez de dommages jusqu'à maintenant, pas besoin de gaspiller un autre demi-million. Et lorsque vous regardez le projet de loi, par ailleurs, il n'y a rien... la publicité, il n'y a rien qui parle même du projet de loi, c'est simplement une attaque, une attaque contre les médecins. Alors, un autre demi-million de dollars de gaspillé.

Et ce matin, on apprend par Radio-Canada que même les directeurs médicaux de Santé Québec pensent que la loi va avoir des effets nocifs. On parle des experts, là, 27 qui ont signé la lettre, 27 directeurs de Santé Québec qui sonnent l'alarme, le climat se détériore. Nos médecins quittent, ils décrochent. Et quand tes propres directeurs qui t'écrivent, c'est tes propres directeurs qui t'écrivent pour dire que ta loi, elle fait tort et qu'eux-mêmes demandent de la suspendre, t'attends quoi pour le faire?

Alors, on demande la suspension de ce mauvais projet de loi. Et qu'on retourne à la table de négociations. Marc.

M. Tanguay : Merci, chef. Rapidement. Encore une fois, on voit un gouvernement qui n'a plus de gouvernail, un gouvernement qui a dépensé 547 000 $, comme le chef l'a dit, en pure perte, du gaspillage. Ça, là, si vous cherchez à expliquer le 14 milliards de déficit, vous avez déjà un demi-milliard là. Ça, ça a été commandé par Christian Dubé. Christian Dubé, non seulement ne fait pas un bon travail comme ministre de la Santé, a mis la pagaille dans le réseau. Où est le patient là-dedans? Et en plus, il gaspille l'argent du patient qui n'a pas les services. Alors, il est important de suspendre la loi, de faire ce qu'il aurait dû faire, et d'abord lui de comprendre ce qu'il a mis dans sa loi, parce que tous les jours on le poigne sur une affaire et ultimement, de s'assurer que les patients aient les services. Ça, là, c'est le piètre bilan dans la huitième année d'un mauvais gouvernement.

Journaliste : En brisant hier le sceau de confidentialité des discussions qu'il y a eu entre le parti et Mme Poulet, est-ce que dorénavant vous ne vous exposez pas à ce que d'autres élus ne vous fassent pas confiance?

M. Rodriguez (Pablo) : Je n'ai pas relaté le... ce qu'il y avait dans les discussions. Vous m'avez posé une question : Est-ce qu'elle vous a approchés? J'ai répondu oui. Je ne vous ai pas menti. Vous m'avez posé la question, je réponds la vérité.

Journaliste : Est-ce en raison de votre... de votre réponse hier, là, parce que M. Legault a dit : Elle est allée flirter avec l'autre parti, on ne peut pas la garder chez nous. Est-ce que vous n'êtes pas un peu responsable de ce qu'elle ait été écartée?

M. Rodriguez (Pablo) : Bien sûr. Je ne connais pas la teneur de leur discussion à eux, mais encore une fois, je n'ai pas relaté ce qui a été discuté. Moi-même, encore une fois, je ne l'ai pas rencontrée, puis j'ai répondu à votre question de façon honnête. Vous auriez préféré que je vous dise le contraire de la vérité? Je n'aurais jamais fait ça.

Journaliste : ...à vous avoir approché, Mme Poulet, le parti?

M. Rodriguez (Pablo) : Moi, personnellement?

Journaliste : ...à la CAQ.

M. Rodriguez (Pablo) : Je l'ai mentionné hier qu'il y a eu des discussions dans le passé, il peut y en avoir encore avec d'autres personnes.

Journaliste : Alors, nommez les noms dans ce cas-là?

M. Rodriguez (Pablo) :Mais non, mais non.  

Journaliste : ...combien? Faites-vous la liste?

M. Rodriguez (Pablo) : Je ne le sais pas.

Journaliste : Est-ce que vous avez vérifié pour Mme Abou-Khalil?

M. Rodriguez (Pablo) : Pardon?

Journaliste : Est-ce que vous avez vérifié pour Mme Abou-Khalil?

M. Rodriguez (Pablo) : Non.

Journaliste : Hier, vous n'étiez pas sûr.

M. Rodriguez (Pablo) : Non, je n'ai pas vérifié.

Journaliste : Vous n'avez pas vérifié.

Journaliste : Puis avec M. Dufour, vous... de cette nature-là?

M. Rodriguez (Pablo) : Non, je n'ai pas parlé à Pierre depuis un bon bout de temps, depuis le début. Mais encore une fois, Pierre, je lui ai parlé parce qu'on a une relation qui remonte à plusieurs années. C'est quelqu'un, puis je l'ai dit... je l'ai dit que... qui se tient... quelqu'un qui tient debout pour pour sa région.

Journaliste :C'est quoi... c'est quoi votre position?

Journaliste : ...votre parti, lui, est-ce qu'il a eu des discussions?

M. Rodriguez (Pablo) : Non. Je ne pense pas, non.

Journaliste : Mais quelle est votre position, disons, générale sur l'idée d'accepter un député dans votre caucus qui n'a pas été élu sous la bannière libérale, donc un transfuge, là?

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, la priorité, c'est de recruter des hommes et des femmes bien enracinés dans leur comté, dans leur région, qui sont prêts à lever la main, et ça prend beaucoup de courage. On l'a dit, ça prend beaucoup de courage, de conviction pour le faire. C'est ces gens-là qu'on recherche, des petites pépites comme on a trouvé, comme Chantal Marchand, comme d'autres qui s'en viennent bientôt également aussi. C'est ces gens-là à qui on donne priorité, et vous verrez aussi des noms plus connus avec le temps.

Journaliste : M. St-Pierre Plamondon a fait une croix sur le recrutement d'anciens caquistes. Est-ce que vous faites le même vœu?

M. Rodriguez (Pablo) : Moi, je... Non, moi, je fais du cas par cas. Mais je me suis rendu compte qu'il parle beaucoup de moi, M. St-Pierre Plamondon, et je le salue en passant.

Journaliste : Qu'est-ce que vous avez pensé du message de Mme Poulet ce matin qui dit regretter d'avoir... avoir voté pour la loi... pour la loi n° 2?

M. Rodriguez (Pablo) : Écoutez, c'est elle qui le sait, là. Je n'embarquerai pas dans ces discussions-là. J'ai dit ce que j'avais à dire hier à ce sujet.

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Il y a probablement beaucoup de députés de la CAQ qui regrettent d'avoir voté pour la loi n° 2, c'est un désastre, ils s'en vont directement sur le mur. Il y a un manque de confiance des médecins à l'égard du gouvernement. Il y a une démotivation des médecins. Il y a un manque de confiance de la population à l'égard du gouvernement. En fait, il n'y a pas grand-chose qui va bien pour ce gouvernement-là.

Journaliste : Est-ce que c'était un bon budget fédéral hier?

M. Rodriguez (Pablo) : Je pense qu'il y a des opportunités. Ce n'est pas à moi de dire s'il est bon ou s'il n'est pas bon. Il y a des opportunités pour le Québec, c'est comme ça que je l'évalue, au niveau des investissements en défense par exemple. On a des opportunités au niveau maritime, on a des opportunités au niveau aéronautique. Au niveau des infrastructures, il faut s'assurer que le Québec, et le Québec uniquement, qui décide selon nos priorités, quelles sont les priorités, là où va aller l'argent. Et en particulier au niveau de la santé, il y a des besoins énormes, je pense à l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, je pense à l'hôpital à Drummondville. Donc, c'est au Québec de décider.

Des voix : ...

Journaliste : M. Rodriguez... M. Rodriquez, les montants, qu'est ce que vous pensez des montants, 50 milliards au lieu de 100 milliards accordés...

M. Rodriguez (Pablo) : Mais on en veut... on en veut toujours plus.

Journaliste : Non, mais là, c'est la moitié moins.

M. Rodriguez (Pablo) : On veut toujours.... Non, mais là, la moitié moins de quoi, parce que...

Journaliste : De ce qui a été demandé, là.

M. Rodriguez (Pablo) : C'est que... parce que la... Ce qu'on dit, là, c'est que cet argent-là, on va le prendre, on en a besoin parce qu'il y a des besoins criants. En fait, on a plus de besoins que l'argent qui est sur la table. On a voudrait toujours plus.

Journaliste : On dirait que vous défendez le budget de M. Champagne.

M. Rodriguez (Pablo) : Mais pas du tout. Moi, ce que je dis, c'est que ce que je dis... Non, il est capable de le défendre. François Philippe, je le connais bien. Ce que je dis, c'est que les projets qui seront financés ici chez nous seront décidés par nous et uniquement par nous.

Journaliste : Non, mais ce n'est pas ça, l'enjeu. L'enjeu, en ce moment, pour le gouvernement, ici Legault, c'est qu'il n'y a pas assez d'argent pour répondre aux besoins. C'est ça, l'enjeu. Parce que le gouvernement va dire c'est les bonnes cibles et c'est les bons points sur lesquels on appuie, mais il n'y a pas assez d'argent.

M. Rodriguez (Pablo) : Encore une fois, on en voudrait plus d'argent aussi. Mais là, l'argent qui est sur la table, là, assurons-nous de bien l'utiliser.

Journaliste : Mais c'est des... c'est des... Le Conseil de la Fédération qui a été créé par Jean Charest, un de vos prédécesseurs, depuis des mois, dit que le minimum que ça prenait, c'était un programme d'infrastructures de 100 milliards sur 10 ans. Là, on a 51 milliards sur 10 ans, puis en plus, l'enveloppe pour la construction d'hôpitaux, c'est 5 milliards sur trois ans à la grandeur du Canada!

M. Rodriguez (Pablo) : Exact.

Journaliste : Juste HMR va coûter 4 points quelques milliards.

M. Rodriguez (Pablo) : C'est ça que je vous dis, ce n'est pas... ce n'est pas...

Journaliste : ... d'argent dans l'enveloppe.

M. Rodriguez (Pablo) : Ce n'est pas suffisant. Ça fait trois fois que je le dis. Ce n'est pas suffisant. Mais maintenant cet argent-là, faisons-la, utilisons-la à bon escient, en fonction de nos priorités, en fonction des priorités des Québécois. Il y a d'autres éléments où est-ce que je pense qu'il y a aussi une opportunité. Je l'ai dit, la défense, je l'ai dit, dans l'infrastructure, les minéraux critiques. Au Québec, on a du lithium, du graphite, du magnésium. Il y a une opportunité à saisir, là.

Journaliste : Et la taille de la dette?

M. Rodriguez (Pablo) : Est importante.

Journaliste : ...St-Pierre Plamondon... On n'a pas les moyens de rester dans le Canada, c'est trop coûteux avec ce genre de dette là, là.

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, il va toujours dire ça, il a toujours dit ça. Puis, si ce n'est pas la dette, ça va être autre chose. Ce que... M. St-Pierre Plamondon, s'il n'est pas capable de sortir le Québec du Canada, il va essayer de sortir le Canada du Québec, là, c'est son jeu à lui, là.

Journaliste : ...déficit qui atteint 78 milliards de dollars, est-ce que c'est justifié?

M. Rodriguez (Pablo) : C'est un déficit qui est très important. En même temps, il y a des investissements stratégiques dans une période extrêmement difficile que vous connaissez, étant donné l'administration Trump, la fermeture de marchés traditionnels, aussi en Chine, pas juste aux États-Unis. Donc, il y a un impact réel. Moi, ce que je m'attends, c'est qu'il y ait éventuellement un plan d'élimination du déficit à Ottawa et à Québec aussi.

Journaliste : ...oui, c'est un bon budget.

M. Rodriguez (Pablo) : Non, je ne le qualifierais pas ni bon ou mauvais. Moi, je le regarde à travers les opportunités du Québec pour le Québec. J'en vois trois clairement au niveau des investissements en défense, au niveau des infrastructures et au niveau des minéraux critiques. Je pense aussi que la question de l'amortissement accéléré peut venir aider nos PME. Nous... j'ai adopté la même position pendant la course au leadership. Il faut aider nos PME, ça, c'est absolument essentiel, mais Ottawa doit comprendre que les priorités, c'est nous qui les fixons.

Journaliste : Pourquoi le déficit du Québec, c'est un problème, mais que le déficit à Ottawa, ce n'est pas un problème?

M. Rodriguez (Pablo) : Dans les deux cas, c'est beaucoup, c'est inquiétant. Et je viens de dire que dans le cas d'Ottawa et de Québec, il faut arriver avec un plan d'élimination du déficit, dans les deux cas. 

Journaliste : ...le projet de loi que va déposer Mme Duranceau aujourd'hui pour réduire la bureaucratie. Est-ce que ça vous enthousiasme?

M. Rodriguez (Pablo) :  Si ça nous... Ouh! On est excités. On verra ce qu'il y a dedans, là, mais...

Journaliste : ...cette idée de fusionner ou d'abolir des organismes.

M. Rodriguez (Pablo) : On verra, on verra ce qu'elle veut faire. Vous savez, des fois, il faut le faire de façon intelligente. Moi, j'ai proposé, lors du conseil général, ceux qui ont eu l'opportunité de voir mon discours, plusieurs mesures, une quinzaine de mesures. L'une d'entre elles, par exemple, c'est de fusionner immigration et emploi. Et ça, c'est quelque chose d'extrêmement stratégique. On veut accroître le nombre d'immigrants qui viennent ici pour combler nos besoins spécifiques en termes de développement économique. Ça, c'est une mesure intéressante. Ce qu'il y a dans son projet de loi, je ne le sais pas.

Journaliste : ...vous avez lu le journal, ce matin...

M. Rodriguez (Pablo) : On lit... on lit tous les matins, mais je ne peux pas...

Journaliste : Vous avez écouté ma chronique... vous avez lu dans le journal...

M. Rodriguez (Pablo) : ...je vous écoute, je vous lis, toute la gang.

Journaliste : Donc, vous avez lu d'un journal qu'il est question de fusionner une quarantaine de fonds et d'organismes. Est-ce que ça, c'est un pas dans la bonne direction?

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, il faut voir. Ce n'est pas nécessairement une mauvaise idée, mais pas nécessairement une bonne idée. Je ne le sais pas qu'est-ce qu'il y a derrière l'intention.

Des voix : ...

Journaliste : Le Parti québécois rappelle, ce matin, que ça fait 62 jours que Chicoutimi est sans député. Est-ce que vous êtes aussi pressés de... déclenchement de la partielle et seriez-vous prêts?

M. Rodriguez (Pablo) : Je pense qu'il est temps qu'on la déclenche, absolument, là. C'est une question de démocratie. Les gens de Chicoutimi ont le droit d'être représentés à l'Assemblée nationale. Moi, j'étais là... J'ai passé une couple de jours, là... il y a...

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Ah! C'est super. Vraiment, vraiment. On a été prendre une bière avec 25, 30 militants le vendredi. J'ai eu l'opportunité de faire des visites au niveau économique, et autres, on aura l'opportunité de présenter quelqu'un d'extrêmement intéressant comme candidat.

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Un candidat...

Des voix : ...

M. Tanguay : Une candidature.

M. Rodriguez (Pablo) : Non, je n'ai pas dit ça.

Journaliste : Une candidate, bientôt, libérale.

M. Rodriguez (Pablo) : Oui, oui.

Journaliste : Par rapport au malaise à Santé Québec sur la loi n° 2, est-ce qu'on peut vous entendre? Est-ce que Santé Québec devrait se prononcer?

M. Rodriguez (Pablo) : Pardon? C'est qui?

Journaliste : Sur le malaise sur la loi n° 2, à Santé Québec, est-ce que Santé Québec devrait se prononcer sur la loi n° 2?

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, éventuellement, il va falloir qu'ils nous disent quelque chose. Oui, c'est... je veux dire, c'est un organisme créé par le gouvernement de la CAQ qui gère le système de santé, donc, ils en subissent les conséquences. Les politiques établies par le gouvernement reflètent directement sur le quotidien de Santé Québec. Il va falloir qu'on les entende là-dessus, mais je pense qu'on les a également entendus ce matin à travers la lettre des 27 directeurs qui nous disent... Ça semble vouloir dire que c'est une catastrophe, là. Allô.

Journaliste : Allô. In English, oui? Ha ha! My cue...

M. Rodriguez (Pablo) : Salut, tout le monde.

Journaliste : So, I just would like to have your reaction on Bill 5, we have some details. Like, are you behind this principle of cutting bureaucracy within Government?

M. Rodriguez (Pablo) : Well, we'll see, we'll see what's… what's in the bill. I mean, I'm very curious to see where they're going. It all depends on what you do. If you… if you listen to my speech at the General Council in Trois-Rivières, I mentioned that we're going to put together immigration and… and work, employment. And I think that's a good way to move forward, because we need to make sure that immigrants that come here, they fit with what we need in terms of workforce. Now, based on what they do, we'll… we'll be able to let you know more.

Journaliste : Don't you think it has to be done in an intelligent way when you're cutting bureaucracy?

M. Rodriguez (Pablo) : Or course, it has to be an intelligent way, and you have to have the buy-in of the people. If you do whatever, like the government is doing these days, like they do whatever they want, and they pretty much fail almost 100% of the time. I'm a bit worried but will read the bill.

Journaliste : Do you have any regrets outing Isabelle Poulet, now that she's been expelled from the CAQ?

M. Rodriguez (Pablo) : I didn't out anyone, I didn't mention anything about the conversation. You guys ask me the question, right? I'm not going to lie to you. If she did approach us, I'd say that she approached us, but I didn't mention anything else. That's it.

Journaliste : What do you think this means with what's happening within the CAQ and Bill 2?

M. Rodriguez (Pablo) : I think there's a lot of… MNAs are... from la CAQ, they're extremely dissatisfied. A lot of people voted in favor of Bill 2. Maybe some of them weren't sure of what they were voting for, because they didn't even have the time to read that bill. So, I think… I think there's a… there's a lot of dissatisfaction in that caucus, but that's their issue. Thank you. Merci.

(Fin à 8 h 41)

Participants


Document(s) Related