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(Huit heures vingt-cinq minutes)
M. Tanguay : Alors, bon matin
à chacun et à chacune! Il me fait plaisir de céder la parole à notre chef, M.
Pablo Rodriguez.
M. Rodriguez (Pablo) : Merci
beaucoup, Marc. Bon matin, tout le monde! Content de vous revoir. Vous l'avez
vu, plus d'un demi-million de dollars pour des pubs politiques, des pubs de la
CAQ pour essayer de transformer un mauvais projet de loi en quelque chose d'un
peu plus vendable. Ça, c'est les priorités de la CAQ. Avec ça, on aurait pu
payer cinq infirmières praticiennes spécialisées, de l'équipement chirurgical
de plus qui fait cruellement défaut. Par ailleurs, ça, ce qu'ils ont fait là,
c'est du gaspillage pur et simple. Alors, plus d'un demi-million de dollars
d'autopromotion avec absolument aucun résultat pour les patients, zéro pour les
patients, et ça, ça aurait pu soigner les Québécois. Cet argent-là aurait pu
être utilisé pour soigner les Québécois, ils l'ont utilisé pour essayer de
soigner la CAQ, et ça ne marche pas. On ne soigne pas le système avec des
publicités, on le soigne avec du personnel, avec de l'équipement, avec des
salles d'opération. Et le projet de loi assez... a fait assez de dommages
jusqu'à maintenant, pas besoin de gaspiller un autre demi-million. Et lorsque
vous regardez le projet de loi, par ailleurs, il n'y a rien... la publicité, il
n'y a rien qui parle même du projet de loi, c'est simplement une attaque, une
attaque contre les médecins. Alors, un autre demi-million de dollars de
gaspillé.
Et ce matin, on apprend par Radio-Canada
que même les directeurs médicaux de Santé Québec pensent que la loi va avoir
des effets nocifs. On parle des experts, là, 27 qui ont signé la lettre,
27 directeurs de Santé Québec qui sonnent l'alarme, le climat se
détériore. Nos médecins quittent, ils décrochent. Et quand tes propres directeurs
qui t'écrivent, c'est tes propres directeurs qui t'écrivent pour dire que ta
loi, elle fait tort et qu'eux-mêmes demandent de la suspendre, t'attends quoi
pour le faire?
Alors, on demande la suspension de ce
mauvais projet de loi. Et qu'on retourne à la table de négociations. Marc.
M. Tanguay : Merci, chef.
Rapidement. Encore une fois, on voit un gouvernement qui n'a plus de
gouvernail, un gouvernement qui a dépensé 547 000 $, comme le chef l'a
dit, en pure perte, du gaspillage. Ça, là, si vous cherchez à expliquer le 14 milliards
de déficit, vous avez déjà un demi-milliard là. Ça, ça a été commandé par
Christian Dubé. Christian Dubé, non seulement ne fait pas un bon travail comme
ministre de la Santé, a mis la pagaille dans le réseau. Où est le patient
là-dedans? Et en plus, il gaspille l'argent du patient qui n'a pas les
services. Alors, il est important de suspendre la loi, de faire ce qu'il aurait
dû faire, et d'abord lui de comprendre ce qu'il a mis dans sa loi, parce que
tous les jours on le poigne sur une affaire et ultimement, de s'assurer que les
patients aient les services. Ça, là, c'est le piètre bilan dans la huitième
année d'un mauvais gouvernement.
Journaliste : En brisant hier
le sceau de confidentialité des discussions qu'il y a eu entre le parti et Mme
Poulet, est-ce que dorénavant vous ne vous exposez pas à ce que d'autres élus
ne vous fassent pas confiance?
M. Rodriguez (Pablo) : Je
n'ai pas relaté le... ce qu'il y avait dans les discussions. Vous m'avez posé
une question : Est-ce qu'elle vous a approchés? J'ai répondu oui. Je ne
vous ai pas menti. Vous m'avez posé la question, je réponds la vérité.
Journaliste : Est-ce en
raison de votre... de votre réponse hier, là, parce que M. Legault a dit :
Elle est allée flirter avec l'autre parti, on ne peut pas la garder chez nous.
Est-ce que vous n'êtes pas un peu responsable de ce qu'elle ait été écartée?
M. Rodriguez (Pablo) : Bien
sûr. Je ne connais pas la teneur de leur discussion à eux, mais encore une
fois, je n'ai pas relaté ce qui a été discuté. Moi-même, encore une fois, je ne
l'ai pas rencontrée, puis j'ai répondu à votre question de façon honnête. Vous
auriez préféré que je vous dise le contraire de la vérité? Je n'aurais jamais
fait ça.
Journaliste : ...à vous avoir
approché, Mme Poulet, le parti?
M. Rodriguez (Pablo) : Moi,
personnellement?
Journaliste : ...à la CAQ.
M. Rodriguez (Pablo) : Je l'ai
mentionné hier qu'il y a eu des discussions dans le passé, il peut y en avoir
encore avec d'autres personnes.
Journaliste : Alors, nommez
les noms dans ce cas-là?
M. Rodriguez (Pablo) :Mais
non, mais non.
Journaliste : ...combien? Faites-vous
la liste?
M. Rodriguez (Pablo) : Je ne le
sais pas.
Journaliste : Est-ce que vous
avez vérifié pour Mme Abou-Khalil?
M. Rodriguez (Pablo) : Pardon?
Journaliste
: Est-ce
que vous avez vérifié pour Mme Abou-Khalil?
M. Rodriguez (Pablo) : Non.
Journaliste
: Hier,
vous n'étiez pas sûr.
M. Rodriguez (Pablo) : Non, je
n'ai pas vérifié.
Journaliste : Vous n'avez pas
vérifié.
Journaliste
: Puis avec
M. Dufour, vous... de cette nature-là?
M. Rodriguez (Pablo) : Non, je
n'ai pas parlé à Pierre depuis un bon bout de temps, depuis le début. Mais
encore une fois, Pierre, je lui ai parlé parce qu'on a une relation qui remonte
à plusieurs années. C'est quelqu'un, puis je l'ai dit... je l'ai dit que... qui
se tient... quelqu'un qui tient debout pour pour sa région.
Journaliste :C'est quoi... c'est
quoi votre position?
Journaliste
: ...votre
parti, lui, est-ce qu'il a eu des discussions?
M. Rodriguez (Pablo) : Non. Je
ne pense pas, non.
Journaliste : Mais quelle est
votre position, disons, générale sur l'idée d'accepter un député dans votre
caucus qui n'a pas été élu sous la bannière libérale, donc un transfuge, là?
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
la priorité, c'est de recruter des hommes et des femmes bien enracinés dans
leur comté, dans leur région, qui sont prêts à lever la main, et ça prend
beaucoup de courage. On l'a dit, ça prend beaucoup de courage, de conviction
pour le faire. C'est ces gens-là qu'on recherche, des petites pépites comme on
a trouvé, comme Chantal Marchand, comme d'autres qui s'en viennent bientôt
également aussi. C'est ces gens-là à qui on donne priorité, et vous verrez
aussi des noms plus connus avec le temps.
Journaliste : M. St-Pierre
Plamondon a fait une croix sur le recrutement d'anciens caquistes. Est-ce que
vous faites le même vœu?
M. Rodriguez (Pablo) : Moi,
je... Non, moi, je fais du cas par cas. Mais je me suis rendu compte qu'il
parle beaucoup de moi, M. St-Pierre Plamondon, et je le salue en passant.
Journaliste : Qu'est-ce que
vous avez pensé du message de Mme Poulet ce matin qui dit regretter d'avoir...
avoir voté pour la loi... pour la loi n° 2?
M. Rodriguez (Pablo) : Écoutez,
c'est elle qui le sait, là. Je n'embarquerai pas dans ces discussions-là. J'ai
dit ce que j'avais à dire hier à ce sujet.
Journaliste
: ...
M. Rodriguez (Pablo) : Il y a
probablement beaucoup de députés de la CAQ qui regrettent d'avoir voté pour la
loi n° 2, c'est un désastre, ils s'en vont directement sur le mur. Il y a un
manque de confiance des médecins à l'égard du gouvernement. Il y a une
démotivation des médecins. Il y a un manque de confiance de la population à l'égard
du gouvernement. En fait, il n'y a pas grand-chose qui va bien pour ce
gouvernement-là.
Journaliste : Est-ce que c'était
un bon budget fédéral hier?
M. Rodriguez (Pablo) : Je
pense qu'il y a des opportunités. Ce n'est pas à moi de dire s'il est bon ou s'il
n'est pas bon. Il y a des opportunités pour le Québec, c'est comme ça que je l'évalue,
au niveau des investissements en défense par exemple. On a des opportunités au
niveau maritime, on a des opportunités au niveau aéronautique. Au niveau des
infrastructures, il faut s'assurer que le Québec, et le Québec uniquement, qui
décide selon nos priorités, quelles sont les priorités, là où va aller l'argent.
Et en particulier au niveau de la santé, il y a des besoins énormes, je pense à
l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, je pense à l'hôpital à Drummondville. Donc, c'est
au Québec de décider.
Des voix : ...
Journaliste : M. Rodriguez...
M. Rodriquez, les montants, qu'est ce que vous pensez des montants, 50 milliards
au lieu de 100 milliards accordés...
M. Rodriguez (Pablo) : Mais
on en veut... on en veut toujours plus.
Journaliste : Non, mais là,
c'est la moitié moins.
M. Rodriguez (Pablo) : On
veut toujours.... Non, mais là, la moitié moins de quoi, parce que...
Journaliste
: De ce qui
a été demandé, là.
M. Rodriguez (Pablo) : C'est
que... parce que la... Ce qu'on dit, là, c'est que cet argent-là, on va le
prendre, on en a besoin parce qu'il y a des besoins criants. En fait, on a plus
de besoins que l'argent qui est sur la table. On a voudrait toujours plus.
Journaliste
: On dirait
que vous défendez le budget de M. Champagne.
M. Rodriguez (Pablo) : Mais
pas du tout. Moi, ce que je dis, c'est que ce que je dis... Non, il est capable
de le défendre. François Philippe, je le connais bien. Ce que je dis, c'est que
les projets qui seront financés ici chez nous seront décidés par nous et
uniquement par nous.
Journaliste : Non, mais ce n'est
pas ça, l'enjeu. L'enjeu, en ce moment, pour le gouvernement, ici Legault, c'est
qu'il n'y a pas assez d'argent pour répondre aux besoins. C'est ça, l'enjeu.
Parce que le gouvernement va dire c'est les bonnes cibles et c'est les bons
points sur lesquels on appuie, mais il n'y a pas assez d'argent.
M. Rodriguez (Pablo) : Encore
une fois, on en voudrait plus d'argent aussi. Mais là, l'argent qui est sur la table,
là, assurons-nous de bien l'utiliser.
Journaliste : Mais c'est des...
c'est des... Le Conseil de la Fédération qui a été créé par Jean Charest, un de
vos prédécesseurs, depuis des mois, dit que le minimum que ça prenait, c'était
un programme d'infrastructures de 100 milliards sur 10 ans. Là, on a
51 milliards sur 10 ans, puis en plus, l'enveloppe pour la
construction d'hôpitaux, c'est 5 milliards sur trois ans à la grandeur du
Canada!
M. Rodriguez (Pablo) : Exact.
Journaliste
: Juste HMR
va coûter 4 points quelques milliards.
M. Rodriguez (Pablo) : C'est
ça que je vous dis, ce n'est pas... ce n'est pas...
Journaliste
: ... d'argent
dans l'enveloppe.
M. Rodriguez (Pablo) : Ce n'est
pas suffisant. Ça fait trois fois que je le dis. Ce n'est pas suffisant. Mais
maintenant cet argent-là, faisons-la, utilisons-la à bon escient, en fonction
de nos priorités, en fonction des priorités des Québécois. Il y a d'autres
éléments où est-ce que je pense qu'il y a aussi une opportunité. Je l'ai dit,
la défense, je l'ai dit, dans l'infrastructure, les minéraux critiques. Au
Québec, on a du lithium, du graphite, du magnésium. Il y a une opportunité à saisir,
là.
Journaliste
: Et la
taille de la dette?
M. Rodriguez (Pablo) : Est
importante.
Journaliste
:
...St-Pierre Plamondon... On n'a pas les moyens de rester dans le Canada, c'est
trop coûteux avec ce genre de dette là, là.
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
il va toujours dire ça, il a toujours dit ça. Puis, si ce n'est pas la dette,
ça va être autre chose. Ce que... M. St-Pierre Plamondon, s'il n'est pas
capable de sortir le Québec du Canada, il va essayer de sortir le Canada du
Québec, là, c'est son jeu à lui, là.
Journaliste
:
...déficit qui atteint 78 milliards de dollars, est-ce que c'est
justifié?
M. Rodriguez (Pablo) : C'est
un déficit qui est très important. En même temps, il y a des investissements
stratégiques dans une période extrêmement difficile que vous connaissez, étant
donné l'administration Trump, la fermeture de marchés traditionnels, aussi en
Chine, pas juste aux États-Unis. Donc, il y a un impact réel. Moi, ce que je
m'attends, c'est qu'il y ait éventuellement un plan d'élimination du déficit à
Ottawa et à Québec aussi.
Journaliste
: ...oui,
c'est un bon budget.
M. Rodriguez (Pablo) : Non, je
ne le qualifierais pas ni bon ou mauvais. Moi, je le regarde à travers les
opportunités du Québec pour le Québec. J'en vois trois clairement au niveau des
investissements en défense, au niveau des infrastructures et au niveau des
minéraux critiques. Je pense aussi que la question de l'amortissement accéléré
peut venir aider nos PME. Nous... j'ai adopté la même position pendant la
course au leadership. Il faut aider nos PME, ça, c'est absolument essentiel,
mais Ottawa doit comprendre que les priorités, c'est nous qui les fixons.
Journaliste
: Pourquoi
le déficit du Québec, c'est un problème, mais que le déficit à Ottawa, ce n'est
pas un problème?
M. Rodriguez (Pablo) : Dans
les deux cas, c'est beaucoup, c'est inquiétant. Et je viens de dire que dans le
cas d'Ottawa et de Québec, il faut arriver avec un plan d'élimination du
déficit, dans les deux cas.
Journaliste
: ...le
projet de loi que va déposer Mme Duranceau aujourd'hui pour réduire la
bureaucratie. Est-ce que ça vous enthousiasme?
M. Rodriguez (Pablo) : Si ça
nous... Ouh! On est excités. On verra ce qu'il y a dedans, là, mais...
Journaliste
: ...cette
idée de fusionner ou d'abolir des organismes.
M. Rodriguez (Pablo) : On
verra, on verra ce qu'elle veut faire. Vous savez, des fois, il faut le faire
de façon intelligente. Moi, j'ai proposé, lors du conseil général, ceux qui ont
eu l'opportunité de voir mon discours, plusieurs mesures, une quinzaine de
mesures. L'une d'entre elles, par exemple, c'est de fusionner immigration et
emploi. Et ça, c'est quelque chose d'extrêmement stratégique. On veut accroître
le nombre d'immigrants qui viennent ici pour combler nos besoins spécifiques en
termes de développement économique. Ça, c'est une mesure intéressante. Ce qu'il
y a dans son projet de loi, je ne le sais pas.
Journaliste
: ...vous
avez lu le journal, ce matin...
M. Rodriguez (Pablo) : On
lit... on lit tous les matins, mais je ne peux pas...
Journaliste
: Vous avez
écouté ma chronique... vous avez lu dans le journal...
M. Rodriguez (Pablo) : ...je
vous écoute, je vous lis, toute la gang.
Journaliste
: Donc,
vous avez lu d'un journal qu'il est question de fusionner une quarantaine de
fonds et d'organismes. Est-ce que ça, c'est un pas dans la bonne direction?
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
il faut voir. Ce n'est pas nécessairement une mauvaise idée, mais pas
nécessairement une bonne idée. Je ne le sais pas qu'est-ce qu'il y a derrière
l'intention.
Des voix : ...
Journaliste
: Le Parti
québécois rappelle, ce matin, que ça fait 62 jours que Chicoutimi est sans
député. Est-ce que vous êtes aussi pressés de... déclenchement de la partielle
et seriez-vous prêts?
M. Rodriguez (Pablo) : Je
pense qu'il est temps qu'on la déclenche, absolument, là. C'est une question de
démocratie. Les gens de Chicoutimi ont le droit d'être représentés à
l'Assemblée nationale. Moi, j'étais là... J'ai passé une couple de jours, là...
il y a...
Journaliste
: ...
M. Rodriguez (Pablo) : Ah!
C'est super. Vraiment, vraiment. On a été prendre une bière avec 25,
30 militants le vendredi. J'ai eu l'opportunité de faire des visites au
niveau économique, et autres, on aura l'opportunité de présenter quelqu'un
d'extrêmement intéressant comme candidat.
Journaliste
: ...
M. Rodriguez (Pablo) : Un
candidat...
Des voix : ...
M. Tanguay
: Une
candidature.
M. Rodriguez (Pablo) : Non, je
n'ai pas dit ça.
Journaliste
: Une
candidate, bientôt, libérale.
M. Rodriguez (Pablo) : Oui,
oui.
Journaliste
: Par
rapport au malaise à Santé Québec sur la loi n° 2, est-ce qu'on peut vous
entendre? Est-ce que Santé Québec devrait se prononcer?
M. Rodriguez (Pablo) : Pardon?
C'est qui?
Journaliste
: Sur le
malaise sur la loi n° 2, à Santé Québec, est-ce que Santé Québec devrait
se prononcer sur la loi n° 2?
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
éventuellement, il va falloir qu'ils nous disent quelque chose. Oui, c'est...
je veux dire, c'est un organisme créé par le gouvernement de la CAQ qui gère le
système de santé, donc, ils en subissent les conséquences. Les politiques
établies par le gouvernement reflètent directement sur le quotidien de Santé
Québec. Il va falloir qu'on les entende là-dessus, mais je pense qu'on les a
également entendus ce matin à travers la lettre des 27 directeurs qui nous
disent... Ça semble vouloir dire que c'est une catastrophe, là. Allô.
Journaliste
: Allô. In English, oui? Ha ha!
My cue...
M. Rodriguez
(Pablo) : Salut, tout le monde.
Journaliste
: So, I just would like to have your reaction on Bill
5, we have some details. Like, are you behind this principle of cutting bureaucracy within Government?
M. Rodriguez
(Pablo) :
Well,
we'll see, we'll see what's… what's in the bill. I mean, I'm very curious to
see where they're going. It all depends on what you do. If you… if you listen
to my speech at the General Council in Trois-Rivières, I mentioned that we're
going to put together immigration and… and work, employment. And I think that's
a good way to move forward, because we need to make sure that immigrants that
come here, they fit with what we need in terms of workforce. Now, based on what
they do, we'll… we'll be able to let you know more.
Journaliste :
Don't you think it has to be done in an
intelligent way when you're cutting bureaucracy?
M. Rodriguez
(Pablo) :
Or
course, it has to be an intelligent way, and you have to have the buy-in of the
people. If you do whatever, like the government is doing these days, like they
do whatever they want, and they pretty much fail almost 100% of the time. I'm a
bit worried but will read the bill.
Journaliste :
Do you have any regrets outing Isabelle
Poulet, now that she's been expelled from the CAQ?
M. Rodriguez
(Pablo) :
I
didn't out anyone, I didn't mention anything about the conversation. You guys
ask me the question, right? I'm not going to lie to you. If she did approach
us, I'd say that she approached us, but I didn't mention anything else. That's
it.
Journaliste :
What do you think this means with
what's happening within the CAQ and Bill 2?
M. Rodriguez
(Pablo) :
I
think there's a lot of… MNAs are... from la CAQ, they're extremely
dissatisfied. A lot of people voted in favor of Bill 2. Maybe some of them
weren't sure of what they were voting for, because they didn't even have the
time to read that bill. So, I think… I think there's a… there's a lot of
dissatisfaction in that caucus, but that's their issue. Thank you.
Merci.
(Fin à 8 h 41)