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Point de presse de M. Frédéric Beauchemin, porte-parole de l’opposition officielle en matière de finances, et M. André Fortin, chef de l’opposition officielle

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Tuesday, November 25, 2025, 11 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement


 

11 h 23 (version non révisée)

(Onze heures vingt-six minutes)

M. Fortin : Bonjour, bonjour, tout le monde. Merci d'être en si grand nombre à notre point de presse. Je vous présente le chef du Parti libéral du Québec, M. Pablo Rodriguez.

M. Rodriguez (Pablo) : Merci beaucoup, André. Content de tous vous revoir. On revient de la semaine de relâche, ça fait du bien, on s'est... on s'est reposé.

Alors, la dernière fois qu'on était ici, on parlait de régime forestier, le fait que... que M. Legault disait aux 30 000 personnes qui allaient perdre leur job : Bien, allez monter sur un poteau quelque part, un manque de respect total. Et on parlait aussi du fait que nous, on allait déposer, dès la première année, un... un nouveau régime forestier en parlant dès le jour un avec les peuples autochtones.

Alors, j'étais... accompagné à ce moment-là de mon porte-parole des forêts, André Fortin, qui... qui l'est encore par ailleurs, parce qu'il fait un excellent travail, mais qui, depuis ce temps-là, est également devenu mon chef parlementaire. Je veux le remercier d'avoir accepté cette... responsabilité-là. Je peux vous dire que ça se passe très bien depuis ce temps-là, et on se parle régulièrement. Je connais André, ça, c'est important de le mentionner, depuis plus de 20 ans. On a fait de la politique ensemble plus d'une fois. Je sais qu'il va être brillant, à la période de questions également au niveau de la gestion de l'équipe parlementaire. Et il a toute ma confiance.

Aujourd'hui, on a eu une... ce que le gouvernement semble appeler une mise à jour économique, comme Fred l'avait demandée d'ailleurs, le 11 novembre. Il l'a demandée à répétition depuis... depuis cette date-là. On est en droit, les Québécois sont en droit de savoir où en sont les finances du Québec. On a un déficit de 12.3 milliards, ce qui est énorme. C'est encore une fois historique. Et le déficit anticipé pour l'année prochaine, il ne change pas. Ça démontre la mauvaise gestion du gouvernement actuel et, je l'ai dit plus d'une fois, possiblement le pire gouvernement dans l'histoire du Québec.

Alors, on avait plusieurs demandes, notamment au niveau du crédit d'impôt pour les médias... qui vous permet à vous de faire votre job, quelque chose qui est extrêmement important. Le gouvernement n'a pas bougé là-dessus, sur bien d'autres choses. Alors, il n'y a pas grand-chose d'intéressant pour les Québécois. Et, ce que je disais tantôt, quand François Legault, la dernière fois, il... nous a dit qu'il y aurait 30 000 travailleurs de la forêt qui perdraient leur job, bien, là-dedans, aujourd'hui, c'est des peanuts, ce qu'on leur donne. Alors, il dit qu'il va les aider, mais il ne les aide absolument pas. Et il y a bien d'autres exemples là-dessus.

Alors, ce gouvernement-là, il a eu sa chance, il l'a eue plus d'une fois. Ils ne sont absolument pas crédibles. Tout ce que je demande à M. Legault : Il vous reste moins d'un an, s'il vous plaît, ne touchez plus à rien. Là-dessus, je passe la parole à Fred.

M. Beauchemin : Merci, chef. Alors, bien, ce matin, on a eu un exercice classique CAQ avec...


 
 

11 h 28 (version non révisée)

M. Beauchemin : ...un déficit historique quand même de 12.3 milliards de dollars. Il faut quand même comprendre là-dedans qu'il y a eu 900 millions de plus d'impôts payés par les particuliers. Il y a 1,1 milliard de plus qui va être payé par les entreprises, puis il y a 600 millions de plus de transferts qui vient du fédéral. Donc ça, c'est 2,6 milliards de plus... et ensuite on a 900 millions de dollars de dépenses additionnelles. Alors, quand on regarde le tout, là, ça explique pourquoi qu'on passe, là, de... de 13.6 à 12.3.

Puis juste pour clarifier quelque chose, là. Le... Le gros slogan, là, de que vous allez entendre de la part de la CAQ aujourd'hui, là : On aide la... le chèque de paie des... des Québécois en réduisant la contribution au RQPA puis... au RQAP, pardon, puis au RRQ, il faut comprendre ici, là, que ça n'a absolument rien à voir avec la gestion caquiste. Ça, c'est des fonds qui sont gérés totalement indépendants du gouvernement de la CAQ, qui ont eu une bonne gestion, qui ont eu une bonne performance puis que là, soudainement, même s'il y en a, en passant, qui a une poursuite, là, contre... avec des aînés contre eux en ce moment, là, mais malgré tout ça, le gouvernement de la CAQ a décidé de réduire ça pour baisser la... pour augmenter la... la paie nette des... des Québécois. OK, mais ça n'a rien à voir avec la gestion caquiste, de bien gérer nos finances publiques. On fait face au gouvernement de la décote et des sept déficits, une première dans l'histoire du Québec, consécutifs. Merci.

Journaliste : ...qui vous empêche de réembaucher Mme Hinse aujourd'hui?

M. Rodriguez (Pablo) : Il y a actuellement un débat juridique autour de ça, ça s'en va clairement en cour, et je ne sais toujours pas ce qui s'est passé. C'est-à-dire que Mme Rizqy est la seule personne qui détient cette information-là. Je lui ai demandé, je lui ai écrit, la semaine dernière, pour la rencontrer, je n'ai pas encore de nouvelles.

Journaliste : ...puis le personnel, là, vous... vous êtes ici, là, en parlant avec les employés puis les gens sur l'étage, vous n'avez même pas une once de début de quelque chose?

M. Rodriguez (Pablo) : Ce que j'ai dit, et je le répète, et je suis mes dossiers de près, là, il n'y a jamais eu... Mme Rizqy n'est jamais venue me voir en me disant : Il y a un problème, il y a...

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Non, et ce n'est pas arrivé non plus. Et il n'y a pas...

Des voix : ....

M. Rodriguez (Pablo) : Attendez! Bien... Laissez-moi répondre une seconde. Il n'y a pas de... Je n'ai jamais reçu de note, d'email, de... prenez la forme que vous voulez, là, de texto, de papier déposé sur un bureau ou quoi que ce soit au sujet d'un problème qui existerait.

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Je cherche à savoir ce qui s'est passé en parlant à Mme Rizqy, elle est la seule personne... J'ai d'ailleurs demandé à André de parler au service de la Chambre, parce que vous savez, comme chef parlementaire, moi, je n'ai pas accès à ça. Donc, je lui ai demandé de parler à l'Assemblée nationale. Il pourra vous en faire part actuellement.

M. Fortin : Oui, effectivement, effectivement, on a contacté la Direction des ressources humaines de l'Assemblée nationale pour essayer de comprendre s'il y avait un dossier sur... sur Mme Hinse. Et vous devez savoir que la façon que l'Assemblée nationale fonctionne, c'est que c'est un service essentiellement de conseil. Ce n'est pas à eux à monter des dossiers sur un employé ou un autre. Pour y avoir déjà fait appel, ce sont... c'est un service d'accompagnement, ils peuvent donner des conseils aux élus. Mais la responsabilité de monter un dossier sur un employé, ça appartient à l'employeur, donc au... au titulaire, donc à Mme Rizqy dans ce cas-là.

Journaliste : ...un rapport que Mme Hinse avait fait qui devait être... dont... dont il a été question avec Mme Rizqy. Ce document-là, est-ce que, M. Rodriguez, vous en avez pris connaissance pour essayer de comprendre quels étaient les enjeux qui provoquaient ces... ces divisions-là sur... sur le sujet qui a... qui a finalement mis le feu aux poudres, là?

M. Fortin : Moi, je vous... je vous dis, là, on arrive... moi, j'arrive, comme titulaire, dans un contexte particulier où, comme vous dites, là, il y a des... il y a apparemment des questions sur l'utilisation des ressources de... de l'Assemblée nationale. Alors, ce qu'on a fait au cours des derniers jours, c'est qu'on a fait ressortir l'ensemble des règles de l'Assemblée nationale qui sont offertes à tous les élus, là, après leur... après leur élection, également le document de l'Assemblée nationale qui porte sur comment se comporter lorsqu'il y a un chef non élu. Ce n'est pas une première, c'est arrivé...

Journaliste : ...la population sur le fait qu'il n'y a pas... qu'il n'y a pas ou qu'il y a des utilisations des fonds publics à des fins partisanes. Pourquoi vous n'êtes pas capables de donner une réponse claire sur ce qui semblait faire litige?

M. Fortin : Bien, ce que je veux... J'y arrive, j'y arrive, mais je veux vous dire ce qu'on a fait. D'abord, on a sorti les règles de l'Assemblée nationale. Ensuite on a regardé les tâches de chacun des employés de l'aile parlementaire. Hier, on a parlé... hier, j'ai parlé à la commissaire à l'éthique pour avoir une première discussion avec elle sur certains... certaines... certains questionnements, peut-être. Et on lui a écrit de façon formelle ce matin pour qu'elle nous accompagne, pour qu'elle nous offre conseil lorsqu'il y a des situations qui...

Journaliste : ...

M. Fortin : Non. Lorsqu'il y a des situations qui pourraient... porter à interprétation. Ce... Et ce que... Ce qu'elle a...


 
 

11 h 33 (version non révisée)

M. Fortin :...accepter de le faire. Mais, à partir de... à partir de là, ce que... ce qu'on vous dire, c'est qu'aujourd'hui, là, dans la tâche des employés de l'Assemblée nationale, tout est irréprochable. Alors, s'il y a autre chose qui est mis sur la table...

Journaliste : Concernant les ressources humaines, vous avez dit que vous les avez sollicitées, qu'est-ce qu'ils vous ont dit?

M. Fortin :Ah, les ressources humaines, essentiellement, là, si je... si je comprends bien, de la façon qu'ils... qu'ils fonctionnent, et pour avoir fait appel à leurs services par le passé, c'est un service d'accompagnement. Alors, eux, ils considèrent que, dès qu'il y a un nouveau titulaire, les discussions qu'ils ont en matière d'accompagnement avec un ancien titulaire, ça leur appartient et c'est privé, ça... ce n'est qu'entre un titulaire et un autre.

Journaliste : ...sur Mme Hinse, Mme Rizqy.

Journaliste : Non, l'Assemblée nationale n'a pas de dossier. L'Assemblée nationale n'a pas de dossier sur un employé particulier, c'est à l'employeur, donc, dans ce cas-ci, Mme Rizqy, de tenir un dossier comme celui-là.

Journaliste : ...M. Rodriguez, est-ce que vous... vous trouvez que ça fait du sens? Parce que vous l'avez probablement lu, la poursuite, du moins je l'espère.

M. Rodriguez (Pablo) : Oui, oui, j'ai tout lu, j'ai tout lu, tout ça. Mais la personne qui détient les réponses, c'est Mme Rizqy. Mme Rizqy, l'autre jour, a émis un commentaire disant «Je n'ai pas le droit d'en parler». Je vous dirais deux choses là-dessus. La première, c'est que Mme Hinse la libère de son droit de parole, elle lui dit : Oui, oui, parle s'en, parle s'en publiquement, elle le dit dans sa poursuite, je ne t'empêche pas de parler du dossier. Mais si Mme Rizqy ne veut toujours pas parler en public qu'elle parle à son chef...

Journaliste : Comment...

M. Rodriguez (Pablo) : Qu'elle parle à son chef. Excusez. Mais je lui ai écrit la semaine passée. J'attends de ses nouvelles.

Journaliste : Comment allez-vous faire pour éviter qu'une autre situation comme celle-là se reproduise? Je le sais que vous devez partager votre temps entre le parlement, le terrain. Bon. Est-ce que, quand même, ça va nécessiter que vous soyez plus présents ici pour s'assurer de la stabilité dans le caucus et de l'équipe?

M. Rodriguez (Pablo) : Je pense que la façon dont... dont on part est différente. J'ai demandé à M. Fortin... Parce que moi, je n'ai pas la capacité d'agir parce que je suis chef extra-parlementaire. Donc, ce qu'on n'a pas fait la dernière fois, c'est à l'avance de demander ces questions-là. On vient de le faire, on vient de le faire au niveau de l'Assemblée nationale. On vient de le faire au niveau de la commissaire. Donc, ça, ça clarifie les choses. Mais sur le fond, chacune de mes dépenses, je l'ai mentionné, a été déposée, approuvée et payée par le parti à 100 %. Et pour ce qui est des dépenses de l'Assemblée, de l'Assemblée nationale, c'est approuvé et payé par l'Assemblée nationale.

Journaliste : ...question là-dessus, là. Moi, je vous disais, vous comme chef, là, est-ce que ça va nécessiter une présence encore plus grande ici pour surveiller votre caucus?

M. Rodriguez (Pablo) : Je suis ici, mais je fais confiance à André. Mon caucus, il est très uni, et on va bien. Mais on a, aujourd'hui, demandé clairement ce qui peut se faire, ce qui ne peut pas se faire. Nous, on pense que tout ce qu'on a fait est très correct, là, mais là on veut être sûrs, donc on pose ces questions-là, et là est la différence. Mais si je peux... Si vous voulez qu'on se voie plus souvent, ça va me faire plaisir de vous voir plus souvent.

Journaliste : ...pour la Commissaire à l'éthique qui n'a pas été déposée, semblerait-il, vous l'avez, mais vous l'avez en votre possession cette... cette lettre-là de Mme Hinse.

M. Rodriguez (Pablo) : Moi, je ne l'ai pas.

M. Fortin : ...

Journaliste : Vous l'avez. Pourriez-vous la rendre publique?

M. Fortin : Il n'y a rien. Honnêtement, il n'y a rien à cacher dans cette... cette note-là. Nus, on va être transparents avec tout le monde, là.

Journaliste : Sur le fond, M. Rodriguez, sur le fond, sur le fond, ce qu'on comprend de votre position, finalement, là, c'est que, dans votre tête en ce moment, tant Mme Rizqy que Mme Hinse pourraient avoir raison dans le litige qui les oppose, là. Votre... votre tête à vous, c'est...

M. Rodriguez (Pablo) : C'est que je n'ai pas cette information-là, vous comprenez? Et vous seriez dans la même position, là.

Journaliste : ...la question, c'est plus : Dans votre tête à vous...

M. Rodriguez (Pablo) : Mais je vous réponds, là.

Journaliste : ...tant que l'autre pourrait avoir raison à l'heure actuelle en fonction de ce que vous savez?

M. Rodriguez (Pablo) : Moi, j'ai fait confiance à Mme Rizqy sur la base de ma relation avec elle depuis plus de 10 ans. On s'est toujours bien entendu. C'est une femme qui est compétente à qui... avec qui je n'ai jamais de problème.

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Oui, mais... Non, mais écoutez-moi, là.

Journaliste : ... je veux avoir votre opinion sur...

M. Rodriguez (Pablo) : Je vous donne ma réponse. Vous ne pouvez pas choisir ma réponse. Je vous donne ma réponse. On avait une réunion statutaire à 4 heures, là, à peu près 4 heures, 4 h 15, presque tous les jours. Parfois, on ne la faisait pas, ce n'était pas possible, mais, en général, on se parlait tout le temps. En aucun moment, aucun moment, là, c'est facile à vérifier, là, j'ai été avisé de quoi que ce soit, donc d'où la surprise. Et encore aujourd'hui, même si elle dit «je ne veux pas en parler en public», elle peut en parler à son chef.

Journaliste : Je veux juste être sûr de bien comprendre votre... votrepoint de vue sur la chose.

M. Rodriguez (Pablo) : Mais je vous le donne, mon point de vue.

Journaliste : Mais vous répétez des choses que vous avez déjà dites. Mais je veux juste être certain de bien comprendre que votre point de vue, c'est qu'à l'heure actuelle, en fonction de ce que vous savez et de ce que vous ne savez pas, tant Mme Rizqy que Mme Hinse pourraient avoir raison sur le litige qui les oppose.

M. Rodriguez (Pablo) : À l'heure actuelle, dans les deux cas, il y a des allégations. À l'heure actuelle, ça s'en va, selon notre compréhension, en cour. Donc, on est prudents là-dessus. Je dois être prudent. Je ne dois pas me prononcer sur le fond de la chose parce que ça s'en va en cour. De façon générale, ce que je dis, c'est qu'il n'y avait aucune raison de ne pas m'en parler. Et ce que j'ai appris en allant à Tout le monde en parle, puisque c'est là que... le moment qu'elle a publié sa note, si effectivement elle était accompagnée des ressources humaines, mais elle aurait dû me le dire.

Journaliste : OK. Mais pouvez-vous...


 
 

11 h 38 (version non révisée)

Journaliste : ...exactement ce que vous avez demandé à la Commissaire à l'éthique comme clarifications?

M. Fortin : Oui.

Journaliste : Puis quel accompagnement elle va faire?

Journaliste : C'est quoi exactement que vous lui avez demandé? Qu'est-ce qui n'était pas clair?

M. Fortin :Bien, d'abord, il y a plusieurs documents qui ont des règles extrêmement claires sur l'utilisation des ressources parlementaires, sur la présence... la présence du chef ici, sa présence au caucus, sa présence dans les bureaux de l'Assemblée nationale, les remboursements, les remboursements qui doivent être faits par le parti, dans ce cas-là. Là où on a des questions, c'est, par exemple, s'il y a des employés qui sont à temps partiel ici, à l'Assemblée nationale, mais qui peuvent avoir un contrat à l'extérieur, notamment avec le parti. C'est le genre de questions qu'on voudrait poser à la Commissaire à l'éthique. Et...

Des voix : ...

M. Fortin : Non, mais je... Non, mais...

Journaliste : Est-ce que vous trouvez que c'est flou? Tu sais, est-ce que vous aimeriez demander à la Commissaire à l'éthique, avec d'autres partis politiques, de peut-être se pencher pour revoir des clarifications là-dessus? Il y a-tu...

M. Fortin :Bien, en fait, la Commissaire à l'éthique, là, hier, dans la discussion qu'on a eue, là, elle nous dit essentiellement qu'il n'y a pas de restriction là-dessus mais qu'il doit y avoir des balises claires. Alors, pour établir ces balises claires là, effectivement, on va demander l'accompagnement de la Commissaire à l'éthique.

Journaliste : ...question que vous devez répondre aujourd'hui, là.

M. Rodriguez (Pablo) : Je réponds à toutes vos questions...

Journaliste : Oui, je sais, mais c'est pour ça que je vous demande. Puis je vais vous demander de regarder la caméra pour répondre à ma question. Qu'avez-vous à dire à vos militants qui questionnent votre capacité de leadership et qui vous demandent d'avoir voix au chapitre lorsque vous allez dévoiler votre rapport externe? Qu'avez-vous à leur dire?

M. Rodriguez (Pablo) : Ce que j'ai dit : le caucus est uni, nos militants sont unis. Hier soir, j'étais à une activité dans Verdun, la salle était pleine. Il y a trois jours, j'étais dans une autre activité où il y avait 500 personnes, deux jours auparavant, 200 personnes, trois jours avant ça, un autre 500 personnes puis une autre salle comble dans un comté de la CAQ. Ça ne change...

Journaliste : Donc, vous niez qu'il y a des militants qui se questionnent actuellement sur votre capacité de leadership?

M. Rodriguez (Pablo) : Les militants veulent des réponses, comme j'en veux. En fait, je suis probablement la première personne qui veut des réponses à certaines allégations. C'est pour ça que j'ai posé des gestes très concrets. Mais vous l'avez vu hier, le Parti libéral, lorsqu'il est attaqué par l'externe, s'unit...

Journaliste : Il n'est pas attaqué par l'externe, je vous parle de militants qui questionnent votre leadership...

M. Rodriguez (Pablo) : ...s'unit et... s'unit. Et vous avez vu hier, vous avez vu hier le ralliement, on était tous ensemble, avec Charles, avec Karl, les présidents de comté un peu partout. Le Parti libéral, on va passer à travers ça, là. C'est... C'est un moment important, mais on va passer à travers ça.

Journaliste : ...gênant pour... dans votre position, là? Ça fait des jours que ça dure puis vous n'êtes toujours pas capable de savoir qu'est-ce qui s'est passé réellement.

M. Rodriguez (Pablo) : Parce qu'il y a une personne qui a l'information. Je n'ai pas le droit... Ce qu'on... Ce qui... ce qui se déroule actuellement, là, c'est symptomatique de... du fonctionnement ici lorsqu'on a un chef extraparlementaire : je ne peux pas aller aux ressources humaines, je ne peux pas... il y a... il y a plein de gestes que je ne peux pas poser et que je dois le faire par personne interposée, conséquemment à travers Mme Rizqy à l'époque. Alors, si...

Des voix : ...

M. Rodriguez (Pablo) : ...si, elle ne m'en a jamais parlé, il y a un problème de fond. Je suis facilement accessible, là. Je suis quelqu'un, là,qui... vous n'avez pas de problème à me rejoindre, là.

Journaliste : ...problème de fond là, que Mme Rizky ne vous a jamais parlé, en quoi vous êtes responsable de ce problème-là?

M. Rodriguez (Pablo) : Moi, ce qui... En fait, j'ai fait confiance à quelqu'un que je connais depuis plusieurs années. Et cette personne-là a posé un geste inexpliqué pour l'instant, elle ne me l'a jamais dit. Et, et ça, ça nous fait mal, au parti.

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Sur la base de l'information... Et d'ailleurs, vous-mêmes, là, les médias ont dit : Ah! c'est une bonne nomination, c'est très bon. Et... Mais sur... sur la base de l'information que j'avais à l'époque, c'est la décision... je pense que c'était la bonne décision. Je n'ai pas...

Des voix : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Dans la... Dans la vie, là, je ne vis pas... je ne vis pas sur les regrets. Puis j'espère que vous ne le faites pas non plus. Parce qu'il y a toujours des choses qu'on peut regretter. Il faut avancer.

Journaliste : ...est-ce que... à votre connaissance, est-ce qu'il y a une enquête possible de la commissaire à l'éthique?

M. Rodriguez (Pablo) : Je n'ai aucune idée... on... on ne nous informe pas des enquêtes. Mais, s'il y a des enquêtes ou que ce soit, on... va répondre. Mais j'ai moi-même lancé une enquête avec le juge Fournier... l'ancien juge en chef de... de la Cour supérieure. Et...

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Oui, sur les textos. Et, et juge de la Cour d'appel pour aller au fond des choses. Donc, comprenez bien, ce que vous savez déjà, je n'ai pas besoin de vous le dire, là. Je suis hypertransparent. Je suis ici avec vous ce matin.

Des voix : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Excusez-moi une seconde. J'ai été à Tout le monde en parle, j'ai fait deux points de presse où, tout le monde était là, là, je leur ai dit : Je ne m'en vais pas tant que vous avez des questions. À la fin, il n'y en avait pas une. Je ne peux pas être plus transparent que ça.

Journaliste : Est-ce que vous réalisez les limites d'être un chef extraparlementaire? Tu sais, par exemple, parce que vous auriez pu vous présenter dans... dans Arthabaska. Je comprends que le PQ... c'était favorable pour lui au niveau de l'électorat, là. Mais le fait qu'un chef se présente, tu sais, est-ce que ça... ça fait en sorte que vous êtes plus pressé de vous présenter et...

M. Rodriguez (Pablo) : Ça... ça n'a aucun lien avec le comté, que... que... tu sais, si...


 
 

11 h 43 (version non révisée)

M. Rodriguez (Pablo) : ...Saint-Laurent se libérait demain matin, je n'irais pas plus à Saint-Laurent. Il y a un défi...

Journaliste : ...la nécessité de vous faire élire plus rapidement pour éviter ça?

M. Rodriguez (Pablo) : Il y a un défi... il y a un défi actuellement, puis ça, pour tout le monde. M. St-Pierre Plamondon, je pense, ça a duré deux ans qu'il était chef extraparlementaire avant de se présenter dans une élection générale. On l'a vu avec M. Charest dans le passé, avec M. Couillard, avec bien d'autres aussi. Il y a un rôle à jouer par le chef dans ce cas-ci de l'opposition, le chef parlementaire, il y a un rôle aussi pour le chef du parti qui est d'aller à la rencontre des gens.

Il faut comprendre que le parti, ce que vous savez, a eu une élection très difficile en 2022. Alors, il faut reconstruire les exécutifs, bâtir ces liens de confiance là, aller dans les régions, savoir quelles sont les priorités. Vous le savez, j'étais à Chibougamau, j'étais au Lac-Saint-Jean, j'étais en Abitibi, j'étais en Mauricie, j'étais dans les Cantons-de-l'Est, ça nous permet de nous connecter avec les défis de la population. Et on est très proches et on comprend très bien ce qui se passe dans ces régions-là.

Journaliste : ...pour clarifier, selon ce que vous disiez tout à l'heure, là, que vous avez posé des questions sur les employés qui pourraient à la fois avoir des contrats puis tout ça, bon, quand vous parlez d'employés, est-ce que c'est, par exemple... vous avez des... plusieurs cas en tête? Est-ce que c'est lié aux différends qui opposaient Mme Hinse avec Mme Rizqy? Pourquoi cette question-là en particulier?

M. Fortin :Bien, ça... ça fait partie... Honnêtement, je ne peux pas vous dire. Sur les différends entre Mme Hinse et Mme Rizqy, là, ça... ça, je vous le...

Journaliste : ...en particulier vous l'avez soulevée?

M. Fortin :Bien, parce que la première des choses qu'on voulait faire, c'est regarder toutes les règles, la deuxième des choses qu'on voulait faire, c'est analyser les tâches et les responsabilités des employés, qui sont aujourd'hui... qui sont aujourd'hui au cabinet du chef de l'opposition officielle, et c'est le seul endroit où nous, on voit qu'il y aurait peut-être une zone où on aurait besoin, comme la commissaire a dit, de balises claires.

Journaliste : ...des changements dans la manière dont les employés travaillent, donc, qu'ils séparent leurs dépenses par exemple? Est-ce que vous avez fait des changements depuis le début de cette crise-là?

M. Fortin :C'est pour ça qu'on veut consulter la Commissaire à l'éthique.

Journaliste : ...

M. Fortin :C'est pour ça qu'on veut consulter la Commissaire à l'éthique.

Journaliste : Vous n'êtes pas capable, à cette heure-ci ou à ce jour, de dire s'il y a ou pas du fligne-flagne dans l'aile parlementaire libérale?

M. Fortin :Bien, je vais vous dire, vous dire aujourd'hui, là, que la question qui, peut-être, a... tombe dans une zone peut-être grise, comme la Commissaire à l'éthique le dit, c'est la question d'employés à temps partiel. Et c'est pour ça qu'on va faire tout avec la Commissaire à l'éthique pour s'assurer qu'on suit les règles et qu'on est irréprochable là-dessus.

Journaliste : ...Mme Rizqy pourrait avoir raison finalement?

M. Fortin :Bien non, je ne peux pas aller... je ne peux pas vous dire ça. C'est pour ça qu'on veut consulter la Commissaire à l'éthique.

Journaliste : ...est-ce qu'il est trop tard pour Mme Rizqy pour qu'elle puisse réintégrer le caucus? Ça fait une semaine qu'on ne sait toujours rien.

M. Rodriguez (Pablo) : Je veux juste revenir sur la question du fligne-flagne, s'il vous plaît, parce que j'ai été très clair là-dessus aussi, là. Ça a été... fait référence par la personne qui était dans la salle, donc qu'elle a parlé aux médias là-dessus, et qui parlait d'Ottawa, ne parlait pas...

Des voix : ...

M. Rodriguez (Pablo) : En aucun moment...

Journaliste : ..

M. Rodriguez (Pablo) :  Trois personnes. Trois personnes, Mme Rizqy, son avocat et moi. Mme Rizqy, son avocat et moi, et ce n'est pas moi. Elle faisait référence, elle faisait référence strictement... Elle se disait : Oh! comme... ce n'est pas comme Ottawa, il n'y a pas de fligne-flagne, ou quelque chose comme ça. Ça n'a aucun...

Des voix : ...

0prod Il faut lui demander qu'est-ce qu'elle veut dire. Demandez-lui ce qu'elle voulait dire par là. Mais ça ne touchait pas Québec, ça ne touchait pas...

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Ça ne touchait pas Québec, ça ne touchait pas les problèmes à l'Assemblée nationale, ça ne touchait pas Geneviève. Il n'y avait rien de ça. C'était : Ah! Ottawa, ou quoi que ce soit. Maintenant, l'autre question, c'était quoi?

Journaliste : Mais est-ce qu'il est trop tard pour que Mme Rizqy puisse réintégrer le caucus puis avoir à nouveau votre confiance? Parce que ça fait une semaine qu'elle vous garde dans le silence.

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, il faudrait qu'elle me parle.

Journaliste : Mais, si elle... si... Il n'est pas trop tard pour...

M. Rodriguez (Pablo) : Il faudrait... il faudrait qu'elle me parle. Je ne peux pas supposer de quoi que ce soit. Il faut qu'elle me parle, il faut qu'elle m'explique. Encore une fois, moi, je lui ai octroyé ma confiance et elle m'a fait confiance aussi. C'est une relation de confiance. Et là... Et là les pouvoirs... qui lui sont octroyés par le chef de l'opposition parce que le chef extraparlementaire ne les a pas, d'où la conversation qu'on a ce matin. Et moi, je m'attends à ce que les fonds, à ce que la gestion du personnel soient faits avec une grande minutie, une grande rigueur. S'il y a un problème, qu'on m'en avise.

Journaliste : ...la réintégrer, dans le fond, c'est ça, la question, Mme Rizqy, ou est-ce qu'en ce moment c'est intenable, là?

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, pour le moment, elle est...  me parler. Il faut qu'elle me parle, il faut qu'elle me parle, et on verra ce qui s'est passé en fonction des propos. Mais elle est la seule personne, vous l'avez compris aujourd'hui, là, qui détient l'information, alors... alors qu'elle a...

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, on verra, là. Je lui ai envoyé un texto il y a quelques jours.

Journaliste : ...ne vous parle pas, là. Bon, vous le dites, là, elle ne vous parle... Est-ce qu'elle vous fait mal en refusant de vous parler?

M. Rodriguez (Pablo) : Je pense qu'elle fait mal au parti puis...

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : ...et ça, c'est malheureux. Parce que ce parti-là, c'est... on y tient. Moi, je me tiens debout pour ce parti-là, Fred, André également aussi. Il y a des milliers, des milliers de bénévoles à travers le Québec qui croient ce parti-là. Et, quand je dis que le Québec a besoin du Parti libéral du Québec, je le pense sincèrement. C'est le parti de l'économie, c'est le parti qui a une approche pragmatique, on a un plan complet, et aussi qui est là pour remplacer la CAQ sans les turbulences de référendum et de la séparation.

Journaliste : ...M. Kelley est ici aujourd'hui. Est-ce que vous avez eu des discussions avec lui? Est-ce qu'il reste au sein du Parti libéral?

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, bien sûr qu'il reste... Je ne vois pas pourquoi...


 
 

11 h 48 (version non révisée)

M. Rodriguez (Pablo) : ...Je ne vois pas pourquoi il ne resterait pas, là.

Journaliste : Combien de temps est-ce qu'ils peuvent s'absenter, là? Jusqu'à quand ça va être acceptable que M. Kelley s'absente du parlement?

M. Rodriguez (Pablo) : Moi, je m'attends à le voir bientôt. Mais quand il y aura quelque chose de nouveau, j'en parlerai.

Journaliste : Puis Mme Rizqy, combien de temps vous lui donnez? Est-ce que...

M. Rodriguez (Pablo) : Mais on verra.

Journaliste : Combien de temps vous êtes prêt à attendre sa réponse?

M. Rodriguez (Pablo) : Il faut qu'elle me revienne, au préalable. Je suis quelqu'un de très parlable. Je suis facile, je suis facile d'accès. Mais on verra, là.

Journaliste : M. Fortin, ça fait longtemps que vous êtes au Parti libéral, là, vous devenez chef parlementaire, êtes-vous à l'aise dans vos souliers, là, dans le contexte actuel?

M. Fortin :Absolument, là. Honnêtement, on a un travail. L'équipe parlementaire a un travail à faire. Moi, ça me fait plaisir et c'est un... c'est un honneur de remplir ce rôle-là de chef parlementaire et de... de mener nos troupes dans ce... ce combat quotidien là avec... pour s'assurer qu'on a des services publics de qualité au gouvernement.

Journaliste : Est-ce queça ramène de vieux souvenirs tout ça, qu'est-ce qui se passe actuellement?

M. Fortin :Qu'est-ce que vous voulez dire?

Journaliste : Mais ce qu'on... ce que vous avez traversé il y a quelques années quand vous étiez au pouvoir.

M. Fortin :Moi, je suis arrivé en 2014 ici à l'Assemblée nationale, et il n'y a jamais eu aucune question de nature... de nature quelconque par rapport au Parti libéral, alors je ne peux pas vous dire que ça ramène quoi que ce soit.

Journaliste : Mais est-ce que ce serait acceptable, par exemple, que Mme Rizqy soit absente jusqu'à Noël, du point de vue des obligations des députés?

M. Rodriguez (Pablo) : Mais il y a des règles claires, ici, à l'Assemblée nationale, je m'attends à ce qu'elles les respectent, mais je m'attends, avant tout, qu'elle me contacte.

Journaliste : Sur 1995, là, M. Rodriguez, êtes-vous en accord avec les gestes qui ont été posés par Jean Chrétien sur la citoyenneté, d'avoir accéléré la citoyenneté dans le référendum?

M. Rodriguez (Pablo) : Mais moi... On ne recommencera pas tous ces débats-là puis revenir tout le temps en 1995, etc. Et le problème que j'ai avec ça, c'est qu'on présume tout le temps que vous... quelqu'un, il va voter non. Et moi, j'ai des amis qui ont... immigrants qui ont voté oui, là. Ça fait qu'il faut arrêter de...

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Il faut arrêter, mais je veux... Je ne le sais même pas, les gestes qu'il a posés, là.

Journaliste : Vous n'avez pas lu la une ce matin du journal? Vous avez vu l'article?

M. Rodriguez (Pablo) : Oui, j'ai lu le journal, mais je ne vois pas comment...

Journaliste : Donc, le ministre de l'époque soutient que c'est vrai qu'il y a eu la commande d'accélérer la citoyenneté.

M. Rodriguez (Pablo) : Je n'étais pas au cabinet. Je n'étais pas au... Je veux bien que j'étais à Ottawa longtemps, là, mais je n'étais pas là à ce moment-là, OK? Ça fait qu'il faut... À un moment donné, là.

Journaliste : Êtes-vous enaccord avec le geste qui a été posé?

M. Rodriguez (Pablo) : Moi, ce que je n'aime pas, c'est qu'on associe toujours... ah, il y a un immigrant qui devient canadien, donc, woup! il a voté non. J'en connais beaucoup...

Journaliste : La question, ce n'est pas ça. Êtes-vous en accord avec le geste qui a été posé, la demande qui a été faite?

M. Rodriguez (Pablo) : Je ne le sais pas si c'est vrai ou non, je... je ne peux pas vous le dire puis...

Journaliste : ...de la personne qui était responsable.

M. Rodriguez (Pablo) : ...c'est toujours cette façon-là de vouloir revenir en 1995. C'est pour ça que je dis...

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : C'est pour ça que je dis qu'il faut éviter ce retour-là, ces chicanes-là, ces divisions-là. C'est pour ça que je dis que... que le Parti québécois, c'est ce qu'il nous offre actuellement : un référendum qui nous ramène à ce type de division là.

Journaliste : ...affirme qu'il a reçu la commande d'accélérer la citoyenneté avant le référendum, étiez...

M. Rodriguez (Pablo) : C'est ça qui nous ramène...

Journaliste : ...êtes-vous en accord avec ce genre de geste là?

M. Rodriguez (Pablo) : Posez-y la question à lui, là.

Journaliste : Elle a été posée.

M. Rodriguez (Pablo) : S'il y a des stratagèmes, sur le fond, je ne suis pas d'accord avec ce que serait un stratagème, mais est-ce que... Mais arrêtez d'associer immigration et non. J'ai beaucoup d'amis qui ont voté oui, et ils sont immigrants.

Journaliste : Clairement, il y a des gens dans le camp du non qui l'ont fait.

Journaliste : Laïcité, est-ce que vous avez lu là-dessus? Ce matin, laïcité, est-ce que vous avez lu là-dessus? Êtes-vous d'accord que le...

M. Rodriguez (Pablo) : J'ai vu, j'ai lu sur tout, j'ai lu là-dessus aussi.

Journaliste : Bon. Est-ce que vous êtes d'accord avec le... avec ce que le gouvernement veut faire, c'est-à-dire renforcer la Loi sur la laïcité?

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, il y a... il y a toujours, un, le problème de fond qui est celui de l'utilisation préventive de la clause nonobstant. Maintenant, il faudrait aussi un peu documenter ça. Lorsqu'on dit : Il y a des... Il faut que les gens aient le visage découvert à l'université, je suis d'accord avec ça. Mais il y en a-tu? Je veux dire, je pense qu'ils veulent détourner l'attention de leur mauvais... leur mauvais économique, là, parce qu'ils n'ont pas de documentation, puis ils l'avouent eux autres mêmes, ils disent : Ah, oui, on va parler de ça encore puis on va l'interdire. Bien, je n'ai pas de problème <a ce qu'on l'interdise, mais c'est comme les prières dans la rue, ça a été clair que ce n'était pas un problème. Les... les auteurs du rapport l'ont dit. À un moment donné, là, je veux dire, qu'ils gèrent les finances, qu'ils essayent de faire quelque chose pour le... pour le bien du Québec, là.

Journaliste : M. Fortin et vous, vous êtes des proches de M. Trudeau, qu'est-ce que... qu'est ce qui est bon d'amener de... de l'air Trudeau au Canada ici, à Québec?

M. Rodriguez (Pablo) : Qu'est-ce que... Je n'ai pas parlé à Justin Trudeau ça fait plus qu'un an, là.

Journaliste : Oui, mais vous avez été dans son gouvernement.

M. Rodriguez (Pablo) : Bien oui, j'ai été dans son cabinet, j'ai été dans son cabinet. J'ai servi le Québec fièrement. Ce que moi j'approche...

Journaliste : ...qui est un proche également de M. Trudeau, donc...

M. Rodriguez (Pablo) : Ce que moi... là, c'est... c'est le goût de me battre pour le Québec, et c'est ce que j'ai... et c'est ce que j'ai fait, et c'est ce que j'ai fait quand j'étais... quand j'étais...

Journaliste : ...vous le dites beaucoup dans les derniers jours, qu'est-ce qui est bon de ce que vous avez fait à Ottawa que vous amenez ici?

M. Rodriguez (Pablo) : Je vais répondre, mais laissez-moi deux secondes, là. Quand j'étais là-bas, là, j'étais là-bas comme Québécois. Quand je suis revenu ici, je revenu ici comme Québécois. Et je me suis toujours tenu debout pour le Québec. Voulez-vous un exemple de qu'est-ce que j'ai fait de bon là-bas? Le crédit d'impôt pour les médias. Ça, ça s'est fait quand moi, j'étais ministre du Patrimoine canadien. Et ça, c'est une bonne chose. Puis il devrait y avoir plus d'argent.

Journaliste : J'aurais une question à vous demander sur l'enquête indépendante...


 
 

11 h 53 (version non révisée)

Journaliste : ...est-ce qu'il y a un délai de fixé? Est-ce que le rapport va être rendu public?

M. Rodriguez (Pablo) : Oui.

Journaliste : Parce que, là, vous avez nommé la personne, là, mais c'est quoi, la suite?

M. Rodriguez (Pablo) : Oui. La suite, elle est... J'ai parlé avec le président ce matin, avec M. Ferraro. Donc, on confirme que le juge Fournier va piloter cette enquête-là. Aujourd'hui, ils se rencontrent pour les termes du mandat. On pourra les... vous les donner par la suite. Mais, oui, ça va être public.

Journaliste : C'est quoi, le délai, par exemple?

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, c'est ça qu'ils discutent aujourd'hui, là.

Journaliste : Qu'est-ce qui a porté votre choix sur M. Fournier?

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, il a été juge en chef de la Cour supérieure. Il a été membre de la Cour d'appel. C'est un avocat émérite. C'est un homme de confiance, là. Moi, je me fie au choix du président.

Journaliste : Claude Charron tend la main au PQ pour venir aider par rapport au référendum. Vous, ayant un troisième référendum possible dans les airs, est-ce que vous allez tendre la main à Jean Chrétien ou d'autres d'Ottawa pour venir vous aider?

M. Rodriguez (Pablo) : Il n'y en aura pas, de référendum. On va faire notre job. On va démontrer aux Québécois qu'ils peuvent nous faire confiance sur l'économie, sur la santé, l'éducation, le logement et on va gagner la prochaine élection.

Journaliste : Avec l'aide d'Ottawa?

M. Rodriguez (Pablo) : Avec notre aide. Nous, la prochaine élection, on va la gagner avec nous, avec du cœur au ventre, avec du courage puis avec des milliers de bénévoles à travers le Québec.

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Journaliste : On the CAQ government's bill on secularism 2.0, the fact that there is a ban on students, CEGEP or university students covering their faces, like they should not cover their faces at any time in classrooms, like, what do you think about this, the fact that prayers, places of worship should be banned as well? What do you think?

M. Rodriguez (Pablo) : Well, I mean…

Journaliste : Do we have the data?

M. Rodriguez (Pablo) : No, there's no data. That's the thing. And it's… that's pretty much how the CAQ makes their own decisions. There's no data, there's… there's nothing, and they admitted themselves. So, I mean, going to classes with the face uncovered, of course it's logical, but is there… is there any case like that? I don't know, and I don't even think they know, because there's no data at all.

Journaliste : And why do you think it would be important to have data first and then legislate?

M. Rodriguez (Pablo) : Of course. You have to… When you do politics and you legislate, you legislate on facts, but that's not the CAQ.

Journaliste : On the economic update, it's… it has a nice title : Protecting Quebeckers purchasing power and protecting the economy. Does it… It fulfills its mission?

M. Rodriguez (Pablo) : I... He's going to have fun with this.

M. Beauchemin : No, it doesn't, because the CAQ is digging into Quebeckers' pocket to the tune of 900 million. It's digging into the pockets of businesses by 1.1 billion. It's receiving 600 million extra from the federal government. So, it's $2.6 billion more that the CAQ is receiving, right? And yet the break that the CAQ is giving to taxpayers is a reduction «dans la contribution» of the RRQ or RQAP. So, I mean, that has nothing to do with the CAQ. These two funds are managed externally from the Québec government. So, that these funds are actually performing well and enabling the government to say : I'm going to reduce your contribution to these funds, has nothing to do with the fact that these guys are poorly managing. The point I'm trying to make here...

Journaliste : But don't you think it's a good thing?

M. Beauchemin : That what?

Journaliste : Because there are some savings for taxpayers and businesses.

M. Beauchemin : It's as if they're… It's as if they're taking money from your savings account to pay for the groceries. That's exactly what they're doing, again and again. That's the CAQ style. There's nothing in there, really, for the forestry industry. There's nothing significant. There's nothing…

Journaliste : Yes. Well, there are some savings to do as well for when you invest in your own, like, factories. There are some savings as well for the same shares of contribution.

M. Beauchemin : Yes. They're matching what the federal government has announced. Again, nothing new there. But the point being, you know, as it relates to stimulating the growth, this government is not doing anything. As it relates to lodging, which is a huge issue… If you look in this book, after…

Journaliste : Housing.

M. Beauchemin : …yes, housing, after 2026, there's nothing, and they're reducing the help for housing by 75%, as if, all of a sudden, housing is no longer going to be an issue. They're… Ils pellettent par en avant. They're pushing forward.

Journaliste : So, what do you want Quebeckers to understand from this economic update of the fall 2025, the last fall economic update of Minister Girard?

M. Beauchemin : The lack of credibility of this government. We cannot trust anything that comes out of this government's mouth, A. B, you know what? They're going to go down in history as being the only Québec government to have delivered seven deficits in a row, a first in history. They're going to go down in history as adding $100 billion to the debt of Quebeckers. It took them eight years to do that. It took 60 years to add 160 before that…


 
 

11 h 58 (version non révisée)

M. Beauchemin : …So, it just doesn't make any sense how terrible these guys are at managing.

Journaliste : And the transfer of the green funds… the Green Fund surpluses to the Generations Fund, is it a good thing? Is it fair?

M. Beauchemin : It's a… Indirectly, they're taking away from your left pocket to put into your right pocket. But, at the end of the day, it helps the Government in looking as if they're managing the debt level better, but has nothing to do, again, with them being able to manage the debt level, because it's a surplus that was in a fund that now is being used to reduce the debt, which is what you do when you end up… putting money in Fonds des générations, right? So, at the end of the day, it's going to look like as if they're reducing the debt because they're managing well, but they're not. They're taking away $1.8 billion from the Fonds vert to put in the Fonds des générations. It has nothing to do with them being a good managers.

Journaliste : Mr. Rodriguez, what's the impact of Marwah Rizqy's continued silence?

M. Rodriguez (Pablo) : Well, I... I think it leaves… still leaves things up in the air. She knows how to reach me. I wrote to her last week. And I think it's hurting the party.

Journaliste : …way?

M. Rodriguez (Pablo) : Because it's still there. Instead of clarifying things, there are still presumptions, you know, guessing. It… There's… There's… It's very easy to clear the air… talk to the leader.

Journaliste : And she's able? You guys were saying to speak publicly about what happened, like, she says she can't, it's an HR issue.

M. Rodriguez (Pablo) : Well, there's two things first… there's two ways to answer that, and they're complementary. First, she says she can't talk about it but the person that is concerned by this says : No, no, no, you can talk about it, I allow you to talk about my file, do it, do it publicly if you want, no problem. Second, even if that's there… if she doesn't want to talk it publicly, she can talk to me, to the leader.

Journaliste : …what are… was your conversation with the Ethics Commissioner? What did you ask?

M. Fortin : Well, essentially, we… we're coming into… I'm coming into this position in a context that there are… there are situations that may need some resolve. So, the first thing we did was look at the… look at all the rules, second thing we did was analyze all of the employees' tasks, and third thing we did was contact the Ethics Commissioner to make sure that everything we do is above board and follows every possible rule. So, we had a phone conversation with her yesterday regarding that and wrote her a formal letter today asking for her accompaniment. And yesterday, when we discussed, she seemed very open to doing that.

Journaliste : How do you feel about getting, you know, this great high-profile job… which you said obviously is an honor, but how do you like getting this job in this way?

M. Fortin : There… Context… Context is not great, let's be honest with.. with each other, but the job remains the job. There is important work to do for… for Quebeckers. They expect a very thorough opposition here in the National Assembly because they're not getting the services they need. They are not getting the economy that they need. The financial situation of Québec is… is far from where it needs to be. So, context aside, the… there is an important role for us to play here, at the National assembly, one that Quebeckers count on us to do.

Journaliste : …Mr. Rodriguez, on the investigation into the text messages, tell us about your choice and why that former judge is…

M. Rodriguez (Pablo) : Well, we... we chose the “juge”… Judge Fournier, former chief judge of the Superior Court of Québec, he was in the Court of Appeal, extremely solid intellectually, as a lawyer, as a judge, extremely credible. So, we chose him, it's confirmed. Now, they're working on the mandate, on the… on the extent, the length, but… and once we know, we'll… we'll let you know, but everything is going to be public.

Journaliste : …today, there's a promise to have a bill that's going to accelerate the approvals for major projects. What's your response to that? Do you have any concerns?

M. Rodriguez (Pablo) : I'm… I'm supportive of accelerating the big projects. I mean, it's... things have changed with the Americans. And we have to take that into consideration. We have to accelerate… the… the project, but at the same time, make sure that they respect the environment. But there's ways to accelerate, definitely.

Journaliste : …a lot of concerns with C-5 in Ottawa about environment… consultation. Are you confident that this Government will be able to make sure that those consultations…

M. Rodriguez (Pablo) : But they have to, they… they bond by law and… and… But there's ways to accelerate stuff. I mean, I've seen things take time. We can do better. We can accelerate things. But it's important that when you do accelerate a project, that you make sure that there's huge economic impacts in terms of money and in terms job for every community that is touched by the project.

Le Modérateur :

M. Rodriguez (Pablo) : Thank you.

(Fin à 12 h 03)


 
 

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