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Point de presse de M. Sol Zanetti, porte-parole du deuxième groupe d’opposition responsable de la région de la Capitale-Nationale, et M. Guillaume Cliche-Rivard, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de services sociaux

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Tuesday, December 9, 2025, 11 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement


 

10 h 58 (version non révisée)

(Onze heures deux minutes)

M. Zanetti : Alors, vous êtes nombreuses et nombreux ce matin, Noël approche. Je voulais parler aujourd'hui de cette réaction des groupes environnementaux du Québec, de plusieurs groupes par rapport à la dérive autoritaire de la CAQ, qui est en train de mettre en péril l'environnement. Moi, je trouve que c'est extrêmement préoccupant. C'est des constats qu'à Québec solidaire on partage.

La stratégie du gouvernement, en ce moment, de dire : On veut réduire les processus pour que les choses aillent plus vite, si c'était juste ça, ce serait formidable. Tout le monde est pour l'efficacité. Le problème, c'est que c'est à peu près impossible que ça ne se fasse pas au détriment de l'environnement, surtout pendant que le gouvernement est en train de couper dans la fonction publique, pendant que le gouvernement a enlevé énormément de postes au ministère de l'Environnement. On ne peut pas dire : Les choses vont aller plus vite, tout en enlevant du monde qui travaillent à traiter ces... ces demandes-là, ces autorisations environnementales là, qui sont extrêmement importantes, parce que ces gens-là protègent l'environnement au Québec. Et donc il faut s'assurer qu'on garde ces choses-là en place.

Et cette semaine, bien, les consultations sur une potentielle révision de la norme des GES au Québec vont prendre fin, et tout s'enligne pour que le gouvernement recule sur les cibles, et retarde encore le Québec dans sa transition écologique, et moi, je n'en reviens pas de voir le gouvernement faire ça. Puis je me mets à la place des jeunes aujourd'hui...


 
 

11 h 03 (version non révisée)

M. Zanetti : ...qui regardent ce qui s'en vient. La situation devient de plus en plus critique, de plus en plus difficile. Il y a de plus en plus de pression pour qu'on fasse une transition écologique, puis ils voient un gouvernement qui ne pense absolument pas aux conséquences long terme de ce qu'ils sont en train de faire puis qui sont en train de plomber la dette climatique du Québec. C'est extrêmement grave, puis nous, on va s'opposer à ça le plus vite possible, le plus fort possible, pour s'assurer que le gouvernement entende raison avant Noël.

M. Cliche-Rivard : Merci, Sol. Bonjour, tout le monde. Écoutez, ça fait quelques jours, quand même quelques fois que je viens vous parler de la crise de l'itinérance, qui est encore, là... qui frappe son sommet, avec les moins 20, moins 25 qu'on vit, là, en ce mois de décembre. Vous avez entendu parler, à Longueuil, malheureusement, l'homme, là, qui cherchait à se réchauffer dans un bâtiment abandonné, qui a malheureusement perdu la vie, là. Ce sont des drames qu'on doit absolument éviter. Et, s'il y avait des places suffisantes en refuges, puis si on avait le financement adéquat du milieu communautaire, bien, selon toute vraisemblance et selon les statistiques aussi du Bureau du coroner, on serait à même de sauver des vies.

L'année passée, il y a 108 personnes au Québec qui ont perdu la vie en situation d'itinérance. On va attendre les bilans de cette année, mais force est de constater que ça ne s'en va pas dans la bonne direction puis... à quelques mois de l'échéance du plan d'action, là, de ce qui finance le milieu de l'itinérance, le plan d'action interministériel qui se termine au 31 mars. C'est un plan de cinq ans. Les sommes n'ont pas été annoncées, le renouvellement des sommes n'a pas encore été annoncé, puis c'est dans trois mois et demi, là, ça, là.

N'importe qui à la maison, là, qui serait à se faire dire par son boss que sa job expire ou que son contrat finit le 31 mars serait en train d'envoyer des C.V. N'importe qui n'accepterait pas ça. Le milieu communautaire ne doit pas subir ça. Le milieu communautaire a besoin de prévisibilité, a besoin de savoir exactement où est-ce qu'ils s'en vont, quelles embauches ils peuvent maintenir, quels services ils peuvent maintenir. Le 31 mars, c'est demain matin, pour le pilier communautaire.

On demande à la CAQ, au pire, au plus tard, de déposer le plan d'action au plus tard le 31 décembre, pour qu'au moins ils aient un peu de prévisibilité. Je ne comprends pas que tout ça n'ait pas été réglé au mois de juin. Je ne comprends pas qu'on soit en décembre, à moins 25, puis que les organismes ne sachent pas encore qu'est-ce qui va se passer dans quelques mois.

Dans un deuxième temps, on dépose aussi aujourd'hui une motion pour demander au gouvernement de s'engager sur le prix de l'épicerie, à évaluer toutes les options disponibles. Le panier d'épicerie coûte de plus en plus cher. Ça va coûter 1000 $ de plus aux familles l'année prochaine. On demande au gouvernement d'étudier sérieusement la question, de faire des propositions. On espère aller chercher leur engagement aujourd'hui pour être sûr que François Legault s'intéresse autant que Québec solidaire aux prix de l'alimentation. Merci.

Journaliste : ...itinérance, est-ce que vous pensez que le changement de ministre a pu avoir des conséquences... délais, ou...

M. Cliche-Rivard : Peut-être, mais comment ça se fait qu'on n'a pas réglé ça au mois de juin? Comment ça se fait que... Je veux dire, même si... Tu sais, M. Carmant est parti cet automne, mais ça aurait dû être réglé depuis longtemps, ça, les fonds, c'est des mandats quinquennaux, c'est cinq ans d'enveloppes. Comment se fait-il qu'on n'a pas dit : Bien, écoutez, peut-être qu'on n'est pas prêts pour faire un autre plan quinquennal, mais on reconduit les sommes officiellement pour 2026, on permet à tout le monde de continuer?

L'année passée, on a eu ces mêmes discussions là. Il y a des appels à projets qui sont sortis en novembre, en novembre, pour ouvrir des places en décembre, ça n'a pas de bon sens. Le milieu a besoin de prévisibilité. Peut-être que le départ de M. Carmant a causé des délais, mais ça n'avait pas de bon sens, de toute façon, qu'on ne soit pas encore... que ce ne soit pas encore réglé, là, au plein milieu de l'automne.

Journaliste : Est-ce qu'on est dans une situation actuellement où on relance une campagne de peur, là? Il y a des négociations entre la Fédération des omnipraticiens, les spécialistes, deuxième rencontre avec M. Legault. Puis là on a une cinquantaine de lettres qui sont parties en avril, et des GMF qui vont fermer. Vous vous rappelez de l'épisode précédent, là. Est-ce qu'on est encore dans une campagne de peur, selon vous?

M. Zanetti : Bien, je pense qu'on est dans une crise, en ce moment, dans le système de santé, qui a été causée par la CAQ, et par sa loi n° 2, et par son attitude dans ses négociations avec les médecins. Puis ce que le gouvernement doit faire, là, c'est retirer la loi n° 2. En ce moment, il doit envoyer un message clair, puis il n'y a aucun message de bonne foi autre qu'il peut envoyer à ce stade-ci que de retirer la loi n° 2. Il faut qu'il la retire avant Noël pour qu'en ce moment tous les médecins au Québec qui sont en train de réfléchir à sortir du réseau, à quitter le réseau, bien, qu'ils se disent : Il y a peut-être un espoir. Il doit leur envoyer un espoir.

Journaliste : Êtes-vous prêts à sortir de vos vacances pour venir la modifier, la loi n° 2?

M. Zanetti : Bien, sans problème. Encore mieux, la retirer, là, ça, ce serait l'idéal, parce que la modifier, il faudrait que ça se fasse en négociation avec les gens, là, il faut que ça marche, la prochaine loi, là.

Journaliste : ...pourparlers, là.

M. Zanetti : Je comprends, il y a des pourparlers, mais il faut d'abord qu'il la retire, la loi n° 2, il faut qu'il l'abroge. Ça, il peut faire ça rapidement. Il peut faire ça cette semaine.

Journaliste : ...ça, là, de suspendre la loi n° 2 avant de parler? Il parle alors qu'elle n'est pas suspendue.

M. Zanetti : Je comprends, mais moi, ce que je vous dis, c'est : Il y a les fédérations, là, qui négocient, en ce moment, mais les échos qu'on a du terrain, là, c'est que... les médecins qu'on connaît, là, puis le monde qui connaissent du monde, là, ce qu'ils nous disent, c'est qu'en ce moment ils ont besoin d'espoir. Nous, là, quand ils nous demandent : Heille! Toi, tu fais de la politique, qu'est-ce que tu en penses, ça va-tu rester, la loi n° 2, ou pas? Puis c'est ça, le critère, là. Ce qui leur donnerait espoir, c'est qu'on enlève la loi n° 2, parce qu'en ce moment ils voient bien qu'il y a des négociations, mais ça fait longtemps qu'il y a des négociations puis que ça ne donne pas grand-chose. Ça fait que, là, c'est le signal nécessaire que le gouvernement doit renvoyer.

Journaliste : Comment ça se fait, M. Zanetti, que vous n'avez pas réussi à convaincre votre propre directeur de campagne de l'importance de l'indépendance...


 
 

11 h 08 (version non révisée)

M. Zanetti : ...L'indépendance est très importante, évidemment. Puis quand on veut savoir qu'est-ce qu'un parti politique est, je pense qu'il ne faut pas écouter ce que les gens disent, il faut regarder ce que ce parti politique là fait. Et ce que ce parti politique là fait, c'est de promettre l'indépendance dans un premier mandat, c'est d'avoir démarré une campagne, la campagne Nouveau Québec, depuis plus de deux ans pour promouvoir l'indépendance partout sur le territoire, c'est d'avoir élu, dans la dernière année, deux co-porte-parole qui font de l'indépendance leur priorité absolue. C'est ça, Québec solidaire, c'est ça qu'on fait. Alors, c'est là-dessus qu'il faut l'évaluer.

Journaliste : ...directeur de campagne ne vous a pas cru, là, bien, en tout cas, il n'a pas été convaincu. Ça fait que comment vous pensez que les Québécois vont l'être si même lui, qui était collé sur vous, ne croit pas à votre discours?

M. Zanetti : Je ne pense pas que les raisons derrière son départ soient politiques. Je pense qu'il a des raisons qui sont personnelles là-dessus puis je ne développe pas là-dessus.

Journaliste : «Personnelles», qu'est-ce que vous voulez dire... qu'est-ce que vous voulez dire par là?

M. Zanetti : Je ne vais donner absolument aucun mot de plus sur ce sujet-là.

Journaliste : Mais c'est vis-à-vis de vous?

M. Zanetti : Je ne vais donner aucun... aucun...

Journaliste : Mais ce qu'il dit dans sa lettre, ce n'est pas vrai?

M. Zanetti : Je ne vais donner aucun commentaire supplémentaire à ce que j'ai déjà dit là-dessus.

Journaliste : Vous ne croyez pas ce qu'il y a dans sa lettre?

M. Zanetti : J'ai répondu beaucoup de choses à cette question-là dans les dernières secondes.

Journaliste : Si vous dites que c'est personnel, c'est entre vous et lui, ou quelqu'un de l'équipe, ou l'ensemble de l'équipe?

M. Zanetti : Je n'ajouterai rien à ce que j'ai déjà dit.

Journaliste : ...c'est vous qui l'avez ouverte, la porte. Ce n'est pas nous autres, là.

M. Zanetti : Je le sais, mais je ne vais pas plus loin que ça.

Journaliste : Personnelles de quel type?

M. Zanetti : Je ne vais pas plus loin que ça.

Journaliste : Est-ce que ça vous... ça provoque un questionnement chez vous? Parce que ce qu'il critique, entre autres, ce sont des... des attaques, on va le dire comme ça, de certains membres du Québec solidaire à l'endroit du chef du parti. Est-ce que ça, ça provoque une remise en question chez vous, de dire : Peut-être qu'on devrait agir autrement à l'égard de Paul St-Pierre Plamondon?

M. Zanetti : Je pense qu'il faut que dans nos actions, on pense toujours à l'indépendance du Québec et aussi à l'unité du camp du Oui. Et il y a plusieurs visions, là, qui s'opposent là-dedans, comment atteindre une unité du camp du Oui. Moi, je pense qu'il y a des critiques qui doivent être faites qui sont importantes au nom de l'unité du camp du Oui, puis c'est ça, notre démarche qu'on fait. C'est rare qu'on fait des critiques à l'égard du Parti québécois, nonobstant les réactions épidermiques que ça suscite, là.

Journaliste : ...

M. Zanetti : Oui, je... oui, je trouve que c'est une partie infime de notre action politique. Quand on le fait, bien, ça fait réagir, il y a beaucoup de victimisation de l'autre bord, et on... tu sais, c'est une façon aussi de sortir du débat. Mais le débat, il est le suivant, il est extrêmement important de le faire, de le faire fièrement. Le débat, c'est que, pour rassembler une majorité de Québécoises et Québécois pour l'indépendance, il va falloir qu'on tire des leçons de 1995. Il y en a deux. La première, qu'il y a plus de néo-Québécois et néo-Québécoises dans le camp du Oui. Puis la deuxième, que le processus lui-même soit co-construit avec les nations autochtones du Québec. Et ça, le Parti québécois ne l'entend pas, et nous autres, on fait exister cette idée-là dans le... dans le mouvement indépendantiste, et on veut rassembler le mouvement indépendantiste derrière ces idées-là. Pourquoi? Pas pour le fun. Bien, c'est le fun aussi. Mais c'est pour que ça fonctionne.

Journaliste : ...dans le parti... dans le parti, il n'y a pas tant d'indépendantistes que ça. Ça, c'est ses mots, là.

M. Zanetti : Quand on veut savoir ce qu'un parti politique est, n'écoutez pas ce que les gens disent, regardez ce que ce parti politique là fait. Je l'ai dit tantôt.

Journaliste : Est-ce qu'objectivement... est-ce qu'objectivement... parce qu'on voit que M. Thibodeau veut réaliser l'indépendance... est-ce que votre parti est le mieux placé pour réaliser l'indépendance dans un prochain mandat en... former le prochain gouvernement en 2026?

M. Zanetti : Cette question-là est très conjoncturelle, puis je ne la trouve pas nécessairement, tu sais... je vais attendre... votre question, hein, et vous m'attendez avec une brique puis un fanal... je pense que tout est possible. Il y a deux... il y a à peu près deux éternités entre maintenant et la prochaine élection, et il faut qu'on soit capables au Québec, de regarder les conditions objectives de réussite du camp du Oui, qu'on se batte pour celles-là, peu importe la pression.

Moi, là, ça fait longtemps que je fais du militantisme indépendantiste, j'ai commencé en 2012, et la pression, là, auprès des indépendantistes, pour dire «allez au Parti québécois», là, de tout temps, elle a été très forte, et, si on les avait écoutés, je ne pense pas qu'on serait aujourd'hui dans une situation où tous les partis politiques du Québec... ou tous les partis politiques du Québec...

Des voix : ...

M. Zanetti : ...ou tous les partis politiques du Québec proposent de faire l'indépendance dans un premier mandat. Ça, là, il y a 13 ans, là, c'était une aberration, c'était quelque chose qu'on considérait complètement impossible. Aujourd'hui, c'est arrivé, la valeur et l'idée pour laquelle on doit se battre aujourd'hui. Et puis... et puis il ne faut pas se conformer, et il faut résister là-dedans, parce qu'elle est importante, c'est l'idée que le camp du Oui, il doit gagner, il doit avoir une approche inclusive. Oui?

Journaliste : Vous dites qu'il faut...


 
 

11 h 13 (version non révisée)

Journaliste : ...des leçons de 1995, mais Françoise David, moi, je me souviens, elle avait dit : J'ai tiré les leçons de 1980, je n'avais pas voté pour le oui puis je m'en suis voulu. Est-ce que ça pourrait vous arriver, vous, de... de ne pas voter pour le oui, de ne pas être dans le camp du oui?

M. Zanetti : Absolument pas. Absolument pas.

Journaliste : ...pas?

M. Zanetti : ...C'est complètement impossible. Je vais voter oui. C'est bon? C'est clair.

Journaliste : ...puissent regarder le train péquiste passer puis se dire : Heille! Moi, je veux embarquer là-dedans? C'est eux autres qui nous proposent, qui martèlent ce sujet-là. Ils ont un peu la vision d'Option nationale présentement, le PQ, là. Le chef confirme qu'il va y avoir... que c'est ça, c'est vers l'indépendance qu'ils s'en vont.

M. Zanetti : Je vais vous donner une anecdote qui va répondre à votre question, là, je ne pars pas sur une autre affaire.

Journaliste : ...c'est : Est-ce que vous les comprenez?

M. Zanetti : Bien, je ne fais pas ces choix-là puis je ne fais pas cette analyse-là. En 2016...

Journaliste : ...

M. Zanetti : Bien oui. La question c'est : Je ne fais pas la même analyse qu'eux. Mais je veux... je veux...

Journaliste : ...

M. Zanetti : Bien, vous ne voulez pas mon anecdote? OK. C'était... elle était comme bonne.

Journaliste : ...allez-y.

M. Zanetti : En 2016, là, première course à la chefferie du PQ, OK, j'ai fait un débat contre Paul St-Pierre Plamondon au Yeast à Montréal. Tout ça est sur YouTube. Et le débat était le suivant : moi, je disais il faut faire l'indépendance dans un premier mandat, puis lui, il disait il ne faut pas faire l'indépendance dans un premier mandat, il faut le faire dans un deuxième mandat seulement s'il y a des signaux clairs de la population en ce sens. Puis il ne détaillait pas vraiment, à mon souvenir, la façon d'y arriver. Et par ailleurs, à cette époque-là, il disait aussi qu'il fallait absolument que le Parti québécois fasse un trait sur l'épisode de la Charte des valeurs, puis qu'il soit inclusif, puis à la défense de toutes les causes d'inclusion, si je résume. Et là il y a eu un changement extrêmement important, tu sais. Le point de vue de l'inclusion, moi, j'aurais préféré qu'il reste comme ça, Paul St-Pierre Plamondon. Puis, sur la question de l'indépendance, il a cheminé. Mais, si on n'avait pas fait ces débats-là à l'époque, puis si on s'était ralliés au PQ, là, bien, aujourd'hui, on ne serait pas dans une situation où il y a une mobilisation sans précédent depuis 30 ans dans le mouvement indépendantiste.

Journaliste : ...sur un point?

M. Zanetti : Bien, sur ce point-là, moi, je salue le changement de tous les indépendantistes du Québec, de la société civile, de tout le monde qui, depuis 10 ans et plus notamment, mais depuis plus souvent...

Journaliste : ...selon M. Thibodeau.

M. Zanetti : Quand vous voulez savoir ce qu'un parti politique est, ne regardez pas ce qui... ce que les gens... ce que certaines personnes très minoritaires en disent. Moi, aujourd'hui, j'ai eu des contacts dans mon équipe de campagne, qui sont très étonnés par ce qui se passe puis ils sont tous derrière moi. Ils ne comprennent pas ce qui se passe, ils sont...

Journaliste : ...est-ce qu'il y a une majorité de membres de Québec solidaire qui appuie la... la souveraineté?

M. Zanetti : Les membres de Québec solidaire sont tous indépendantistes, sinon ils n'adhéreraint pas à ce parti-là puis ils ne seraient pas les choix que ce parti-là fait en instance. Ils ne choisiraient pas ces programmes-là, pas ces porte-parole-là.

Journaliste : ...M. Thibodeau jette une passerelle vers le PQ qui n'existait pas jusqu'à tout récemment parce que vous vous regardiez en chiens de faïence et que là, oups! on donne un signal que ça se peut, c'est peut-être même souhaitable, et le premier d'une longue série...

M. Zanetti : Non, je n'ai pas cette crainte-là.

Journaliste : ...là, quand elle passe justement en entrevue à Radio-Canada puis elle dit, elle, elle voterait non dans ce contexte-là, ce n'est pas... ce n'est pas envoyer un drôle de signal, ça, de... au parti puis aux militants de Québec solidaire, qu'une... une militante chez vous, une députée très connue dise : Bien, dans ce contexte-là, non...

M. Zanetti : Ce qu'il faut...

Journaliste : ...ce n'est pas un pays que je veux?

M. Zanetti : Ce que je pense que tout le monde qui est indépendantiste puis qui a sincèrement à cœur que ça se réalise doit aujourd'hui réaliser, c'est le fait qu'il faut qu'on rassemble le mouvement indépendantiste. Puis, pour rassembler, il faut arrêter de... de cliver et de diviser le mouvement indépendantiste. C'est quoi, les enjeux qui divisent le plus le mouvement indépendantiste? C'est les enjeux d'inclusion. Qu'est-ce que fait le Parti québécois? Bien, il prend les positions les plus radicales possibles, et ça cause une division importante du... du rassemblement indépendantiste.

Moi, ce que je pense qu'on doit faire, là, c'est de renouer avec l'héritage du souverainisme inclusif de Gérald Godin. Aujourd'hui, c'est Québec solidaire qui les... qui sont... on est les héritiers de ça. Il faut tenir bon. C'est important. On a besoin de ce retour aux racines là pour être capables de gagner.

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Journaliste : ...une frange Option nationale chez Québec solidaire, d'après vous, ou c'est comme diffus, dissous dans QS?

M. Zanetti : Il y a... Il n'y a pas... Il y a eu une greffe qui a pogné, puis aujourd'hui, bien, tout le monde est solidaire et indépendantiste.

Journaliste : Can the CAQ be trusted to strike the right balance between environment and developing big projects?

M. Zanetti : I think that the balance is off. The... What is doing the Government right now, the CAQ Government, is really dangerous. They're taking out... rules and... and some laws, and they're cutting on the people who work to apply those... those rules, so it's very dangerous for the environment. And it's not the good time in 2027 to do...


 
 

11 h 18 (version non révisée)

M. Zanetti : We have to protect the environment.

Journaliste : How big of a blow was it to lose Mr. Thibodeau to the PQ?

M. Zanetti : I must admit that I was sad. But I'm doing politics since quite some time now, and I'm not angry.

Journaliste : So, Q5, you're… That's what you're referring to when you say that they're scrapping some environmental protections. First of all, it's based off of a federal legislation. Do you take issue with Québec inspiring... taking inspiration from Ottawa...

M. Zanetti : It's... I'm really preoccupied about that. This is dangerous because in Ottawa right now we have a government that tries to encourage oil exploitation. And this is very bad for the climate and the… They want to make it easier to destroy the planet. I think that Québec's government should do completely otherwise.

Journaliste : Do you think the mood may be shifted when people are a bit more willing to maybe weaken some environmental regulations for the sake of economic development in the face of the threat from the states, for example.

M. Zanetti : Well, it's... it's really... By the way, Mr. Drainville is trying to scare people. He's saying if we protect the environment, people will lose jobs. This is completely false. People will lose... will lose jobs if we don't protect the environment because it will bring deaths and chaos. And in this society, it's really... it's really damaging what could occur in 20, 30 years if we don't act right now. So, we have to protect jobs. We can do both. We can do this environmentally... the environmental transition and protect jobs, create new jobs and have a job for everyone. This is completely possible.

Journaliste : And you're expecting backlash from indigenous groups, environmental groups...

M. Zanetti : Yes. Of course. Of course. We have... Everything we have to do from now on in Québec, it has to be in respect of the sovereignty of every people, every nation in Québec and in respect of the environment.

Journaliste : ...

M. Zanetti : Yes.

(Fin à 11 h 21)


 
 

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