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Point de presse de M. André Fortin, chef de l’opposition officielle, et M. Monsef Derraji, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Wednesday, December 10, 2025, 11 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

Heures


 

11 h 20 (version non révisée)

(Onze heures vingt-et-une minutes)

M. Fortin :Merci. D'abord, je tiens à féliciter mon collègue Moncef Derraji pour son travail de recherche et d'analyse sur un dossier qui est absolument incontournable au Québec, c'est-à-dire la disponibilité d'énergie qu'on a pour les projets économiques.

 Un qui ne mérite pas de félicitations, cependant c'est François Legault. Aujourd'hui, François Legault et Christine Fréchette ont eu sept occasions, sept occasions de répondre très simplement à savoir combien il reste de mégawatts pour des projets économiques au Québec, et ils n'ont pas été capables de le faire. En fait, ils ont refusé de le faire parce que la réponse toute simple, c'est qu'il n'y en a plus. Il n'y en a plus de mégawatts disponibles pour des projets économiques au Québec.

Ça, ça veut dire qu'on va continuer de perdre des projets au profit de l'Ontario puis au profit des autres juridictions. C'est un résultat direct de ce que la CAQ a fait au cours des dernières années, de sa volonté de ralentir les projets de développement d'Hydro-Québec pendant des années. Là, ils se sont rendu compte que ça ne marche pas et ils veulent réinvestir, mais ça prend des années bâtir... bâtir ou construire des mégawatts au Québec, alors c'est... Franchement, là, on a eu une admission à travers la non-réponse aujourd'hui de l'échec complet du gouvernement de la CAQ.

Et ça, ça veut dire que sa politique industrielle, celle qui nous a présentée en grande pompe, bien, elle ne tient à rien. Si on n'a pas d'énergie à offrir aux entreprises, il ne pourra pas attirer des centres de données qu'il veut attirer, il ne pourra pas attirer la grappe en défense qu'il veut attirer, et ça, c'est des Québécois qui vont en faire les frais. Moncef.

M. Derraji : Merci, cher collègue, merci, André pour tes bons mots. Aujourd'hui, ce qu'on dévoile, ça, c'est le tableau que le premier ministre a entre ses mains. Ce qu'on a dévoilé aujourd'hui, ce sont les mégawatts octroyés et les mégawatts en autorisation. Ça veut dire qu'aujourd'hui, le gouvernement du Québec n'a plus de marge de manœuvre. C'est pour cela que M. Legault et Mme Fréchette refusent de dire combien de mégawatts ils entendent octroyer. Ce que nous avons révélé aujourd'hui, et ce qui est très préoccupant, c'est rendu que M. Pierre Fitzgibbon était plus transparent que M. Legault et Mme Christine Fréchette d'aujourd'hui. Pourquoi? La raison est très simple, ils sont en train d'annoncer la révolution en matière économique en se basant sur l'énergie. Mais tout cela est faux parce qu'il ne reste plus de mégawatts, et il faut attendre au minimum 2028 ou 2029.

Donc, aujourd'hui, le Parti libéral, qu'est ce qu'il demande? On demande à M. Legault, là, de dévoiler la liste des entreprises qui ont obtenu des mégawatts, d'être transparent. Pourquoi? Parce qu'Hydro-Québec, c'est la propriété des 9 millions Québécois. Ce n'est pas votre propriété, M. Legault, ni à Mme Fréchette. Soyez transparents. Dévoilez la liste des entreprises qui ont obtenu des mégawatts pour savoir réellement si on a, encore une fois, une réserve énergétique pour les futurs projets. Merci.

(Fin à 11 h 24)