To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Point de presse de M. Monsef Derraji, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Point de presse de M. Monsef Derraji, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé

Version finale

Thursday, May 5, 2022, 11 h 10

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Onze heures quinze minutes)

La Modératrice : Bonjour et bienvenue à ce point de presse. Je suis accompagnée, pour l'occasion, de M. Monsef Derraji, porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé. Et, pour l'occasion, il est accompagné aussi de la directrice générale et du président d'Ostéopathie Québec. La parole est à vous.

M. Derraji : Merci. Bonjour, tout le monde. Très heureux aujourd'hui de prendre la parole, accompagné de M. Bertrand Courtecuisse, président d'ostéopathe Québec, et Mme Diane Lavergne, la directrice générale d'ostéopathe Québec.

Aujourd'hui, pourquoi nous sommes là? C'est pour tirer la sonnette d'alarme et sensibiliser le public. Le problème d'ostéopathe Québec, de l'organisme, avec le gouvernement actuel date depuis leur arrivée au pouvoir. En fait, il y avait sur la table un rapport et un avis favorable de l'Office des professions, qui date de l'automne 2019. Malheureusement, malheureusement, le gouvernement caquiste ne donne pas la suite à ce rapport, et ce rapport est tabletté encore une fois pour encadrer l'ostéopathie au Québec.

Je tiens juste à rappeler qu'il y a plus que 2 millions de séances d'ostéopathie dispensées à chaque année, mais aucun encadrement juridique. Le gouvernement permet à des ostéopathes formés en ligne les fins de semaine d'avoir le droit d'exercer sans aucun encadrement et sans aucun contrôle. Le gouvernement nous parle de la première ligne depuis plusieurs mois, et je dirais même depuis le début de la pandémie. Les ostéopathes, ils ont contribué à l'effort de guerre pour contrer la pandémie.

Aujourd'hui, ce que je déplore, c'est le silence du ministre de la Santé. C'est quoi, le rôle du ministre de la Santé? C'est protéger le public. Aujourd'hui, le public n'est pas protégé par le ministre de la Santé. Le ministre de la Santé est incapable de dire aujourd'hui… Qu'il demande à sa collègue responsable de l'Office des professions d'agir, d'encadrer la profession. Et, quand on demande ça, pourquoi on demande l'encadrement de la profession? Parce qu'il s'agit de vous. Il s'agit de nos patients. Et aujourd'hui on ne veut pas qu'un drame arrive pour que le gouvernement se lève et commence à penser à agir pour encadrer l'ostéopathie au Québec.

Merci. Je vous laisse avec le président d'ostéopathe Québec pour ajouter d'autres informations.

M. Courtecuisse (Bertrand) : Merci, M. Derraji. Effectivement, dans le contexte actuel où l'accès aux soins de première ligne est plus que jamais déterminant, comme vous l'avez souligné aujourd'hui, Ostéopathie Québec, qui représente plus de 1 700 ostéopathes, croit que la ministre Danielle McCann doit agir et annoncer la création d'un ordre professionnel des ostéopathes.

Actuellement, au Québec, c'est 25 % de la population québécoise âgée de plus de 18 ans qui a déjà eu recours aux services d'un ostéopathe. L'ostéopathie est connue et reconnue par la population. Le gouvernement les a reconnus comme un service essentiel de santé au plus fort de la pandémie, et ils contribuent à désengorger le réseau.

Mais, sans cadre légal, n'importe qui peut s'improviser professionnel de l'ostéopathie, alors qu'il faut cinq à six ans pour former un professionnel adéquatement. La protection des publics est à risque, mais cela semble insuffisant pour faire bouger la ministre responsable des lois professionnelles. Ce n'est pas aux Québécoises et aux Québécois de subir les conséquences de l'inaction du gouvernement.

Ostéopathie Québec réclame la création d'un ordre professionnel des ostéopathes avant les prochaines élections. Il faut savoir que la demande des ostéopathes date depuis plus de 30 ans. Des consultations, il y en a eu plusieurs. L'Office des professions a même déposé une recommandation favorable à l'automne 2019. Pourtant, une nouvelle consultation a été lancée à l'automne 2020 par la ministre Danielle McCann. Nous sommes en mai 2022, plus d'un an après la fin de cette consultation, et forts de constater que rien ne bouge, rien n'avance. Nous sommes dans le statu quo.

Pas plus tard que la semaine dernière, le ministre Christian Dubé reconnaissait la nécessité d'encadrer les ostéopathes. La ministre McCann, que nous avons rencontrée, reconnaît aussi la nécessité d'encadrer les ostéopathes et nous dit que nous sommes un dossier prioritaire. L'Office des professions reconnaît aussi cette nécessité. Mais qu'attendent-ils? Qu'un drame se produise?

Nous avons vu aujourd'hui la réponse du ministre Dubé à la question de M. Derraji. En fait, ce n'était pas de réponse. C'est scandaleux, c'est inacceptable. Le public est à risque. Nous voulons que le dossier débloque. Les choses doivent avancer. Pourquoi l'Office des professions du Québec prend autant de temps à conclure le dossier? Il semble incapable de répondre aux demandes actuelles du système professionnel. La protection du public est une fois de plus à risque.

Soyons clairs, la lenteur de l'Office des professions du Québec et le manque de leadership politique présentent un risque majeur pour la santé et la santé des Québécoises. S'il y a bien une chose que la pandémie nous a apprise, c'est : quand le gouvernement est au fait d'un risque pour la santé et la protection du public, il est dans son devoir d'agir. Le statu quo n'est plus tenable. Il nous faut un ordre rapidement avant les prochaines élections. Merci.

M. Derraji : Est-ce que vous voulez ajouter? Alors, merci beaucoup et, pour votre écoute, merci.

(Fin à 11 h 20)

Participants


Document(s) Related