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Point de presse de M. Paul St-Pierre Plamondon, chef du troisième groupe d’opposition, M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’affaires municipales, et M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’immigration, de francisation et d’intégration

Version finale

Tuesday, June 6, 2023, 15 h 19

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures dix-huit minutes)

M. St-Pierre Plamondon : Bonjour à tous. Merci. Réaction à cette lettre qu'on vient tout juste de recevoir du Directeur général des élections en réaction à la motion unanime de tous les élus demandant la divulgation de tous les documents et tous les témoignages de la commission Grenier. Essentiellement, le directeur général semble faire fi de la directive unanime qui parlait de tous les documents et tous les témoignages à être divulgués dès maintenant, et il répond : Je vais donner suite en procédant à une nouvelle analyse de la pertinence de l'ordonnance de non-communication. Alors, ce n'est absolument pas ça qui est la volonté des élus. On est, à mon avis, devant un Directeur général des élections qui fait passer son opinion et son pouvoir discrétionnaire avant la volonté très claire de tous les élus de l'Assemblée nationale.

Au début de ce dossier-là, lorsqu'on a approché le gouvernement de la CAQ, on a demandé de procéder par loi — et je vous l'ai dit, d'ailleurs, en point de presse. Pourquoi? Parce qu'une loi, c'est obligatoire, on ne peut pas contourner une loi. Si on contourne une loi, on pose un geste illégal. Le gouvernement a refusé de procéder par loi et il nous a indiqué qu'on allait obtenir, de toute façon, la pleine collaboration et la pleine divulgation par le DGE.

Donc, on est très surpris de voir que ce qui nous a été représenté par le gouvernement n'est pas le cas, là, ne se matérialise pas du côté du DGE. Et ça veut dire que nous allons déposer un projet de loi en bonne et due forme et que nous ne laisserons pas à la discrétion du DGE le choix des documents qui sont rendus publics ou pas. La loi sera courte, claire et elle l'obligera une pleine divulgation de tous les documents et tous les témoignages. Et c'est là qu'on va pouvoir voir clair dans le jeu du gouvernement, parce que pourquoi ne voulait-il pas procéder par loi, qui était la façon logique de procéder dès le départ? Pourquoi on se retrouve dans cette situation-là? On aura l'heure juste lorsque le gouvernement répondra à notre projet de loi et devra donc se prononcer sur l'adoption ou non de la loi qui rendra tout ça obligatoire.

M. Robillard (Alexandre) : Ce n'est pas un signe de son indépendance, quand même, qu'il vous réponde cette réponse-là? Même si ce n'est pas celle à laquelle les élus s'attendaient, c'est sa réponse, puis...

M. St-Pierre Plamondon :C'est pour le moins surprenant. Évidemment, il y a une indépendance, mais, quand tous les élus parlent d'une même voix et donnent un ordre, une directive très, très claire, faire autre chose que la directive, c'est pour le moins surprenant, sachant qu'on a le pouvoir de faire une loi, dans quel cas il n'y aura pas de contournement.

M. Robillard (Alexandre) : Et il le dit, d'ailleurs : Faites une loi si vous en voulez plus.

M. St-Pierre Plamondon :C'est ce qu'on a dit au gouvernement, mais le gouvernement nous a dit : Le DGE va collaborer, il n'y a pas d'enjeu, faisons-le par motion. Donc, vous comprenez qu'on regarde ça aller puis on est non seulement surpris mais on va rapidement déposer un projet de loi, en disant au gouvernement : On vous l'avait dit, procédez par loi, puis il n'y aura pas d'exception, il n'y aura pas de document caché au terme de tout ça, là.

Mme Prince (Véronique) : Bien, en même temps, on ne sent pas qu'il ferme la porte. C'est juste que, dans le fond, il vous avertit qu'il y a des documents qui ne seront peut-être pas disponibles, ou ce n'est pas possible de rendre publics, mais il y en a d'autres qui vont l'être.

M. St-Pierre Plamondon :Bien, justement, mais c'est à sa discrétion.

Mme Prince (Véronique) : Puis il vous dit aussi que ça peut prendre un certain temps, mais que ça va être dévoilé.

M. St-Pierre Plamondon :Oui, mais c'est parce que l'ordre, la directive de l'Assemblée nationale, c'est : dès maintenant, rendre publics tous les documents et tous les témoignages. C'est marqué noir sur blanc. Donc, clairement, le Directeur général des élections ignore la directive de l'Assemblée nationale et dit : Ce sera ma discrétion et ça va prendre beaucoup de temps parce que je vais éplucher, document par document, ceux que je vais vous remettre puis ceux que je ne veux pas vous remettre. Mais on est complètement à côté de l'objectif.

M. Robillard (Alexandre) : ...pour un outrage au Parlement, ça, qu'un agent... une personne désignée de l'Assemblée nationale ne se conforme pas à un ordre de la Chambre?

M. St-Pierre Plamondon :C'est compliqué. Ce n'est pas clair. Ce n'est pas clair parce que nous sommes devant un pouvoir discrétionnaire du DGE suivant le libellé de l'ordonnance. Donc, dans ce temps-là, est-ce qu'une motion de l'Assemblée nationale constitue un ordre pouvant entraîner un outrage au Parlement? Il y a plusieurs interprétations possibles, mais moi, je ne suis pas dans l'approche juridique, là, je suis dans l'approche gros bon sens. Tous les élus viennent dire au DGE : S'il vous plaît, rendre ça disponible, tous les documents, maintenant. Le DGE répond : Écoutez, je vais, moi, suivant ma discrétion, procéder à l'examen des documents que je veux bien vous donner. Donc, évidemment, il va falloir procéder par loi.

Mme Lajoie (Geneviève) : ...expliquer sa réponse, c'est-à-dire, c'est quoi, il veut... c'est politique, sa réponse, c'est...

M. St-Pierre Plamondon :Bien, la commission Grenier a toujours été politique, là. Pourquoi, dans un premier temps, est-ce qu'on avait une ordonnance pour l'éternité visant à enterrer pour toujours tous les documents et tous les témoignages, là? Convenons que nous sommes en politique, c'est de la politique. Donc, pourquoi le DGE ne se conforme pas à une ordonnance très claire de l'Assemblée nationale? Allez lui poser la question. Mais, si vous me demandez : Est-ce que c'est politique?, définitivement, c'est politique. Et c'est pour ça qu'on avait dit à la CAQ : Passez par loi, par une loi qui sera obligatoire, qui sera impossible à contourner.

Mme Lajoie (Geneviève) : ...vous considérez que, de la part du DGE, il fait de la politique avec ça, là?

M. St-Pierre Plamondon :Je ne veux pas lui prêter d'intentions, mais, clairement, il ignore, il ignore la volonté des élus, qui sont unanimes sur la question. Ce n'est quand même pas anodin, là.

Mme Lajoie (Geneviève) : Non, mais vous dites : Il fait passer son opinion. Dans le fond, vous dites...

M. St-Pierre Plamondon :Sa discrétion.

Mme Lajoie (Geneviève) : Bien, au début, moi, j'ai noté : Il fait passer son opinion et son pouvoir discrétionnaire avant la volonté des élus. C'est comme si vous dites : Bien, c'est un fédéraliste, puis c'est pour ça qu'il ne veut pas rendre public.

M. St-Pierre Plamondon :Non, non, ce n'est pas ça que j'ai dit. Il dit, noir sur blanc : Je vous ai lu, vous m'avez ordonné de rendre publics tous les documents, et je vous réponds que ce sera suivant ma discrétion, lesquels je choisis et lesquels je ne vous divulgue pas, donc.

Mme Lajoie (Geneviève) : Bien, il outrepasse son pouvoir?

M. St-Pierre Plamondon :Non, il est toujours dans son pouvoir, mais il outrepasse la volonté limpide, claire et unanime de tous les élus de l'Assemblée nationale. Ce n'est pas rien. Donc, procédons par loi. On l'avait dit au gouvernement, de procéder par loi, et, pour une raison obscure, le gouvernement ne voulait absolument pas procéder par loi. On aura l'heure juste sur où se situe le gouvernement dans cette histoire, qui est abracadabrante depuis le début, depuis 2007, où se situe le gouvernement, parce que c'était une loi qu'il fallait faire. On leur a dit puis ils nous ont dit : Non, non, le DGE nous a confirmé qu'il va collaborer puis qu'il va rendre les choses publiques, donc procédons par motion. C'est ça que ça donne.

M. Robillard (Alexandre) : Est-ce que vous pensez que 100 % des documents peuvent être rendus publics?

M. St-Pierre Plamondon :Doivent.

M. Robillard (Alexandre) : Dans l'état actuel des choses, est-ce que vous pensez que 100 % des documents visés par la motion de l'Assemblée nationale peuvent être rendus publics?

M. St-Pierre Plamondon :On a totalement le pouvoir de procéder à 100 % des documents et des témoignages par loi. Une fois que la loi qui émane de l'Assemblée nationale dit : Tous les documents, tous les témoignages, maintenant, ça a force de loi.

M. Robillard (Alexandre) : Est-ce que le DGE est tenu de respecter quelque engagement que ce soit à la confidentialité qui aurait été convenu par le... par M. Grenier avec les témoins, les personnes...

M. St-Pierre Plamondon : Non, parce que l'ordonnance donnait au DGEQ la discrétion de relancer dans l'espace public certains documents ou certains témoignages. Relisez bien l'ordonnance. Ce n'est pas une ordonnance qui émane d'un tribunal, c'est une ordonnance qui émane d'une enquête administrative, d'une part, mais l'ordonnance elle-même donne une porte au DGE qui, de manière discrétionnaire, aujourd'hui, pourrait... sans même une motion, pourrait tout rendre public. Donc, il y a une résistance du côté du Directeur général des élections.

M. Robillard (Alexandre) : ...selon vous, le DGE n'est pas tenu par quelque engagement qui a pu être pris par le juge Grenier?

M. St-Pierre Plamondon : Il sera tenu par la loi, et la loi, c'est les élus de l'Assemblée nationale qui les font. Donc, il sera tenu par la loi. On procédera par loi puis on verra clair dans la position du gouvernement, parce que le gouvernement nous avait représentés, pour qu'on abandonne cette idée de loi, que le DGE s'était déjà engagé à rendre les documents publics, ce qui n'a rien à voir avec ce qu'on lit en ce moment, c'est-à-dire : J'exercerai un pouvoir discrétionnaire sur ce que je vous donne ou pas.

Mme Lajoie (Geneviève) : Donc, vous dites que la CAQ, dans vos discussions avec eux, ils vous ont dit : On ne fera pas ça par loi, comme vous demandiez au début, là, on va faire ça par motion, ça va marcher parce que le DGE nous a dit : C'est bon, ça va marcher.

M. St-Pierre Plamondon : Exact.

Mme Prince (Véronique) : Juste une petite précision au niveau comme du processus, là. Quand il rend sa décision comme ça, il n'y a pas une possibilité pour vous d'aller en appel puis de comme négocier avant d'être obligé de déposer un projet de loi? Non?

M. St-Pierre Plamondon : Non, c'est ça, c'est qu'il est dans son pouvoir discrétionnaire et, à sa discrétion, il ignore la volonté de tous les élus de l'Assemblée nationale. C'est surprenant, mais il demeure dans son pouvoir discrétionnaire, dans quel cas, c'est à nous de ne rendre ça aucunement discrétionnaire via une loi qui est obligatoire, tout simplement. Je vais faire aussi un point. Vous avez été témoin d'un échange pour le moins surprenant.

Une voix : ...

M. St-Pierre Plamondon : Oui, pardon, je ne veux pas...

M. Robillard (Alexandre) : ...j'ai un dernier point de précision là-dessus.

M. St-Pierre Plamondon : Oui, j'allais sur un autre sujet. Pas de problème.

M. Robillard (Alexandre) : Dans sa réponse, le DGE écarte déjà d'emblée des documents. Il dit : Il y a des documents qu'on ne sera pas capables de rendre publics. C'est écrit, là : On va faire une analyse, mais il y en a déjà qui ne pourront pas être rendus publics. Comment vous comprenez cette...

M. St-Pierre Plamondon : Pensez à la commission Gomery, pensez à la commission Charbonneau puis aux commissions d'enquête. Le principe, quand on enquête sur quelque chose d'important, c'est la publicité des débats, c'est-à-dire qu'il faut que tout le monde puisse entendre les témoignages et voir les documents. À sa face même, dès le départ, la commission Grenier avait cet enjeu-là d'opacité. Donc, que le DGE dise aux élus de l'Assemblée nationale : Moi, je vous le dis, il y a certains documents que je ne peux pas rendre publics, bien, je suis un élu de l'Assemblée nationale, et je lui répondrai : La vérité sera connue de la population, parce qu'on est devant des fraudes à un des moments de l'histoire du Québec les plus importants. Donc, il n'y aura pas d'exception à la discrétion du DGE, sauf si le gouvernement est de mèche et décide de ne pas collaborer à une loi. Mais, lorsqu'il y aura une loi, il y aura une divulgation complète et ce ne sera pas la divulgation du DGE, pour une raison très claire, c'est que c'est une question de confiance de la population envers nos institutions, une population qui demande à savoir, à connaître l'entière vérité sur ces manoeuvres frauduleuses lors du référendum de 1995. Et ça, moi, à titre d'élu, mon message, il est clair, c'est non négociable. La vérité sera connue et c'est non négociable.

M. Robillard (Alexandre) : Mais là le gouvernement, si je comprends qu'est-ce que vous dites, il avait déjà fermé la porte à la voie législative. Donc, est-ce que vous l'accusez d'emblée d'être complice de l'opacité que le DGE maintient autour des documents?

M. St-Pierre Plamondon : Non, non, je vais lui donner la chance d'adopter la loi qu'on va déposer, qui va tenir à une page, là, de manière à ce qu'il démontre, le gouvernement, sa volonté réelle de rendre publics ces documents-là. Parce que la loi va faire le travail.

Deuxième point, vous avez été témoins d'un échange entre moi-même et la ministre de l'Immigration qui tenait un peu du cabotinage, là, c'est-à-dire qu'avec une certaine arrogance elle m'indiquait les endroits où il y a des statistiques ou des tableaux en matière d'immigration temporaire, en réponse à ma question : Pourquoi vous ne considérer pas... vous n'ouvrez pas le débat sur les cibles en matière d'immigration temporaire dans votre consultation sur l'immigration? Et, à la fin, elle a avoué que, finalement, c'est complètement exclu de sa consultation. Ça a pris trois questions où est-ce qu'elle ridiculisait, d'une certaine manière, ce que j'avais demandé, qui me semble parfaitement légitime : Pourquoi vous ne penchez pas... vous vous ne penchez pas sur cette planification-là, alors qu'il y a 350 000 immigrants temporaires sur le territoire?

Et la question que j'aurais voulu poser, si j'avais eu une dernière ronde, une fois qu'elle a avoué qu'elle contourne volontairement cette question-là, c'est : Est-ce que ce n'est pas une entente avec les groupes de pression qui vous interpellent depuis maintenant deux ans pour hausser les seuils? Est-ce que vous n'avez pas consenti, avec le patronat, à tasser complètement la question de l'immigration temporaire? Même si vous savez que ça a un impact gigantesque sur le logement, même si vous savez que ça a un impact sur la langue, même si vous savez que ça a un impact sur les services sociaux, vous avez consenti à tasser la question comme si elle n'existait pas auprès d'un certain nombre de lobbies, parce que, sinon, à la lumière de la campagne électorale de la CAQ, il y a quelques mois seulement, cette posture-là, elle est incompatible et indéfendable avec ce qui a été présenté.

Et c'est... également, sur le plan de la planification de l'immigration, comme le souligne M. Duval à Radio-Canada ce matin, ce n'est pas très honnête, parce qu'on prend une partie de la situation puis on se ferme les yeux sur une situation qui implique 350 000 personnes sur le territoire. Donc, il y a un manque de rigueur évident, et elle va devoir répondre à la question, éventuellement : Pour qui ou pourquoi est-ce que vous éludez cette question-là de la planification de l'immigration? Je n'ai pas réussi aujourd'hui, il me manquait une question, mais ça reviendra comme sujet.

M. Robillard (Alexandre) : Vous pensez qu'il y a un pacte avec le... entre le gouvernement puis le patronat ou...

M. Bérubé : La réponse, c'est oui. Alors, le premier communiqué qui était coordonné avec la sortie de la ministre, c'est le patronat, où neuf de ses demandes sur 10 ont été acceptées. Ce n'est pas les défenseurs de la langue, là, qui sont sortis après l'annonce de la ministre. Alors, pendant qu'on regarde uniquement les seuils, la ministre nous invite à ne pas regarder le taux record dans l'histoire du Québec de 350 000 immigrants temporaires, qui ont des logements, qui travaillent, qui ont besoin de services sociaux, de services de garde. C'est énorme. Et je vous suggère bien humblement mon hypothèse, c'est que c'est l'entente entre le grand patronat et la CAQ : Touchez-y pas, on en a besoin pour travailler dans toutes sortes d'endroits, ne demandez pas trop d'exigences linguistiques, ne soyez pas trop regardant, on en a besoin. Et ce n'est pas pour rien que le premier communiqué qui est sorti — ils n'en pouvaient plus d'attendre — c'était le patronat.

Alors, ce gouvernement a choisi d'accepter un taux record de personnes sur notre territoire, qui peuvent renouveler à demeure, hein, sans arrêt, leur statut, et c'est franchement scandaleux, c'est mal parti et c'est clairement le patronat, quant à moi, qui a influencé cette décision du gouvernement du Québec. Et ça, ça rime, ce n'est pas nationaliste, c'est affairiste.

M. St-Pierre Plamondon :Puis simplement faire le lien avec le point de presse de ce matin. Je vous disais qu'il manque, selon la chambre de commerce de Montréal, 60 000 logements à Montréal. À l'échelle du Québec au complet, on estime qu'il manque 100 000 résidences. Bien, l'immigration temporaire, peu importe où est-ce qu'on fixerait l'objectif, peu importe les points de vue politiques, clairement, ça fait partie de cette planification-là. Donc, un gouvernement qui se met volontairement des œillères et qui tasse complètement un sujet, il y a clairement une intention, là, quelque part de contournement, et je ne pense pas que c'est sain pour la planification de cette question-là. Merci beaucoup.

(Fin à 15 h 34)