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Point de presse de Mme Christine Labrie, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’administration gouvernementale et pour le Conseil du trésor, et Mme Alejandra Zaga Mendez, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’environnement

Version finale

Thursday, November 23, 2023, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures cinquante et une minutes)

Mme Labrie : Donc, bonjour, tout le monde. Aujourd'hui, il y a plus d'un demi-million de personnes qui sont en grève partout à travers le Québec, et, malgré tous les impacts sur la population, ce qu'on constate, c'est que les gens sont derrière les travailleurs et travailleuses du secteur public en grève, en particulier les gens qui vivent de plein fouet les conséquences de cette grève, ils sont encore plus en appui des travailleurs.

Mes collègues et moi, on est allés sur les lignes de piquetage, ce qu'on a entendu, c'est des gens qui veulent qu'on améliore les soins aux patients, des gens qui veulent qu'on améliore la qualité des services aux élèves, des gens qui sont épuisés, qui ont besoin de renfort. Et ce qu'on a besoin en ce moment de la part du gouvernement, c'est d'une offre qui ne va pas seulement régler cette grève, c'est d'une offre qui va régler la pénurie de main-d'oeuvre dans le secteur public. La balle, elle est dans leur camp.

Mme Zaga Mendez : Merci, Christine. Bonjour, tout le monde. Moi, je veux vous parler un peu de ce qui se passe avec Northvolt. Vous savez, la CAQ avance n'importe comment sur le sujet de Northvolt, on apprend deux choses assez préoccupantes aujourd'hui.

La première chose que je vais dire, c'est que, pour la filière batterie, nous, on n'est pas contre le développement de la filière batterie, mais il faut comprendre qu'on a des limites. Au Québec, on a des principes environnementaux à respecter, il faut faire les choses comme il faut avec la transparence. Puis on apprend aujourd'hui que, déjà, il y a eu 22 millions qui sont engagés pour construire une route sans avoir fini l'évaluation environnementale, sans avoir pris le temps, comme on le fait à chaque projet, de bien comprendre les impacts environnementaux. Et, on le sait, ça prend un BAPE complet sur cette situation, complet sur chaque étape du projet.

Et une autre chose qu'on apprend, là, c'est qu'il y a quelques mois, il y avait déjà un projet immobilier qui a reçu un refus de la part du ministère de l'Environnement, parce qu'il empiétait sur des milieux humides, parce qu'il y avait des enjeux de biodiversité. Puis moi, je me demande si la biodiversité, en six mois, là, elle a-tu disparue? Qu'est-ce qui est arrivé? Parce qu'on parle du même site.

La CAQ est en train d'accélérer le projet sans nous dire comment ce projet-là va respecter nos normes environnementales. On promet une chose pour une méga-usine de batteries pour laquelle on met des milliards de dollars puis, de l'autre côté, on a refusé un projet immobilier. Il nous faut de la transparence, il faut nous dire comment la CAQ est en train d'accélérer puis arriver à ces conclusions-là. On ne peut pas accélérer les choses pour une multinationale. Il nous faut un BAPE complet pour comprendre les effets de cette méga-usine.

Journaliste : Est-ce que vous pensez qu'il y a eu des pressions politiques sur les fonctionnaires du ministère de l'Environnement?

Mme Zaga Mendez : Moi, je ne peux pas vous dire s'il y a eu des pressions ou pas. Ce qu'on voit, c'est qu'au printemps, il y avait déjà un avis, là, écrit par des fonctionnaires, que je pense qu'on respecte tous et toutes, qu'il y a une connaissance du milieu puis une connaissance de comment on traite la question des milieux humides. Puis se pose la question : Est-ce qu'on va donner le même avis à Northvolt? Puis si non, pourquoi? La CAQ doit faire preuve de transparence sur ce sujet. On ne peut pas faire à deux poids deux mesures. Ce n'est pas parce qu'on a... on veut faire l'électrification, on veut tous faire l'électrification, mais là il faut faire les choses de la bonne façon.

Journaliste : Vous avez pensé quoi des propos de M. Fitzgibbon, la semaine dernière au CORIM, qui disait qu'il y avait peut-être un terrain où il y avait sans doute des poissons à trois yeux? C'est les termes qu'il a utilisés.

Mme Zaga Mendez : Mais je pense que le... ce que révèle La Presse ce matin, là, sur la biodiversité qui est présente, j'aimerais ça que M. Fitzgibbon lise le rapport du propre ministère de l'Environnement qui nous parle de la qualité des milieux humides. J'écoutais une biologiste qui disait que même avant que le site soit un site industriel, on voit que c'est un site historiquement... des milieux humides. Alors, je l'invite à lire le rapport du ministère de l'Environnement.

Journaliste : Mme Labrie, la course au porte-parolat achève, vous ne pensez pas qu'il serait important d'être complètement transparente quant à l'organisme auquel vous remettrez votre hausse de salaire? Parce que Mme Ghazal l'a précisé, là. Bon, évidemment, Émilise Lessard-Therrien n'est plus députée, donc c'est une autre chose, mais dans votre cas à vous.

Mme Labrie : Bien, l'organisme auquel je vais faire mon don est au courant, mais n'est pas prêt à ce qu'on fasse cette annonce. Donc, moi, l'argent, il est mis de côté...

Journaliste : En totalité?

Mme Labrie : En totalité. Il est mis de côté, mais on attend que l'organisme soit prêt, et ça se peut que ça prenne un certain temps encore, mais soyez certains que je vais donner l'augmentation de salaire que je suis en train de recevoir.

Journaliste : Sur le transport collectif, bon, on a vu qu'à Québec il n'y avait pas de soumissionnaire pour le projet de tramway. Là, on voit qu'à Montréal, pour le métro de la ligne bleue, il y aurait juste un soumissionnaire, puis il est en train de... de négocier pour que ça... ou menace peut-être de retirer ses billes. Donc, si on veut construire plein de transports collectifs partout, bien, on fait quoi quand on se rend compte qu'il n'y a juste presque pas de soumissionnaires pour ces projets-là?

Mme Zaga Mendez : Le développement du transport collectif, de projets structurants, que ce soit le tramway, la ligne bleue et d'autres qu'il faut faire dans le sud... dans la Rive-Sud de Montréal et la Rive-Nord, là, ceci est la responsabilité du gouvernement de mettre les conditions pour ça. D'abord, on le sait que plus tôt on investit, plus c'est mieux pour aller chercher des soumissionnaires, puis ça va coûter moins cher à la fin de la... à la fin du processus. C'est ça que je peux vous dire. Si vous avez des questions plus précises sur la ligne bleue, peut-être, je vous invite à...

Journaliste : ...sur la ligne bleue, mais, je veux dire, il semble qu'il y a un problème, là, c'est-à-dire que, quoi, il n'y a pas d'expertise au Québec, il n'y a pas... on a de la difficulté à trouver des entreprises qui veulent faire des projets de transport collectif. Donc, si on veut en faire plein à Gatineau, à Longueuil, peu importe, là... Je veux dire, même à Montréal pour la ligne bleue, même à Québec pour le tramway, on a de la difficulté à trouver des entreprises qui peuvent le faire.

Mme Zaga Mendez : Bien, c'est sûr que je pense qu'on a de l'expertise au Québec, on est reconnu mondialement pour exporter des projets de développement de... en transport collectif, en transport en commun. Il faut se rappeler quelles sont les conditions de base pour que ces soumissionnaires-là appliquent, puis le plus tôt on part le projet puis plus on est prêt à investir, là... On le sait, c'est un investissement pour le futur, le transport collectif. Ça fait qu'il faut comprendre qu'il va falloir qu'on assume ces coûts-là, mais ça encourage aussi à des soumissionnaires de se dire : Bien, le public, il est là, il est présent, puis être capable d'assumer ces coûts. Donc, je pense qu'il y a une responsabilité de la part du ministère du Transport d'être proactif sur cette question.

Journaliste : En immigration, vous avez peut-être vu que la ministre Fréchette souhaite doubler le nombre de migrants qui donc aboutissent ici, à Québec, plutôt qu'à Montréal. Est-ce que c'est une bonne idée?

Mme Zaga Mendez : Pendant les consultations en immigration qui ont eu lieu et lorsque le plan d'immigration a été dévoilé, mon collègue Guillaume Cliche-Rivard l'a répétée, notre position là-dessus, c'est-à-dire qu'on veut encourager l'immigration en région en dehors de Montréal. On sait que ça passe par là, autant l'intégration des immigrants que l'apport que ces personnes-là ont à la société québécoise. Ça fait que, oui, c'est une bonne idée. Cependant, la ministre aurait pu intégrer ceci dans son plan sur l'immigration pour avoir une vue d'ensemble. Pourquoi elle ne l'a pas fait? Pourquoi elle n'a pas pris la peine de le discuter? Quand on a... on a présenté le plan, c'était à ce moment-là qu'on devait le savoir, pas maintenant, à la pièce. Ça fait que ça nous pose des questions à ce niveau-là. Ceci dit, on le sait que ça passe par l'intégration de personnes immigrantes en région et en dehors de Montréal.

Journaliste : Est-ce que c'est une bonne chose que de garder le bureau de projet du tramway ouvert pendant six mois, où peut-être les gens vont juste attendre six mois, se tourner les pouces en attendant la réponse de la caisse?

Mme Zaga Mendez : Je vous inviterais à adresser cette question-là à mon collègue Étienne, qui aurait plus d'information là-dessus. Je ne veux pas... Je manque de détails pour cette question.

Merci beaucoup. Merci.

(Fin à 8 h 59)

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