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Point de presse de M. Monsef Derraji, porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports et de mobilité durable

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Thursday, April 3, 2025, 11 h 20

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Douze heures six minutes)

La Modératrice : Bonjour et bienvenue à ce point de presse du porte-parole de l'opposition officielle en matière de transport et de mobilité durable, M. Moncef Derraji, pour la présentation de son projet de loi modifiant le Code de la sécurité routière afin d'obliger la SAAQ à conclure des ententes avec des ministères ou organismes en vue de l'application de certaines lois. Le député de Nelligan est accompagné pour l'occasion de Mme Catherine Morneau, coprésidente du Groupe Morneau, également présents Jean-François Pagé, vice-président à la direction de Transport Hervé Lemieux, ainsi que Marcus Deschênes, président-directeur général de Transport Gilmyr, et la parole est à vous.

M. Derraji : Merci. Premièrement, je tiens à remercier l'ensemble des partenaires qui se sont mobilisés aujourd'hui pour envoyer un message très fort à l'intérieur du Parlement pour lutter contre la pratique de Chauffeur inc. Et aujourd'hui, nous avons déposé, au nom du Parti libéral du Québec, un important projet de loi qui vient donner des outils aux législateurs, mais aussi une façon de proposer aux gouvernements qu'ils peuvent agir en changeant la loi, en donnant plus d'outils à la SAAQ.

Donc, aujourd'hui, avec le dépôt du projet de loi n° 899, ce qu'on vise aujourd'hui, c'est lutter contre la pratique de Chauffeur inc. et cette pratique a été largement médiatisée par plusieurs partenaires. La dernière enquête de JE a fait mention de problèmes sur nos routes : la conduite hivernale, des pratiques douteuses, de la concurrence déloyale. Et aujourd'hui, ce qu'on fait, c'est une première étape, on donne le pouvoir, avec ce projet de loi, à la SAAQ de faire respecter dorénavant les lois suivantes la Loi sur les impôts, la Loi sur l'immigration au Québec, la Loi sur les normes de travail, la Loi sur la santé et la sécurité du travail et la Loi sur les transports.

Aujourd'hui, malheureusement, je tiens à mentionner que le gouvernement caquiste a refusé de se saisir de cette pétition. La pétition que je tiens à rappeler a été signée par 2 255 personnes, ces personnes qui se sont mobilisées demandaient une seule chose extrêmement importante que le gouvernement doit prendre au sérieux le phénomène de la pratique du Chauffeur inc. Cette pratique cause des décès sur nos routes. Cette... cette pratique menace l'industrie du camionnage, et le gouvernement, malheureusement, n'écoute pas les partenaires du milieu, malheureusement, le... le gouvernement n'écoute pas les contrôleurs routiers, et malheureusement il n'écoute pas l'Association des camionneurs du Québec. Donc, aujourd'hui, j'offre ma collaboration au gouvernement. Le projet de loi, il est très simple on peut agir, on peut commencer à faire bouger les choses en donnant ce pouvoir à la Société de l'assurance automobile du Québec. Merci beaucoup, et je cède la parole si vous voulez ajouter quelques mots.

Mme Morneau (Catherine) : Merci beaucoup. Alors, bonjour à tous. Je me joins aujourd'hui avec mes collègues Jean-François et Marcus, pour représenter l'industrie du camionnage. C'était vraiment important pour nous aujourd'hui d'être là. On espère que ce sera une journée importante pour le dossier des Chauffeurs inc., un dossier... un dossier qui... Je voudrais vous dire que l'Association du camionnage travaille depuis déjà 12 ans, multiplie les rencontres avec les ministres, les différents ministères et avec l'industrie pour faire avancer les choses, et force est de constater qu'on a besoin que ça avance beaucoup plus vite et on a besoin d'être entendus. Non seulement on est inquiets pour la sécurité routière, non seulement il y a des entreprises qui suivent les normes actuellement qui peuvent être affectées dans leur pérennité sur sur un long temps, et non seulement aussi il y a des montants qu'on ne va pas récupérer dans nos impôts dus à ce stratagème frauduleux. Donc c'est important d'être entendus aujourd'hui. On parlait tantôt du reportage que je vous invite à réécouter sur JE si vous voulez bien comprendre qu'est ce qui se passe avec notre industrie. Merci de nous entendre, et en espérant que ça va pouvoir faire progresser notre dossier.

M. Derraji : Bon, écoutez, encore une fois, j'espère que le gouvernement... et surtout M. François Legault va pousser son gouvernement à agir maintenant. Et il y a une solution sur la table. Les acteurs se sont mobilisés. Nous avons vu les dégâts. Si jamais on n'agit pas, il y avait déjà des décès sur nos routes où des chauffeurs impliqués, je dis bien «impliqués» d'une manière directe dans ces décès, et il y a des familles québécoises qui demandent que le gouvernement doit agir. Aujourd'hui, nous avons ramené une solution sur la table. Nous sommes prêts à collaborer avec le gouvernement, les acteurs impliqués dans le milieu veulent aussi collaborer avec... avec le gouvernement, et j'espère que le gouvernement caquiste va donner suite à ce projet de loi. Merci beaucoup.

Mme Morneau (Catherine) : Je voudrais rajouter un petit quelque chose, je peux-tu?

M. Derraji : Aucun problème, vas-y.

Mme Morneau (Catherine) : Parfait.

M. Derraji : C'est excellent.

Mme Morneau (Catherine) : Je voulais seulement rajouter comme propriétaire d'entreprises de transport. Probablement que la chose la plus importante pour nous, c'est d'assurer la sécurité routière. Et ça nous inquiète de voir ce qui se passe. On a travaillé très fort pour travailler la conformité et la sécurité. Il est hors de question que notre industrie nivelle vers le bas et régresse à ce niveau-là. C'est la sécurité des gens qui est en question en ce moment, et on ne veut pas attendre une tragédie pour bouger.

M. Derraji : Personne ne veut rajouter quelque chose d'autre? C'est bon? Merci beaucoup. Merci.

La Modératrice : C'est ce qui met fin à ce point de presse. Merci. Bonne journée.

(Fin à 12 h 11)

Participants


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