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(Neuf heures quarante minutes)
Mme Cadet : Bonjour. Bon
vendredi matin. En ce vendredi 4 avril 2025, je suis présente pour
interpeler le ministre Drainville sur les coupures dans le secteur de l'éducation.
Tout comme moi, je pense que vous avez été nombreux à voir les chiffres
décevants du dernier budget 2025-2026 en éducation. Je connais le ministre
Drainville, c'est un homme ambitieux, mais ce qu'on a vu ici, c'est un budget
qui manquait considérablement d'ambition. On a aussi vu le ministre, à l'inverse,
nous dire : Mais 2025-2026, c'est une année de consolidation en éducation,
de consolidation. Entre vous et moi, on consolide quoi exactement en éducation
cette année? Parce que, moi, quand je regarde le réseau, moi, ce que je vois, c'est
une pénurie d'enseignants, des écoles qui débordent, du personnel de soutien à
bout de souffle, des écoles qui tombent en ruine, des compressions majeures
demandées aux centres de services scolaires à quelques jours de Noël, des
projets de construction et de rénovation qui sont mis sur pause par le
gouvernement, une augmentation de la violence dans les écoles, une explosion d'enseignants
non qualifiés, et j'en passe. Les problèmes sont majeurs dans le secteur de l'éducation.
Donc, quand un ministre nous dit : On
consolide cette année, j'ai de la difficulté à le croire, j'ai débuté à croire
que ça le satisfait vraiment. Ce n'est pas très rassurant. À l'inverse, ce qu'on
a vu, bien, c'est une maigre augmentation de 2,2 % du budget en éducation,
2,2 %, je ne pense pas que ça satisfait un ministre ambitieux puis ça ne
satisfait certainement pas le réseau. Quand on sait que les chiffres pour
permettre qu'il n'y ait pas de coupures dans le secteur de l'éducation, c'est
4,7 %. Donc, quand la CAQ répète partout que l'éducation, c'est sa
priorité des priorités, bien, ce qu'on voit, ce n'est pas un gouvernement de
comptable, c'est un gouvernement de compteux. On attendait plus, les gens du
réseau espéraient plus. Et aujourd'hui, je suis là pour poser ces questions-là
au ministre, à voir, donc, comment est-ce qu'il... Est-ce qu'il est vraiment
satisfait du budget qu'il a eu au cours des dernières semaines, et à savoir
également, donc, ces coupures-là, comment est-ce qu'elles vont vraiment toucher
les services aux élèves?
Aussi, ce matin, tout comme moi, vous avez
vu d'autres articles sur la question de la hausse de la violence dans nos écoles.
Je pense que, comme vous, moi j'ai été très interpelée par ça, vous le savez.
Donc, nous, ça fait deux ans qu'au Parti libéral du Québec, un peu plus de deux
ans même, qu'on pose incessamment des questions au ministre de l'Éducation sur
la question de la hausse de la violence dans les écoles, en se disant : C'est
impossible que nos jeunes aillent à l'école la peur au ventre. Il y a deux ans,
presque jour pour jour, le 24 mars 2023, on avait eu une interpellation
avec le ministre de l'Éducation, précisément sur la question de la prévention
de la violence dans les écoles. Depuis, on a eu un plan de prévention de la
violence qui est une page, puis une page qui nous dit qu'il faut documenter,
former, sensibiliser, soutenir. Mais, M. le ministre de l'Éducation, ce dont on
a besoin, c'est d'agir et, manifestement, c'est nettement insuffisant.
Donc, on se voit tout à l'heure, lors de l'interpellation,
on aura des questions pour le ministre. Merci beaucoup.
(Fin à 9 h 43)