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Point de presse de Mme Madwa-Nika Cadet, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le vendredi 4 avril 2025, 9 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Neuf heures quarante minutes)

Mme Cadet : Bonjour. Bon vendredi matin. En ce vendredi 4 avril 2025, je suis présente pour interpeler le ministre Drainville sur les coupures dans le secteur de l'éducation. Tout comme moi, je pense que vous avez été nombreux à voir les chiffres décevants du dernier budget 2025-2026 en éducation. Je connais le ministre Drainville, c'est un homme ambitieux, mais ce qu'on a vu ici, c'est un budget qui manquait considérablement d'ambition. On a aussi vu le ministre, à l'inverse, nous dire : Mais 2025-2026, c'est une année de consolidation en éducation, de consolidation. Entre vous et moi, on consolide quoi exactement en éducation cette année? Parce que, moi, quand je regarde le réseau, moi, ce que je vois, c'est une pénurie d'enseignants, des écoles qui débordent, du personnel de soutien à bout de souffle, des écoles qui tombent en ruine, des compressions majeures demandées aux centres de services scolaires à quelques jours de Noël, des projets de construction et de rénovation qui sont mis sur pause par le gouvernement, une augmentation de la violence dans les écoles, une explosion d'enseignants non qualifiés, et j'en passe. Les problèmes sont majeurs dans le secteur de l'éducation.

Donc, quand un ministre nous dit : On consolide cette année, j'ai de la difficulté à le croire, j'ai débuté à croire que ça le satisfait vraiment. Ce n'est pas très rassurant. À l'inverse, ce qu'on a vu, bien, c'est une maigre augmentation de 2,2 % du budget en éducation, 2,2 %, je ne pense pas que ça satisfait un ministre ambitieux puis ça ne satisfait certainement pas le réseau. Quand on sait que les chiffres pour permettre qu'il n'y ait pas de coupures dans le secteur de l'éducation, c'est 4,7 %. Donc, quand la CAQ répète partout que l'éducation, c'est sa priorité des priorités, bien, ce qu'on voit, ce n'est pas un gouvernement de comptable, c'est un gouvernement de compteux. On attendait plus, les gens du réseau espéraient plus. Et aujourd'hui, je suis là pour poser ces questions-là au ministre, à voir, donc, comment est-ce qu'il... Est-ce qu'il est vraiment satisfait du budget qu'il a eu au cours des dernières semaines, et à savoir également, donc, ces coupures-là, comment est-ce qu'elles vont vraiment toucher les services aux élèves?

Aussi, ce matin, tout comme moi, vous avez vu d'autres articles sur la question de la hausse de la violence dans nos écoles. Je pense que, comme vous, moi j'ai été très interpelée par ça, vous le savez. Donc, nous, ça fait deux ans qu'au Parti libéral du Québec, un peu plus de deux ans même, qu'on pose incessamment des questions au ministre de l'Éducation sur la question de la hausse de la violence dans les écoles, en se disant : C'est impossible que nos jeunes aillent à l'école la peur au ventre. Il y a deux ans, presque jour pour jour, le 24 mars 2023, on avait eu une interpellation avec le ministre de l'Éducation, précisément sur la question de la prévention de la violence dans les écoles. Depuis, on a eu un plan de prévention de la violence qui est une page, puis une page qui nous dit qu'il faut documenter, former, sensibiliser, soutenir. Mais, M. le ministre de l'Éducation, ce dont on a besoin, c'est d'agir et, manifestement, c'est nettement insuffisant.

Donc, on se voit tout à l'heure, lors de l'interpellation, on aura des questions pour le ministre. Merci beaucoup.

(Fin à 9 h 43)

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