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Point de presse de M. Guillaume Cliche-Rivard, leader parlementaire du deuxième groupe d’opposition, et M. Alexandre Leduc, porte-parole du deuxième groupe d’opposition pour la famille

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Thursday, April 10, 2025, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures quarante-quatre minutes)

M. Cliche-Rivard : Bonjour, tout le monde. J'espère que vous allez bien. Tout le monde au Québec veut la rénovation de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont puis tout le monde veut que ce soit accéléré, tout le monde sauf Christian Dubé, on dirait. Cette semaine, tous les partis de l'opposition l'ont réclamé. Ils ont dénoncé le recul magistral de la CAQ envers une de leurs promesses phares. On sait maintenant d'ailleurs que 80 % des Québécois, Québécoises veulent que ça se fasse dès maintenant.

Donc, je pose une question, ce matin, là : Pourquoi la CAQ et Christian Dubé refusent d'écouter la population? Pourquoi ils mettent des bâtons dans les roues de la rénovation de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont? La question est simple : Pourquoi tout le monde au Québec, là, tout le monde au Québec sauf le ministre de la Santé veut que la rénovation se fasse le plus vite possible? Pourquoi Christian Dubé s'oppose à l'agrandissement puis à la rénovation de Maisonneuve-Rosemont? C'est ma question, puis j'espère qu'il va y répondre ce matin. Alexandre.

M. Leduc : Merci, mon cher. Dossier des CPE, ce matin : on a appris récemment qu'il y avait trois nouveaux jours de grève prévus la semaine prochaine, lundi, mardi et mercredi. Moi, je fais une demande au Conseil du trésor, à la ministre LeBel : Réglez ça en fin de semaine, réglez ça en fin de semaine, avant que ce soit déclenché, lundi, mardi, mercredi. Des jours de grève annoncés, ça peut être annulé, là, ça s'est déjà vu dans le passé, c'est même assez commun. Il reste aujourd'hui, il reste demain, il reste samedi, dimanche.

Je sais que les syndicats sont toujours disponibles pour négocier. Ils l'ont fait la fin de semaine dernière. Visiblement, ça n'a pas fonctionné pour une entente, mais, s'il vous plaît, Mme LeBel, négociez, trouvez une entente en fin de semaine pour ne pas qu'on ait les trois jours de grève la semaine prochaine. Parce que, d'après moi, ma compréhension, là, puis si j'avais... mettre un petit 2 $, là, sur un petit pari, c'est que, s'il n'y a pas d'entente après les trois jours de grève, l'étape d'après, la seule qui reste, c'est la grève générale illimitée. Je pense que personne n'a envie de vivre ça au Québec, principalement les travailleurs, travailleuses des CPE. C'est dur, la grève, ce n'est pas facile, la grève. Donc, négociez.

Ce que je comprends, en plus, à la table de négo, là où ça coince, en ce moment, c'est l'écart salarial entre les éducatrices du service de garde et les éducatrices du réseau scolaire. Il faut réduire cet écart-là. Le gouvernement n'est pas capable de le faire.

Moi, ce que je demande aussi à la ministre de la Famille, parce que, là, il y a deux ministres dans le portrait, là : qu'elle se fâche un peu au Conseil des ministres, là, puis qu'elle aille voir son collègue des Finances pour dire : Là, il faut débloquer des sommes, là, ça suffit. Ça ne peut pas être à coût nul, cette négo-là. Qu'on débloque des sommes puis qu'on aille régler ça rapidement, parce que, là, on a assez attendu, il faut que ça se règle.

Dernier élément, il y a une belle manifestation, samedi matin, j'y serai, avec Ma place au travail, pas tant sur la grève que sur les places manquantes. Il y a un lien entre les deux. S'il n'y a pas des bonnes conditions de travail, on va avoir de la misère à recruter des éducatrices pour les combler, ces places-là, mais belle manif familiale samedi matin. J'y serai pour revendiquer une meilleure présence du gouvernement dans le dossier des places créées en CPE au Québec.

Journaliste : ...vous avez demandé au juge Gallant de se récuser, M. Cliche-Rivard. Est-ce que vous considérez que le 24, là, ça va commencer... le rapport est plombé?

M. Cliche-Rivard : Bien, moi, ce que j'ai demandé, c'est qu'il se récuse. Puis là il y avait le juge Gallant, mais il commençait à y avoir beaucoup de gens qui avaient beaucoup de liens avec beaucoup de monde, là. Donc, la demande était formulée envers le juge Gallant mais aussi envers les gens qui commencent à constituer cette commission-là puis qui ont des liens directs, amicaux, ou qui ont une apparence de conflit d'intérêts avec le... avec le gouvernement. Je pense que, là, un fait nouveau dans cette affaire-là, c'est que la CAQ a décidé de refuser le mandat d'enquête de la Commission de l'Assemblée nationale. Ça, c'est assez grave. Et ça, c'était quelque chose qui n'existait pas en amont, là. Je pense que, d'emblée, on se disait : Bon, il peut y avoir Gallant, mais il y aura le travail que nous, parlementaires, on va faire, on va pouvoir aller poser des questions, on va pouvoir avoir notre propre enquête. Puis là la CAQ est venue fermer la porte à double tour sur cette affaire-là, d'une manière assez impressionnante et surprenante, en début de semaine. Donc là, vraisemblablement, ça ne marche pas du tout, là.

Journaliste : M. Jolin-Barrette, par rapport à ça, dit que l'enquête Gallant va avoir tous les... le juge Gallant va avoir tous les pouvoirs pour enquêter sur la question d'outrage au Parlement, mais, d'après vous, est-ce que les questions des élus auraient été plus incisives?

M. Cliche-Rivard : Bien, la violation, puis c'est ce que la présidente a tranché, là, c'était une question d'outrage au Parlement, là, ce n'était pas une question d'outrage au juge Gallant, là. Il y a eu des parlementaires qui ont été floués. Il y a une commission de l'Assemblée nationale, la Commission de l'administration publique, qui a reçu des fausses informations. Dans un contexte où c'est cette commission-là qui s'occupe de la reddition de comptes envers les élus et qui fait son travail de contrôle de l'action gouvernementale, c'est notre travail, on a été élus pour faire ces vérifications-là. Et il y a eu, vraisemblablement, des fausses informations qui ont empêché l'Assemblée nationale de faire le suivi. Puis là M. Jolin-Barrette dit : Non, on vous le refuse, ça, vous ne serez pas capable d'y aller, faire cette commission-là puis poser vos questions.

La seule affaire qu'il me restait à dire, hier, puis je l'ai redit, c'est : Qu'est-ce qu'ils ont à cacher? Qu'est-ce qui allait être si surprenant là-dedans puis qu'est-ce qui allait ressortir de ça que la CAQ veut éviter de déclarer publiquement? C'est ça, ma question.

Journaliste : Sur les dépassements de coûts, qui sont vraiment au centre de toute cette affaire, là, est-ce que vous avez senti hier que M. Legault remettait en question le rapport de la VG et le fait même qu'il avait des... qu'il y a eu des dépassements de coûts?

M. Cliche-Rivard : Bien, un peu, oui, tout à fait. Puis j'ai été absolument surpris parce que, jusque là, s'il y a bien quelqu'un qui accusait les autres de remettre en question le rapport de la VG, c'est lui, là. Donc, il disait : Ah! vous ne faites pas confiance envers les institutions, vous ne faites pas confiance à la Vérificatrice générale. Alors, hier, il a fait tout qu'un 180 degrés, parce que c'est lui qui contestait la véracité des informations.

Les dépassements de coûts sont démontrés, les fausses informations puis les voyants qui étaient au rouge alors qu'ils étaient au vert, réellement, ça a été démontré là-dedans. Le fait qu'il y avait un contexte assez particulier, là, pour ne pas saisir la nouvelle à la veille d'une campagne électorale, ça a été énoncé, je veux dire, il y a plein de choses qui ont été établies par la Vérificatrice générale.

Là, ce qui restait à établir, c'est qui a fait les calls, qui a fait les décisions, qui a fait les demandes, puis ça, c'est des questions que nous, on veut établir. Parce que c'est une chose, les responsabilités des gens de la SAAQ, mais les gens de la SAAQ n'ont certainement pas pris... en tout cas, je ne sais pas, on pourra poser les questions, ils n'ont pas pris ces décisions-là tout seuls dans leur bureau, là, il y a eu un call, il y a eu un call, à quelque part, puis c'est ce call-là qu'on voudrait déterminer puis définir, puis là, pour l'instant, on ne sera pas capable de le faire.

Journaliste : Est-ce que M. Gallant peut faire ce travail-là? Est-ce qu'il peut venir à l'Assemblée nationale? Est-ce que les enquêteurs de la commission pourraient venir tenter de faire ce travail-là?

M. Cliche-Rivard : Moi, je l'ai dit hier, je n'ai pas de question ou d'enjeu avec la compétence de M. Gallant. Je pense que M. Gallant est quelqu'un d'honorable. Le problème, c'est le conflit d'intérêts puis l'apparence de conflit d'intérêts.

Journaliste : ...à l'Assemblée nationale, est-ce que vous accepteriez ça, que les enquêteurs viennent fouiller ce que la CAP... sur ce que la CAP a vécu, donc se faire tromper?

M. Cliche-Rivard : Bien, moi, je souhaite que l'ensemble des questions soient adressées par le juge Gallant. Je n'aurai évidemment un peu de pouvoir sur ce que le juge Gallat va faire. Je n'aurai pas la capacité de, moi, poser des questions aux témoins qui seront entendus. Je n'aurai pas la capacité de déterminer où est-ce que l'enquête va s'en aller. Je ne le sais pas. Ça fait que c'est une vraie question, là, j'aurais voulu qu'on puisse le faire. On a un outrage au tribunal, là, la Présidente... d'une décision absolument exceptionnelle au parlement, vous avez raison, c'est moi qui sors de mes cours de justice, on a ça. C'est du jamais vu, là, une décision de la présidente de l'Assemblée nationale envers des tiers, qui vient dire qu'effectivement il y a eu outrage, là. Ce n'est pas quelque chose qui arrive à chaque deux semaines. Et là la CAQ se lève en disant : Non non, non, on n'a pas besoin d'aller de l'avant. Vraiment, je me demande qu'est-ce qu'ils ont à cacher.

Journaliste : Mais là vous ne pourrez pas poser les questions à M. Legault, il n'est pas là aujourd'hui. Est-ce que ça vous choque, que M. Legault manque une période... une autre période de questions? Parce que ça arrive quand même assez régulièrement que, le jeudi, il soit absent.

M. Cliche-Rivard : Moi ce que je comprends, c'est que les temps sont durs pour M. Legault, puis les questions sont difficiles, puis la période de questions n'est pas agréable. C'est ce que je comprends. Je ne remets pas en question l'importance des annonces qu'il est en train de faire, là. Je ne sais pas exactement ce qu'il est en train de faire ce matin, mais les Québécois puis les Québécoises ont droit à une reddition puis à des réponses de la part du gouvernement, puis ça, ça se passe principalement à la période de questions, par les élus de l'opposition, par les chefs des groupes d'opposition, puis c'est le travail du premier ministre d'être présent.

Là, je ne vais pas faire l'ABC de quelle rencontre était justifiée et quelle ne l'était pas, là, je ne vais pas faire cette évaluation-là à matin, mais il est certain que le travail du premier ministre, c'est de répondre aux questions des Québécois et des Québécoises, puis le forum qu'on a pour ça, c'est la période de questions. Ça fait que je m'attends et je souhaite que le premier ministre soit là pour répondre à ces questions-là.

Journaliste : Vous avez dit que M. Legault semblait contester la véracité des informations, notamment de la VG, là. Est-ce que... Voyons, j'ai oublié le... Ah! Oui, c'est ça. Je me réfère à ce que le PQ a dit. Est-ce que, d'après vous, il glisse vers les faits alternatifs?

M. Cliche-Rivard : Je... Tu sais, toute la question autour de ça émane de l'absence pour l'instant d'informations complètes et concrètes. Ça fait que je ne voudrais pas nécessairement aller là parce que, moi, les seuls faits que j'ai pour l'instant, c'est ceux établis par la VG. Il y a des questions, puis il y a des choses qui vont être creusées, puis il y a des questions qui vont être posées. Est-ce que le premier ministre a en main des choses que, nous, on ne connaît pas? Probablement que c'est possible. Puis il y a une partie du problème qui est là-dedans. Vraisemblablement, lui, il a des... avait des pistes, là, ou des avenues. Il a critiqué Marc Tanguay qui disait : Voyons. Vous, vous avez déjà fait le travail, vous avez déjà déterminé qu'on est coupables ou que les gens ont menti. Quelles informations est-ce que le premier ministre retient qui lui permettent de dire le contraire? C'est une question qui est grave, ça aussi, là. Puis quelles informations lui ont permis de prendre la décision politique qu'il a... qu'il disait non à la commission puis à l'enquête de la commission de l'Assemblée nationale? Moi, je me pose la question. Est-ce que M. Legault a en main des informations qu'il refuse de divulguer aux Québécois et aux Québécoises? Puis si c'est ça, bien, c'est encore plus grave.

Journaliste : ...le début des consultations sur 94, aujourd'hui, là, la laïcité dans les écoles. C'est quoi votre position sur ce projet de loi là? Est-ce qu'il y a des aspects qui accrochent pour vous?

M. Cliche-Rivard : Bien, il est évident qu'il y avait une lettre ouverte intéressante aujourd'hui des parents puis des collectifs. Le réseau de l'éducation s'écroule, là. On a de la misère à avoir des profs qualifiés dans les classes. Puis pour moi, c'est ce que Bernard Drainville devrait faire au quotidien, bon, ce qui devrait être sa priorité. Là, il a décidé de déposer un projet de loi. Mais quand même, dans l'étalement puis dans la hiérarchisation des priorités, je m'attendrais à ce qu'il mette 400 % de ses énergies à s'assurer que nos élèves, dans les classes, aient des profs qui sont qualifiés. Ceci dit, il a déposé son projet de loi. Il est évident que nous autres, l'usage préventif des clauses dérogatoires, on n'est pas très, très fans de ça. On a déjà eu ce débat-là à moult reprises ici autour de la table. Donc, il y a plusieurs questions qui vont être posées par mon collègue Sol Zanetti. Les commissions commencent, là. Ça fait qu'on va commencer à entendre les groupes. Je ne vais pas me prononcer sur le fond. Ce qui est certain pour nous, c'est que sur la question de la laïcité, ce qui est garant de la laïcité, ce n'est pas ce que les gens ont sur la tête, c'est ce que les gens ont dans la tête. C'est le travail de comment ils font. Puis il faut absolument qu'il n'y ait aucun prosélytisme. Et puis ça, ça n'a pas sa place. Puis nous, on a toujours réaffirmé la place de la laïcité à l'école puis dans l'État. Ceci dit, là, la démonstration est telle que les projets de loi, puis de ce que M. Drainville met de l'avant, puis que la CAQ met de l'avant, ça n'a pas empêché un Bedford. Donc, la question qu'on se pose, c'est véritablement où est-ce qu'on s'en va avec ça? Évidemment qu'il y a une ouverture puis on veut le considérer article par article. On va attendre de voir les consultations. Mais je l'ai redit à M. Roberge récemment aussi, dans le 84, l'usage tous azimuts, là, des clauses dérogatoires, je ne pense pas que c'est une voie à suivre pour le Québec.

Journaliste : ...ce qu'il rajoute dans ce projet de loi là, ça peut empêcher à nouveau un Bedford?

M. Cliche-Rivard : Je vais laisser mon collègue Zanetti, là, sur le point par point. C'est un projet de loi que lui maîtrise davantage. Je vais vous inviter à lui poser la question.

Journaliste : Qu'est ce que vous pensez des pubs du gouvernement pour l'achat local, c'est ce qui a été lancé ce matin, là, on ne se Trump pas?

M. Cliche-Rivard : Bien, écoutez, moi, c'est... Tant mieux, là! Une pub, c'est intéressant, mais moi, ce que j'attends, c'est des actions concrètes puis de l'aide concrète envers nos entreprises puis les commerces du Québec pour vrai, là. Tu sais, une campagne de pub, c'est bien, mais le faire, ce serait mieux. On a déposé une motion en début de session, là, pour augmenter la part de l'achat local du gouvernement, pour que le gouvernement lui-même fasse une partie de la job puis que les bottines suivent les babines. Ceci dit, ça a été battu, là, par la CAQ en début de session, alors que nous autres, on voulait augmenter l'achat local. Dans nos quartiers, puis j'en parlais avec Alexandre tout à l'heure, nous, on a vraiment des commerçants qui nous contactent sur le fait que leurs commerces locaux sont menacés par des hausses de loyer commercial. J'ai une fruiterie dans mon quartier sur le boulevard Monk, j'ai eu des centaines de citoyens qui m'ont écrit parce qu'elle allait fermer, la fruiterie locale, parce qu'elle faisait l'objet d'une hausse de loyer abusive. Il y a des vrais enjeux de nos commerces locaux qu'il faut attaquer, et c'est ce que je demande à la CAQ notamment. C'est bien beau, une campagne de pub, mais si, de l'autre côté, nos commerces locaux ferment, bien, les citoyens puis les citoyennes ne seront pas capables d'acheter local. Donc, je demande des actions concrètes qui suivent la campagne de pub.

Le Modérateur : En anglais.

Journaliste : The Drainville bill that… today to reenforce secularity… in public schools and other schools as well, do you basically think that Mr. Drainville will be sitting down in those... in this consultation for... And then you have... the whole process. And he's not doing anything outside when he's doing this.

M. Cliche-Rivard : Well, I mean, obviously our main focus should be finding qualified teachers for our students within our children within classes. I mean, there is still an open letter this morning stating that, I mean, it takes no classes and no training regarding education to be within those classes these days, I mean, it's absolutely problematic what we're living. And I would hope that Minister Drainville would spend all his time into finding solutions towards this lack of professors within classes. Now, he decided to table that bill, it's his right, but I want to reassure and restress that he should be focussing all his attention into finding teachers for children.

Journaliste : But you are also against their systematic use of the notwithstanding clause... the parliamentary sovereignty clause.

M. Cliche-Rivard : Well, you used the right word.

Journaliste : The notwithstanding clause, whichever you... I think both are legal.

M. Cliche-Rivard : Yes, yes. I mean, we wont step into those semantic differences this morning, but, for sure, I mean, how many times has the CAQ invoked the clause in those last... six times, already? I mean, I'm currently sitting in Bill 84, they're using it as well. I mean, what's the CAQ's problem with our charter? I mean, it's a real problem. I mean, those are the rights, the fundamental rights and freedoms that we gave ourselves as a society. I mean, why is the CAQ using it so much into their clause and into their laws to withstand them? I mean, it's a very core question. What's the CAQ's problem with our rights and freedoms?

Journaliste : And your position on symbols is the same as it was in the other debates? Maybe you can repeat that.

M. Cliche-Rivard : I mean, definitely, we're against the preventive use of the clause and we remind and we keep our same position towards what we had... for those teachers and the ban of... how do you call it, l'usage de signes...

Journaliste : Symbols.

M. Cliche-Rivard : ...symbols, religious symbols within those classes. I mean, I remain with the core argument that I stated earlier, I mean, we're lacking professors within classes. I mean, is this the time to limit and make it harder for professors to get qualified and to get in those classes? I really have to question. Can we make the economy these days of any professor, any qualified professor? I believe not.

Journaliste : Merci beaucoup.

M. Cliche-Rivard : Merci.

(Fin à 8 h 59)