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Point de presse de M. Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle, et Mme Filomena Rotiroti, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’infrastructures

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Thursday, April 10, 2025, 8 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures vingt-six minutes)

M. Tanguay : Alors, bon matin à chacun et à chacune. On peut le voir, dans le domaine des infrastructures, beaucoup, beaucoup de promesses de François Legault et de la CAQ, mais ils ne livrent pas. François Legault ne bâtit pas, il bloque. Et nous avons déposé une motion du mercredi, hier, justement sur tous les projets d'infrastructure qui avaient été promis, même qui avaient été promis en accélération et qui n'ont pas été livrés. Le bilan de François Legault en matière d'infrastructure, c'est annulation, c'est pause puis c'est des reports.

Le Québec, également, on peut le voir de façon patente avec l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont qui est en décrépitude, littéralement, sous nos yeux, et François Legault est incapable de débuter les projets qui ont été promis... après promesse. Donc, François Legault, ce qu'il a réussi à faire, c'est démolir, démolir la confiance des Québécoises et des Québécois.

Et avant de céder la parole à ma collègue, j'aimerais terminer sur un point qui n'est pas anodin : François Legault ne sera pas, selon toute indication, à la période de questions ce matin. De quoi a-t-il peur? De quoi se cache-t-il? Il est payé par les payeurs de taxes et impôts pour répondre à nos questions au salon bleu. J'entends qu'il va être à Huntingdon, selon son horaire, à 10 h 45, pour une annonce qu'il n'aurait pas pu faire vendredi, samedi, dimanche, lundi ou la semaine prochaine, on est en circonscription. À 10 h 45, il y a une annonce probablement bien importante, puis bien intéressante, puis bien positive, j'en suis, mais il aurait pu mettre ça à 2 heures. Puis, après ça, il a des rendez-vous à partir de 1 heure. Sa job, François Legault, c'est d'être à Québec du mardi, mercredi, jeudi puis de répondre à nos questions. Je le déplore. François Legault se cache. François Legault, il a peur. C'en est rendu qu'il se cache puis qu'il a peur. Voilà. Filomena.

Mme Rotiroti : Bonjour, tout le monde. Alors, hier, j'ai déposé une motion concernant les projets dans le PQI, mais surtout les projets qui pouvaient bénéficier du projet de loi sur la... pour accélérer ces projets de loi. On parle de 180 projets. Sur ces 180 là, il y en a 23 % qui ont été réalisés. Et j'ai hâte de voir comment les députés caquistes vont voter aujourd'hui, s'ils vont avoir le courage de se lever et défendre les projets dans leur région.

Journaliste : Le premier ministre, vous dites qu'il s'en va à Sherington, là, près de Sherington, qui est près de... Donc, pour vous, vous considérez... qu'est-ce qu'il le fait fuir, là? C'est SAAQclic, c'est HMR?

M. Tanguay : Bien, c'est l'ensemble de l'œuvre, l'ensemble de l'oeuvre. François Legault, il n'aime pas ça, se faire varloper à l'Assemblée nationale. Il n'aime pas ça, répondre à nos questions. Hier, c'était un triste spectacle. Quand je l'ai interpelé, je lui ai dit : Là, SAAQclic, là, c'est un dérapage qui se poursuit, c'est un fiasco qui grossit de semaine en semaine, de jour en jour. M. le premier ministre, le 1,1 milliard estimé par la VG sur des données de 2024, il est rendu à combien? Il ne savait pas, mais pas du tout, de quoi je parlais. Il s'est retourné vers Bonnardel, il s'est retourné vers Guilbault, puis il m'a répondu que je n'avais pas les bons chiffres puis il se demandait d'où je prenais ça, le 1,1 milliard. M. Legault, c'est la page 19 du rapport de la VG.

Journaliste : Est-ce que vous avez senti qu'il remettait en question, le rapport de la VG puis les chiffres?

M. Tanguay : J'ai senti qu'il était...

Journaliste : Non, mais sur les chiffres, le dépassement de coûts, est-ce que vous avez senti qu'il pensait qu'il n'y en avait pas, de dépassements de coûts?

M. Tanguay : Ce n'est même pas de la mauvaise foi, il ne s'en occupe pas, il n'est pas au courant, il n'est pas au courant des chiffres, François Legault, il n'est pas au courant. Ma question est toute simple : À quelle heure il commence à être responsable de CAAQclic? Parce que, là, il ne l'était pas en 2018, il ne l'était pas en 2023, 2024, bon. Aujourd'hui, SAAQclic, là, c'est un fiasco qui grossit, là, c'est un fiasco qui grossit. Le 1,1 milliard estimé par la VG, page 19, sur des données de 2024, aujourd'hui, SAAQclic, c'est rendu combien de milliards que ça va coûter? 1,2, 1,3? Elle le dit même que c'était minimalement 1,1 milliard. Je lui pose la question. Le chevreuil sur la 20, François Legault, Il ne savait pas de quoi je parlais puis il me demandait où je tirais mon chiffre. C'est dans le rapport de la VG.

Journaliste : Il nie la réalité d'après vous? Parce que, là, le PQ avant vous parlait de réinventer l'histoire puis de faits alternatifs.

M. Tanguay : Je pense qu'il essaie de se dépatouiller. Il se lève puis il s'intéresse du dossier quand il est debout puis qu'il essaie de nous répondre. Sinon, quand la période de questions est terminée, il ne va pas lire, il ne va pas se renseigner, ce qui m'inquiète beaucoup, là. Là, le premier ministre puis tous les ministres, là, les chevreuils, là, sur la 20, là, ils ne peuvent pas ne pas savoir SAAQclic, c'est un fiasco qui est en train de grossir. On est rendu à combien? J'ai juste demandé ça à la veille des crédits : On est rendus à combien? Alors, j'annonce à M. Legault, j'aurai la question aux crédits : M. Legault, le 1,1 milliard, il est rendu à combien? Vous avez une quinzaine de jours pour trouver la réponse.

Journaliste : Bien, alors, selon vous, ce n'est pas nier à la réalité, c'est qu'il ne le sait pas?

M. Tanguay : Il est déconnecté. Il est déconnecté, il ne le sait pas, il ne le sait pas.

Journaliste : ...

M. Tanguay : Bien oui. Écoutez, SAAQclic, je veux dire, si tu es premier ministre du Québec, là, SAAQclic, là, c'est une priorité, là, il devrait le savoir. Alors là, il dit : C'est Gallant qui va répondre à cette question-là. Voyons donc. Je ne sais même pas par quel bout prendre ça pour dire que ça n'a ni queue ni tête. C'est le rapport de la VG, c'est sous la SAAQ, c'est sous la responsabilité de sa ministre, qui est à sa gauche, la vice-première ministre. Elle, elle devrait lui dire le chiffre. Lui, il devrait s'en intéresser. Quand tu dis : Non, non, non, il n'y a pas de gaspillage, déjà là, c'est 500 millions qu'on a gaspillés.

Journaliste : M. Gallant va commencer le 24 son enquête. Est-ce que, pour vous, avant le début de l'enquête, le rapport est plombé?

M. Tanguay : Il y aura toujours un doute. Si d'aventure il ne se récuse pas, il y aura toujours un doute. Tout le monde le dit. Tu ne peux pas être à la tête de cette importante commission... Alors, pour nous... soyons clairs, pour nous, le mandat, il est bon. Pour nous, le calendrier, il est bon. Le juge n'est pas la bonne personne. Tout compétent soit-il, il y aura toujours un doute sur la fin des fins, les conclusions qu'il a retirées parce qu'il sera appelé à juger du comportement de son amie, Sonia LeBel, c'est son amie, Sonia LeBel.

Journaliste : Hier, François Legault a ouvert la porte à l'enquête sur la commission de l'Assemblée nationale, mais il a dit que ça dépendait de son degré de satisfaction de la commission d'enquête publique. Vous pensez quoi, vous, de cette...

M. Tanguay : Encore une fois, François Legault ne sait pas ce qu'il dit, je suis désolé, là. Alors, François Legault, il se lève puis il dit : Il ne faut pas faire double emploi entre la commission Gallant et la Commission de l'Assemblée nationale, qui aurait pu se saisir, n'eût été du vote de la majorité caquiste qui a dit : Non, on ne va pas aller là, alors que la présidente de l'Assemblée nationale, dans sa décision, a dit : À première vue, là, à première vue, il y a une atteinte aux droits des parlementaires, vous avez le droit de demander que la Commission de l'Assemblée nationale siège. Et elle a dit textuellement qu'elle peut se faire en parallèle de la commission d'enquête, parce qu'ils vont enquêter sur des choses tout à fait différentes, à savoir : Est-ce que les parlementaires, on leur a menti? Puis rappelez-vous des larmes... On m'a dit de ne pas dire «croquedile», c'est «crocodile». Alors, rappelez-vous des larmes de crocodile de M. Bonnardel le 20 février, quand il se levait : On m'a menti, on vous a menti, allons faire la lumière ensemble, puis ils ne veulent pas le faire, puis François Legault qui se lève puis qui dit n'importe quoi.

Journaliste : Pourquoi il ne veut pas le faire, selon vous?

M. Tanguay : Qu'est-ce qu'ils ont à cacher? J'ai posé la question à François Legault. Il a peur de quoi? Il a peur qu'on sache quoi? Il a peur... Il a peur qu'on sache quoi? Puis François Bonnardel avait raison de dire : On... avait raison de dire : On va ensemble faire enquête. Puis là il met le couvert sur la marmite. Je vous dis que...

Journaliste : Vous avez ouvert en parlant des infrastructures.

M. Tanguay : Oui.

Journaliste : On reçoit l'horaire des ministres. Là, aujourd'hui, la ministre des Transports est dans le Kamouraska pour faire une conférence de presse sur la réfection d'un ponceau. Est-ce que c'est à ce genre d'annonces là qu'on doit s'attendre dans les prochaines années, étant donné la situation financière?

M. Tanguay : Un ponceau, c'est un petit pont.

Journaliste : C'est un petit pont...

M. Tanguay : Si c'est utile à la population, c'est une bonne nouvelle. Oui, les ponceaux, mais, à un moment donné aussi, les gros projets également, HMR, puis dans la région de Québec, ça prendrait peut-être une couple de ponceaux aussi, entre autres l'échangeur à étalement, là, Lebourgneuf, là. Le pont d'étagement - je vais finir par l'avoir - elle pourrait-tu l'annoncer? Après le ponceau, bravo, qu'elle vienne annoncer Lebourgneuf puis tous les autres projets de la capitale. 

Journaliste : Bien, tu sais, vous voyez encore la... Tu sais, la ministre, elle dit que le projet de troisième lien n'est pas en péril, là, en dépit de la situation financière. Est-ce que vous croyez, vous, que le gouvernement peut réussir à lancer ce projet-là?

M. Tanguay : Non. Non, pas du tout. Troisième lien... C'est encore une fois le retour du fantôme, le troisième lien, ils ne le feront pas. Mais je vous dis une chose, ils vont le promettre aux prochaines élections. Ils vont avoir le front de promettre HMR, le troisième lien et mer et monde. Rappelez-vous Québec 84 : On s'offrira mer et monde. Bien, c'est ça, Geneviève Guilbault, elle va nous offrir mer et monde. Paroles et paroles et paroles.

Journaliste : Qu'est ce que vous pensez de la pub...

Journaliste : C'est comme la 50, au fond.

Mme Rotiroti : Oui.

M. Tanguay : Oui. Continuez.

Journaliste : Comme... Vous l'avez annoncée souvent aussi, la 50, là.

M. Tanguay : Ah! bien, écoutez, il faut livrer les projets, il faut livrer les projets.

Journaliste : Mais ça a pris combien d'années, la 50, 20 ans?

M. Tanguay : Écoutez, je vous reviendrai sur les délais, mais la 50 aussi. Il faut livrer, il faut livrer les projets. Donc, les ponceaux, la 50, Lebourgneuf, il faut livrer. La CAQ ne livre pas. Puis, je termine là-dessus, il y avait 7 milliards, HMR, c'était 1,8 milliard qui était prévu, et aujourd'hui il est évalué qu'à chaque année de report c'est 300 millions de plus en coûts additionnels. Wow!

Journaliste : La campagne de pub «Achetez local, on ne se trompe pas», qu'est-ce que vous pensez de ce que le gouvernement vient de lancer ce matin?

M. Tanguay : J'ai... Sous réserve, je n'ai pas vu cette campagne-là, mais je vous reviendrai. Mais, très clairement, je l'ai déjà dit, c'est une bonne chose que le gouvernement incite les consommateurs à acheter local, puis je pense que dans nos vies, là, quand on peut se le permettre financièrement, je pense qu'acheter québécois, acheter canadien, c'est important.

Journaliste : C'est le début des consultations... bien, en fait, l'étude du projet de loi n° 94 sur la laïcité dans les écoles.

M. Tanguay : Oui.

Journaliste : C'est quoi, votre position spécifique sur ce projet de loi là?

M. Tanguay : Bien, on va regarder. Il y a des points d'interrogation. On va...

Journaliste : Lesquels? Qu'est-ce qui vous...

M. Tanguay : Je pourrai vous revenir là-dessus. Il y a des points d'interrogation, la laïcité dans l'école, entre autres un drapeau rouge dans ce projet de loi là, l'Interdiction des signes religieux pour tout employé au sein des écoles. Nous, on a voté contre le projet de loi n° 21 entre autres parce que l'interdiction des signes religieux pour les professeurs, pour nous, ça allait trop loin, ça allait même au-delà de Bouchard-Taylor. Là, a fortiori, s'ils veulent l'étendre aux employés, pour nous, c'est un drapeau rouge, on n'est pas en faveur de ça. Et du reste, on fera l'article par article.

Journaliste : Vous avez parlé du comportement de M. Legault...

M. Tanguay : Oui.

Journaliste : ...de son absence aujourd'hui. Qu'est-ce que vous avez pensé du tweet sur le joueur russe Domitov, là, cette semaine pendant le débat sur Maisonneuve-Rosemont?

M. Tanguay : On m'a dit ça... On m'a dit ça après la période de questions. Je me suis dit : Franchement! Ça fait que, voyez-vous, là, même quand il est là, il n'écoute pas. Donc, écoutez... Alors, il ne veut pas... Ce matin, François Legault fait l'école buissonnière. François Legault, ce matin, ne se rapporte pas au travail. François Legault va faire sûrement une annonce positive dans un coin de pays à 10 h 45, il aurait pu tout simplement la faire à 1 heure après-midi. Ça fait que François Legault se cache. Il est payé par les payeurs de taxes, là, puis les gens l'écoutent, la période de questions, puis ils veulent entendre ce que le premier ministre dit sur tous ces fiascos, et il se sauve. François Legault se sauve, il a peur.

Journaliste : Je pense que le chef du PQ aussi a tweeté, M. Legault, M. Nadeau-Dubois qui n'était pas en Chambre, par exemple. Qu'est-ce que ça dit? Est-ce que ça dit quelque chose sur le respect de l'institution?

M. Tanguay : Moi, ça me dit que je n'ai pas manqué une occasion en n'ayant pas tweeté sur Demidov.

Des voix : ...

M. Tanguay : Marc Tanguay, attaque frontale.

Journaliste : Est-ce que ça sent la coupe?

M. Tanguay : Ça sent les séries, ça sent les séries. Le reste, on va voir.

Journaliste : ...combien de points d'avance, le Canadien, actuellement? Juste voir si vous suivez...

M. Tanguay : Je vous dirais... je vous dirais : 7, 8.

Des voix : ...

M. Tanguay : 8, 8! Je gagne quoi?

Journaliste : Instead of talking about hockey strategy, can I go back and cover your political strategy? What are you trying to get at with the Québec's plan of infrastructure, listing the projects that were postponed, put on pause or scrapped altogether, like, what are you trying to get at with Quebecers, with this?

M. Tanguay : We're trying to set this as an evidence that with respect to the incapacity of that Government to deliver what he has promised. And remember, these projects were listed as being priorited, and those were on the «fast track». And Francois Legault asked the National Assembly to provide him with additional powers to go fast, fast, fast. And he's even, in that context, with these powers, incapable of delivering these projects. And, Filomena, do you want to add something to this?

Mme Rotiroti : Absolutely. I mean, I think he explained it very well. They gave themselves exceptional powers, saying that they needed these bills in order to be able to realize these projects, to be able to do these projects. Today, out of the 180 projects that were supposed to be under this bill to be accelerated, we only have 23%. It shows their incapacity regardless the measures that they give themselves to be able to actually do the projects. 

Journaliste : And why citizens... Why Quebecers should listen to you and say: Yest, it does make sense to nail down this argument?

Mme Rotiroti : Well, the longer they wait to do a project, the costs go up. They gave themselves these bills to be able to do it quicker and to for it to be less expensive. Today we realize that regardless the powers that they give themselves, the Quebecers can have confidence in them. Today they're unable to deliver these projects, and this is everywhere in all the regions of Québec. So, today, when they do announcements, we don't even know if these announcements are going to give anything, if there's going to be a project at the end of the day. So, we are worried.

Journaliste : Mr. Tanguay, what do you think Mr. Legault is hiding from?

M. Tanguay : He's hiding from our questions. He's hiding from his incapacity to answer our questions. He's hiding from the fact that he's not doing his job properly. When I questioned him yesterday with respect to the costs, as estimated by the Vérificatrice générale, at $1.1 billion for SAAQclic, I asked him, those were numbers with respect to an estimation from the VG, he was totally clueless, doesn't know what I was talking about. And this is a major flaw of his government. This is a fiasco, a CAQ fiasco, and he's totally clueless. So, he is hiding from our questions because I think that he's not a happy... trying to answer our questions at the National Assembly.

Journaliste : Saskatchewan, yesterday, announced the program to try to recruit doctors from the United States, given they are trying to take advantage of Trump and the uncertainty down there. Do you think attracting doctors and maybe scientists in general is something, something the Government should be looking more seriously?

M. Tanguay : Absolutely, absolutely. We are engaged, whether you like it or not, with respect to competition, to have here the best professionals here in Québec. So, Québec, Canada and everyone in the world are there to compete with respect to who should be the professionals, and we want to have scientists, professionals here. So, we have to enhance our capacity to welcome them. But based on these bad policies from the CAQ, I think that it refrains us from having our fair share of these professionals. So, it's a good thing, good for them Saskatchewan. Now, we have to be more engaged in that competition.

Journaliste : Because language laws, etc., would make that hard.

M. Tanguay : Bill 96, we voted against Bill 96, and we also are attacking day... every day in this Government with respect to his bad policies in terms of immigration. He lost control and he's not totally engaged as he should be in the international competition to attract the talents, yes, absolutely.

Journaliste : The opposition parties have been calling on Denis Gallant to step down for weeks now, and the CAQ Government keeps shutting down proposals for inquiries and investigations. The most Legault could say is : If the results were not satisfactory, we can investigate afterwards. My question is twofold. First of all, the commission starts in two weeks, what now for the opposition parties?

M. Tanguay : It's still time for Mr. Gallant to do the only thing imaginable, which is to step aside, to step down and recuse himself. So, Mr. Gallant, Judge Gallant should recuse himself, because he cannot be at the end of a public and independent commission, being a good friend of Sonia LeBel, who is... be part of the inquiry. So, it's speaking the obvious for us. He should step aside, step down, recuse himself, and he still has the time to do it.

Journaliste : What about Legault saying : We'll investigate afterwards if the results...

M. Tanguay : No, it's... we will be investing public funds in that, a very important commission. The mandate is the right one. The calendar is the right one. We should have the right judge at the head of it, which is not the case. As talented as Mr. Gallant is, he's not the good person for it. He should recuse himself. Thank you.

(Fin à 8 h 43)

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